mercredi 16 septembre 2020

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 16 au 30 septembre)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Mercredi 30 septembre à 23h

Lettre d’Amour d’Henry Barakat (Risalat Gharam, 1954) 
avec Farid Al Atrache (Wahid), Maryam Fakhr Eddine (Elham/Widad), Kamal Al Shennawi (Rafaat), Hussein Riad (Professeur Sami), Abdel Salam El Nabolsi (Dabour), Omar El-Hariri (Samir), Zomoroda (Mimi), Thuraya Fakhry (Anayat Haneim), Abdel Aziz Hamdy (le père d’Ilham), Hind Rostom (Latifa), Aly Abd El Al (oncle de Wahid), Abbas Rahmy (le bijoutier) 
Scénario : Youssef Issa et Henry Barakat
D’après un roman de l’écrivain français, Alphonse Karr, Sous les Tilleuls (1832)
Musique : Farid Al Atrache, Mamoun Al Shinnawi, Saleh Gawdat
Production : Films Farid Al Atrache


Wahid, un vieux chanteur couvert de gloire, se souvient de sa jeunesse et de son seul amour : la jeune femme s’appelait Elham et ils étaient follement amoureux l’un de l’autre. Ils s’étaient juré une fidélité éternelle et rêvaient de se marier. Wahid fit sa demande en mariage au père de sa bien-aimée mais celui-ci s’opposa catégoriquement à ce projet : Wahid, qui rêvait de faire carrière dans la chanson, était trop pauvre. Il décida alors de se consacrer entièrement à son art pour gagner la gloire et la fortune et ainsi obtenir la main d’Elham. Malheureusement, l’un de ses amis, profitant de son retrait parvint à conquérir la jeune femme et à l’épouser…


Mardi 29 septembre à 23h

Le Four d'Ibrahim Afify (El Forn, 1984)
avec Adel Adham, Younes Shalaby, Maaly Zayed, Abdel Moneim Ibrahim, Sherifa Mahear, Nadia Al Kilany, Nabil Al Hegrassy, Abdel Salam Mohamed, Hassan Al Dib, Samia Amin, Kassim Al Daly 
Scénario : Ahmed Abdel Salam 
Musique : Samir Noseir 
Production : les films Al-Maqbadi


Al Shawat travaille dans une boulangerie du Caire dirigée par Maître Dagher. Ce dernier maltraite ses employés et abuse de leurs épouses ou de leurs filles. C’est un tyran auquel personne n’ose s’opposer, pas même son adjoint qui assiste, impuissant, aux turpitudes de son patron. Al Shawat est un homme simple et naïf : il a vendu tous ses biens pour devenir l’associé de Maître Dagher. En fait, il a été trompé. Dagher a pris l’argent mais n’a jamais eu l’intention de lui céder une part de son affaire. Comprenant trop tard qu’il a été escroqué, Al Shawat meurt subitement, terrassé par le désespoir. Sa femme et son fils retournent dans leur village. 
Les années passent. Le fils d’Al Shawat a grandi. Sa mère meurt à son tour. Mais avant de mourir, elle a fait promettre au jeune homme de retrouver Dagher et de venger l’honneur de son père. Le garçon s’installe au Caire et se fait embaucher dans la boulangerie du despote…


Lundi 28 septembre à 23h

Samara de Hassan El-Seifi (Samara, 1956)
avec Taheya Carioca, Mohsen Sarhane, Mahmoud El-Meliguy, Stephan Rosty, Serag Mounir, Mahmoud Ismaïl, Mohsen Sarhan, El Sayed Bedeir, Awatef Youssef, Hussein Ismaïl, Riad El Kasabgy, Shafik Nour El Din 
Scénario : Mahmoud Ismaïl 
Musique : Attiah Sharara 
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Thriller. Soltan, un important trafiquant de drogue, épouse Samara, une danseuse dont l’enfance fut bouleversée par des événements dramatiques. Il l’initie à ses affaires et la jeune femme devient une pièce maîtresse du gang. Mais la police parvient à introduire dans le réseau un indicateur. Samara en tombe aussitôt amoureuse. La situation se complique encore quand le patron de Soltan s’éprend à son tour de la danseuse…


Dimanche 27 septembre à 19h30

Une Lettre d’une Femme Inconnue de Salah Abou Seif (Resalah min emraa maghoula, 1962)
avec Farid Al Atrache (Ahmed), Lobna Abdel Aziz (Amal), Amina Rizk (la tante d’Amal), Marie Munib (la mère d’Amal), Abdel Moneim Ibrahim (Menem, l’ami d’Ahmed), Layla Karim (Nifin), Fakher Fakher (Ibrahim, le serviteur d’Ahmed), Ezzat Al Alali (le médecin), Abdel Ghani El Nagdi (le gardien), Yacoub Mikhaïl (le beau-père d’Amal), Nawal Abul Foutouh, Mary Ezz Eddin, Awatef Ramadan 
Scénario : Fathi Zaki et El Sayed Bedeir 
Musique : Farid Al Atrache et André Ryder 
Production : Ramsès Naguib 
D’après la nouvelle de l’écrivain autrichien Stefan Zweig publiée en 1922, Lettre d’une inconnue
Cette nouvelle a fait l’objet d’une première adaptation réalisée en 1948 par Max Ophuls avec Joan Fontaine et Louis Jourdan.


Ahmed Sameh est un chanteur célèbre. C’est le jour de son anniversaire. Tous ses amis l’attendent chez lui pour fêter l’événement. Les heures passent et Ahmed n’est toujours pas arrivé. Lassés, les convives décident de rentrer chez eux. C’est après leur départ qu’Ahmed rentre enfin. Son moral est au plus bas. Son domestique lui remet une grande enveloppe qu’on a déposée plus tôt dans la journée. Elle contient une longue lettre. L’auteur en est une femme qu’il ne connaît pas. Elle s’appelle Amal et elle lui raconte son histoire. Elle habitait en face de chez lui et l’aimait à la folie. Ils passeront une nuit ensemble puis Ahmed la quittera pour d’autres aventures. Il ne saura jamais qu’après cette brève liaison, Amal donnera naissance à un petit garçon… 


