jeudi 19 août 2021

Le Diable est une Femme (Al-Shayttan Imra'a, 1972)

الشيطان امرأة
إخراج : نيازى مصطفى


Niazi Mostafa a réalisé Le Diable est une Femme en 1972.
Distribution :Mahmoud Yassin (Amin), Nagla Fathy (Yasmine), Ghasan Matar (Ghassan), Madiha Kamel (Warda, l’amie de Yasmine), Samir Sabri (Samir Sabri), Salah Nazmi (Al Damanhouri), Hassan Abdin (Othman, le beau-père de Yasmine), Mohiedine Abdel Mohsen (Salah), Aleya Abdel Moneim (la mère d’Amin), Mohamed Refaat (l’un des voleurs), Essam Mustafa (le contremaître), Hanem Mohamed (Naïma, la mère de Yasmine), Rashad Hamed (Desouki Bey), Mokhtar El Sayed (l’officier de police), Al Morsi Abou El Abbas (le frère d’Amin), Ali Ezz Eddine (le chef de la police), Wafiq Fahmi (Maïtre Boraï)
Scénario : Faysal Nada
Musique : Samir Sabri
Production : Abbas Helmy


Salah Nazmi






Aleva Abdel Moneim et Mahmoud Yassin



Nagla Fathy




Samir Sabri



Madiha Kamel et Nagla Fathy



Nagla Fathy et Mahmoud Yassin




Hanem Mohamed et Wafiq Fahmi



Hassan Abdin



Madiha Kamel et Ghasan Matar




Résumé

Une entreprise de tricot est victime de vols à répétition. Pour tenter de freiner le phénomène, deux agents de sécurité sont embauchés. Leur mission : contrôler les entrées et les sorties du personnel. Yasmine est une ouvrière de l’entreprise. Son attitude effrontée lui a valu maints rappels à l’ordre de la part de la direction. Amin, l’un des deux agents de sécurité, a fort affaire avec elle. D’emblée, Yasmine n’hésite pas à l’affronter. Quand elle quitte l’usine, elle refuse de montrer le contenu de son sac comme le règlement l’exige. Le jeune homme ne sait comment réagir à ses provocations d’autant plus qu’il a bien du mal à cacher le trouble qui s’empare de lui en sa présence. 
Un jour, il est invité au mariage du contremaître de l’entreprise. Celle qui danse pour les jeunes mariés, c’est Yasmine. Amin est ébloui par sa beauté et sa sensualité. En quittant la fête, il surprend un homme en train de violenter Yasmine. Amin intervient aussitôt et met en fuite l’agresseur. Elle se jette dans ses bras mais lui la maintient maladroitement à distance. Le lendemain, il découvre dans le sac de Yasmine des pelotes de laine volées. Il l’entraîne dans son bureau mais il accepte de ne pas la dénoncer à la direction. Pour le remercier, la jeune femme lui propose de se voir en dehors du travail. Ils passent une journée ensemble au bord de la mer. Amin déclare son amour à la jeune femme qui répond de manière évasive. 
Le lendemain, Yasmine ne se présente pas à l’usine. Inquiet, Amin se rend au domicile de ses parents. Il y découvre sa bien-aimée assise près d’un homme qui la tient tout contre lui. Amin s’enfuit sans dire un mot. Yasmine le rejoint chez lui. Elle lui explique que sa mère et son beau-père l’obligent à se montrer très conciliante à l’égard des clients qui viennent chez eux passer du bon temps. Elle prétend ne plus supporter cette situation et elle demande à Amin de la garder auprès de lui, tout en l’embrassant tendrement. Le jeune homme ne résiste pas longtemps. Ils passent la nuit ensemble. Au matin, les parents de Yasmine accompagnés de voisins font irruption dans l’appartement d’Amin. Ils jouent l’indignation et la colère contre le suborneur de jeunes filles pures et innocentes puis repartent avec Yasmine. Malgré cela, les deux amoureux parviennent à convenir d’un rendez-vous pour se revoir. Amin demande à son collègue de le remplacer afin qu’il puisse passer une partie de la soirée chez lui avec Yasmine. Malheureusement, la jeune femme ne vient pas. 
Quand Amin retourne à l’usine, il surprend des cambrioleurs qui après avoir ligoté son collègue, ont rempli tout un camion de fournitures. Amin parvient à attraper l’un des voleurs. Ce dernier lui avoue qu’il travaille pour Yasmine qui revend ensuite toute la marchandise à un chef de gang nommé Al Damanhouri. Amin se rend aussitôt chez le gangster. Evidemment, il y retrouve Yasmine. Une bagarre entre les deux hommes éclate. Amin est sérieusement blessé mais il a vaincu son adversaire qui gît sur le sol, inanimé. Yasmine lui demande de prendre l’argent du gangster et de s’enfuir mais Amin veut tout raconter à la police. Il ne le fera pas par il perd à son tour connaissance. 
Quand il se réveille, il découvre qu’on l’a transporté chez Warda, une amie de Yasmine. Warda et son mari, Ghassan, dirigent une maison de jeux où viennent se divertir de riches hommes d’affaires. Une fois rétabli, Amin apprend qu’il est recherché par la police : le beau-père de Yasmine a prétendu devant les policiers qu’il était le chef de la bande qui avait cambriolé l’usine. Amin est contraint de rester avec Yasmine dans la maison de ses nouveaux amis. Ghassan comprend tout le parti qu’il peut tirer de la situation. Il fournit à l’ancien agent de sécurité une nouvelle carte d’identité afin qu’il échappe à la police et il l’invite à se joindre aux autres joueurs de son établissement. Au début, Amin gagne de l’argent, beaucoup d’argent. Désormais, il passe toutes ses soirées à la table de jeu. Mais la chance tourne et il finit par perdre des sommes considérables. Tout l’argent qu’il avait récupéré chez Al Damanhouri fond comme neige au soleil. Yasmine le supplie d’arrêter mais lui s’entête, persuadé qu’il finira par à nouveau gagner. Espoir insensé : il se retrouve sans un sou. 
Ses relations avec Yasmine se dégradent. Comble d’infortune : Al Damanhouri a retrouvé sa trace et exige la restitution de son argent. Amin avoue qu’il a tout perdu au jeu. Al Damanhouri lui propose de travailler pour lui afin d’effacer sa dette. Il refuse mais le gangster lui demande de réfléchir. Après cet entretien, Amin retourne chez Warda et Ghassan. A peine a t-il retrouvé ses amis que la police fait irruption dans la maison. Yasmine et Amin parviennent à fuir. En cavale et sans argent, Amin est obligé d’accepter la proposition d’ Al Damanhouri. Il va apporter une aide précieuse au gangster grâce à sa connaissance précise des méthodes policières en matière de lutte contre le crime. Grâce à ses nouvelles « fonctions », il peut à nouveau gâter Yasmine qui retrouve le sourire. 
Mais cette prospérité et ce bonheur recouvrés seront de courte durée. Yasmine lors d’une soirée fait la connaissance de l’acteur Samir Sabri. C’est le coup de foudre immédiat. Ils se revoient. Peu après, lors d’une opération particulièrement dangereuse, Al Damanhouri apprend à Amin son infortune. L’opération tourne mal : fusillade entre bandes rivales et intervention de la police. Al Damanhouri meurt d’une balle en plein cœur. Amin parvient à fuir au volant d’une voiture. Il retrouve Yasmine dans leur appartement. Celle-ci lui avoue son amour pour Samir. Amin la tue d’un coup de poignard tandis que des agents de police entre dans l’appartement.


