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mardi 9 novembre 2021

Feathers d'Omar El Zohairy (2021)

ريش
ﺇﺧﺮاﺝ : عمر الزهيري




Feathers (Rish), le film du réalisateur égyptien Omar El Zohairy, poursuit sa glorieuse trajectoire recueillant, de festival en festival, récompenses et trophées.

Après le Grand Prix de la Semaine de la Critique au festival de Cannes (France), après le Prix du Meilleur Film de Fiction Arabe au festival d'El Gouna (Egypte), il vient de rafler aux Journées Cinématographiques de Carthage (Tunisie) quatre Prix dont le Tanit d'Or, la plus haute récompense de la manifestation.

Synopsis : lors de l'anniversaire de son fils de quatre ans, un père accepte de participer à un tour du magicien engagé pour l'occasion. Il est transformé en poule mais l'artiste ne parvient pas à lui faire retrouver sa forme initiale. Désormais, c'est la mère, petite femme discrète et dévouée, qui devra assumer seule la fonction de chef de famille et se battre pour subvenir aux besoins de tous ses enfants.

Omar El Zohairy est né en 1988. Feathers est son premier long-métrage. 

vendredi 5 mars 2021

Magda Youssef : l'âge d'or du cinéma égyptien

ماجدة واصف



La Fondation de l'Islam de France propose sur sa page Youtube "Campus lumières d'Islam", huit petites vidéos retraçant l'histoire de l'âge d'or du cinéma égyptien. La conférencière n'est autre que Magda Youssef. Cette critique et historienne du cinéma arabe a aussi dirigé de grands festivals en Egypte (Louxor, Le Caire). On lui doit l'exposition "Egypte, cent ans de cinéma" qui s'était tenue en 1995/1996 à l'Institut du Monde Arabe de Paris.   



dimanche 25 octobre 2020

Festival du film d'El Gouna 2020 (Egypte)

مهرجان الجونة السينمائي


Lors de la cérémonie d'ouverture de la quatrième édition du festival de cinéma d'El Gouna, la jeune mezzo-soprano égyptienne Farrah El Dibany (Académie de l'Opéra de Paris) a été invitée à chanter Histoire d'un Amour, grand succès de Dalida dans les années cinquante. Sa prestation accompagnait le diaporama consacré aux personnalités du monde du cinéma disparues en cette année 2020. 



El Gouna est une station balnéaire sur la Mer Rouge, à 500 km du Caire. Elle a été construite au début des années quatre-vingt-dix par le milliardaire égyptien Naguib Sawiris qui est aussi le créateur du festival. Son ambition : faire de cette manifestation le festival de Cannes du monde arabe.
Cette quatrième édition a débuté le 23 octobre et fermera ses portes le 31 octobre. En ouverture, a été projeté le dernier film de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania, L'Homme qui vendit sa peau.

samedi 21 septembre 2019

Festival du film d'El Gouna 2019 (Egypte)

مهرجان الجونة السينمائي


La troisième édition du festival du film d’El Gouna a débuté jeudi dernier. El Gouna est une station balnéaire sur la Mer Rouge, à 500 km du Caire. Elle a été construite au début des années quatre-vingt-dix par le milliardaire égyptien Naguib Sawiris qui est aussi le créateur du festival. Son ambition : faire de cette manifestation le festival de Cannes du monde arabe. Cette année, seront projetés quatre-vingt films originaires des cinq continents du globe. 

Pas de grand festival international sans glamour et sur ce point il est indiscutable que Monsieur Sawiris et toute son équipe savent y faire. Comme lors des deux éditions précédentes, ils proposent une cérémonie d'ouverture qui se place parmi les plus affriolantes de la planète.
Cette année, c'est l'actrice égyptienne Rania Youssef qui semble avoir éclipsé toutes ses concurrentes avec une robe verte dans un style "Grèce antique" à la sauce péplum italien (ce qui ne devrait pas déplaire à Tinto Brass !). Le magazine Identity (mensuel égyptien dédié à la mode et à l'actualité Lifestyle)  dresse un classement des dix plus belles robes du festival mais aussi des dix plus laides. A vous de deviner dans quelle partie du classement se trouve la tenue de Rania Youssef... 