Samedi 26 septembre à 17h30

Avec le Temps d’Ahmed Diaa Eddine (maha al Ayyam, 1958)
avec Magda (Afaf), Imad Hamdi (Adel), Olwiyya Gamil (Madame Mounira), Ahmed Allam (Docteur Talaat), Wedad Hamdy (Fatima), Farouk Agrama (Samir), Sana Gamil (Ihsan), Karim Diaa Eddine (Karim), Mohamed Nabih (Basioni), Abdel Moneim Ibrahim (docteur Fawzi), Salha Kassin, Nagwa Fouad 
Scénario : Youssef Gohar


Afaf est une jeune femme séduisante aux journées bien remplies : elle est médecin et son mari est mort la laissant seule avec leurs deux enfants en bas âge. Elle consacre sa vie à ses obligations professionnelles et à ses tâches maternelles jusqu’au jour où elle fait la connaissance d’Adel, un ingénieur. Ils tombent amoureux l’un de l’autre mais Afaf refuse le mariage : elle ne veut pas sacrifier ses deux enfants à son bonheur personnel. Pourtant, sa belle-mère elle-même l’incite à refaire sa vie avec Adel…


Vendredi 25 septembre à 19h30

Ashour, Coeur de Lion d'Hussein Fawzi (Ashour Qalb Al Assad, 1961) 
avec Abdel Salam Al Nabulsi (Ashour), Zahrat Al Oula (Nadia), Abdel Moneim Ibrahim (Abdo, l’ami d’Ashour), Taheya Carioca (la propriétaire du café), Nagwa Fouad (Amal), Samir Shedid (Fathi), Nahed Samir (la mère de Nadia), Rushdy Abaza (lui-même), Thuraya Fakhry (la mère d’Amal), Abdel Ghani El Nagdi, Kanaan Wasfy, Ibrahim Kadri, Samiha Mohamed 
sur une idée de Rushdy Abaza 
Scénario : Ahmed Kamel Hefnawi 
Musique : Ali Ismaïl 
Production : les films Rushdy Abaza 
Dans ce film Abdel Salam Al Nabulsi joue le rôle d’un étudiant en sport alors qu’il a 62 ans. Magie du cinéma !


Ashour est étudiant à l’institut du sport. C’est un garçon fluet qui ne peut rivaliser avec les athlètes qu’il côtoie chaque jour. Pourtant il rêve de remporter les tournois dans lesquels s’affrontent les étudiants de l’école. Ainsi il pourrait séduire la jolie fille dont il est tombé amoureux. Un jour, il fait la connaissance d’un savant qui lui dit avoir inventé un sérum qui décuple les forces. Ashour accepte de le tester. Et ça marche ! Il va devenir un champion !


Jeudi 24 septembre à 17h30

Héros jusqu'au bout de Houssam Al Din Mustafa (Batal lil Nihaya (1963)
avec Lotfy Abdel Hamid, Farid Shawki, Laila Taher, Mahmoud El-Meleigy, Tawfik El Deken, Nahed Samir, Ali Roshdy, Helen, Nazim Sharawi, Mohamed El Dafrawi, Khristo Kladakis, Abdel Badi El Arabi, Badr Nofal, Mohsen Hassanein
Scénario et dialogues : Ali El-Zorkani 
Production : Les films Gamal Al Leithi


Thriller. Hafez Amin dirige un orphelinat à Alexandrie. C’est un homme estimé. En fait cette honorable fonction au sein d’une œuvre de bienfaisance est une couverture pour dissimuler ses activités criminelles : il est à la tête d’un gang dont la spécialité est le kidnapping des enfants de familles fortunées. Il s’en prend notamment aux personnalités qui composent le conseil d’administration de son orphelinat. Il les menace d’enlever leur enfant s’ils refusent de payer la rançon demandée. La plupart des familles accepte le marché et se garde bien de prévenir la police. Cette dernière finit par être alertée. On fait appel à Ibrahim, un ancien gangster qui a payé sa dette à la société, pour qu’il s’infiltre dans l’organisation criminelle… 


Mercredi 23 septembre à 17h30

La Fin du Chemin de Kamal Attiya (Nihâyat al tariq, 1960)
avec Hoda Soltan (Sharbat), Rushdy Abaza (Hussein), Tawkik El Deken (Fathi), Wedad Hamdy (l’amie de Sharbat), Abbas Fares (Haj Abdo, le père de Fathi), Omar el Hariri (Fouad), Thuraya Fakhry (la mère de Sharbat), Adawy Gheith (le directeur de l’usine), Fawzia Mohamed (la danseuse), Hassan El Baroudi (le secrétaire du père de Fathi)
Scénario et dialogues : Kamal Hafnawi 
Musique : Attia Sharara, Mohamed Al Mogi (la musique du générique est un enregistrement de Pérez Prado, le roi du Mambo et on entend dans quelques scènes, des extraits de la B.O.de Sueurs Froides d’Alfred Hitchcock, une B.O. composée par Bernard Herrmann. Le film comporte d'autres "emprunts", on peut donc s'interroger sur la nature exacte de la participation de Messieurs Sharara et Al Mogi à la musique de ce drame : choix des disques ?)
appréciation : 4/5


Drame. Sharbat, une jeune femme d’origine modeste vit seule avec sa mère dans un petit appartement. Elle est tombée amoureuse d’Hussein, un jeune ouvrier qui réside dans le même immeuble que le sien. Elle multiplie les occasions de rencontres et parvient à s’introduire dans le logement de son bien aimé. Celui-ci cède aux avances réitérées de Sharbat. Ils se marient. Au début, l’entente entre les deux jeunes mariés est totale. Fathi, un jeune étudiant riche, tourne autour de la jeune femme. Il n’hésite pas à venir la voir chez elle quand Hussein est à l’usine mais Sharbat reste insensible à ses propositions. Avec son mari, elle est heureuse, d’autant plus que celui-ci a repris des études à l’université : il veut devenir avocat...