Critique

Le Diable est une Femme ou le mythe de Carmen revisité. Dans la nouvelle de Prosper Mérimée, l’héroïne, une gitane qui travaille dans une manufacture de tabac, séduit Don José, un brigadier de cavalerie chargé de surveiller les entrées et les sorties de l’usine. Par amour pour Carmen, le militaire connaîtra la prison puis rejoindra une bande de contrebandiers. L’infidélité de la jeune femme le rendra fou de jalousie et il finira par tuer celle qu’il aime de deux coups de couteau. On voit par ce bref résumé que le scénariste égyptien a suivi pas à pas les péripéties de l’œuvre de l’écrivain français (Dommage que le générique ne mentionne pas cette « inspiration » !)
Le duo Nagla Fathy et Mahmoud Yassin fonctionne ici parfaitement (Le premier film qu’ils ont tourné ensemble est Ma Sœur d’Henry Barakat en 1971 et en à peine deux ans, ils ont eu maintes fois l’occasion de se retrouver sur des plateaux de tournage.) Par ses tenues par ses attitudes, Nagla Fathy est une andalouse telle que la littérature et la peinture du XIXe siècle se sont plu à la représenter : effrontée et sensuelle, arborant des robes colorées aux décolletés avantageux. Quand elle tourne Le Diable est une Femme, Naglaa Fathy a tout juste 21 ans mais c’est déjà une actrice expérimentée que les producteurs et les réalisateurs s’arrachent. Elle a tourné son premier film en 1966, à l’âge de 15 ans et elle en a 17 quand elle débute sa carrière de séductrice à l’écran : en 1968, dans le film La Splendeur de l’Amour de Mahmoud Zulficar , on la voit conquérir le cœur d’un Dom Juan interprété par Rushdy Abaza. Au cinéma, Naglaa Fathy est le parangon de l’ingénue libertine, pour reprendre le titre d’un des romans de Colette. Mi-anges mi-démons, les personnages qu’elle incarne sont tout à la fois d’un sentimentalisme puéril et d’une sensualité ardente, d’une naïveté d’écolière et d’un cynisme de courtisane.
Dans ce film, elle joue avec une aisance extraordinaire le rôle d’une adorable petite garce qui ne se soucie que de son confort et de son plaisir. Si cette Yasmine est explicitement inspirée de Carmen, elle emprunte aussi maints de ses traits à Manon, l’héroïne de l’Abbé Prevost, même cupidité, même égoïsme, même insouciance. Face à ce petit monstre, il y a sa victime, interprété par un excellent Mahmoud Yassin. Tour à tour Don José et le chevalier des Grieux, l’acteur au visage anxieux est dans un registre qu’il connaît bien : celui du jeune homme tourmenté par l’amour et qui ne sait comment se défendre face aux manigances de la femme aimée.
Niazi Mostafa est fasciné par le monde du jeu, des malfrats et des filles faciles. Il en montre toute la séduction frelatée, notamment en adoptant pour les décors et les costumes des couleurs vives à la limite de la saturation. On retrouve un peu l’univers chatoyant de son précédent film Le Plaisir et la Souffrance dont le scénario est aussi signé Faysal Nada. Cette fascination n’interdit pas la lucidité : le destin des héros de ce film est forcément tragique. En revanche, elle exclut tout manichéisme. Ce qui frappe ici, c’est que malgré leurs activités illégales, aucun des personnages de ce drame n’est foncièrement antipathique, bien au contraire. Et l’ambivalence du réalisateur à l’égard de son héroïne prouve bien que celui-ci est un moraliste plus profond qu’il n’y paraît. Certes Yasmine est un être maléfique qui entraîne vers une chute irrémédiable son amoureux trop naïf. Mais en même temps, elle fut son seul bonheur, sa seule joie de vivre. C’est grâce à elle, qu’Amin a été brusquement arraché de sa condition médiocre de petit vigile solitaire. C’est grâce à elle qu’il a connu brièvement la légèreté d’une existence sans souci auprès d’une compagne affriolante qui comblait tous ses désirs. Alors peut-être cela vaut-il les longues années qu’il passera derrière les barreaux : un long enfer pour quelques instants de bonheur qui valent toute une vie.
Profitons de cette chronique pour déplorer à quel point ce cinéma commercial des années soixante-dix est largement sous-estimé. Il comporte pourtant d’indéniables réussites parmi lesquelles il faut compter Le Diable est une Femme. Rappelons enfin que Nagla Fathy est une immense actrice qui devrait figurer au premier rang de toute histoire du cinéma égyptien, à l’instar des Samia Gamal, Hind Rostom ou Faten Hamama.

Note : le titre est emprunté à un film américain de 1935 réalisé par Josef von Sternberg avec Marlène Dietrich, The Devil is a Woman. Ce film était une adaptation du roman de l'écrivain français Pierre Louÿs, La Femme et le Pantin.

Appréciation : 4/5
****


Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin




lundi 16 août 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 31 août)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Mardi 31 août à 15h

Amour et Exécution de Kamal El Sheikh (Hub wa idam, 1956)
avec Imad Hamdy (Magdi Shaker), Samira Ahmed (Amira), Mahmoud El Meleigy (Morsi, l’amant de la belle-mère d’Amira), Aida Helal (Souad, la belle-mère d’Amira), Wedad Hamdy (Jamila, la servante de la voisine), Adly Kasseb (le procureur général), Abbas Fares (le père d’Amira), Amina Rizk (la mère d’Amira), Aziza Helmy (l’infirmière), Fattoh Nashaty (le médecin), Amal Wahid (Zakia, la voisine)
Scénario et dialogues : Mohamed Kamel Hassan Mouhami
Musique : Abdel Aziz Amer et Mohamed Kamel Hassan Mouhami


Thriller. Amira vit avec sa mère atteinte d’une maladie incurable. Son père les a quittées pour épouser Souad, une ancienne danseuse. Le vieil homme ne sait pas que cette femme ne l’aime pas mais qu’elle est uniquement intéressée par sa fortune. Elle a aussi un amant, Morsi, qu’elle fait passer pour son frère. L’état de santé de la mère d’Amiral se dégrade et il faut absolument trouver de l’argent pour payer les soins supplémentaires. Amira décide de s’adresser à son père. Quand elle arrive chez lui, il est en compagnie de sa nouvelle épouse et du « frère » de celle-ci. Le ton monte très vite, le père refuse de donner quoi que ce soit. Furieuse, Amira quitte l’appartement en lançant des paroles menaçantes. Morsi comprend très vite le parti qu’il peut tirer de la situation : il va pouvoir se débarrasser définitivement du mari de sa maîtresse en faisant accuser la fille de celui-ci…


Lundi 30 août à 15h


Un Amour du Ciel d’Abdel Fattah Hassan (Hob min alsama, 1943)
avec Nagat Aly (Samia), Mohamed Amin (Magdy), Elham Hussein (Alya), Hussein Riad (le docteur), Fouad Shafik (Le Pacha), Mimi Ahmed (Zeinab, l’infirmière), Mohamed Tawfiq (Chérif, un cousin), Gina (Mary), Abdo El Serogy (le chanteur), Nabawya Mostafa (la danseuse), Ismail Yassin (un jeune domestique), Edmond Tuema (le chef d’orchestre)
Scénario : Abdel Fatah Hassan, Mohamed Kamel Hassan Al Mohami
Musique : Aziz Sadeq, Mohamed Amin
Production : Abdel Hamed Zaki et les Studios Misr


