vendredi 29 mai 2015

Danse : Nahed Sabri, 1963

ناهد صبري

 

La danseuse qui fascine  tant le personnage joué par George Sanders dans Les Bijoux du Pharaon (Cairo, 1963) est Nahed Sabri.
Elle est née en 1925 dans un petit village à quelques kilomètres de Tanta.. Elle étudie la danse auprès de Nelly Mazlom. Elle participe à un grand nombre de films dans les années soixante. Ensuite, elle s'installe aux Etats-Unis où elle ouvre une école de danse. Sa dernière apparition date de 1987 : elle est revenue en Egypte et a effectué le pèlerinage à la Mecque. Elle porte le niqab et a définitivement abandonné la danse. Elle meurt peu après.


mercredi 27 mai 2015

Les Bijoux du Pharaon (Cairo, 1963)

القاهرة 
إخراج: وولف ريلا 

 


Les Bijoux du Pharaon est un film britannique réalisé par Wolf Rilla en 1963.

C'est un remake du film de John Huston, Quand la Ville Dort, (Asphalt Jungle, 1950) d'après un roman  de W.R.Burnett.

George Sanders (Le Commandant), Richard Johnson (Ali), Faten Hamama (Amina), John Meillon (Willy), Ahmed Mazhar (Kerim), Eric Pohlmann (Nicodemos), Kamal Al Shennawi (Ghattas), Salah Nazmi (Commandant), Shwikar (Marie), Salah Mansour (le docteur)






Résumé

Major arrive au Caire grâce à un faux passeport. Il vient de sortir de prison et arrive dans la capitale égyptienne pour s’emparer des bijoux du roi Toutankhamon qui sont exposés dans le Musée du Caire. Pour réaliser son plan, il réunit une petite équipe. Le seul membre du groupe que connaît Major est Willy, un compatriote qui s’est installé au Caire et qui mène une vie paisible de père de famille. Au départ, il ne souhaite pas renouer avec son passé de bandit mais la perspective de gagner rapidement une grosse somme d’argent le fait changer d’avis. Nicodémos, le contact de Major, propose à l’homme d’affaires Kuchuk de financer le projet. De son côté Major embauche Karim, un cafetier, comme chauffeur et Ali, un petit braqueur fumeur de hachich comme homme de main. Celui-ci voit dans cette affaire la possibilité de réaliser son rêve : acheter une ferme dans sa région natale. Cette tête brûlée est aimée avec passion par Amina, une danseuse.
Major et ses hommes parviennent facilement à s’introduire à l’intérieur du musée et à s’emparer des bijoux convoités. Mais alors qu’ils s’apprêtent à quitter les lieux, une alarme se déclenche. La police entoure le bâtiment. Les bandits parviennent à prendre la fuite mais Willy est touché par une balle. Ses complices le ramènent chez lui puis se rendent chez Kuchuk afin d’échanger comme prévu leur butin contre de l’argent. Chez l’homme d’affaires, il y a son complice Ghattas. Major comprend que les deux hommes ont l’intention de les trahir. Une fusillade éclate. Ghattas est tué et Ali gravement blessé. Major oblige Kuchuk à négocier directement avec la police : les bijoux du pharaon seront restitués contre paiement d’une rançon. Mais tout va échouer. Nicodémos est le premier arrêté. Il dénonce tous ses camarades. Confondu, Kuchuk se suicide. Ali meurt dans les bras d’Amina. Major est arrêté alors qu’il est dans un cabaret, hypnotisé par les contorsions sensuelles d’une danseuse du ventre.
La malédiction des pharaons n’est pas qu’une superstition !