L'arrivée de l'actrice filmée par la chaîne ElWatanNews :



On peut voir un compte-rendu en images de la cérémonie d'ouverture sur le compte twitter du festival

dimanche 18 mars 2018

Le Festival du Cinéma Africain de Louxor (Egypte)

مهرجان الأقصر للأفلام الأفريقية



La septième édition du festival du cinéma africain de Louxor s'est ouverte le vendredi 16 mars 2018. La manifestation dirigée par Azza El-Hosseiny accueille cette année des oeuvres de 32 pays dont douze hors Afrique.
Le festival organise quatre compétitions: longs-métrages de fiction, longs-métrages documentaires; courts-métrages (fiction et documentaire), et la compétition internationale pour les films témoignant du combat en faveur des libertés.
Cette année, une innovation en marge des quatre grandes catégories : le prix du meilleur film d'étudiant auquel ne peuvent concourir que les étudiants égyptiens (une exclusivité un peu curieuse pour un festival international !)


Les longs-métrages égyptiens de fiction qui seront diffusés dans le cadre du festival :


Le Trésor (El-Kanz) de Shérif Arafa (2017)

Un jour pour les femmes (Yom lel-Sittat) de Kamla Abu Zekry (2016)

Photocopy d'Ahmed Anwar (2017)

Un appartement à Heliopolis (Fi shaket Masr El Gedeeda) de Mohamed Khan (2007)

Le Retour de l'enfant prodigue (Awdet el ebn el dal) de Youssef Chahine (1976)

La Cellule (El-Khaliyyah) de Tarek El Iryan (2017)

"Clash" (Eshtebak) de Mohamed Diab (2016)

Les Originaux (Al Asleyeen) de Marwan Hamed (2017)



Quelques images de la cérémonie d'ouverture


dimanche 4 mars 2018

Festival international du film de femmes du Caire (Egypte)

مهرجان القاهرة الدولي العاشرة لسينما المرأة


La onzième édition du festival international du film de femmes du Caire a ouvert ses portes hier, samedi 3 mars. Jusqu'au 9 mars, seront diffusés des courts et des longs-métrages, des fictions et des documentaires, en tout, 54 films venus de 34 pays.

Cette année, le pays à l'honneur est le Liban avec la projection des oeuvres de six réalisatrices : Mary Jirmanus Saba, Mounia Akl, Stephanie Koussa, Reine Mitri, Eliane Raheb,Yara Borrello,
Les organisateurs de la manifestation ont aussi invité des étudiantes de l'école de cinéma française, la FEMIS, à présenter au public égyptien leurs premières réalisations.

En ouverture, a été projeté le film de la cinéaste algérienne, Yasmine Chouikh, Jusquà la Fin des Temps.
Synopsis : Johar, une femme d’une soixantaine d’années est venue visiter la tombe de sa sœur au cimetière de Sidi Boulekbour. Elle souhaiterait être enterrée à ses côtés. Avec l'aide d'Ali, un fossoyeur de soixante-dix ans, elle va organiser ses propres funérailles. Au fil des jours, la complicité et l'affection entre les deux personnages ne cessent de croître...



Aucun long-métrage égyptien n'a été sélectionné pour cette édition.



dimanche 10 décembre 2017

Les robes du festival international du film de Dubaï

فساتين المهرجان


Image foochia.com

Comme il y a quelques semaines au festival du Caire, celui de Dubaï est l'occasion pour les célébrités invitées de rivaliser en glamour et en élégance. Le résultat est souvent étonnant, parfois heureux parfois moins, comme le montre cette vidéo postée par foochia.com sur sa chaîne youtube. On y voit quelques célébrités du cinéma, de la télévision et de la chanson décrire leur toilette. (reportage réalisé le 6 décembre 2017 lors de la cérémonie d'ouverture du festival.)