Samia et Magdy se connaissent depuis leur plus tendre enfance. Ils étaient voisins et ils passaient toutes leurs journées ensemble. A l’adolescence, leur amitié s’est muée en amour mais Magdy a dû partir à l’étranger pour poursuivre ses études. Les années ont passé et le jeune homme est enfin revenu en Egypte avec un diplôme d’ingénieur agronome. Il trouve du travail dans la propriété de l’oncle de Samia. C’est ainsi que les deux amoureux se retrouvent. Mais un drame a eu lieu : Samia a eu un terrible accident et elle a perdu l’usage de ses jambes. Malgré cela, Magdy est toujours aussi épris de la jeune femme et il souhaite toujours l’épouser. Samia refuse cette union car elle ne veut pas le rendre malheureux. Elle fait tout pour que le jeune ingénieur épouse sa cousine Alya, une jeune fille frivole et inconstante. Magdy accepte à contre cœur ce mariage…


Dimanche 29 août à 19h30

Je t’aime, Hassan de Hussein Fawzi (Ahbak ya hasan, 1958)
avec Chukry Sarhan (Hassan), Naima Akef (Sokara), Horeya Hassan (une chanteuse voisine d’Hassan), Nadia Nour (la cousine d’Hassan), Stephan Rosty (le père d’Hassan), Abdel Moneim Ibrahim (Hanafi, l’oncle de Sokara), Tawfik El Deken (Abdo), Kamal Anwar (l’envoyé du père d’Hassan), Abdel Hamid Badawy (le policier), Abdel Ghani El Nagdi (un marchand), Soad Ahmed (la mère de la chanteuse), Hafez Amin (serveur du restaurant), Abdel Moneim Ismail (le contrôleur dans le train), Hussein Ismael (un marchand), Abdel Halim El Qala'awy (le directeur de théâtre), Abdel Azim Kamel (l’avocat), Saïd Ismaïl (le chanteur)
Scénario : Hussein Fawzi et Zakaria Al-Hijawi
Musique : Ahmed Fouad Hassan, Mohammed Al Mogi. Aly Ismail, Ahmed Alawa, Attia Sharara, Morsi Gameel Aziz, Sayed Khalifa, Mahmoud El Sherif
Production : Hussein Fawzi


Hassan est le fils d’un homme très riche. Son père l’a envoyé au Caire pour qu’il puisse faire des études à l’université et devenir ingénieur. Mais Hassan préfère la musique. Il joue avec d’autres musiciens dans les rues de la capitale. C’est ainsi qu’il rencontre Sokara, une jeune danseuse . Elle a fui de chez elle pour échapper à l’emprise de son beau-père. Elle s’est réfugiée chez son oncle qui est aussi un artiste. Hassan et Sokara tombent amoureux l’un de l’autre. Malheureusement, le père d’Hassan est très en colère d’apprendre que son fils mène une vie de bohème au lieu de se consacrer à ses études : il le somme d’abandonner la musique et ses amis pour prendre sa place dans l’usine paternelle et surtout pour épouser une cousine qu’il n’aime pas mais qui est de son milieu…


Samedi 28 août à 19h30

Le Retour de l’Homme le plus Dangereux du Monde de Mahmoud Farid (Awdat Akhtar Ragol fil Alam, 1972)
avec Fouad El-Mohandes, Mervat Amin, Brigitte, Samir Sabri, Souad Hussein, Salah Nazmi,
Salama Elias, Kanaan Wasfy, Wafik Fahmy, Ali Gohar, Afaf Wagdy, Samir Rustam
Scénario et dialogues : Anwar Abd-Allah
Musique : Bakhit Bayoumy, Fathy Qoura, Khaled El-Amir


Comédie. Mister X et ses hommes quittent Chicago pour se rendre au Caire. Ils ont appris qu’un très riche Maharajah était descendu dans un grand hôtel de la capitale égyptienne avec dans ses valises, le plus gros diamant du monde. Les redoutables gangsters s’installent dans le même hôtel et préparent leur hold-up. Pour assurer la protection du richissime indien, des membres de la police américaine sont venus aider leurs collègues cairotes. Mais au même moment, un employé d’une société d’assurance fait son apparition dans l’hôtel : il souhaite contacter le Maharajah afin de lui faire signer une police d’assurance. Ce qui va singulièrement compliquer la situation pour toutes les parties en présence, c’est que l’assureur est le sosie de Mister X…
Dans ce film, Fouad El Mohandes reprend le rôle de Mister X qu’il avait joué une première fois en 1967 dans le film de Niazi Mostafa, L’Homme le Plus Dangereux du Monde.


Jeudi 26 août à 19h30

L’amour n’a pas de remède de Youssef Maalouf (al-hawa maloush dawa, 1952)
avec Shadia (Samara), Kamal Al Shennawi (Latif), Ismail Yassin (Khafif), Thoraya Helmy (Shahala), Fakher Fakher (Bahjat Bey), Reyad El Kasabgy (un des hommes de Bahjat Bey), Aida Kamel (Layla), Abdel Ghany Kamar (le président du conseil d’administration), Lotfi El Hakim (le président de la société des Tramways)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary et Youssef Issa
Production : Henry Barakat


Comédie chantée. Latif et Khafif sont deux amis qui travaillent dans la même entreprise. Un jour, ils sont chargés de représenter leur société lors de l’inauguration d’une nouvelle ligne de tramway. Malheureusement durant cette mission, Khafif assomme un officiel d’un violent coup de maillet. Le directeur licencie les deux compères sur-le-champ. Latif et Khafif décident de jouer aux courses tout le montant de leurs indemnités. Ils commencent d’abord par perdre mais lors de la dernière course ils gagnent enfin alors qu’ils pensaient avoir à nouveau joué de malchance. En fait, cette bonne fortune, ils la doivent à une jeune femme avec qui Latif s’est disputé à propos d’une prétendue erreur concernant l’attribution des tickets par l’employé de la société hippique.
Les deux amis retrouvent l’inconnue dans un cabaret où ils sont allés dîner. Elle est la chanteuse de l’établissement et elle s’appelle Samara. Latif la rejoint dans sa loge. Une conversation s’engage et le jeune homme fait tout pour dissiper l’animosité que la jeune femme semble encore éprouver à son égard. Apparaît le directeur du cabaret qui met aussitôt Latif à la porte. Cet homme, cruel et malhonnête, est amoureux de Samara et il souhaite l’épouser : il ne souffre la présence d’aucun rival…


Mercredi 25 août à 23h

La Fin du Chemin de Kamal Attiya (Nihâyat al tariq, 1960)
avec Hoda Soltan (Sharbat), Rushdy Abaza (Hussein), Tawkik El Deken (Fathi), Wedad Hamdy (l’amie de Sharbat), Abbas Fares (Haj Abdo, le père de Fathi), Omar el Hariri (Fouad), Thuraya Fakhry (la mère de Sharbat), Adawy Gheith (le directeur de l’usine), Fawzia Mohamed (la danseuse), Hassan El Baroudi (le secrétaire du père de Fathi)
Scénario et dialogues : Kamal Hafnawi
Musique : Attia Sharara, Mohamed Al Mogi (la musique du générique est un enregistrement de Pérez Prado, le roi du Mambo et on entend dans quelques scènes, des extraits de la B.O.de Sueurs Froides d’Alfred Hitchcock, une B.O. composée par Bernard Herrmann. Le film comporte d'autres "emprunts", on peut donc s'interroger sur la nature exacte de la participation de Messieurs Sharara et Al Mogi à la musique de ce drame : choix des disques ?)
appréciation : 4/5


Drame. Sharbat, une jeune femme d’origine modeste vit seule avec sa mère dans un petit appartement. Elle est tombée amoureuse d’Hussein, un jeune ouvrier qui réside dans le même immeuble que le sien. Elle multiplie les occasions de rencontres et parvient à s’introduire dans le logement de son bien aimé. Celui-ci cède aux avances réitérées de Sharbat. Ils se marient. Au début, l’entente entre les deux jeunes mariés est totale. Fathi, un jeune étudiant riche, tourne autour de la jeune femme. Il n’hésite pas à venir la voir chez elle quand Hussein est à l’usine mais Sharbat reste insensible à ses propositions. Avec son mari, elle est heureuse, d’autant plus que celui-ci a repris des études à l’université : il veut devenir avocat...


