dimanche 24 novembre 2019

Festival International de cinéma du Caire (Egypte)


مهرجان القاهرة السينمائى الدولى الدورة 41


La 41ème édition du festival international du film du Caire a débuté mercredi 20 novembre. Durant dix jours, seront présentés cent cinquante films provenant de soixante-trois pays. 

Lors de la cérémonie d’ouverture, ont été récompensés deux artistes égyptiens : le réalisateur Sherif Arafa (né en 1960, il est surtout connu pour Terrorisme et Kebab, une satire politique réalisée en 1992) et l’actrice Menna Shalabi (née en 1982, elle a tourné avec Youssef Chahine et Yousry Nasrallah) 

Cette manifestation est dédiée à la mémoire du critique et historien du cinéma, Youssef Cherif Rizkallah (1942-2019), mort en juillet dernier. 

L’Egypte est représentée par cinq longs métrages de fiction et deux documentaires.

dimanche 17 novembre 2019

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 16 au 30 novembre)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Samedi 30 novembre à 22h

L’Ogre de Samir Seif (Al Ghoul, 1983)
avec Adel Imam, Nelly, Farid Shawki, Salah El Saadani, Hatem Zu El-fakar, Sherifa Zayton, Osama Abbas, Abdel Salam Mohamed, Nadia Ezzat, Badr Nofal, Samir Wahid, Nawal Fahmy, Mahmoud El Zohairy, Said Tarabik, Fouad Khalil, Youssef Fawzy
Scénario : Wahid Hamid
Musique : Hany Shenouda, Hany Kota


Adel est un journaliste. Depuis son divorce, il vit seul et il passe ses soirées dans les bars. C’est dans l’un d’eux qu’il fait la connaissance de Nash’at Al Kashef, le fils d’un puissant homme d’ affaires. Dans un accès de colère, Nash’at tue le barman et blesse Nadia, la danseuse, qui avait refusé de se rendre chez lui. Adel prévient la police mais le père du meurtrier intervient pour empêcher les poursuites contre son fils. Adel s’obstine : il parvient à joindre Nadia et il la convainc de témoigner devant les policiers. Nash’at est arrêté…


 Jeudi 28 novembre à 22h

Agent n°13 de Medhat El Sebaie (El Ameel Raqam 13, 1989)
avec Mohamed Sobhy, Eman, Sabreen, Nabil El Halafawi, Shaaban Hussein, Afaf Rashad, Samir Wahid, Zouzou Nabil, Ali El Gandour, Hussein El Sherif, Saïd Mostafa
Scénario : Mahmoud Fahmy
Musique : Hany Shenouda


Thriller. Charif est un agent des douanes très expérimenté qui suscite la jalousie de bon nombre de ses collègues. Un jour, il est approché par la police. On souhaiterait qu’il infiltre une bande de trafiquants de drogue. Charif est très réticent au début mais il finit par accepter la mission. Il doit se faire passer pour un malfaiteur proposant ses services et on lui loue un appartement de luxe pour qu’il puisse recevoir les membres du gang. Son premier contact est Basma, une blonde très séduisante…


Mercredi 27 novembre à 18h30

La Course des Fauves d'Ali Abdel Khalek (Gary El Wohosh, 1987)
avec Nour Al Sherif, Mahmoud Abdel Aziz, Hussein Fahmy, Noura, Hussien El Sherbiny, Hoda Ramzi, Fouad Khalil, Rafat Ragi, Saïsa Galal, Hafez Amin
Scénario : Mahmoud Abou Zeid
Musique : Hassan Abou Al Saoud, Amir Abdel Magid



Fable philosophique. Saïd est un riche négociant en or. Il est marié depuis vingt ans avec Wafa. Il aime sa femme mais ils n’ont jamais pu avoir d’enfant. Nabil est un brillant chercheur en médecine qui travaille depuis de longues années sur la stérilité. Il rêve de vérifier la validité sur l’homme du traitement qu’il a expérimenté sur les singes. Nabil propose à Saïd une opération révolutionnaire : cela consiste à retirer l’hypophyse du crâne d’un homme fertile pour la lui greffer. Le donneur, ça sera Abdel Qawi, un père de famille misérable qui est venu au Caire pour vendre un bracelet en or afin de payer l’avortement de sa femme…


Mardi 26 novembre à 18h30

Layla dans les ténèbres de Togo Mizrahi (Leila fil zalam, 1944)
avec Layla Mourad, Hussein Sedky, Anwar Wagdi, Amina Rizk, Samiha Tawfik, Abdel Salam El Nabolsi, Hassan Fayek, Mahmoud El Meleigy, Thuraya Fakhry
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Mohammed Al-Qasabji
Production : Bahna Films
Le cinquième et dernier film que Layla Mourad tourne avec Togo Mizrahi


Layla et Hassin sont deux enfants qui se fréquentent régulièrement. Leurs parents sont de grands propriétaires terriens qui font des affaires ensemble. Quand le film commence, les parents de Layla ont invité ceux de Hassin à une grande fête donnée dans leur château. Tous les enfants jouent dans le parc. Hassin et Layla se sont isolés et pour lui signifier son amour, le garçonnet offre à la fillette une rose rouge. Malheureusement, après le déjeuner, des fermiers font croire au père de Layla qu’il a été trahi par son partenaire, le père d’Hassin. La rupture est immédiate : le garçon et ses parents doivent quitter le domaine sur le champ. Les années passent. Layla est devenue une séduisante jeune fille. Son cousin, Samir, qui rentre d’un voyage en Europe souhaiterait l’épouser. Layla décline l’offre du jeune homme car son cœur appartient toujours à Hassin qu’elle n’a pourtant pas vu depuis des années…