Sont successivement interrogées :

Nadine Njeim (actrice libanaise)

Nesreen Yousef Tafesh (actrice syrienne)

Dima Al Jundi (actrice syrienne)

Mays Hamdan (chanteuse et actrice jordanienne)

Donia Samir Ghanem (chanteuse et actrice égyptienne)

Manal Ajaj (couturière syrienne)

Menna Shalabi (actrice égyptienne)

Badria Ahmed (actrice des Emirats arabes unis)

Mai Selim (chanteuse des Emirats arabes unis)

Sheikha Al – Bader (actrice des Emirats arabes unis)

Nevin Madi (actrice syrienne)

Haifa Hussein (actrice bahreïnienne)



mercredi 29 novembre 2017

Shadia qui chante

 ان راح منك يا عين

L'une des chansons les plus célèbres de Shadia (Musique de Mounir Mourad). Extrait du film de Henry Barakat "Aie Pitié de Mon Amour" (1959). Dans le clip, on aperçoit d'autres grandes stars : Kamal Al Shennawi, Imad Hamdi et Mariam Fakhr Eddine.


Pour ce film, Henry Barakat offre à Shadia un rôle très différent de ceux qu’elle a interprétés jusqu’alors. Ici, elle joue une femme ambitieuse et sans scrupule qui vole son fiancé à sa sœur, qui se marie uniquement pour l’argent et qui trompe son mari. On est loin des jeunes filles fraîches et pétillantes qu’elle incarnait au début de sa carrière !


dimanche 5 mars 2017

Festival de Charm El Cheikh du film arabe et européen (Egypte)

مهرجان شرم الشيخ للسينما العربية والأوروبية

 


Du 5 au 11 mars se tiendra la première édition du Festival de Charm El Cheikh du film arabe et européen. La manifestation sera présidée par la grande actrice Nabila Ebeid (née en 1945, elle est une figure incontournable du cinéma égyptien depuis le début des années soixante.)


Nabila Ebeid en 1963

 

Deux films égyptiens ont été sélectionnés :

 

Ali, la Chèvre et Ibrahim de Sherif El Bendary
avec Ali Sobhy, Ahmed Magdy, Salwa Mohamed Ali


Ali est tombé amoureux d’une chèvre car il croit qu'elle est la réincarnation de sa fiancée Nada. Il travaille dans un studio d’enregistrement et commence à entendre des voix qui le terrifient. Sur les conseils de sa mère, il consulte un guérisseur. Dans la clinique de celui-ci, il fait la connaissance d’Ibrahim. Pour le thérapeute, les deux hommes sont envoûtés. Pour rompre le maléfice, ils devront jeter trois pierres magiques dans les trois « eaux » égyptiennes : le Nil, la Mer Rouge et la Méditerranée



In the Last Days of the City (Akher ayam el madina) de Tamer El Said
avec Khalid Abdalla, Laila Samy, Hanan Youssef


En 2008, au Caire, Khalid se bat pour réaliser un film sur sa ville. Il voudrait en restituer la vitalité protéiforme sous la chape de plomb que le régime de Moubarak fait peser sur l’ensemble du pays depuis plus de trente ans. Les difficultés s’accumulent tandis que sur le plan personnel il doit affronter un drame : sa mère est en train de mourir à l’hôpital. Des amis lui envoient des images de Beyrouth, de Bagdad et de Berlin, ce qui l’encourage à poursuivre son travail.



On pourra aussi revoir quatre grands classiques du cinéma égyptien :

Mon Père sur l'Arbre (Abi fawq al chagarah, 1969) d'Hussein Kamal 
avec Abdel Halim Hafez et Nadia Lutfi




Le Fils de Hamido (Ibn Hamidu, 1957) de Fateen Abdel Wahab  
avec Hind Rostom, Ismaïl Yassin et Tawfiq El Deken



L'épouse n°13 (al-Zaawgah raqam talata'ch, 1962) de Fateen Abdel Wahab 
avec Rushdy Abaza , Shadia, Abdel Moneim Ibrahim



La Rue de l'Amour (Sharia el Hub, 1959) d'Ezzel Dine Zulficar
 
avec Abdel Halim Hafez, Sabah, Hussein Riad



 ................