Mardi 22 septembre à 13h30

L’Ecervelée d’Ibrahim Emara (el taisha,1947)
avec Fatima Roshdi (Lawahiz), Hussein Riad (Kamel), Yehia Chahine (Sami), Mahmoud El Meleigy (Farid, le mari de Samira et l’amant de Lawahiz)), Mary Moneib (Aïcha, la belle-mère de Lawahiz), Menassa Fahmy (Sayed Effendi, un ami et un collaborateur de Kamel), Zouzou Chakib (Latifa, l’amie de Lawahiz), Hassan Kamel (Mansour, le père de Lawahiz), Amina Sherif (Samira, la sœur de Sami et de Kamel) , Rashad Hamed, Doria Ahmed (l’une des chanteuses), Ahlam (l’une des chanteuses), Reyad El Kasabgy (Hanafi), Mohamed Nabeh (le barman), Mahmoud Lotfi (le patron du restaurant), Zaki Ibrahim (l’avocat)
Scénario : Ibrahim Emara et Youssef Gohar
Musique : Ibrahim Fawzi, Mamoun Al Shinawi, Mahmoud Al Sherif, Ibrahim Hussein
Production : Fatima Roshdi


A sa mort, Shakir Bey lègue son usine à son fils aîné Kamel et à sa fille Samira. Le plus jeune de ses fils, Sami, est encore étudiant et reste sous la tutelle de ses deux aînés. Pour rompre l’isolement de leur sœur Samira, Kamel demande à une jeune voisine d’origine modeste de venir vivre dans leur hôtel particulier. Elle s’appelle Lawahiz, et elle émerveillée par l’existence luxueuse que mènent les héritiers de Shakir Bey. Sami ne tarde pas à tomber amoureux de la jeune femme mais pour l’instant il n’a aucune situation. Lawahiz préfère donc se rapprocher de son frère aîné, Kamel qui a pris la direction de l’entreprise familiale. Malgré leur différence d’âge, elle parvient à le convaincre de la sincérité de ses sentiments. Ils se marient tandis que Sami préfère s’éloigner et part travailler au Soudan. Lawahiz a désormais une ambition : prendre la direction de l’usine et accaparer la fortune de la famille. A cette fin, elle devient même la maîtresse de Farid, son beau-frère. 


Lundi 21 septembre à 17h30

Le Pain Quotidien de Niazi Mostafa (Lukmet el aish, 1960) 
avec Salah Zulficar, Maha Sabry, Adel Khairy, Zouzou Madi, Hassan Fayek, Said Abou Bakr, Abdelalim Khattab, Kawthar Ramzi, Salwa Mahmoud, Badr Nofal, Hussein Ismael, Abbas Rahmy 
Scénario : Abdel Fattah El Sayed, Mostafa Fouad, Niazi Mostafa 
Production : Les Films du Nouveau Monde (Mostafa Hassan)


Fathy et Moshen sont deux amis sans emploi. Il leur faut trouver de l’argent au plus vite pour payer la pension dans laquelle ils résident. Mohsen tombe sur une petite annonce dans un journal : une entreprise agricole recherche un responsable technique. Il se rend à l’adresse indiquée. En chemin, il sauve une jeune femme qui s’apprêtait à être piétinée par un troupeau de vaches. Ils font connaissance. Elle s’appelle Samia et elle est la fille du propriétaire du domaine où se rend Moshen. Elle est aussitôt tombée amoureuse de son sauveur et elle espère bien qu’il sera embauché. Mohsen passe avec succès les épreuves auxquelles on soumet tous les candidats mais pour obtenir le poste, il doit remplir une dernière condition, être marié. La solution est toute trouvée : Fahti s’habillera en femme et se fera passer pour l’épouse de son compagnon…


Dimanche 20 septembre à 19h30

Vacances d’Amour de Mahmoud Zulficar (Agaza Gharam, 1967)
avec Fouad El Mohandes (Magdi), Shwikar (Layla), Nagwa Fouad (Elham), Salah Nazmi (Sabri, le mari d’Elham), Naima Wasfi (Zahira), Hassan Mostafa (Ahmed Papadopoulou), Mohamed Shawky (le portier), Ragaa Sadiq (Adila), Hussein Ismaïl (Attia), Mary Bay Bay (Bahija)
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Mounir Mourad
Chansons : Hussein El Sayed


Comédie. Magdi qui travaille comme ingénieur à Assouan rentre au Caire pour des vacances. Il a hâte de retrouver sa femme Layla et ses deux enfants. Et pour fêter son retour, il espère bien passer leur première soirée commune en amoureux avec sa femme. Cette dernière est médecin à l’hôpital et son activité lui laisse peu de loisir. Elle reste très souvent tard le soir à l’hôpital mais aujourd'hui, elle est là, prête à satisfaire tous les désirs de son petit mari. Tout s’annonce au mieux : les enfants sont au lit, Layla a passé sa plus belle robe. Las ! Le téléphone sonne. Layla est rappelée à l’hôpital pour une urgence. Elle se change et disparaît au grand dam de Magdi qui reste seul à se morfondre. Mais son dépit est de courte durée car en sortant sur le balcon de leur appartement, il retrouve Elham, la voisine qui prend l’air du soir. Elle aussi est seule : son mari est encore absent alors que c’est le jour de son anniversaire. Entre l’époux délaissé et l’épouse abandonnée, la complicité ne va faire que croître… 
Les auteurs ont visiblement été très inspirés par Sept ans de réflexion (The Seven Year Itch), la célèbre comédie de Billy Wilder avec Marilyn Monroe et Tom Ewell (1955). Le personnage de Magdi est le frère jumeau de Richard Sherman, le héros du film américain ! 
  

Samedi 19 septembre à 19h30

Entre ciel et terre de Salah Abou Seif (Bayna as-sama wa al ard - 1959) 
avec Hind Rostom, Abdel Salam Al Nabulsi, Mahmoud El Meleigy, Abdel Moneim Ibrahim, Said Abu Bakr, Zizi Mustafa, Yacoub Mikhail, Ahmed Loksar, Abdel Ghani El Nagdi, Mahmoud Azmy, Naïma Wasafi, Amin Wahba 
Scénario : Naguib Mahfouz et El Sayed Badeir
Musique : Fouad El Zahry 
appréciation : 5/5


Apologue. Dans la chaleur estivale d'un vendredi après-midi au Caire, un groupe d'individus représentant toute la société égyptienne restent bloqués dans l'ascenseur d'un grand building de Zamalek (Lebon Building construit en 1952) durant plus d’une heure. Parmi les passagers, on trouve une star de cinéma (Hind Rostom) accompagnée de son chien, un aristocrate sans le sou (Abdel Salam Nabulsi) un chef de gang (Mahmoud El Meleigy), un picpocket (Abdel Moneim Madbouly), un fou échappé de l’asile (Abdel Moneim Ibrahim), une femme infidèle (Kadreya Kadry) et son amant (Mahmoud Azmy), un cuisinier (Abdel Ghani El Nagdi), une femme enceinte (Naïma Wasafi) et son mari, un obsédé sexuel (Saïd Abou Bakr), un vieil homme (Amin Wahba) qui doit épouser une très jeune femme, une lycéenne (Zizi Mostafa) qui doit rejoindre son amoureux. Le huis clos tourne au psychodrame. Pendant ce temps-là, l’équipe de cinéma installée sur la terrasse du bâtiment attend sa vedette pour tourner une scène et le metteur en scène se montre de plus en plus fébrile tandis que des gangsters s’apprêtent à forcer le coffre-fort d’une grande compagnie dont le siège se trouve aussi dans l’immeuble. 