Dimanche 24 novembre à 18h30

Ismaël Yassin dans la Police de Fateen Abdel Wahab (Ismaïl Yassin fel Police, 1956)
avec Ismail Yassin, Ellen Deatto, Zahrat Al Oula, Zinat Sedki, Roshdy Abaza, Sherifa Mahear, Reyad El Kasabgy, Hassan El Baroudy, Hassan Atla, Mohsen Hassanein, Ali Roushdy
Scénario : Fateen Abdel Wahab, El Sayed Bedeir, Mahmoud Sobhy
Musique : Fouad El Zahery


Zaki est un policier débutant, plein de bonne volonté mais très maladroit. Une nuit alors qu’il patrouille, il tombe sur deux malfrats en train de dévaliser l’appartement de madame Shamma. Il arrête l’un des voleurs mais son complice parvient à s’échapper. De retour au commissariat, Zaki conduit son homme en cellule puis accompagne au bureau de l’officier enquêteur un autre individu. Il ne sait pas que ce dernier qu’il prend pour un malfrat travaille en fait pour la police. Il est justement chargé d’infiltrer le gang auquel appartient le voleur que Zaki a arrêté. Epuisé par cette nuit bien remplie, notre policier débutant rentre chez lui. Dans son immeuble, il retrouve la jeune femme dont il est amoureux. L’entrevue tourne à la dispute : la demoiselle lui reproche ses horaires de travail et elle ne lui cache pas qu’elle est très attirée par un autre garçon qui habite l’immeuble. Zaki est évidemment très déçu. Sur le plan professionnel, la situation va aussi se dégrader : une nuit, il arrête l’homme rencontré au commissariat alors que celui-ci a pris en filature le chef du gang qui terrorise la ville. Par son intervention, Zaki fait échouer toute l’opération…


Samedi 23 novembre à 12h30

Le Cinquième Prétendant d’Ahmed Galal (El-arris el-khamis, 1942)
avec Assia Dagher, Hussein Sedky, Abbas Fares, Beshara Wakim, Fouad Shafik, Mohsen Sarhan, Samia Sami, Lotfeya Nazmy, Thuraya Fakhry, Zouzou Chamseddin, Thuraya Elmy, Abdel Mona’em Saoudi
Scénario : Ahmed Galal


Après la mort de son mari dans un naufrage, Bahira hérite d’une fortune colossale. Elle est courtisée par quatre hommes qui rêvent de l’épouser. Ne supportant plus leurs tendres sollicitations qui ne lui laissent aucun répit, elle décide de partir en voyage. Elle annonce qu’elle reviendra dans un mois, le jour de son anniversaire. Lors de la fête qu’elle donnera à cette occasion, elle révélera le nom de celui qu’elle aura choisi comme deuxième mari.


Vendredi 22 novembre à 22h

La Boulangère d'Hassan Al Imam (Baiat al khoubiz, 1953)
avec Amina Rizq, Chadia, Magda Al Sabbahi, Zaki Rostom, Omar El Hariri, Soliman Naguib, Chukry Sarhan, Mahmoud Shoukoko, Hussein Riad, Thoraya Helmy, Shafil Nour El Din
Scénario : Elsayed Beidir et Hassan Al Imam
Musique : Berlanty, Abdel Halim Hafez, Fathy Qoura, Mahmoud Al Sharif, Hussein Guenid


La Boulangère est l’adaptation du roman de l’écrivain français Xavier de Montépin, La Porteuse de Pain (1884). 
Mélodrame. Après la mort de son mari, Khadija reste seule avec ses deux enfants. Elle habite un appartement dans l’enceinte de l’usine où travaillait le défunt. Raïs Abdul Hakim tourne autour de la jolie veuve mais celle-ci a toujours repoussé ses avances. De dépit, l'homme met le feu à l’usine et accuse Khadija. Elle est condamnée à dix ans d’internement en hôpital psychiatrique. Ses enfants sont placés en orphelinat. Quand elle est libérée, elle va tout entreprendre pour les retrouver…


Jeudi 21 novembre à 22h

La Panthère Noire d'Atef Salem (Alnemr Al Aswad, 1984)
avec Ahmed Zaki, Ahmed Mazhar, Wafaa Salem, Youssef Fawzi, Ehsan Sherif, Ibrahim Kadri, Nabila Hassan, Mohamed Al Serafy, Hussein Al Sharif, Fatma Wagdi, Atef Salem 
Scénario : Ahmed Abou El Fath, Bashir Al Diq 
Musique : Gamal Salamah, Abdel Rahman Al Abnoudy, Ahmed Ibrahim


Biographie. Mohamed Hassan El Masry émigre en Allemagne pour échapper à la pauvreté. Dans les premiers temps, il doit affronter maintes difficultés : il ne connaît ni la langue ni la culture allemandes, il est victime de racisme. Heureusement, il fait la connaissance d’une jeune femme qui connaît l’arabe. Elle lui apprend les rudiments de sa langue natale. Il commence par gagner sa vie comme ouvrier d’usine puis il se lance dans la carrière de boxeur professionnel. Grâce à son entraîneur d’origine grecque, il devient un champion célèbre. On le surnomme « la Panthère Noire ». D'après une histoire vraie.