Mardi 24 août à 23h

La Femme d'un Homme Important de Mohamed Khan (Zawgat Ragol Mohim, 1988)
avec Ahmed Zaki, Mervat Amin, Ali Ghandour, Zizi Mustapha, Hassan Hosni, Nazim Sharawi, Nahed Samir, Othman Abdel Moneim, Abdel Ghany Nasser, Khairy Beshara
Scénario : Raouf Tawfiq
Musique : Georges Kazazian
figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps


Dans l'Egypte des années soixante-dix. Mona Ismaïl est une jeune fille romantique qui adore le chanteur Abdel Halim Afez. Son père est ingénieur et pour des raisons professionnelles, il a dû s’installer avec toute sa petite famille à Minieh, une ville de Haute-Egypte. C’est là que Mona rencontre Hisham, un officier de police ambitieux et autoritaire. Elle est séduite par sa personnalité et elle accepte de l’épouser. Peu après le mariage, Mona découvre que son mari est un jeune homme brutal et arrogant qui exige d’elle une soumission totale. Parallèlement, Hisham comprend peu à peu les règles impitoyables de l'ascension sociale et il compte bien en user sans état d’âme.


Lundi 23 août à 23h

Amour et Vengeance
de Youssef Wahby (Gharam wa Intiqam, 1944)

avec Asmahan (Sohair), Anwar Wagdi (Wahid Ezzat), Youssef Wahby (Gamal Hamdy), Mahmoud El Meleigy (Safwat, le cousin de Wahid), Zouzou Madi (Inayat, l’amie de Sohair), Amina Sherif (Mounira, la sœur de Gamal), Beshara Wakim (le docteur Beshara), Fouad El Rashidi (le procureur), Menassa Fahmy ( le médecin de Gamal Hamdy), Gina (la danseuse), Mohamed Kamel (Oncle Rajab), Fakher Fakher, Soad Ahmed (la mère de Gamal Hamdy), Rashad Hamed (le chauffeur), Abbas Rahmy (un admirateur), Ibrahim Hechmat (expert dans la police scientifique)
Scénario : Youssef Wahby
Une histoire inspirée du Cid, la célèbre tragédie du dramaturge français Pierre Corneille (1606-1684)
Musique : Mohamed Al Qasabji, Ryad Al Sunbati, Mohammad Hassan Al Shugai et Farid Al Atrache
Textes des chansons : Ahmed Rami, Bayram El Tunsi, Mahmoud Al Sinnawi
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Sohair, une chanteuse célèbre décide d’abandonner sa carrière pour épouser l’amour de sa vie, Wahid, un homme à la sulfureuse réputation, alcoolique et coureur de jupons. Malheureusement, celui-ci est tué la veille de la cérémonie. Le principal suspect est le compositeur Gamal Hamdy. Il est arrêté et interrogé par la police mais on ne trouve aucune preuve contre lui. Il est libéré. Sohair croise à nouveau la route du musicien lors d’une fête donnée par l’une de ses amies. Elle décide de faire semblant de tomber amoureuse de lui pour connaître toute la vérité et se venger…
Asmahan meurt accidentellement avant la fin du tournage de ce film, ce qui contraint Youssef Wahby à modifier le dénouement de son scénario.


Dimanche 22 août à 19h30

Lettre d’Amour d’Henry Barakat (Risalat Gharam, 1954)
avec Farid Al Atrache (Wahid), Maryam Fakhr Eddine (Elham/Widad), Kamal Al Shennawi (Rafaat), Hussein Riad (Professeur Sami), Abdel Salam El Nabolsi (Dabour), Omar El-Hariri (Samir), Zomoroda (Mimi), Thuraya Fakhry (Anayat Haneim), Abdel Aziz Hamdy (le père d’Ilham), Hind Rostom (Latifa), Aly Abd El Al (oncle de Wahid), Abbas Rahmy (le bijoutier)
Scénario : Youssef Issa et Henry Barakat
D’après un roman de l’écrivain français, Alphonse Karr, Sous les Tilleuls (1832)
Musique : Farid Al Atrache, Mamoun Al Shinnawi, Saleh Gawdat
Production : Films Farid Al Atrache


Wahid, un vieux chanteur couvert de gloire, se souvient de sa jeunesse et de son seul amour : la jeune femme s’appelait Elham et ils étaient follement amoureux l’un de l’autre. Ils s’étaient juré une fidélité éternelle et rêvaient de se marier. Wahid fit sa demande en mariage au père de sa bien-aimée mais celui-ci s’opposa catégoriquement à ce projet : Wahid, qui rêvait de faire carrière dans la chanson, était trop pauvre. Il décida alors de se consacrer entièrement à son art pour gagner la gloire et la fortune et ainsi obtenir la main d’Elham. Malheureusement, l’un de ses amis, profitant de son retrait parvint à conquérir la jeune femme et à l’épouser…


Samedi 21 août à 19h30

Jeunesse Très Folle de Niazi Mostafa (Shabab magnoun geddan, 1967)
avec Soad Hosny (Madiha), Mimi Chakib (la femme de Youssef), Samir Sabri (Esmat), Samir Ghanem (Rahfat), George Sedhom (Ishmat), Ahmed El Deif (Afat), Ahmed Ramzy (Medhat, le fils de Youssef), Hoda Farid (Mona, la fille de Youssef), Ibrahim Zada (le maître d’hôtel de Youssef), Amin El Heneidy (Youssef, le propriétaire du casino)
Scénario : Abdel Hay Adib et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Hussein El Sayed et André Ryder


Comédie musicale avec les Trois Lumières du Théâtre.
Le groupe de musique pop « Les Fous » est composé de trois frères et de l’un de leurs amis, Esmat. Ils viennent de décrocher un contrat dans un casino d’une station balnéaire mais avant de partir, Esmat veut obtenir la main de Madiha, la sœur de ses trois partenaires. Ce n’est qu’à cette condition qu’il acceptera de poursuivre son activité au sein du groupe. Malheureusement pour lui, Madiha est une étudiante en art dramatique qui ne se laisse pas dicter sa conduite. Elle refuse catégoriquement ce mariage, Esmat restera donc au Caire. Pour honorer leur contrat, les trois frères et leur sœur ont une idée : c’est Madiha elle-même qui remplacera Esmat. Elle se déguisera en garçon et grâce à son talent de comédienne, tout le monde n’y verra que du feu. Dès leurs premiers concerts, le groupe rencontre un vif succès auprès des jeunes estivants et Madiha jongle sans peine avec ses deux identités. Tantôt elle est la sœur de ses trois frères, tantôt, elle se travestit en homme pour devenir Esmat, le guitariste des Fous. La jeune femme est néanmoins confrontée à des situations un peu délicates : Medhat, le fils du propriétaire du casino est tombé amoureux de Madiha tandis que Mona, sa soeur, éprouve une véritable passion pour Esmat…