 

mardi 28 février 2017

Festival international du film de femmes du Caire (Egypte)

مهرجان القاهرة الدولي العاشرة لسينما المرأة


 La dixième édition du festival international du film de femmes du Caire se tiendra du samedi 4 au jeudi 9 mars 2017. La sélection officielle compte 53 films de 30 pays différents : des courts et des longs-métrages, des fictions et des documentaires.

Le pays à l'honneur cette année est la Suisse dont on pourra voir quatre films.

Il y aura aussi une rétrospective de l'oeuvre de la cinéaste française Agnès Varda.



Enfin, pour la première fois en Egypte, sera projeté le court-métrage de Marwa Zein, Une semaine, deux jours (Osbou w yomen) avec Yasmine Rais et Amr Saleh. Marwa Zein est née au Soudan mais vit et travaille en Egypte.
Pour présenter son projet quand elle recherchait encore des financements, voilà ce qu'elle déclarait :
"Les scènes d'amour sont difficiles à faire et explorer les détails les plus intimes d'un couple n'est pas chose aisée. Et ce qui est encore plus difficile, c'est de trouver quelqu'un qui souhaite financer un tel programme, surtout si c'est un court-métrage. En revanche, ce qui n'est pas difficile, c'est de trouver des gens que ça intéresse et qui sont prêts à nous aider. Nous sommes fiers que notre équipe soit constituée de femmes pour moitié. Et nous sommes heureux que l'autre moitié soit composée d'hommes : afin de les opprimer ! Nous sommes heureux de travailler ensemble sur un film qui évoque la vie d'un couple comme il y en a partout dans le monde." 





jeudi 3 novembre 2016

Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec (France)





 La 5ème édition du festival du film franco-arabe de Noisy Le Sec se tiendra du 4 au 15 novembre 2016. La manifestation est parrainée par le cinéaste Costa-Gravas. 
Ce festival est la réplique française du Festival du film franco-arabe d'Amman en Jordanie.
Le programme compte une soixantaine de projections qui se dérouleront au cinéma Le Trianon à Romainville. 
L'Egypte sera présente à plusieurs reprises :
Le samedi 5 novembre, on pourra découvrir en avant-première le dernier film de Yousry Nasrallah, Le Ruisseau, le Pré Vert et le Doux Visage avec Laila Eloui, Mena Shalaby et Bassem Samra.

Bande-annonce du film de Yousry Nasrallah (en arabe)


Le mercredi 9 novembre, on pourra revoir Oum Kalsoum, une voix de l'Orient, un documentaire de Simone Bitton.
Enfin, le lundi 14 novembre, il y aura Focus sur Mohamed Diab, un débat autour de ses deux derniers films : Les Femmes du Bus 678 (2012) et Clash (2016)


La Page Facebook du Festival

dimanche 16 octobre 2016

"Clash" (Eshtebak) de Mohamed Diab au festival de Fameck

اشتباك
إخراج : محمد دياب


affiche française
affiche égyptienne

 Les jurés du 27e festival du film arabe de Fameck ont révélé leur palmarès hier soir.
À l’unanimité, le jury, présidé par Tahar Ben Jelloum, a décerné le Grand prix du festival à Clash de Mohammed Diab.

Mohamed Diab a réalisé Clash en 2016
Distribution : Nelly Kerim, Tarik Abdel Aziz, Hany Adel, Ahmed Malek, Mohamed Alaa, Khaled Kamal, Atef Ammar, Mohamed Elswasi
Argument : Nous sommes au Caire en 2013. Deux après la révolution égyptienne, le président islamiste Morsi a été destitué. De violentes émeutes secouent la capitale. Un jour, des dizaines de militants aux convictions radicalement opposées se retrouvent enfermés ensemble dans un fourgon de police. Ce huis-clos qui réunit un échantillon (représentatif ?) de la société égyptienne n'est pas sans rappeler celui de Entre Ciel et Terre réalisé par Salah Abou Seif en 1960 sur un scénario de Naguib Mahfouz. Dans le film de Mohamed Diab, le fourgon de police a remplacé l’ascenseur.