Mercredi 20 novembre à 16h30

La Pension des Surprises d’Issa Karama (Luakanidat almufajat, 1959)
avec Ismail Yassin (Katakawa), Hind Rostom (Nabila), Abdel Moneim Ibrahim (Zaghloul), Soheir El Bably (Fella), Muhammad Tawfiq, Reyad El Kasabgy, Fahmy Amman, Laila Hamdy, Gamalat Zayed, Abdel Ghani El Nagdi, Hassan Atla, Salha Kasin, Mohsen Hassanein, Ibrahim Hechmat, Ezz Eddin Islam, Tousoun Motamad, Helmy Abd El Wahab
Scénario : Issa Karama
Dialogues : Abdel Fattah El Sayed
Musique : Hussein Guenid, Tita Saleh


Katakawa et Zaghloul ont ouvert une agence de détectives privés. La danseuse Nabila accompagnée de l’un de ses soupirants se présente dans leurs bureaux. Elle a perdu son chien Kiki et souhaite que les deux amis se chargent de retrouver sa trace. Afin de les aider dans leur enquête, la danseuse leur remet une photo de l’animal. Pour s’éviter des efforts inutiles, Zaghloul et Katakawa décident de se procurer un chien de même race et de lui ajouter avec de la peinture des taches afin qu’il ressemble exactement au Kiki perdu. Ensuite, Katakawa se rend avec le chien dans l’hôtel où travaille Nabila. Cette dernière est en grande conversation avec son patron. Quand elle voit arriver le détective avec son Kiki, elle explose de joie. Katakawa s’apprête à repartir avec son argent quand le directeur de l’établissement le retient pour lui proposer une mission : démasquer les malfaiteurs qui régulièrement dépouillent ses clients. Un peu plus tard, Katakawa se présente à la réception de l’hôtel avec Zaghoul. Il est déguisé en hindou, et son camarade en femme indienne. Ainsi accoutrés, ils commencent leur nouvelle enquête…


Mardi 19 novembre à 22h

Certains se marient deux fois de Mohamed Abdel Aziz (Al Baa'd Yazhab lel Maa'zoun Marratayn, 1978)
avec Nour El Sherif ( Dr. Mamdouh), Mervat Amin (Mona), Adel Imam (Massoud), Lebleba (Mahasen), Samir Ghanem (Ezzat), George Sedhom (Mansour), Aqeila Rateb (Afiza), Mimi Gamal (Sonia), Amal Ramzi (Sania), Hanaa El Shorbagy (Halia), Galila Mahmoud (Ilham), Ibrahim Abdulraziq (Mahmoud Fahmy), Salama Elias (Marzouk), Ibrahim Kadri (Docteur Mamdouh), Zouzou Chakib
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Gamal Salamah
Production : William Rizq


Le docteur Mamdouh et son frère Massoud ne sont pas heureux en ménage. Mona, la femme du premier, est d’une jalousie féroce et ne laisse aucun répit à son mari qui pourtant n’a jamais tenté de la tromper. Mahasen, la femme du second, est absorbée par ses tâches ménagères et l’éducation de ses enfants si bien qu’elle n’a pas un instant à consacrer à son époux. Ezzat, le cousin des deux frères, leur conseille de suivre son exemple. Il a trouvé le bonheur en trompant allégrement sa femme tout en lui manifestant amour et tendresse. Mamdouh et Massoud décident d’adopter ce stratagème si ingénieux. Ils se lancent donc dans l’adultère mais leurs femmes ne tardent pas à tout découvrir. Elles demandent le divorce… 


Lundi 18 novembre à 22h

L’Homme le plus courageux du monde d’Hassan El Seifi (Ashgaa ragel fil alam, 1968)
avec Tawfik El Deken, Amin El-Heinedy, Abbas Fares, Shweikar, Zinat Sedky, Nagwa Fouad, Mohamed Reda, Mohamed Shawky, Fifi Youssef, Khadiga Mahmoud, Zahrat Al Oula
Scénario : Anwar Abdallah et Hassan El Seifi
Musique : Saïd Mekawi et Mohamed Almogy


Comédie. Sankar est un modeste professeur, peu courageux et mal voyant. Il est amoureux de Shakshouka et il a le bonheur d'être aimé en retour. Malheureusement, le père de la jeune fille rejette toute idée de mariage. Un jour, Sankar perd ses lunettes dans la rue et il se retrouve nez à nez avec un lion qui vient de s'échapper du zoo. Sa vue est si basse que l'enseignant confond le fauve avec un mouton. Inconscient du danger, il enferme l’animal dans l’échoppe d’un boucher. Il ne sait pas qu'il vient ainsi de rendre un service inestimable à la police locale. Désormais, il passe aux yeux de tous pour un héros...


Dimanche 17 novembre à 22h

Rendez-vous à dîner de Mohamed Khan (maowid ala ashaa, 1981)
avec Soad Hosny, Hussein Fahmy, Ahmed Zaki, Zouzou Madi, Ragaa Al-Geddawy, Eglal Zaki, Enaam Salosa, Amal Ibrahim, Adawy Gheith, Sami Sarhan, Hafez Amin, Khairy Beshara, Bashir El Dik, Marwa Al-Khatib, Alia Ali‏, Hussein Al Sharif, Haridi Omran, Sayed Mostafa
Scénario : Mohamed Khan et Bashir El Dik
Musique : Kamal Bakir