Vendredi 18 septembre à 19h30

Rencontre au crépuscule de Saad Arafa (Liqa fil ghouroub, 1960)
avec Mariam Fakhr Eddine (Amal), Rushdy Abaza (Sharif), Adli Kasseb (Izzat), Ahmed Sabry (le fils d’Amal) 
Scénario : Saad Arafa 
Musique et Chansons : André Ryder, Baligh Hamdi, Mamoun Al Shennawi 
Production : Films Al Shams


Drame sentimental. Nous sommes en été, à Alexandrie. Amal séjourne dans la station balnéaire avec son fils Mahmoud et son mari Izzat. Elle a tout pour être heureuse : ils vivent dans une villa luxueuse, son mari lui offre tout ce qu’elle désire et son fils est un garçonnet adorable qui la vénère. Pourtant elle n’est pas heureuse car sexuellement insatisfaite et sentimentalement meurtrie. Malgré toutes les qualités d’Izzat, elle ne l’aime pas. Son cœur appartient toujours à Sharif. C’était son premier amour. Ils devaient se marier mais Sharif avait dû s’installer à l’étranger un certain temps pour ses études. Ils s’étaient promis de rester en contact et de s’écrire très régulièrement. Malheureusement, les parents d’Amal avaient intercepté toutes les lettres de Sharif et la jeune femme avait cru que son amoureux l’avait oubliée. C’est ainsi que, sous la pression de ses parents, elle avait accepté d’épouser Izzat, un homme riche plus âgé qu’elle. 
Mais un jour, à la plage, elle tombe nez à nez avec Sharif. Celui-ci n’a jamais cessé de l’aimer. Ils se revoient régulièrement et deviennent amants. Mahmoud finit par les surprendre. Le garçon est bouleversé…


Jeudi 17 septembre à 19h30

Nuits de Noces de Mostafa Hassan (Leilat al Dokhla, 1950)
avec Ismail Yassin, Hassan Fayek, Samiha Tawfik, Magda, Abd El Fatah El Kosary, Zakeya Ibrahim, Aziza Badr, Ragaa Mohamed, Ragwat Mansour, Bahiga Roshdy, Hassan Kamel, Ali Ahmed
Scénario : Ali El-Zorkani et Mostafa Hassan 
Musique : Bibi Al Mansa, Youssef Saleh, Gamal Fekry, Mahmoud Nassar, Ahmed Sabra, Galil El Bendary 
Production : les films Gabriel Telhamy


Comédie. Deux amis qui travaillent dans le même salon de coiffure rêvent de trouver l’âme sœur. Le célibat leur est devenu insupportable. Un jour, ils font la connaissance de deux sœurs, aussi jolies l’une que l’autre. Les deux camarades chargent une entremetteuse d’arranger leur mariage. Mais celle-ci est en relation avec une dame qui a aussi deux filles à marier. Leur physique ingrat a fait fuir tous les prétendants. L’entremetteuse va intriguer pour qu’elles prennent la place des fiancées des deux coiffeurs. 


Mercredi 16 septembre à 17h30

Plus fort que l’amour d'Ezzel Dine Zulficar (Aqwa Men Al Hob, 1953)
avec Shadia (Samira)), Imad Hamdi (Magdi), Madiha Yousri (Amina), Zinat Sedki (Zinat, l’amie de Samira), Hassan El Baroudy (Awani, directeur de la galerie), Mohamed Shawky (passager du train), Mimi Gamal (Aïcha, la petite fille), Thuraya Fakhry (Zakia Al Dada), Abdel Monahem Saoudi (le notaire) Abdel Hamid Badawy (Souleiman, le portier) 
Scénario : Mohamed Kamal Hassan Al Mohamy 
Musique : Abdel Halim Nowira


Drame. Magdi, un officier de police, a perdu son bras gauche à la suite d’un accident. Il est licencié et se retrouve sans emploi. Amina, sa femme, est médecin à l’hôpital. Désormais, c’est à elle seule d’assurer l’entretien du foyer et répondre aux besoins de leurs trois enfants. Ces derniers ne manquent de rien sur le plan matériel, en revanche ils souffrent du peu de disponibilité de leur mère, totalement accaparée par ses activités professionnelles. Pour occuper ses journées, Magdi se consacre à la peinture. Un jour, dans le train qui le ramène d’Alexandrie, il rencontre Samira. Profitant du sommeil de la jeune femme, il fait son portrait. A son réveil, il lui montre son travail. Samira est impressionnée par la qualité du dessin. Elle travaille comme secrétaire pour un directeur de galerie d’art et elle veut aider Magdi à se faire connaître. Elle organise peu après une rencontre entre le peintre encore amateur et son patron…





lundi 14 septembre 2020

Les réalisateurs : liste 3 (O-Z)

المخرجين

Les réalisateurs : liste 2 (G-N)

المخرجين



































Les réalisateurs : liste 1 (A-F)

المخرجين


















































mardi 1 septembre 2020

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 15 septembre)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Mardi 15 septembre à 15h30

La Mariée du Nil de Fateen Abdel Wahab (A'roos El Nil, 1963)
avec Loubna Abdel Aziz (Hamis, la mariée du Nil), Rushdy Abaza (le géologue Sami Fouad), Shweikar (Didi, la fiancée de Sami), Abdel Moneim Ibrahim (Fathy, le collègue de Sami), Fouad Shafik (Docteur Hassan, inspecteur des Antiquités), Abdel Khalek Salah (le président de la société pétrolière), Esmat Mahmoud (Layla, l’assistante du docteur Hassan), Hussein Ismaïl (Rashwan, le chef de chantier), Farhat Omar (Docteur Chedid)
Scénario : Kamel Youssef et Saad Eddin Wahba
Sur une idée de Loubna Abdel Aziz 
Musique : Ali Ismaïl, Abdul Hamid Abdul Rahman, Ahmed Shafek Abou Auf 
Production : Ramsès Naguib