Vendredi 20 août à 23h

Adieu mon amour de Houssam Al-Din Mustafa (wedan ya hob, 1960)
avec Mariam Fakhr Eddine (Amani), Nagwa Fouad (Ragah), Moharam Fouad (Sharif), Khalil Badr El Din (Ramzy), Amal Farid (Layla), Wedad Hamdy (l’admiratrice de Sharif), Hassan El Baroudi (Mustafa), Abdel Ghany Kamar (Abdel Sattar Effendi), Samir Shedid (Magid), Saleh Al-Eskandarani (l’épicier)
Scénario : Fathi Abou Fadal
Musique : Mounir Mourad, Baligh Hamdy, Mohamed Al Mogy, Mamoun Al Shinnawi, Attiah Sharara


Drame chanté. Sharif est un jeune musicien qui vient d’abandonner ses études. Un jour, il trouve une chaine d’or devant l’Opéra. Le bijou appartient à une jeune femme nommée Amani. Il l’apprend en découvrant l’annonce qu’elle a fait paraître dans le journal. Sharif se rend à l’adresse indiquée : c’est un immense domaine agricole. Il est reçu par Amani elle-même. Il découvre une blonde très élégante à la voix douce et au regard tendre. Elle est folle de joie de récupérer son collier mais Sharif refuse la récompense promise. Amani, impressionnée par son honnêteté, lui fait alors une proposition : prendre la direction de son exploitation agricole. Le jeune homme accepte mais son arrivée ne va pas faire que des heureux…


Jeudi 19 août à 15h

Vacances forcées de Nagdy Hafez (Agaza Belafya, 1966)
avec Fouad El-Mohandes (Hussein), Mohamed Awad (Salem), Shweikar (Dounia), Nawal Abou El Fotouh (Amina), Kawthar El Assal (Sharifa, la complice de Kamal), Hassan Hamed (Kamal, l’escroc), Zouzou Chakib (la tante de Dounia), Adel Imam (un détective), Lebleba (chanteuse), Salama Elias (le directeur du journal), Adel Awad (un détective), Abdel Ghani El Nagdi (un détective), Fouad Rateb (le bijoutier)
Scénario : Abdel Ghani El Nagdi, Ahmed Al Mula et Hassan Ahmed
Musique : Munir El Meiligy et Fathi Qoura
Production : Alflam Al Nasr Al Arabi


Comédie. Salem et Hussein sont deux amis qui travaillent dans la même administration. En jouant à un concours organisé par un journal, ils gagnent deux semaines de vacances à Alexandrie. A l’hôtel, ils font la connaissance des deux journalistes, Amina et Dounia, qui sont chargées de réaliser un reportage sur leur séjour. Les deux jeunes femmes sont aussi jolies l’une que l’autre et tout à fait au goût des deux compères. Mais un escroc qui s’est installé dans leur hôtel avec sa complice va manipuler Dounia pour tenter de s’emparer de bijoux d’une valeur inestimable…

 
Mercredi 18 août à 15h

Dananir d'Ahmed Badrakhan (1939)
avec Oum Kalthoum (Dananir), Soliman Naguib (Jafar), Abbas Fares (le calife Haroun Al Rachid), Abdel Aziz Ahmed (Ibrahim Al Musli, le maître de chant)), Omar Wasfy (le tuteur de Dananir), Fouad Shafik (Abou Nawas), Menassa Fahmy (Ismaïl Ibn Yahya), Yehia Chahine (Zyad), Ferdoos Hassan (la reine Zubaïda), Mohamed Ibrahim (le médecin), Yahya Nagati (le gardien), Amal Zayed, Taheya Carioca (une danseuse), Edmond Tuema (le messager de Charlemagne), Imam Mohamed (l’astrologue)
Histoire et dialogues : Ahmed Rami
Musique : Mohamed Al Qasabgi, Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati


A l’époque d’Haroun Al Rachid, vivait une jeune bédouine appelée Dananir. Elle menait une existence austère sous la tente, au milieu du désert. Son seul plaisir dans la vie était de chanter et elle avait une voix sublime qui ravissait tous ceux qui avaient la chance de l’entendre. Il se trouve qu’un jour le vizir Jafar al Mansour passa avec ses hommes près de l’endroit où se dressait la tente de la jeune femme. L’éminent personnage l’entendit chanter et il fut immédiatement conquis. Il proposa à Dananir de venir avec lui dans son palais de Bagdad pour y parfaire son éducation musicale avec le plus grand maître de chant du monde. La chanteuse et son tuteur acceptèrent la proposition. Dananir dit adieu à son parent et partit aussitôt avec Jafar. Au palais, tout le monde fut séduit par la voix unique de la jeune femme. Comble de bonheur, entre elle et son protecteur, l’amour grandissait de jour en jour. Mais Haroun Al Rachid voulut lui aussi entendre la jeune prodige et quand cela fut fait, ébloui par son exceptionnel talent, il exigea que Dananir entrât à son service…


Mardi 17 août à 23h

Amira mon Amour d'Hassan Al Imam (Amira Houbi Ana, 1975)
avec Soad Hosny (Amira Salem), Hussein Fahmy (Adel Naguib), Soheir Al Babli (la femme d’Adel), Imad Hamdi (le directeur de l’administration et beau-père d’Adel), Karima Mokhtar (la mère d’Amira), Samir Ghanem (Taher Hamouda, un collègue d’Amira), Hassan Mostafa (le supérieur hiérarchique d’Amira), Hesham El Ashry (le frère d’Amira), Nabil Badr (Fathi), Mahmoud Shoukoko (Oncle Saqr), Helmy Hilaly (l’inspecteur de police)
Scénario : Hassan Al Imam, Mamdouh El Leithy, Salah Gahin
Adaptation d'un passage du roman de Naguib Mahfouz, Miroirs (1972). Ce roman est constitué de courts chapitres indépendants, chacun évoquant la vie d’un personnage que le narrateur a rencontré à un moment ou à un autre de son existence. Le chapitre qui est à la base du scénario de ce film est intitulé « Abda Souleimane » (en français, éditions Babel, trad. de Najet Belhatem)
Musique : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi, Sayed Darwich, Kamel El Tawil


Comédie musicale. Depuis la mort de son père, Amira doit subvenir aux besoins de sa mère ainsi qu’à ceux de ses frères et sœurs. Elle a trouvé un emploi dans une grande administration, au département traduction. Elle a peu de travail car le service compte un trop grand nombre d’employés mais sa gaieté, son charme et son dynamisme ont transformé agréablement l’atmosphère du bureau. Même son chef n’est pas insensible à son charme. Elle fait la connaissance d’Adel Naguib, l’un des cadres supérieurs de l’établissement. Le jeune homme a épousé Amina, la fille du directeur mais lui et sa femme ne s’entendent pas. En fait, Adel ne s’est marié que par ambition professionnelle et il n’éprouve aucun sentiment pour son épouse. Au fil des rencontres, Adel et Amira tombent amoureux l’un de l’autre. Ils se marient en secret…