Lors de sa sortie en Egypte, Clash a été l'objet de critiques virulentes venant de tous côtés : évidemment les islamistes n'ont pas aimé, mais les opposants aux Frères Musulmans n'ont pas apprécié non plus, et du côté du pouvoir, on a failli interdire le film car on trouvait qu'il donnait une image trop négative de la patrie.  Il fut notamment la cibles d'attaques venant de la présentatrice Amany Al Rhayat dans son émission Ana Masr (Je suis l'Egypte) diffusée sur la chaîne gouvernementale Nil-TV. La journaliste a reproché au cinéaste de salir son pays pour plaire aux occidentaux. Elle a conclu sa diatribe ainsi : " Est-ce que Diab ou n'importe qui d'autre, même s'il a du talent, a le droit de cacher le poison de ses pensées et positions personnelles sous l'apparence séduisante d'une oeuvre cinématographique, surtout quand ces pensées ne sont pas conformes à ce que la plupart des Egyptiens croient ?"
Alors on se dit qu'avec de tels ennemis, le film ne peut pas vraiment être mauvais.

vendredi 30 septembre 2016

Festival du film arabe de Fameck 2016 (France)

مهرجان الفيلم العربي بفاماك


 La 27e édition du festival du film arabe de Fameck se tiendra du 5 au 16 octobre. Le Maroc sera à l'honneur avec des films récents et des rétrospectives. Le jury sera présidé par l'écrivain d'origine marocaine Tahar Ben Jelloum.
L'Egypte sera aussi présente avec Clash de Mohamed Diab et Repose en Paix, un court-métrage de Dina Mohamed Abd Elsalam.



 Mohamed Diab est né en 1978 à Ismaïlïa. Il est réalisateur, scénariste, écrivain. En 2010, il réalise Les Femmes du Bus 678 qui dénonce le harcèlement sexuel dont sont victimes les Egyptiennes dans les lieux publics et les transports en commun. Clash, sorti cette année, a été présenté au dernier festival de Cannes dans la catégorie Un Certain Regard.
Ce film est présenté ainsi sur le programme du festival : "Le Caire, été 2013, deux ans après la révolution égyptienne. Au lendemain de la destitution du président islamiste Morsi, un jour de violentes émeutes, des dizaines de manifestants aux convictions politiques et religieuses divergentes sont embarqués dans un fourgon de police. Sauront-ils surmonter leurs différences pour s’en sortir ?"


Dina Mohamed Abd Elsalam est née en 1976 à Alexandrie. Elle enseigne la littérature et le cinéma à l'université. Elle a réalisé deux courts-métrages dont Repose en Paix (2016).
Ce film est présenté ainsi sur le programme du festival : "Deux femmes âgées, deux soeurs, ont bien du mal à trouver le sommeil car l’une d’entre elles vient de perdre son mari. C’est une nuit de deuil et de perte où l’on psalmodie le Coran, où l’on prie en égrenant son chapelet. Mais la chaleur est tellement étouffante que les choses pourraient prendre une tournure inattendue…"

mardi 13 septembre 2016

Salah Abou Seif par Cinematology

سينماتولوجي


Mohamed Abou Soliman consacre sa onzième vidéo à l'analyse du chef d'oeuvre de Salah Abou Seif, La Seconde Epouse (Al-Zawja.Al-Thania - 1967)
Distribution : Soad Hosny (Fatima), Chukry Sahran (Abul Elan, le mari), Sanaa Gamil (Hafiza, la première épouse), Abdel Moneim-Ibrahim (Hassan), Salah Mansour (le maire)