Comédie. Sami est un géologue qui s’installe pour quelque temps à Louxor afin de superviser le forage d’un puits de pétrole en plein milieu d’un site archéologique. Dès sa première journée de travail, il doit affronter le Docteur Hassan, inspecteur des Antiquités ainsi que son assistante. Les deux personnages tentent de dissuader Sami d’entamer son œuvre de destruction et le menacent d’en informer le ministère. Le lendemain, un autre souci attend le géologue : les ouvriers refusent de continuer à creuser ; ils craignent d’abîmer les tombes qui sont dans le sous-sol et d’être ensuite frappés par la malédiction du Pharaon. Et dernier désagrément : une femme du temps des Pharaons apparaît au milieu des ruines. Seul, Sami peut la voir. Cette séduisante personne est venue du monde des morts pour empêcher tout forage sur le prestigieux domaine construit par ses ancêtres. Elle entreprend de rendre la vie impossible au géologue…


Lundi 14 septembre à 13h30

Jeunes Filles aux Enchères d’Hassan El Seifi (Araess Fil Mazad, 1955)
avec Cariman (Nawal, la plus jeune des trois filles), Chukry Sarhan (Adel), Mahmoud El Meleigy (Mabrouk Effendi, le père), Aïda Helal (Amal, la deuxième fille), Mary Moneib (la mère), Zinat Sedki (Dalal, la sœur aînée), Mahmoud Shoukoko (Faraj), El Sayed Bedeir (l’héritier du roi de la pastèque), Stephan Rosti (Shérif, le secrétaire), Rushdy Abaza (Fathy, le voisin), Adli Kasseb (l’avocat) 
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary 
Musique : Fathy Qoura, Mamoun Al Shinawi, Mahmoud Al Sharif, Mahmoud Shoukoko, Attiah Sharara


Mabrouk Effendi est un modeste employé qui rêve de mener la vie des riches. Il a trois filles et il veut qu’elles épousent des hommes fortunés. Aucune des trois ne se conformera à ses désirs. 
Dalal, la plus âgée, a dû renoncer à 39 prétendants car trop pauvres aux yeux de son père. Elle finit par s’enfuir de la maison familiale pour épouser Faraj, l’homme qu’elle aime. 
La deuxième, Amal, a été séduite par leur voisin mais celui-ci refuse de l’épouser. Désespérée, Amal le tue. Elle est internée en hôpital psychiatrique. Au bout de six mois, elle est libérée mais elle ne supporte pas le regard des gens. Elle s’enfuit et sombre dans la prostitution. 
La troisième, Nawal, est secrétaire dans une grande entreprise. Elle est amoureuse d’Adel, un collègue de travail mais son père a d’autres projets pour sa petite dernière. Il décide de prendre des vacances en famille à Alexandrie. Ils s’installent dans un grand hôtel afin d’y rencontrer un riche célibataire qui tomberait sous le charme de la jolie Nawal. Malheureusement pour cette dernière, on finit par en trouver un…


Dimanche 13 septembre à 17h30

C'était le crime de mon père d'Henry Barakat ( haza ganahu abi, 1945) 
avec Sabah (Samia), Zaki Rostom (Adel, le père de Samia), Ferdoos Mohamed (la femme d’Hassanein et la mère adoptive de Samia), Abdel Aziz Ahmed (Hassanein, le père adoptif de Samia), Serag Mounir (Waji Bey, le père de Samir), Zouzou Nabil (Ilham, la mère de Samia), Salah Nazmi (Samir), Mona (Mona, la fiancée de Samir), Violet Sidawi (la directrice de l’atelier de couture) 
Scénario : Youssef Gohar et Henry Barakat 
Musique : Saleh Gawdat, Mamoun Al Shinnawi, Mahmoud Al Sherif, Farid Ghosn
Production : les Films du Lotus


Mélodrame chanté. Adel est avocat à Tanta. Il entretient une relation amoureuse avec une jeune femme, Ilham. Quand il a commencé à s’engager en politique et à devenir une personnalité en vue, il a souhaité rompre de peur que cette liaison ternisse sa réputation. Mais Ilham lui annonce qu’elle est enceinte et qu’elle souhaite le mariage. Pour Adel, hors de question de l’épouser. En revanche, il lui propose de l’entretenir elle et son enfant tout en exigeant de garder secret sa paternité. Ilham refuse cet arrangement. Elle quitte Tanta et rejoint Le Caire où elle est accueillie par une amie, Madame Adela. Elle met au monde une petite fille qu’elle prénomme Samia mais elle meurt subitement des suites de son accouchement. C’est Hassanein, le mari de Madame Adela qui reconnaît l’enfant auprès des services de l’état-civil. Samia grandit. C’est devenue une jeune femme. Elle est couturière et quand son père adoptif a été licencié suite à la perte accidentelle de son bras droit, c’est elle qui s’est chargée de l’entretien de toute la famille. Un jour, Samia doit remettre une robe chez un riche notable. Quand la jeune couturière entre dans la grande demeure, on s’apprête à fêter l’anniversaire de Samir, le jeune fils de la maison. Bien que déjà fiancé, Samir tombe immédiatement amoureux de Samia…


Vendredi 11 septembre à 19h30

Le Dernier Mensonge d'Ahmed Badrakhan (Akher Kidba, 1950) 
avec Farid Al Atrache (Samir), Samia Gamal (Samira), Camellia (Kiki), Ismail Yassin (Arnabi/Madame Shami Al Hassal), Ali El Kassar (le domsetique), Stephan Rosti (le médecin), Aziz Othman (le Maharaja), Zaki Ibrahim (le directeur de l’opéra), Saïd Abou Bakr (Tartour, le traducteur du Maharaja), Abdel Salam Al Nabolsi (représentant en assurance), Abdel Halim Elqala'awy (le chauffeur de bus fou) 
Scénario : Abou Al Seoud Al Ibiary, Ahmed Badrakhan, 
Musique : Farid Al Atrache 
Production : les films Farid Al Atrache 