Lundi 16 août à 19h30

Nour Eddine et les trois marins de Togo Mizrahi (Nureddine wa bahhara el talata, 1944)
avec Zouzou Nabil (Kahramana), Ali Abd El Al (Abdel Aal), Ali Al-Kassar (Othman), Ismaïl Yassin (Ismaïl), Thuraya Fakhry (la gouvernante de la princesse Shams), Mahmoud El-Meleigy (le médecin), Reyad El Kasabgy (la pilote du navire), Leila Fawzi (Princesse Shams), Zakeya Ibrahim (la belle-mère d’Othman), Wedad Hamdy (la suivante de la princesse Shams), Ibrahim Hamouda (le prince Nour Eddine), Eglal Zaki (la femme d’Othman)
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Riad El Sonbati et Ibrahim Hamouda
Production : Bahna Films


En voulant échapper à la tyrannie de sa belle-mère, Othman, un modeste boulanger, se retrouve, avec deux de ses employés, embarqué sur le vaisseau d’un prince qui parcourt les mers à la recherche de la femme qu’il aime. Après avoir fait naufrage, les passagers du navire se retrouvent sur une île dont le prince a été destitué par un bandit. La ressemblance d’Othman avec ce dernier va l’entraîner, lui et ses compagnons, dans de multiples aventures…
Le dernier film qu’Ali Al Kassar tourne avec Togo Mizrahi.



samedi 7 août 2021

Dalal Abdel Aziz (1960-2021)

دلال عبدالعزيز


L’actrice Dalal Abdel Aziz est morte samedi 7 août à l’âge de 61 ans, des suites du Covid-19. Elle avait contracté la maladie en même temps que son mari, l’acteur Samir Ghanem. Ce dernier nous avait quitté en mai dernier et sa disparition n’avait pas amélioré l’état de santé déjà bien fragile de sa femme.
Dalal Abdel Aziz a mené sa carrière artistique tambour battant. Pendant plus de quarante ans, elle va enchaîner les rôles à la télévision, au cinéma et au théâtre.
Elle avait épousé Samir Ghanem en 1984.

dimanche 1 août 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 1er au 15 août)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Dimanche 15 août à 19h30

Mes Jours Heureux d’Ahmed Diaa Eddine (Ayami Al Saida, 1958)
avec Fayrouz (Azhar), Hassan Fayek (Baher Maher Taher), Abd El Fatah El Kosary (Antar), Farouk Agrama (Adel), Gawaher (la danseuse), Mimi Chakib (Ilham), Abdel Moneim Ibrahim (Saad Abou Al Saad), Abdul Badi Al-Arabi (le propriétaire du cabaret), Karima (Thuraya Wagdi), Fathia Ali (la servante d’Ilham)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Baligh Hamdy et Ahmed Fouad Hassan (leader du groupe Al Massiah)


Saad Abou Al Saad est un musicien qui a bien du mal à joindre les deux bouts. Comble de malchance : il est renvoyé du cabaret où il accompagnait une danseuse. Il finit par trouver un nouvel emploi chez Baher Maher Taher, un millionnaire. Il doit donner des cours de chant et de piano à Azhar, sa fille unique. Cette dernière ne tarde pas à tomber amoureuse de son nouveau professeur. Mais c’est sans compter la belle-mère de la jeune fille qui souhaiterait faire passer Saad Abou Al Saad pour son amant afin de susciter la jalousie de son millionnaire de mari…


Samedi 14 août à 19h30

L'Amour en 1970 de Mahmoud Zulficar (Hob al Sanat 70, 1969)
avec Ahmed Ramzy (Sherif), Mohamed Awad (Mohsen, le cousin de Sherif), Nawal Abou El Foutouh (l’assistante de Sherif), Nelly (Noura), Habiba (Hanan), Nahed Yousri (Nardina), Mohamed Shawki (l’oncle de Sherif), Kanan Wasfy (Adnan), Hassan Hafify (Hassan), Mimi Gamal (Doris), Aleya Abdel Moneim (la mère de Noura)
Scénario : Hami Saif El Nasr
Adaptation de la comédie Boing Boing du dramaturge français Marc Camoletti, une adaptation sans doute inspirée de celle réalisée aux Etats-Unis en 1965 par John Rich avec Tony Curtis et Jerry Lewis
Musique : orchestre Al Masiah
Production : Abbas Helmy


Comédie. Sherif a quitté son village natal pour étudier au Caire. Il prétend préparer un doctorat mais en fait, il mène grande vie, accumulant les conquêtes féminines. Il a ouvert un bureau s’occupant du fret aérien. Il peut ainsi rencontrer des hôtesses du monde entier. Au moment où commence l’histoire, Sherif a trois maîtresses, trois hôtesses de trois nationalités différentes et avec trois emplois du temps différents. Il peut ainsi organiser sa vie amoureuse sans qu’aucune de ces femmes ne tombe nez à nez avec les deux autres. Mais un jour son cousin, un paysan un peu fruste, sonne à sa porte. Il est envoyé par son père, l’oncle de Sherif, qui souhaite mettre un terme aux études trop coûteuses de son neveu…



Vendredi 13 août à 23h

Un Américain de Tanta d'Ahmed Kamal Morsi (Americani min Tanta, 1955)
avec Hussein Riad (Ibrahim Effendi), Soliman Naguib (Mahrous, le millionnaire), Chukry Sarhan (Ali, le fils d’Ibrahim Effendi), Cariman (Lola, la fille de Mahrous), Zouzou Madi (la femme de Mahrous), Ferdoos Mohamed (Amina, la femme d’Ibrahim Effendi), Wedad Hamdy (Aziza), Abdel Salam El Nabolsi (Irfan, le millionnaire ruiné), Saïd Abou Bakr (Saïd Effendi, le collègue d’Ibrahim), Adly Kasseb (l’épicier), Abdel Moneim Ibrahim (le serviteur d’Irfan), Houda Shams Eddin (la danseuse de cabaret)Scénario : Mohamed Ali Nasif
Musique : Ibrahim Haggaïg et Toufik Al Laïli
Production : les studios Misr


Ibrahim Effendi est un petit employé qui vit avec sa femme et son fils dans une ville ouvrière. Un jour, il lit dans le journal qu’un millionnaire américain d’origine égyptienne du nom de Mahrous Al Tantawi souhaite visiter l’Egypte pour rencontrer les membres de sa famille. Ibrahim envoie à ce riche personnage un télégramme dans lequel il prétend qu’ils sont parents et qu’il l’invite à s’installer chez lui le temps de son séjour. L’Américain accepte l’invitation. Ibrahim loue un appartement confortable pour recevoir cet hôte de marque. Mahrous arrive enfin à Tanta. Il est accompagné de sa femme et de sa fille Lola. Comme prévu, la petite famille américaine est hébergée par leur prétendu cousin. Ali, le fils d’Ibrahim s’entend immédiatement avec Lola. L’un comme l’autre désapprouvent la comédie jouée par leurs pères respectifs : Ibrahim voulant se faire passer pour un parent d’un éminent homme d’affaires et Mahrous affirmant être à la tête d’une fortune alors qu’il n’a pas un sou…