Ezzat est un riche homme d’affaires qui est tombé amoureux de Nawal, une jeune étudiante. Il n’a eu aucune difficulté à persuader la mère de celle-ci d’accepter un mariage qui les sortirait toutes deux d’une certaine gêne financière. Dans les premiers temps, Nawal fait tout son possible pour être une épouse parfaite mais son mari ne lui manifeste aucune considération. Seul, son travail compte à ses yeux. Un jour, Nawal rencontre Shoukry, un peintre qui pour vivre exerce le métier de coiffeur. Elle en tombe amoureuse. Elle demande le divorce et son mari finit par accepter la séparation : il est convaincu qu’elle lui reviendra très vite. Mais Nawal est bien décidée à rompre tous les liens qui la maintenaient dans une dépendance totale envers Ezzat. Elle refuse l’appartement et la pension alimentaire et trouve un emploi de secrétaire…


Samedi 16 novembre à 16h30

Ismaïl Yassin en Prison d’Hassan El Seifi (Ismail Yassine fil sijn, 1961)
avec Ismail Yassin, Maha Sabry, Houda Shams El Den, Stephan Rosti, Tawfik El Deken, Shafik Nour El Din, Ahmed Farahat, Muhammad Faraj, Abbas Rahmy, Abdel Ghani El Nagdi, Abdel Moneim Ismail, Hussein Ismaïl, Abdel Moneim Basiony, Lotfy Elhakim, Anwar Madkor, Abdel Mohsen Selim, Zaki Mohamed Hassan, Mokhtar El Sayed, Abdel Mona'em Saoudi, Helmy Abd El Wahab, Motawea Oweis, Ali El Moaawen, Kanaan Wasfy
Scénario : Galil El Bendary
Musique : Baleegh Hamdy, Mohamed Fawzy, Mohammed Almogi, Abd Al Aziz Salam, Fathy Qoura, Mohamed Abdel Wahab


Mahmoud Abdel Samie est huissier au tribunal. Il a épousé Fulla, une jeune femme séduisante et dotée d’une voix extraordinaire. Malgré son talent, Mahmoud a toujours refusé qu’elle se produise sur scène, il préfère qu’elle s’occupe exclusivement de leur foyer. 
Un jour, un pickpocket lui dérobe toute sa paye du mois alors qu’il rentrait chez lui. C’est la catastrophe : il n’a plus d’argent pour payer son loyer. Il a une idée : il prend l’un des bracelets de son épouse pour le remettre en gage à son propriétaire. Ce dernier devrait être intéressé puisqu’il est par ailleurs bijoutier. Quand Mahmoud arrive devant la porte de son créancier, il s’aperçoit que celle-ci est ouverte. Il entre dans l’appartement. Le vieil homme l’aperçoit. Il est certain que Mahmoud est venu le voler. Il veut appeler la police mais l’huissier désargenté l’en empêche en lui plaquant sa main sur la bouche. Quand Mahmoud relâche sa pression, le propriétaire s’effondre : il est mort…



samedi 16 novembre 2019

La Collection Samir Farid d'Akkasah (Abu Dhabi)

عكاسة


copyright : Akkasah, center for photography

L’université de New-York à Abu Dhabi héberge depuis 2014 Akkasah, un centre d’archivage photographique spécialisé dans l’histoire du monde arabe et nord-africain.
Ce centre vient de mettre en ligne sur son site 615 photos tirés de films égyptiens réalisés entre 1943 et 1960.  Ces clichés proviennent de collections particulières ou d’archives de studios. Les responsables du centre ont nommés ce fonds « Collection Samir Farid »  en hommage à la mémoire du grand critique égyptien mort en 2017 à l’âge de 73 ans.

Les photos de la collection Samir Farid sont consultables à l'adresse suivante : Akkasah

lundi 11 novembre 2019

Niazi Mostafa à Romainville (93)

نيازى مصطفى


Dans le cadre du festival du film franco arabe de Noisy le Sec qui se tient du 8 au 19 novembre, 
sera projeté aujourd'hui, lundi 11 novembre, 
la comédie musicale Taxi d'Amour de Niazi Mostafa (taksi al-gharam, 1954). 
La séance aura lieu au cinéma Le Trianon de Romainville à 20h.


Taxi d'Amour de Niazi Mostafa (taksi al-gharam, 1954)
avec Abdelaziz Mahmoud (Abdo, le chauffeur de taxi), Hoda Soltan (Elham), Hassan Fayek (le frère d’Abdo), Mahmoud El Meleigy (le tuteur d’Elham), Zinat Sedki (la servante d’Elham), Khairya Khairy (la mère d’Abdo), El Sayed Bedeir (Hamzawi Bey, l’homme riche), Aly Abd El Al (le directeur du théâtre), Said Abou Bakr (Caoutchouc, l’ami d’Abdo), Abdel Salam El Nabolsi (Aziz, le chanteur), Fawzya Ibrahim (l’assistante d’Aziz le chanteur), Monir El Fangary (un employé du casino), Ellen Deatto (danseuse), Hassan Hamed (un homme de main du tuteur d’Elham), Anwar Zaky (un homme de main du tuteur d’Elham), Abbas El Daly (le concierge) 
Scénario : Aboul Seoud Al Ibiary et Niazi Mostafa 
Musique : Galil El Bendary, Mamoun Al Shinnawi, Abdelaziz Mahmoud