 Synopsis de la Seconde Epouse : c’est l’histoire d’un vieux maire de village qui est marié mais sans enfant et qui souhaite avoir un héritier. Pour cela, il doit épouser une seconde femme. Son dévolu tombe sur Fatima,la jeune épouse d’un paysan pauvre. Elle est jolie et a déjà deux enfants. Pour la contraindre à se soumettre à son désir, il accuse son mari de vol et le fait arrêter par la police. Il n’accordera sa grâce que s’ils divorcent. Le couple ne peut s’opposer au chantage. C’est ainsi que Fatima quitte son foyer et épouse le maire. Mais elle n’a pas dit son dernier mot! Elle va utiliser la jalousie féroce de la première femme du notable pour échapper à son devoir conjugal. A chaque fois que le vieil homme tentera de consommer leur union, un incident fera tout échouer. Pendant ce temps, Fatima continue à voir en cachette son premier mari. Elle tombe enceinte. Le maire comprend alors qu’il a été berné. Désespéré, il tombe malade et meurt. La jeune femme retrouve sa famille et son dernier enfant hérite de la fortune du vieil homme.




Cinematology est une page Facebook créée en juin 2015 par Mohamed Abou Soliman. Le projet de celui-ci est d'y poster des vidéos d'analyses filmiques.
On la trouve à cette adresse : https://www.facebook.com/cinematologyofficial

Les précédentes vidéos :

vidéo n°1 : la perspective dans l'oeuvre de Youssef Chahine.
vidéo n°2 : le thème de la jeunesse notamment dans le film Dérive sur le Nil de Hussein Kamal d'après un roman de Naguib Mahfouz.
vidéo n°3 : les "motifs visuels" dans  Le Voleur et les Chiens de Kamal El Sheikh toujours d'après un roman de Naguib Mahfouz
vidéo n°4 :  les symboles dans La Terre de la Peur de Daoud Abdel Sayed
vidéo n°5 : l'art du gros plan dans l'oeuvre de Mohamed Khan
vidéo n°6 : la psychologie dans Ma Femme et le Chien de Saïd Marzouk 
vidéo n°7 : la carrière de l'acteur comique Ismaël Yassin
vidéo n°8 : la trilogie morale (la Honte, La Drogue et la Course des fauves, trois films d'Ali Abdel Khalek)
vidéo n°9 : l'Histoire du Cinéma en 6 minutes 30
vidéo n°10 : le miroir et le théâtre dans la série Afrah El Kuba d'après un roman de Naguib Mahfouz (traduction française : Les Noces du Palais)
 

lundi 15 août 2016

La Pastèque (Elbatikha, 1972)

البطيخة

إخراج: محمد خان



La Pastèque est un court-métrage réalisé par Mohamed Khan en 1972. Il dure 9mn30 et il est en noir et blanc.
Interprétation : Mohamed Kinawy
Sujet : après une journée de travail, un petit fonctionnaire quitte son bureau et rentre chez lui à pied. En chemin, il achète une pastèque qu'il mangera au dîner avec sa femme et ses trois enfants. 

Ce court-métrage est très important dans la carrière de Mohamed Khan. On y trouve présentée de manière presque pédagogique sa conception d'un cinéma réaliste et on peut y relever les codes d'une esthétique qui restera la sienne jusqu'à son dernier film.

L'idée de l'homme traversant la ville avec une pastèque sous le bras semble empruntée à une comédie d' Abdel Moneim Shoukry, Bonjour Ma Chère Epouse ! réalisée en 1969.  

Film visible sur Youtube avec des sous-titres en anglais

jeudi 21 juillet 2016

Festival international du film arabe d'Oran (Algérie)

مهرجان وهران الدولي للفيلم العربي

L'affiche du festival



La neuvième édition du festival international du film arabe d'Oran se tiendra du 22 au 27 juillet 2016. 34 films seront en compétition (24 longs et courts métrages, 10 documentaires).
Le Syrien Mohamed Malas* présidera le jury pour la section longs-métrages, l’Algérien Rachid Ben Allel** pour la section courts-métrages et le Tunisien Mourad Ben Cheikh*** pour la section documentaires.
Le programme officiel du festival n'a pas encore été divulgué. D'après certaines sources, nous retrouverions deux films égyptiens en compétition : Nawara de Hala Khalil et We Have Never Been Children de Mahmoud Soliman. Ces deux oeuvres ont déjà glané un grand nombre de prix dans les différents festivals où ils ont été présentés.
Selon Ahram Online, le festival rendrait hommage à Youssef Chahine. On devrait notamment revoir le film Retour du fils prodigue réalisé en 1976 et co-produit par l’Égypte et l'Algérie.
 