Jeudi 12 août à 15h

C’est arrivé une nuit d’Henry Barakat (Hadatha Zata Layla, 1954)
avec Hoda Soltan (Aïda), Mohsen Sarhan (Rushdi, l’agresseur d’Aïda, et son frère jumeau), Kamal Al Shennawi (Hamdy), Aida Kamel (Mahasen, l’amie d’Aïda), Abdel Rahim El Zarakany (l’ami d’Hamdy), Abdel Aziz Hamdi (le père d’Hamdy), Abdel Hamid Zaki (le directeur de la pension), Zaki Ibrahim (le juge), Thuraya Salem (une danseuse), Neimat Mokhtar (une danseuse)
Histoire : Fathi Abou El Fadl
Scénario : Henry Barakat
Musique : Mahmoud El Sherif, Ahmed Sedky, Mohamed Al Qasabji


Hamdy, un jeune homme riche, épouse Aïda, une fille pauvre, malgré l’opposition de son père. Ils vivent heureux jusqu’au jour où Aïda fait une très mauvaise rencontre : alors qu’elle vient de faire du shopping avec l’une de ses amies et qu’elle retourne chez elle, un homme en voiture s’arrête à sa hauteur. Celui-ci prétend que son mari a eu un accident et il lui propose de la conduire sur le lieu du drame. Elle accepte. Sur la route, l’homme bifurque brusquement et arrête son véhicule dans un endroit désert. Il se jette sur elle…
Entre temps Hamdy s’inquiète de l’absence de sa femme. Il prévient la police. Aïda reparaît enfin. Mais quand il apprend ce qui s’est passé, il demande le divorce. Seule, abandonnée, la jeune femme est décidée à se venger. Elle veut retrouver son agresseur…


Lundi 9 août à 15h

Les Fauteurs de Trouble de Mahmoud Farid (Al-moshaghiboun, 1965)
avec Rushdy Abaza (Amin), Nelly (Nawal), Nagwa Fouad (Nadia), George Sedhom (Boulboul), Samir Ghanem (Asfour), El Deif Ahmed (Antar), Tawfik El Deken (Rashad), Soheir Magdy (Madiha, la sœur de Nadia), Mahmoud El Meleigy (Youssef), Victoria Cohen (une vieille femme), Nasr Seif (homme de main de Youssef), Hamed Morsi (homme de main de Youssef), Abdel Ghani El Nagdi (le portier)
Scénario : Bahgat Amar, Farouk Sabry
Musique : Hussein El Sayed, Fouad Barouki, Ragab Hussein, Ahmed Fouad Hassan, Les Trois Lumières de la Scène


Amin sort de prison après trois ans de détention. Il est accueilli par ses amis musiciens, Asfour, Antar et Boulboul, trois amis qui ne l’ont jamais abandonné malgré ses mauvaises fréquentations. Amin a été condamné pour ses activités au sein du gang de Youssef et une fois libre, il se rend dans le repaire de la bande pour récupérer la part du butin qui lui revient. Youssef lui apprend qu’il n’a plus cet argent. Pendant la détention d’Amin, il a fait la connaissance de Nadia, une danseuse qui possède un cabaret. Il a réussi à la séduire et il lui a promis le mariage. C’est donc en toute confiance qu’elle lui a confié une grosse somme d’argent. Mais quand elle découvre que Youssef est un malfrat, elle réclame aussitôt la restitution de son argent. Il refuse de le lui rendre. Nadia décide de voler son voleur : elle pénètre dans le domicile de Youssef, ouvre son coffre et repart avec tous les billets qu’il contenait. Youssef a essayé de s’interposer mais elle lui a tiré dessus. Le caïd propose une mission à Amin : se rendre au cabaret de Nadia, entrer en relation avec la danseuse et obtenir des informations sur l’endroit où elle a caché le magot. Amin accepte…


Dimanche 8 août à 19h30

Apprenez-moi l’amour d’Atef Salem (Alamuni el hub, 1957)
avec Iman (Nawal), Saad Abdel-Wahab (Sami), Ahmed Ramzy (Mamdouh), Cariman, Abdel Salam El Nabolsi (Ghourab), Serag Mounir, Mimi Chakib, Nelly Mazlom (Mimi, la directrice de l’école de danse), Thuraya Fakhry (la directrice de l’école), Cariman (camarade de classe de Nawal), Serag Mounir (le père de Nawal), Mimi Chakib (la mère de Nawal)
Histoire : Amin Youssef Ghorab (qui s’est inspiré de Cyrano de Bergerac du dramaturge français Edmond Rostand)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab et Saad Abdel Wahab


Comédie musicale. Sami s’installe au Caire pour devenir professeur de Physique et de Musique dans une institution pour jeunes filles. Il est hébergé par son ami Ghourab. Très vite, il est attiré par Nawal, l’une de ses étudiantes mais il n’ose se déclarer. Malheureusement, Mamdouh, un autre de ses amis, est aussi très intéressé par cette jeune personne depuis qu’il sait qu’elle est la fille d’un industriel fortuné. Pour la séduire, Mamdouh demande à Sami de lui écrire des lettres d’amour. Celui-ci accepte d’autant plus volontiers qu’il ne connaît pas l’identité de la destinataire…


Samedi 7 août à 23h

Les Femmes de Medhat El Sebaie (El Settat, 1992)
avec Mahmoud Yassine (Azmi Abou Alazm), Fifi Abdou (Shoukria), Eman (Nohran, l’actrice), Hala Sedqy (Suhair, la femme d’Azmi), Abla Kamel (Souad, la secrétaire), Ola Rami (Rawiah, la journaliste stagiaire), Nabil El-Hegrassy (Farid, un journaliste), Ibrahim Nasr (Fathi), Helali Mohamed (le chauffeur d’Azmi), Ateia Eweiss (rédacteur en chef)
Scénario : Magda Khirhalla
Musique : Hany Shenouda


Comédie. Azim est un journaliste à succès qui s’intéresse aux problèmes rencontrés par ses lecteurs dans leur vie quotidienne. Il s’oppose à Shukry, son rédacteur en chef qui défend une toute autre conception du métier de journaliste : pour celui-ci, il faut avant tout divertir le lecteur, lui faire oublier ses difficultés en faisant des articles sur les célébrités et leur existence dorée. Grâce à son talent et à son intégrité, Azim est nommé à la direction du journal en remplacement de Shukry. Pour lui, c’est enfin l’occasion tant espérée d’imposer ses principes à toute la rédaction mais il devra affronter maintes tentatives de corruption de la part de femmes qui souhaitent mettre sa plume au service de leur carrière artistique…


Vendredi 6 août à 19h30

Tous Sont Mes Enfants d’Ahmed Diaa Eddine (Kollohom Awlady,1962)
avec Chukry Sarhan, Salah Zulficar, Hassan Youssef, Zizi Al Badraoui, Amina Rizq, Tawfik El Deken, Abdel Khalek Saleh, Mimi Gamal, Biligh Habashy, Abdel Moneim Ismail, Eskandar Menassa, Sayyed el Araby, Abdel Hamid Badawy, Nemat Mokhtar, Abdel Rahman Abo Zahra, Abdel Ghani El Nagdi, Abdel Salam Mohamed
Scénario : Farid Shawki et Kamal Ismaïl


Amin, Salam et Mehdat sont trois frères. Le premier est en dernière année de droit, le second est un tout jeune officier de police et le troisième, le plus jeune, souhaite devenir ingénieur mais dans ses études, il manque singulièrement de sérieux. Toute la famille est réunie pour le dernier déjeuner avant leur départ. C’est la fin des vacances, et ils doivent tous les trois retourner au Caire. Autour de la table, outre les trois frères, il y a leur mère qui les adore, leur père qui a toujours été d’une sévérité extrême et leur cousine Karima qui est amoureuse de Medhat. Le repas terminé, les trois jeunes gens prennent la route de la gare.
De retour au Caire, Medhat renoue avec ses mauvaises fréquentations. Il passe ses journées à boire et à jouer aux cartes. Il perd beaucoup d’argent. Très vite, il se retrouve dans une situation inextricable : il ne sait plus comment honorer ses dettes…