Abdo est un modeste chauffeur de taxi bien qu’il ait une voix exceptionnelle. Un jour, il rencontre Elham, une jeune fille très riche accompagnée de sa servante. Les deux femmes sont montées dans sa voiture pour fuir le tuteur d’Elham qui veut la marier à un homme laid et grossier mais détenteur d’une fortune immense. Abdo leur offre l’hospitalité. Il vit dans un grand appartement avec sa mère et son frère Hassan. Malheureusement, le tuteur ne tarde pas à retrouver leurs traces. Avec ses hommes, il ramène de force sa nièce à son domicile. Peu après, le chauffeur de taxi arrive pour libérer sa protégée. C’est alors que cette dernière a une idée : elle annonce à son tuteur qu’elle est déjà mariée à Abdo. Le vieil homme est obligé de les laisser partir même s’il ne renonce pas à récupérer sa pupille. Abdo accepte d’épouser Elham pour une durée d’un mois. Elle sera alors majeure, elle sera libérée de la tutelle de son oncle et elle pourra récupérer la fortune de ses parents. Mais Elham tombe vraiment amoureuse d’Abdo. Le modeste chauffeur de taxi lui aussi est épris de son « épouse » mais il préfère dissimuler ses sentiments : il est convaincu que leurs différences sociales rendent impossible leur union. C’est alors qu’il s’installe à Alexandrie pour devenir chanteur dans un cabaret. Elham décide de le suivre. Elle aussi sera chanteuse en faisant croire à Abdo qu’elle est Yasmina, sa sœur jumelle résidant à Alexandrie. Si elle vit pauvrement, loin des siens, c’est que sa famille l’a rejetée car elle voulait devenir artiste…

vendredi 1 novembre 2019

Le Professeur Ayoub (Al Ustad Ayoub, 1975)

الأستاذ أيوب
ﺇﺧﺮاﺝ : محمد سلمان



Mohamed Salman a réalisé Le Professeur Ayoub en 1975.
Distribution : Mohamed Awad (Monsieur Ayoub), Safia El Emary (Mona, la fille de Tawfiq Bey), Farid Shawki (Tawfiq Bey), Mona Ibrahim (Lola, la maîtresse de Tawfiq Bey), Hassan Mostafa (le directeur de l’école de musique), Shawki Matta (Saïd, le journaliste), Feryal Karim (la mère du professeur Ayoub), Jacquline (Jacqueline), Amal Ofish (Alyah), Walid Tawfiq (Walid), Mohamed Salman (le réalisateur)
Scénario : Abdel Haye Adib 
Dialogues : Bahgat Qamar 
Musique : Walid Tawfiq (et des emprunts au disque « Switched-On Bach » du compositeur de musique électronique, Walter Carlos, devenu Wendy Carlos)


Mohamed Awad et Safia El Emary















Mohamed Salma et Shawki Matta
















Farid Shawki et Mona Ibrahim

















Hassan Mostafa














Résumé

Monsieur Ayoub est professeur dans une école de musique pour jeunes filles. Il est amoureux de son élève Mona bien qu’il soit souvent la victime des farces qu’elle invente avec ses camarades. Le père de la jeune fille est Tawfiq Bey, un riche homme d’affaires qui entretient une liaison avec Lola, une actrice à la plastique parfaite. Un journaliste, ami d'Ayoub, a réussi à s’introduire dans la maison où l’homme d’affaires et Lola se retrouvent. Il a filmé l’actrice totalement nue entrant dans son bain. La jeune femme s’apercevant de sa présence se met à hurler. Les gardes du corps de Tawfiq Bey tentent de l’intercepter mais le paparazzi parvient à leur échapper. Se sachant traqué, celui-ci confie la pellicule au professeur Ayoub. A partir de là, la précieuse bobine va tomber entre les mains de différents personnages et être projetée devant des publics nullement préparés à un tel spectacle. Le professeur Ayoub finit par la récupérer et la remet, non sans mal, à Lola. Cette dernière est aussitôt séduite par la personnalité de notre héros. Elle se jette sur lui. Le pauvre enseignant a bien tenté de résister mais les arguments avancés par la jeune actrice étaient de ceux qu’on ne réfute pas. Ils couchent ensemble. Tawfiq Bey est informé de l'infidélité de sa maîtresse. C'est la rupture. Lola clame publiquement son amour pour le professeur Ayoub, ce qui met ce dernier dans une situation très délicate. Enfin, dans l'ultime scène du film, on assiste à un retournement bien dans l’esprit de la comédie arabe des années soixante-dix : le gentil Monsieur Ayoub rejoint sa bien-aimée Mona, déjà vêtue de sa robe de mariée, alors que trente secondes plus tôt il étreignait encore le corps à demi-nue de Lola qui, rappelons-le, était la maîtresse de son futur beau-père. Un happy end, donc, qui ne s’embarrasse ni de la morale, ni de la vraisemblance!


Critique 

C’est une production libanaise et dans les années soixante-dix, ce n’est vraiment pas un label de qualité. A cette époque, des acteurs ou des réalisateurs égyptiens faisaient régulièrement le voyage au Pays du Cèdre pour y tourner de petits films médiocres contre monnaie sonnante et trébuchante. Il s’agissait de profiter du climat moral beaucoup plus tolérant qu’en Egypte pour tourner des scènes coquines, voire érotiques, seules raison d’être de ces productions bâclées.

Pour Monsieur Ayoub, le produit d’appel est l’actrice Mona Ibrahim qui joue entièrement nue ou très dénudée dans quelques scènes du film. Pas de fausses espérances : le spectateur ne voit pas grand-chose de la dame (On lui laisse deviner qu’elle est nue mais ça s’arrête là !) et aujourd’hui ces images « osées » passeraient sans problème dans une comédie tout public. Il n’empêche qu’à l’époque cela a suffi pour que le film soit considéré comme pornographique et donc interdit de diffusion en Egypte.