Samir est un chanteur marié à Samira une danseuse avec qui il travaille. Son bonheur serait complet si Samira n’était pas d’une jalousie féroce. Elle surveille chacun de ses faits et gestes. Quand elle doit s’absenter, elle ne lui laisse pas un sou de peur qu’il en profite pour rencontrer d’autres femmes. Un jour, il reçoit la visite de son ancienne fiancée, Kiki . Elle veut renouer avec lui mais il refuse. Elle ne se décourage pas pour autant. Avec l’aide d’un Maharaja de ses amis très menaçant, elle oblige Samir à assister à la petite fête qu’elle donne pour son anniversaire. Au cours de la soirée, le chanteur casse le collier de perles que portait Kiki, un collier très cher appartenant au Maharaja. Samir s’engage à le faire réparer et retourne chez lui avec dans sa poche de veston le fameux bijou. Le lendemain matin, Samira, toujours aussi suspicieuse, inspecte méthodiquement toutes les poches de son mari et tombe sur le collier…


Jeudi 10 septembre à 13h30

L’Etranger de Kamal El Sheikh (Al Gharib, 1956) 
avec Magda (Yasmina), Yahia Chahine (Gharib), Mohsen Sarhan (Mahrez), Hazem Ezzat (Gharib enfant), Kamal El Shennawy (Anwar), Zahrat Al Oula (Layla), Hussein Riad (Kamal Al Haj), Serag Mounir (Al Sawalhi), Abdel-Wareth Asar (le serviteur), Ehsan Sherif (la gouvernante), Salah Nazmi (le médecin), Nabil Al Ashri (Mahrez, le fils de Kamal Al Haj enfant), Nawal Mustafa (Yasmina la fille de Kamal Al Haj enfant) 
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes 
Adaptation du roman Les Hauts de Hurlevent d’Emily Bronte (1847) 
Musique : André Ryder 
Production : les films Yahia Chahine


Kamal Al-Haj a recueilli un petit orphelin du nom de Gharib. Il l’installe dans son domaine, bien décidé à l’élever comme ses deux enfants, Mahrez et Yasmina. Très vite, Gharib sait se rendre utile et il s’occupe notamment des chevaux de la propriété. Kamal Al Haj manifeste confiance et affection à l’égard de son petit protégé, ce qui déplaît à son fils Mahrez. Ce dernier ne cesse de multiplier des marques d’hostilité à l’égard de Gharib à tel point que son père doit le punir. Mahrez ne supporte plus la situation : il demande à son père de partir en pension, loin du domaine familial. Les années passent. La complicité entre Gharib et Yasmina n’a cessé de croître. Ils font ensemble de longues promenades à cheval et la jeune fille veille sur l’éducation de son compagnon en lui faisant découvrir le monde de la poésie et de la littérature. Mahrez n’est toujours pas revenu au domaine. Il est parti à l’étranger pour terminer ses études supérieures. Malheureusement, la santé de Kamal Al Haj décline. Il meurt subitement. Mahrez reparaît. Il est accompagné d’un petit garçon : c’est son fils. La mère est morte. Dès qu’il revoit Gharib, il ne lui cache pas la haine qu’il éprouve toujours à son égard. Il refuse de lui serrer la main et quand vient l’heure du repas il exige qu’il aille manger avec les domestiques…


Mercredi 9 septembre à 23h

La Chanson de la Fidélité d'Ibrahim Emara (Lahn el Wafaa, 1955)
avec Abdel Halim Hafez, Hussein Riad, Shadia, Wedad Hamdy, Zouzou Nabil, Abdel Wareth Asr, Hassan El Baroudy, Zaki Ibrahim, May Ezz El Din, Nabil Al Zakzouky, Ali Abd El Al, Hassan Hamed, Mounir El Fangary, Ragaa Youssef, Mohamed Shawki
Scénario et dialogues : Mohamed Mostafa Samy 
Musique et chansons : Abdel Halim Hafez, Riad El Sonbati, Mohamed Al Ahmed, Mounir Mourad, Mahmoud Al Sharif, Mohamed Al Mogi, Kamal Al Tawil, Shadia


Comédie musicale. Allam est un musicien d’âge mûr qui vit à Alexandrie. Il est seul depuis que sa femme l’a quitté. Son vieil oncle Khalil lui confie Galal, son jeune fils, avant de mourir. Allam se consacre entièrement à l’éducation de l’enfant. Il n’oublie pas pour autant sa carrière artistique. Il décide de s’installer au Caire. Après quelques expériences malheureuses, il finit par être reconnu et il prend la direction d’un grand orchestre. Les années ont passé. Galal est devenu un jeune homme. Il a fait des études de droit mais il est passionné par le chant. Il rejoint l’orchestre de son père adoptif. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Siham, une jeune chanteuse. Les deux jeunes gens tombent amoureux l’un de l’autre. Le problème, c’est qu’Allam, lui aussi, s’est épris de Siham et rêve de l’épouser…


Mardi 8 septembre à 23h

Pieds Nus sur un Pont d'Or d’Atef Salem (Hafiat alaa jisr aldhahab, 1976)
avec Hussein Fahmy (Ahmed), Mervat Amin (Camélia), Adel Adham (Aziz), Abdel Moneim Ibrahim (Mahjoub, l’assistant d’Ahmed), Nagwa Fouad (Rouhya, l’ancienne maîtresse d’Ahmed), Mariem Fakhr Eddine (Liliane, la mère de Camélia), Ahmad Tawfiq (Shukri Abdel Hamid), Shafiq Jalal (le chanteur), Myrna Loy (une amie de la mère de Camélia) 
Scénario : Ibrahim El Wardani et Abdel-Hay Adib 
Musique : Hani Mehanna 
Production : Abbas Helmy