Mercredi 4 août à 23h

Le Passé Inconnu d’Ahmed Salem (El Mady el maghool, 1946)

avec Layla Mourad (Nadia, l’infirmière), Ahmad Salem (Ahmed Alawi), Mohamed Kamel (Idriss, le domestique d’Ahmed), Bishara Wakim (le maître Shobokshi), Amina Nour Eddin (Zouzou, la cousine d’Ahmed), Ahmed Allam (le médecin), Ferdoos Mohamed (la mère de Nadia), El Sayed Bedeir (un parent d’Ahmed), Fathia Fouad (la gitane), Victoria Hobeika (la tante d’Ahmed), Said Abou Bakr (un cousin d’Ahmed), Mohamed Attiah (le fiancé de Zouzou), Abdel Aziz Hamdy (l’oncle Zaher), Nabawya Mostafa (une danseuse), Hagar Hamdy (une danseuse)
Scénario : Ahmed Salem (inspiré des travaux du docteur Charcot)
Dialogues : Badie’ Khairy
Musique : Mamoun Al Shinnawi, Mohamed Fawzi, Mohamed Abdel Wahab, Abdel Halim Noweira, Saleh Gawdat, Aboul Seoud Al Ibiary, Galil El Bendary
Paroles des chansons : Ahmed Rami
Production : Les films Ahmed Salem


Drame. Ahmed Alawi est un homme très riche. Un jour il décide de partir en voyage seul vers une destination qu’il veut garder secrète. Le train dans lequel se trouve Ahmed déraille et dans l’accident, il perd connaissance. Il est transporté à l’hôpital où il subit une opération délicate au cerveau. Quand Ahmed recouvre ses esprits, il n’a plus aucun souvenir de sa vie passée. Nadia est la jeune infirmière qui s’occupe de lui. Elle a tout de suite éprouvé de la sympathie pour ce patient amnésique et elle veut l’aider à reconstituer son identité. Elle fait publier une photo d’Ahmed dans le journal pour tenter de retrouver sa famille…


Mardi 3 août à 17h

Certains se marient deux fois de Mohamed Abdel Aziz (Al Baa'd Yazhab lel Maa'zoun Marratayn, 1978)
avec Nour El Sherif ( Dr. Mamdouh), Mervat Amin (Mona), Adel Imam (Massoud), Lebleba (Mahasen), Samir Ghanem (Ezzat), George Sedhom (Mansour), Aqeila Rateb (Afiza), Mimi Gamal (Sonia), Amal Ramzi (Sania), Hanaa El Shorbagy (Halia), Galila Mahmoud (Ilham), Ibrahim Abdulraziq (Mahmoud Fahmy), Salama Elias (Marzouk), Ibrahim Kadri (Docteur Mamdouh), Zouzou Chakib
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Gamal Salamah
Production : William Rizq


Le docteur Mamdouh et son frère Massoud ne sont pas heureux en ménage. Mona, la femme du premier, est d’une jalousie féroce et ne laisse aucun répit à son mari qui pourtant n’a jamais tenté de la tromper. Mahasen, la femme du second, est absorbée par ses tâches ménagères et l’éducation de ses enfants si bien qu’elle n’a pas un instant à consacrer à son époux. Ezzat, le cousin des deux frères, leur conseille de suivre son exemple. Il a trouvé le bonheur en trompant allégrement sa femme tout en lui manifestant amour et tendresse. Mamdouh et Massoud décident d’adopter ce stratagème si ingénieux. Ils se lancent donc dans l’adultère mais leurs femmes ne tardent pas à tout découvrir. Elles demandent le divorce…
 

Lundi 2 août à 23h

Un Million de Livres d’Hussein Fawzi (Million guinih, 1953)
avec Naima Akef, Mahmoud Shoukoko, Chukry Sarhan, Abd El Fatah El Kosary, Zinat Sedki, Mahmoud El Meleigy, Samira Ahmed, Zouzou Chakib, Wedad Hamdy, Aziza Helmy, Hassan El Baroudy, Safa El Gamil
D’après un récit de Mark Twain
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Scénario : Hussein Fawzi
Production : les films Hussein Fawzi


Des ouvriers découvrent dans une vieille maison qu’ils devaient abattre un coffre contenant un trésor d’une valeur d’un million de livres. On retrouve les cinq héritiers de l’ancien propriétaire. Parmi eux, il y a Falafel Abou Fadl, une jeune femme qui mène une vie misérable. Elle passe ses journées à errer dans les rues de la ville à la recherche d’un travail. Un restaurateur compatissant accepte de la prendre à l’essai mais ses multiples gaffes ont très vite raison de la patience de l’homme et elle se retrouve sans emploi. La situation est dramatique : il lui faut au plus vite trouver de l’argent pour régler son loyer qu’elle n’a pas payé depuis trois mois. C’est dire à quel point cet héritage tombé du ciel va bouleverser son existence…


Dimanche 1er août à 15h

Crime d'Amour d'Atef Salem (Gharimet hub, 1955)
avec Hind Rostom (Lola), Imad Hamdi (Maître Galal), Abdel Aziz Ahmed (l’assistant de maître Galal), Mariam Fakhr Eddine (Thuraya, la femme de Maître Galal), Zaki Ibrahim (le père de Thuraya), Salah Mansour (ex-mari de Lola), Ali Al Gandour (le procureur général), Layla Hamdy (Rose), Adli Kasseb (le juge), Mona (la petite fille du client de maître Galal), Ahmed Shawki (le client de maître Galal), Fathya Shahin (l’épouse du client de maître Galal), Abdel Halim El Qalawy (le père du client de maître Galal), Hassan El Baroudi (Omar, le portier de Lola)
Scénario : Mahmoud Sohby
Histoire originale : Amin Youssef Ghorab
Musique : Otto Cesana (Ecstasy)
appréciation : 4/5


Maître Galal est un avocat expérimenté. Pourtant, à cause d’une négligence, il perd un procès important. Il a égaré un document qui devait prouver l’innocence de son client. Il est traumatisé par cet échec et depuis, il n’arrive plus à plaider. C’est dans cette période difficile qu’il fait la connaissance d’une jeune divorcée, Lola. Ils deviennent amants. Maître Galal délaisse son épouse et passe des nuits entières chez sa jeune maîtresse. Mais cette liaison n’est pas du gout de l’ex-mari. Un jour celui-ci trafique la voiture des deux amoureux qui échappent de peu à la mort.
Peu après, l’avocat apprend que Thuraya, sa femme, est enceinte. Il est fou de joie et il décide de reprendre sa vie d’autrefois. Il retourne au tribunal mais il y rencontre l’un des proches de son ancien client condamné par sa faute. Il fuit aussitôt et rejoint sa maîtresse. L’ex-mari contacte alors Thuraya pour lui révéler la liaison que son mari entretient avec son ex-femme.
L’épouse veut en avoir le cœur net. Elle se rend au domicile de Lola. Quand elle arrive chez sa rivale, elle est intriguée par la porte qui est restée entrouverte. Son mari n’est pas dans l’appartement mais elle découvre le corps sans vie de Lola étendue sur le sol : la jeune femme a été poignardée…