Monsieur Ayoub est dans l’esprit très proche de la comédie érotique italienne, en beaucoup moins audacieux. L’action se passe pour l’essentiel dans un lycée de jeunes filles, comme dans le fameux « A nous les lycéennes » de Michele Massimo Tarrantini réalisé la même année, et l’intrigue repose sur l’un des poncifs les plus éculés du modèle italien : un simple d’esprit au physique ingrat finit par se retrouver dans le lit d’une pin-up lascive et entreprenante.

Monsieur Ayoub est un navet d’une laideur et d’une bêtise constantes. Mohamed Awab y déploie toute l’absence de talent dont il est capable.

Appréciation : 1/5
*

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 15 novembre)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Vendredi 15 novembre à 18h30

L'Amour en 1970 de Mahmoud Zulficar (Hob al Sanat 70, 1969)
avec Ahmed Ramzy, Mohamed Awad, Nawal Abou El Foutouh, Habiba, Nahed Yousri , Mohamed Shawki, Kanan Wasfy, Hassan Hafify, Mimi Gamal
Scénario : Hami Saif El Nasr
Adaptation de la comédie Boing Boing du dramaturge français Marc Camoletti, une adaptation sans doute inspirée de celle réalisée aux Etats-Unis en 1965 par John Rich avec Tony Curtis et Jerry Lewis
Musique : orchestre Al Masiah
Production : Abbas Helmy


Comédie. Sherif a quitté son village natal pour étudier au Caire. Il prétend préparer un doctorat mais en fait, il mène grande vie, accumulant les conquêtes féminines. Il a ouvert un bureau s’occupant du fret aérien. Il peut ainsi rencontrer des hôtesses du monde entier. Au moment où commence l’histoire, Sherif a trois maîtresses, trois hotesses de trois nationalités différentes et avec trois emplois du temps différents. Il peut ainsi organiser sa vie amoureuse sans qu’aucune de ces femmes ne tombe nez à nez avec les deux autres. Mais un jour son cousin, un paysan un peu fruste, sonne à sa porte… 


Mercredi 13 novembre à 22h

Sans Rendez-Vous d’ Ahmed Diaa Eddine (Men Gheir Ma'ad, 1962)
avec Moharam Fouad (Kamal), Soad Hosny (Salwa), Nadia Lotfi (Nadia), Mohamed Sultan (Wahid), Khayria Ahmed (Fatima), Zouzou Madi (la mère), Fakher Fakher (l’oncle), Mimi Chakib (la tante)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Baligh Hamdy, Abdel Wahab Mohamed, Mohamed Al Mogi, Fouad El Zahry


Romance. Salwa, Nadia et Fatima sont trois sœurs. Leur père est mort et elles vivent dans une grande maison avec leur mère, leur oncle et leur tante. La situation financière de la famille n’est guère brillante et la mère de famille voudrait marier ses trois grandes filles au plus vite. Fatima, l’aînée est déjà promise à un entrepreneur, fortuné mais énorme. En attendant, la veuve décide de louer le petit chalet qui se trouve dans sa propriété, juste en face de la villa que la famille occupe. C’est Wahid, un jeune artiste peintre très riche, qui s’y installe. Salwa, la plus jeune des trois filles, tombe aussitôt sous le charme de leur locataire mais lui n’est attiré que par Nadia. La situation se complique quand Kamal, un chanteur ami de Wahid, tombe lui aussi amoureux de Nadia…


Mardi 12 novembre à 16h30

Le Pain Quotidien de Niazi Mostafa (Lukmet el aish, 1960) 
avec Salah Zulficar, Maha Sabry, Adel Khairy, Zouzou Madi, Hassan Fayek, Said Abou Bakr, Abdelalim Khattab, Kawthar Ramzi, Salwa Mahmoud, Badr Nofal, Hussein Ismael, Abbas Rahmy
Scénario : Abdel Fattah El Sayed, Mostafa Fouad, Niazi Mostafa
Production : Les Films du Nouveau Monde (Mostafa Hassan)


Fathy et Moshen sont deux amis sans emploi. Il leur faut trouver de l’argent au plus vite pour payer la pension dans laquelle ils résident. Mohsen tombe sur une petite annonce dans un journal : une entreprise agricole recherche un responsable technique. Il se rend à l’adresse indiquée. En chemin, il sauve une jeune femme qui s’apprêtait à être piétinée par un troupeau de vaches. Ils font connaissance. Elle s’appelle Samia et elle est la fille du propriétaire du domaine où se rend Moshen. Elle est aussitôt tombée amoureuse de son sauveur et elle espère bien qu’il sera embauché. Mohsen passe avec succès les épreuves auxquelles on soumet tous les candidats mais pour obtenir le poste, il doit remplir une dernière condition, être marié. La solution est toute trouvée : Fahti s’habillera en femme et se fera passer pour l’épouse de son compagnon…


Lundi 11 novembre à 18h30

Casier Judiciaire d’Ibrahim Emara (Sahifet Sawabeq, 1956)
avec Sabah, Kamal El Shennawi, Mahmoud El Meleigy, Serag Mounir, Aida Helal, Abdel Moneim Ismail, Rafeaa El Shal, Mohamed Suleiman, Hussein Kandil, Hassan Hamed, Abd Al Azim Kamel, Fifi Said, Mimi Aziz, Aly Abd El Al, Nemat Mokhtar, Ellen Deatto, Soheir Ramzy
Scénario : Mohamed Mostafa Samy
Musique : Mohamed Fawzy, Mounir Mourad, Mahmoud El Sherif, Fathy Qoura, Mohammed Ali Ahmed