*Mohammad Malas, né en 1945, est le plus célèbre réalisateur syrien. Son film La Nuit réalisé en 1992 a été classé parmi les 10 meilleurs films arabes de tous les temps (classement établi par le réalisateur palestinien Omar al-Qattan pour le journal The Gardian). Cela n’a pas empêché les autorités syriennes d’interdire sa diffusion pendant quatre ans sur l’ensemble du territoire national. Mohammad Malas a soutenu la révolte de mars 2011 contre le régime de Bachar al-Assad.
**Rachid Ben Allel est un réalisateur né en 1946 à Alger. Il est l'auteur de l'Insoumis, un biopic du poète kabyle Si Mohand U Mhand (2008).
***Mourad Ben Cheikh, né en 1964 à Tunis, a surtout travaillé pour la télévision. Il s’est illustré essentiellement dans le documentaire. En 2011, il réalise Plus Jamais Peur, un documentaire sur la révolution tunisienne.


Retour du fils prodigue de Youssef Chahine

 
La vidéo de présentation du festival
 

lundi 18 juillet 2016

Concert aux Studios Misr (1942)

حفل ستوديو مصر


Cette vidéo circule depuis quelque temps sur le net. C’est un document rare illustrant les premières années des Studios Misr (ou Masr, à l’égyptienne). On y voit un certain nombre de vedettes de l’époque arriver devant les studios pour assister à un concert exceptionnel  de Mohamed Amin. Avant de s’engouffrer dans la salle, chaque personnalité dit quelques mots à l’intention des spectateurs.

La date précise de l’enregistrement pose problème. Le film s’ouvre sur un intertitre sans doute ajouté par la personne qui l’a mis en ligne. On peut lire : Les studios Misr 1935


La date est fausse. Plusieurs des acteurs et actrices qui apparaissent ici  n’avaient encore rien tourné en 1935. Mais cette erreur a été reprise sans vérification par tous ceux qui ont partagé la vidéo  et on présente communément ce concert comme la cérémonie d’ouverture des studios Misr (créés effectivement par Talaat Harb en 1935).
Le site Elcinema mentionne comme date 1942, ce qui est certainement beaucoup plus juste.
En dépit de cette erreur initiale, l’intérêt de cette vidéo n’en est pas moins grand. On y découvre vingt et une vedettes du cinéma égyptien des années trente et quarante, certaines ayant déjà beaucoup tourné, d’autres, à l’aube d’une grande carrière.  Le dispositif rappelle un peu l’arrivée des stars américaines à la cérémonie des oscars.

Alors, voici par ordre d’apparition :


de gauche à droite
Thuraya Fakhry (1905-1965)
Siraj Munir (1904-1957)
Mimi Chakib (1913-1983)
Note : Siraj Munir et Mimi Chakib se sont mariés en 1942.



Mary Munib (1905-1969)



Soliman Naguib (1892-1955)



 Taheya Carioca (1919-1999)



Fauzi El Gazaierli (1886-1947)



Badr Lama (1907-1947)


 

Hussein Riad  (1900-1965)
Fouad Shafik (1899-1964)



 Zaki Rostom (1903-1972)



Tawfiq Almardaly (?-?)



Abdul Aziz Khalil (1887-1969)



Anwar Wagdi (1904-1955)



 Zouzou Madi (1914-1982)



 Abdulaziz Ahmed  (1897-1964)



Ali El Kassar (1887-1957)



de gauche à droite
Laïla Fawzi (1918-2005)
Madiha Yousri (1921-2018)
Amina Sherif (1912-1981)



à droite
Safa El Gamil (1907-1966)

dimanche 15 mai 2016

Festival de Cannes 2016 (France)

مهرجان كان السينمائي الدولي


Jeudi matin, la projection du dernier film de Mohamed Diab  (Le réalisateur des Femmes du Bus 678) a ouvert cette nouvelle édition du festival de Cannes.  Le film s'intitule Clash (Eshtebak) et il évoque les affrontements de l'été 2013 entre partisans et adversaires des Frères Musulmans. Sélection  "Un certain regard".