Camélia est une jeune fille d’Alexandrie qui rêve de devenir actrice. Un jour, elle fait la connaissance du célèbre réalisateur Ahmed Sameh. Ce dernier est tout de suite séduit par cette jeune fille à la fois candide et passionnée. Il accepte de la faire jouer dans son nouveau film. La mère de Camélia est d’abord très réticente à ce projet mais quand Ahmed vient lui-même lui présenter son travail, elle est rassurée et donne son autorisation. Camélia peut enfin faire ses premier pas au cinéma. Entre elle et son réalisateur, la complicité ne tarde pas à prendre les couleurs de l’amour, ce qui rend furieuse Rouhya, une actrice et danseuse du film qui jusqu’alors était la petite amie d’Ahmed. Mais désormais pour ce dernier, une seule femme compte, c’est Camélia. Un soir alors que les deux tourtereaux passent la soirée dans un cabaret, le puissant homme d’affaires Aziz apparaît entouré de toute un cour. Il s’installe à quelques tables du couple. Aziz est tout de suite subjugué par la beauté de Camélia. Il est bien décidé à la conquérir et il a déjà un plan de bataille : il gagne la confiance de la mère et devient l’un de ses intimes…


Lundi 7 septembre à 23h

Le Divorce de Madame Souad d'Anwar Wagdi (Talak Souad Hanim, 1948) 
avec Anwar Wagdi (Wahid Sabri), Aqila Ratib (Souad, la femme d’Hassan), Bishara Wakim (le père de Souad), Mahmoud Choukoko (le complice de Wahid), Farid Shawki (Hassan), Abdel Fatah El Kosary (le représentant des pompes funèbres), Mohamed Kamel (un domestique), , Wedad Hamdi (une femme de chambre), Hassan Kamel (le secrétaire du père de Souad), Ibrahim Hechmat, Abdelhamid Zaki, Abdel Hamed Ismaïl, Ferdoos Hassan 
Scénario : Anwar Wagdi et Abou Al Seoud Al Ebiary 
Musique : Abdel Halim Noweira


Comédie. Comme d’habitude, Hassan et Souad se querellent bruyamment dans leur chambre. Tous les domestiques de la maison se pressent contre la porte pour écouter la dispute. Le ton devient si violent que les « auditeurs » finissent par téléphoner au père de Souad. Celui-ci quitte aussitôt son bureau et rentre chez lui. Quand il rejoint tout son personnel devant la porte de la chambre du couple, on entend très distinctement que Hassan répudie Souad. Enfin, la porte s’ouvre. Les deux époux portent des marques de coups et de griffures sur le visage. Devant tout le monde, ils se jettent dans les bras l’un de l’autre et s’embrassent : ils sont réconciliés. Malheureusement, cette fois-ci, les choses ne vont se passer selon le schéma habituel. C’était la troisième fois que Hassan répudiait Souad et la loi est formelle : s’ils souhaitent se remarier, Souad doit d’abord épouser un autre homme puis divorcer. La jeune femme est folle de rage. Elle prend sa voiture et disparaît dans les rues du Caire. Mais le destin s’acharne contre elle : sa voiture renverse un individu. Elle le croit mort. Heureusement un médecin apparaît et la rassure. Il a seulement perdu connaissance. La victime est placée dans sa voiture et, accompagnée du médecin, elle regagne son domicile où l’attendent son père et son ex-mari. Ce qu’elle ne sait pas c’est que le médecin et le blessé sont deux escrocs qui simulent des accidents pour ensuite obtenir des riches automobilistes un confortable dédommagement…


Dimanche 6 septembre à 17h30

Un scandale à Zamalek de Niazi Mostafa (Fadiha fil Zamalek, 1959) 
avec Omar Sharif (Ahmed), Berlanty Abdel Hamid (Afaf), Mariam Fakhr Eddine (Amina), Mahmoud El Meleigy (Mourad), Mohsen Sarhan (Kamal), Ahmed Louxer (le procureur) 
Scénario et dialogues : Fathi Abou Al Fadl 
Production : Les films Edward Khayyat


Drame. C'est l'histoire de deux sœurs, Afaf et Amina. La première rêve de vivre dans le luxe et l’aisance mais son mari Ahmed n’est qu’un petit employé avec un salaire de 30 guinées. Elle est très jalouse de sa sœur dont le mari gagne 500 guinées par mois. Amina vit dans une maison vaste et luxueuse tandis qu’Afaf doit se contenter d’un petit appartement délabré. Ahmed sent bien que cette situation rend sa femme très malheureuse. Pour pouvoir lui offrir des vacances à Alexandrie, il sollicite son ami, Mourad. C’est un homme d’âge mûr, très riche et très généreux. Il lui prête 50 guinées. Pour le remercier, Ahmed l’invite à dîner chez lui. C’est ainsi qu’Afaf fait la connaissance de Mourad. Ce dernier est tout de suite séduit par la jeune épouse de son ami. Et d’invitations en invitations, de cadeaux en cadeaux, ils deviennent amants. Leurs rencontres ont lieu dans l’appartement de Mourad tandis qu’Ahmed travaille à son bureau. Mais un jour, peu après avoir fait l’amour avec sa jeune maîtresse, l’homme d’âge mûr meurt d’une crise cardiaque…


Samedi 5 septembre à 19h30

Ismaël Yassin dans la Marine de Fateen Abdel Wahab (Ismaïl Yassin fil ustul, 1957)
avec Ismaël Yassin (Ragab), Zahra Al Oula (Nadia), Ahmed Ramzy (Mounir), Mahmoud El Meleigy (Abbas Al Zafer), Zinat Sedki (la mère de Nadia), Abdel Wareth Asr (le père de Nadia), Zeinat Olwi (la danseuse), Abdel Moneim Ibrahim (Abdul Bar), Reyad El Kasabgy (le sergent instructeur à bord du navire), Malak El Gamal (l’entremetteuse), Layla Karim (la petite amie de Mounir), Layla Hamdy (épouse d’Abbas Al Zafer), Mary Bay Bay (épouse d’Abbas Al Zafer) 
Scénario : Hassan Tawfik et El Sayed Bedir 
Musique : Mounir Mourad 
Production : Films Memphis/Ramsès Naguib


Comédie navale. Ragab est un gentil garçon dont le seul défaut est la peur de la mer. Il aime sa cousine Nadia qui est infirmière à l’Hôpital de la marine. Hanfi, le père de Nadia, accepterait que sa fille épouse son neveu, en revanche la mère souhaite que sa fille épouse Maître Abbas Al Zafer, un homme d’âge mûr riche et puissant. Nadia exhorte son amoureux à surmonter sa peur de la mer et l’incite à s’engager dans la marine pour impressionner sa mère. Ragab se rend au centre de recrutement de la Marine. Là, il rencontre deux autres engagés, Abdul Bar et Mounir, avec qui il sympathise tout de suite. Après la visite médicale, les trois jeunes gens commencent leur formation. 