Wahid a dilapidé toute sa fortune au jeu et il a rejoint un gang dirigé d’une main de fer par Abou Al Azz. Ce dernier est amoureux de Nadia, une jeune vendeuse qu’il espionne de sa fenêtre. Il finit par lui proposer le mariage. Elle accepte. Le jour des noces, Wahid fait la connaissance de la jeune épouse de son chef. Il est impressionné par sa beauté. Soudain, la police fait irruption dans la salle. Des coups de feu sont échangés. Abou Al Azz est arrêté mais Wahid et Nadia parviennent à fuir. La jeune femme est blessée au bras. Ils volent une voiture et quittent la ville. Ils se réfugient à la campagne. C’est Wahid lui-même qui prodigue à Nadia les soins dont elle a besoin. Peu après, il lui apprend les véritables activités d’Abou Al Azz qui est condamné à dix ans de prison. Les deux jeunes gens finissent par tomber amoureux l’un de l’autre. Ils se marient et ont une fille. Wahid a décidé d’abandonner se activités criminelles. Il a fait des études de droit pour gagner honnêtement sa vie. Les années ont passé. Abou Al Azz recouvre la liberté. Il part aussitôt à la recherche de Nadia…


Dimanche 10 novembre à 16h30

Chanson Triste d'Hassan El Seifi (El nagham el hazine, 1960)
avec Maher El Attar, Hussein Riad, Samia Gamal, Lebleba, Abdel Aziz Al Ahmed, Kadreya Kadry, Thuraya Fakhry, Abdel Moneim Ismaël, Suzie Khairy, Ibrahim Hechmat, Abd Al Azim Kamel, Anwar Madkor
Scénario : Mohamed Othman
Musique : Abd Al Aziz Salam, Mamoun Al Shinnawi, Fathy Qoura, Mohammed Al Mogi, Baligh Hamdy, Mounir Mourad, Ibrahim Akef
appréciation : 1/5


Samia est la danseuse vedette du casino dirigé par Mahmoud. Celui-ci aime secrètement l’artiste mais la grande différence d’âge entre eux l’empêche de se déclarer. Un jour, Mahmoud embauche un jeune chanteur talentueux pour accompagner Samia. La danseuse tombe amoureuse de son nouveau partenaire. Le directeur a deviné les sentiments que nourrit la danseuse à l’égard du jeune chanteur. Il éloigne ce dernier en le faisant engager dans un autre casino… 


Vendredi 8 novembre à 22h

Le Rivage de la Gaieté de Houssam Al Din Mustafa (Chatei el Marah, 1967)
avec Nagat El Saghera (Norah), Hassan Youssef (Houssam), Youssef Fakhr El Din (Hamada), Samia Shokri (Riri), Samir Ghanem (ami d’Houssam), George Sedhom (ami d’Houssam), El Deif Ahmed (ami d’Houssam), Abdel Moneim Madbouly (le professeur Raafat), Nahed Yousri, Shahinaz Taha (Salli, la sœur de Norah), Nabil El Zakzouky, Mimi Chakib (Aziza, la femme du professeur), Adly Kasseb (le père d’Houssam)
Scénario et dialogues : Abdel Fattah El Sayed 
Musique : Mohamed Abdel Wahab


Comédie musicale. Un professeur laisse ses deux grandes filles, Norah et Sally, partir seules pour quinze jours de vacances à Ismaïlia avec leur club. Craignant pour leur vertu, l’universitaire demande à Houssam, le fils de son meilleur ami, de les accompagner pour les surveiller discrètement. Le jeune homme qui est musicien accepte la mission et se rend à Ismaïlia avec les trois membres de son groupe. Les quatre garçons s’installent dans le même hôtel que Norah, Sally et leurs camarades. A peine arrivé, Houssam découvre que Norah est courtisée par Hamada, un pensionnaire de l’hôtel…


Jeudi 7 novembre à 18h30

Nos plus beaux jours de Helmy Halim (Ayyamine el helwa, 1955)
avec Omar Sharif, Faten Hamama et Abdel Halim Hafez, Ahmed Ramzy, Zahrat Al Oula, Zinat Sedky, Serag Mounir, Aziza Helmy, Saïd Khalil, Ibrahim Hechmat, Zaki Ibrahim
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Kamal Al Tawil, Mohamed Al Mogi


Houda est une jeune fille qui vient de sortir de l’orphelinat. Elle a trouvé un emploi de garde-malade et elle loue une chambre dans une grande maison tenue par madame Zenobia. Elle a comme voisins, trois étudiants qui sont immédiatement conquis par sa beauté et sa gentillesse. Mais Houda tombe gravement malade et son état nécessite une opération chirurgicale qu’elle est incapable de payer. Les trois garçons vont tout entreprendre pour réunir la somme exigée par l’hôpital… 


Mercredi 6 novembre à 22h

Le Vieil Adolescent de Mahmoud Zulficar (El morahek el kabir, 1961)
avec Hind Rostom (Sonia), Imad Hamdy (Ahmed), Zizi El Badraoui (Nadia), Youssef Fakhr El Din (Adel), Nazim Sharawy (Ali), Samar Atia, Abdel Ghani El Nagdi, Hussein Asar, Abdel Moneim Basiony, Aida Helal, Madiha Salem, Kamal Hussein
Scénario : Mahmoud Zulficar et Mohamed Abou Youssef


Ahmed Kamal est un célèbre romancier, malade du foie et de la vésicule biliaire. Il a 45 ans et il multiplie les aventures amoureuses. Ses interventions à la radio ravissent ses admiratrices. Malgré cela, il est toujours resté célibataire, ce qui désole Sonia, son amie depuis dix ans. Cette danseuse rêve de se marier avec lui et quand elle découvre que son grand homme projette d’épouser une jeune femme qui adore ses livres, elle est bien décidée à ne pas se laisser oublier…