Argument : Nous sommes au Caire en 2013. Deux après la révolution égyptienne, le président islamiste Morsi a été destitué. De violentes émeutes secouent la capitale. Un jour, des dizaines de militants aux convictions radicalement opposées se retrouvent enfermés ensemble dans un fourgon de police.
Distribution :  Nelly Karim (Nagwa), Hani Adel (Adam), Tarek Abdel Aziz (Hossam)
Une production franco-égyptienne



mardi 5 avril 2016

Nawara (2015)

نوارة

إخراج:هالة خليل



Hala Khalil a réalisé Nawara en 2015
Distribution : Menna Shalaby, Mahmoud Hemeda, Sherine Reda, Ameer Salah Eldin, Ragaa Hussein, Ahmed Rateb, Rahma Hassan, Ahmed Magdy, Abbas Abo Elhassan.

L’histoire se déroule à la veille de la révolution de 2011. Nawara est une jeune femme qui mène une existence laborieuse faite de soucis et d’épreuves. Elle est mariée depuis cinq à Ali mais ils n’ont encore jamais vécu ensemble. Elle vit avec sa grand-mère dans un quartier très pauvre à la périphérie du Caire. Tous les matins elle doit aller chercher l’eau à la fontaine communale puis elle se rend à l’hôpital où se trouve son beau-père. Celui-ci souffre d’un cancer et il a été installé dans un couloir, étendu à même le plancher, en attendant qu’un lit se libère. Après cette visite, elle se rend à son travail. Elle est employée de maison chez un couple fortuné, Oussama et Shahinda. Ces deux personnages appartiennent à la classe des privilégiés qui a profité du système corrompu mis en place par Hosni Moubarak.
Dans les rues du Caire, les manifestations se multiplient. La situation devient inquiétante pour les nantis. Beaucoup d’entre eux s’installent à l’étranger en espérant un retour rapide à l’ordre. Oussama et sa femme finissent eux aussi par quitter le pays mais ils demandent à Nawara de résider dans leur propriété pour ne pas qu’elle soit pillée. Nawara accepte. Après le départ de ses patrons, Ali, son mari, la rejoint. Ils passeront leur première nuit ensemble…

Pour son interprétation du rôle-titre, Menna Shalaby a obtenu le prix de la meilleure actrice au festival international du film méditerranéen de Tétouan (Maroc) ainsi qu'au festival international du film de Dubaï.
Menna Shalaby, née en 1982, est la fille de la très grande danseuse Zizi Mustafa.


Menna Shalaby et Zizi Mustafa


 la Bande-annonce de Nawara 

 

dimanche 21 février 2016

Factory Girl (Fatat El Masnaa, 2014)

فتاة المصنع
إخراج: محمد خان



Mohamed Khan a réalisé Factory Girl en 2014.
Distribution : Yasmin Raeis, Hany Adel, Salwa Mohamed Ali, Salwa Khattab


Yasmin Raeis

Salwa Khattab

Salwa Mohamed Ali

Yasmin Raeis et Hany Adel

Hiyam est une jeune femme de 21 ans qui travaille dans une usine de vêtements. Un nouveau directeur arrive à la tête de l’entreprise. Il s’appelle Salah, il est jeune, beau et célibataire. Hiyam en tombe aussitôt amoureuse. La complicité entre les deux jeunes gens croît très rapidement. Un baiser est échangé. Hiyam est heureuse même si elle sait qu’il lui sera difficile de se faire accepter par la famille de Salah. Son destin bascule quand on retrouve dans une poubelle de l’usine un test de grossesse. Ses collègues sont persuadées qu’il lui appartient et qu’elle a donc eu des relations sexuelles avant d’être mariée. Hiyam refuse de se défendre…

La chanson du film  a été composée et interpétée par Yousra El Hawary.

Bande annonce du film