Vendredi 4 septembre à 17h30

La Rebelle de Mahmoud Zulficar (Al Moutamaridah, 1963)
avec Sabah, Ahmed Mazhar, Fouad El Mohandes, Mahmoud Morsi, Nadia El Noqrachi, Abdelkhaleq Saleh, Aziza Helmy, Edmond Tuema, Samir Sabri, Hussein Ismaïl 
Scénario : Zia Eddine Bibras


Comédie. Sawsan est la fille d’un industriel très riche. Sa mère est morte alors qu’elle était enfant et son père l’a gâtée de manière excessive. Aujourd’hui, c’est une jeune fille capricieuse qui pense pouvoir tout obtenir grâce à l’argent. Elle considère les autres comme des domestiques à son service exclusif. Le seul qui lui résiste, c'est Sami, un artiste peintre qui s’est résolu à travailler pour le père de Sawsan afin de payer le traitement que doit suivre sa mère très malade. Sami refuse de devenir un jouet entre les mains de cette héritière capricieuse...


Jeudi 3 septembre à 15h30

Le Géant d’Ahmed Al Sabawi (Al Emlaaq, 1987) 
avec Adel Adham (Zaki), Salah El Saadani (Hassan), Sawsan Badr (Bata), Raghda (Mona), Hamdi Al Wazir (Ramzy), Abdel Ghany Nasser (le directeur de la prison), Abdel Ghany Nasser (le directeur de la prison), Abdel Salam Mohamed (Haj Khalifa), Rashwan Mustafa (vice-ministre de l’intérieur), Saïd Mustafa (officier de police), Rafat Maher Labib (le fils de Zaki) 
Scénario : Farouk Sayed 
Musique : Mohamed Ali Soliman


Zaki est en prison. Il a été condamné à trois ans de détention pour chèques sans provisions. Pourtant c’était un homme bien intégré dans la société, jouissant d’une belle fortune. Il était respecté de tous, loué pour sa bienveillance et sa droiture. Malgré ses nombreuses qualités, il était resté célibataire très longtemps et c’est à cinquante ans passés que son destin bascule : il fait la connaissance de Mona, une belle brune qui réussit à le séduire et à se faire épouser. Mais Mona n’est pas amoureuse de Zaki, ce qui l’intéresse c’est sa fortune et la vie luxueuse qu’elle permet. Après leur mariage, la jeune femme entreprend d’isoler son mari pour mieux le dominer : elle éloigne ses amis et ses connaissances et pour asseoir sa position, elle lui donne un fils. Désormais, c’est elle qui contrôle tout, qui décide de tout…


Mercredi 2 septembre à 23h

Le Rivage de l'Amour d'Henry Barakat (Chati' al-gharam, 1950)
avec Taheya Carioca (la danseuse Soheir), Layla Mourad (Layla), Mohsen Sarhan (Raouf, l’ami d’Adel), Hussein Sedki (Adel), Salah Mansour (Kamal), Edmond Tuema (le directeur de l’hôtel), Stephan Rosti (l’oncle d’Adel), Zaki Ibrahim (Taher Effendi), Mimi Chakib (la tante d’Adel), Mona (Salwa, la cousine d’Adel), Wedad Hamdy (Magda), Samia Ayoub (Nargiss)
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani et Youssef Issa
Mélodies : Ahmed Sedky, Mohamed Al Qasabjy et Mohamed Fawzy


Comédie sentimentale. Adel est un jeune homme riche qui ne s’est jamais préoccupé de l’amour. Il passe son temps dans les cabarets à fréquenter des femmes de mauvaise vie. Lors d’un séjour au bord de la mer, il tombe amoureux de Layla, une institutrice. Il demande sa main à son père qui accepte. Adel retourne au Caire accompagné de sa jeune épouse. Cette union ne fait pas que des heureux. L’ancienne maîtresse d’Adel n’apprécie pas du tout d’être ainsi abandonnée et sa tante est furieuse : depuis longtemps, elle caressait l’idée d’un mariage entre sa fille et son neveu afin de mettre la main sur la fortune du jeune homme. Elle fera tout pour séparer Adel et Layla…


Mardi 1er septembre à 19h30

Jeunesse Très Folle de Niazi Mostafa (Shabab magnoun geddan, 1967) 
avec Soad Hosny (Madiha), Mimi Chakib (la femme de Youssef), Samir Sabri (Esmat), Samir Ghanem (Rahfat), George Sedhom (Ishmat), Ahmed El Deif (Afat) , Ahmed Ramzy (Medhat, le fils de Youssef), Hoda Farid (Mona, la fille de Youssef), Ibrahim Zada (le maître d’hôtel de Youssef), Amin El Heneidy (Youssef, le propriétaire du casino)
Scénario : Abdel Hay Adib et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Hussein El Sayed et André Ryder


Comédie musicale avec les Trois Lumières du Théâtre. 
Le groupe de musique pop « Les Fous » est composé de trois frères et de l’un de leurs amis, Esmat. Ils viennent de décrocher un contrat dans un casino d’une station balnéaire mais avant de partir, Esmat veut obtenir la main de Madiha, la sœur de ses trois partenaires. Ce n’est qu’à cette condition qu’il acceptera de poursuivre son activité au sein du groupe. Malheureusement pour lui, Madiha est une étudiante en art dramatique qui ne se laisse pas dicter sa conduite. Elle refuse catégoriquement ce mariage, Esmat restera donc au Caire. Pour honorer leur contrat, les trois frères et leur sœur ont une idée : c’est Madiha elle-même qui remplacera Esmat. Elle se déguisera en garçon et grâce à son talent de comédienne, tout le monde n’y verra que du feu. Dès leurs premiers concerts, le groupe rencontre un vif succès auprès des jeunes estivants et Madiha jongle sans peine avec ses deux identités. Tantôt elle est la sœur de ses trois frères, tantôt, elle se travestit en homme pour devenir Esmat, le guitariste des Fous. La jeune femme est néanmoins confrontée à des situations un peu délicates : Medhat, le fils du propriétaire du casino est tombé amoureux de Madiha tandis que Mona, sa soeur, éprouve une véritable passion pour Esmat…