Mardi 5 novembre à 18h30

Mon Coeur me Guide d'Anwar Wagdi (Kalbi Dalili, 1947)
avec Layla Mourad, Anwar Wagdi, Stephan Rosti, Zouzou Chakib, Bashara Wakim, Hassan Fayek, Farid Shawki, Saïd Abou Bakr, Abdel Aziz Al Ahmed, Abdel Hamid Zaki, Mohamed Kamel, Menassa Fahmy, Ismaïl Yassin, Reyad El Kasabgy, Mahmoud Shoukoko
Scénario : Aboul Seoud Al Ebiary
Musique : Mohamed Al Qasabji et Mohamed Fawzi


Comédie musicale. La police est avertie qu’une fille doit arriver par le train au Caire avec une valise remplie de drogue. Les enquêteurs ont la description précise de la criminelle. A la gare, ils font le guet. Des hommes appartenant à un gang sont aussi présents pour récupérer la fille et son précieux bagage. Quand le train arrive à destination, la complice des gangsters remarque tous ces policiers sur le quai. Elle parvient à disparaître dans la foule. Laïla, une jeune étudiante, descend du train. Elle correspond au signalement donné aux enquêteurs. Ils l’arrêtent. ..


Dimanche 3 novembre à 19h30

Des Années d'Amour de Mahmoud Zulficar (Sanawat El Hob, 1963)
avec Nadia Lutfi (Nadia), Chukry Sarhan (Adel), Mohamed Awad (le cousin d’Adel), Layla Taher (amie de Nadia), Mahmoud Azmy (Fathy, le frère d’Adel), Zeinab Sedky (la mère d’Adel et Fathy), Fifi Saheid (la mère de Nadia), Abdel Azim Kamel (le père de Nadia), Soheir Zaky, Layla Yousry
Scénario : Amin Youssef Ghorab


Drame sentimental. Nadia et Adel se sont rencontrés dans le train. Ils s’apprécient beaucoup et ils décident de se revoir. Mais Adel ne se présente pas à leur rendez-vous. Il a subitement quitté Le Caire sans pouvoir prévenir Nadia. Il lui écrit une lettre dans laquelle il explique son absence. Malheureusement la jeune femme ne la reçoit pas. Par désespoir, elle accepte d'épouser le frère de celui qui semble vouloir la fuir. Quelque temps après le mariage, Adel refait son apparition…


Samedi 2 novembre à 22h

Ice Cream à Glim de Khairy Beshara (Ice cream fi Glim, 1992)
avec Amr Diab, Ashraf Abdelbaky, Simone, Hussein El Emam, Gihan Fadel, Ali Hassanein, Ezzat Abu Ouf, Hossam Hosni, Alaa Wali El Din, Hesham Nazih, Tamer Hagras, Ahmed Al Nasir, Faten Hamama (pour une très brève apparition lors d’un concert que donnent le héros et ses camarades)
Scénario : Medhat Al Adl et Mohamed El-Mansy Kandil
Musique : Amr Diab, Hossam Hosni


Seif travaille comme coursier pour une société de vente en gros de cassettes vidéo et Il vit dans un garage. Toute la journée, il circule à moto pour fournir en nouveautés les vidéos-clubs et autres commerces de la capitale. Il est fiancé à Badria, une jeune fille pauvre comme lui. Elle est vendeuse dans une boutique de luxe qui se trouve sur la route d'Alexandrie. Le soir, Seif vient la chercher en moto. Si le jeune homme supporte avec bonne humeur cette existence précaire, c’est qu’il a un rêve : depuis toujours il chante et il espère qu’un jour son talent intéressera des producteurs. En attendant, les soucis s’accumulent. Un soir, il est agressé par une bande de voyous qui lui dérobent sa moto et toute sa cargaison de cassettes. Il devra tout rembourser à son patron. Peu après, entre lui et Badria, l’ambiance se dégrade brutalement. La jeune vendeuse a toujours manifesté son impatience, sa frustration à l’égard de leur situation. Elle a fait la connaissance d’un homme mûr très riche qui lui fait miroiter une autre existence. La rupture est inévitable…


Vendredi 1er novembre à 16h30

La Maîtresse de Maison d’Ahmed Kamal Morsi (Sitt al Bayt, 1949)
avec Faten Hamama, Imad Hamdy, Zeinab Sedky, Mona, Thuraya Fakhry, Mohamed Kamel, Abdelaziz Hamdy, Hosna Solomon, Naima Akef, Mahmoud Shoukoko, Soad Mekawy, Abdelaziz Mahmoud, Abdel Mona'em Saoudi, Zaki Ibrahim 
Une histoire d'Abou Al Seoud Al Ebiary 
Scénario : Henry Barakat et Ahmed Kamel Morsi 
Musique : Morsi Gamil Aziz, Hiram Ghamarawy, Abdel Aziz Mahmoud, Hassan Al Imam, Izzat El Gahely, Mahmoud Shoukoko


Elham se marie avec Nabil. Elle s’installe peu après dans la maison de sa belle-mère. Avec cette dernière, les relations sont tendues. La vieille dame la considère comme une intruse qui veut prendre sa place. Elle essaie de convaincre son fils d’épouser une autre femme car elle croit qu’Elham est stérile. Celle-ci ne supporte plus le comportement de sa belle-mère : elle décide de quitter la maison. Dans sa précipitation, elle tombe dans l’escalier...