Critique

Si ce film apparaît sur ce site c’est qu’y figurent un certain nombre d’acteurs égyptiens de premier plan.
Cairo a été réalisé par Wolf Rilla (1920-2005), célèbre pour son Village des Damnés (1960). La biographie de ce réalisateur mérite qu’on s’y penche un instant. Il est né à Berlin en 1920. Il est le fils de l’acteur allemand Walter Rilla (qui joue dans Les Bijoux du Pharaon). En 1934, toute la famille s’installe en Grande-Bretagne pour fuir le nazisme. Pendant la guerre, Wolf dirige les services de la propagande en langue allemande de la BBC. Dans les années cinquante, il passe à la réalisation pour la télévision et le cinéma. Dans les années soixante, il travaille régulièrement pour la branche britannique de la MGM. La dernière partie de son activité professionnelle est consacrée à l’enseignement. En 1970, il publie un manuel intitulé A-Z of Movie Making. La retraite venue, il se retire en Provence où avec sa femme il dirige un hôtel (Le Moulin de La Camandoule).
Cairo (Je préfère le titre original à celui trop tintinesque de la version française.) est une honnête série B qui a pâti de la comparaison avec l’autre adaptation du roman de Burnett réalisée en 1950 par John Huston (Asphalt Jungle, Quand la Ville Dort, 1950). D’ailleurs, on peut se demander ce qui a poussé les dirigeants de la MGM à se lancer dans une entreprise aussi hasardeuse que ce remake. Quoi qu’il en soit Wolf Rilla et son équipe ne s’en sortent pas si mal. Cairo est un film noir qui ne s’embarrasse ni de fioritures ni de digressions. On peut savoir gré au réalisateur britannique de ne pas avoir utilisé la capitale égyptienne comme un décor exotique mais de l’avoir filmé comme une ville moderne, sans charme particulier, presque sinistre. D’ailleurs, ce que Rilla semble avoir trouvé au Caire, ce n’est pas un cadre mais un style. En effet, on est frappé par l’atmosphère dans laquelle évoluent tous les personnages du drame, une atmosphère très proche de celle des films égyptiens tournés à la même époque. On y retrouve cette même désespérance qui sue par tous les pores de personnages englués dans un quotidien misérable et qui ne peuvent en sortir que par la mort et/ou le crime. Et on se dit que les comédiens «locaux » ont dû s’adapter sans grandes difficultés à ce thriller si proche de ceux qu’ils avaient déjà pu tourner. Avec son réalisme noir, Cairo est certainement le plus égyptien des films de la MGM (Soyons justes : c’est aussi le seul à concourir dans sa catégorie!).

Appréciation : 3/5
***


Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

mardi 19 mai 2015

Hassan Mostafa (1933-2015)

حسن مصطفى

"Une Demi-Heure de Mariage" de Fateen Abdel Wahab (1969)

L'acteur Hassan Mostafa est mort ce mardi à l'âge de 81 ans.

Il est né en 1933. Il sort diplômé de l'institut supérieur des arts dramatiques en 1957. Il fera carrière au cinéma, à la télévision et au théâtre, le plus souvent dans des seconds rôles.

Au théâtre, il joue dans de très nombreuses troupes et notamment dans la compagnie d'Ismaël Yassin. Il fait partie de l'équipe qui monte la pièce Madrasat El-Moshaghbeen (l'école des cancres). Cette comédie d'Ali Salem est l'un des plus gros succès du théâtre des années 70. On y retrouve Adel Imam, Ahmed Zaki et Saïd Saleh qui nous a quittés en août dernier.
Il débute au cinéma en 1964 dans une comédie de Niazi Mostafa, Jeu d'Amour et de Mariage avec Soad Hosny er Farid Shawki. Avec ce même réalisateur, il tourne l'Homme le Plus Dangereux au Monde en 1967. Dans les années soixante-dix, il apparaît dans un nombre considérable de comédies. A partir des années quatre-vingt, il est de plus en plus sollicité par la télévision sans pour autant abandonner le cinéma. En 2008, il joue dans Hassan et Morkus de Rami Imam avec Adel Imam et Omar Sharif.

Il était marié avec l'actrice Mimi Gamal depuis 1966. Ils ont eu deux enfants.

Mimi Gamal

Quelques films :

Jeu d'Amour et de Mariage de Niazi Mostafa (Laabet el hub wa el zawaj, 1964)

Les Vacances de l'Amour de Mahmoud Zulficar (Agazet Gharam, 1967)

L'Homme le plus dangereux au monde de Niazi Mostafa (Akhtar ragol fil alam, 1967)

 Poursuite Amoureuse de Nagdi Hafez (Moutaradah gharamiyyah, 1968)

Le Fantôme de ma femme de Fateen Abdel Wahab (Ifrit Mirati,1968)

Comment te débarrasser de ta femme ? de Abdel Meneim Choukri (Kayfa tatakhallas min zawgatik, 1969)

La Femme de mon mari de Mahmoud Zulficar (Imra'at zawgui, 1970)

Nous ne sommes pas des anges de Mahmoud Farid (lasna mala'ikah, 1970)

La voix de l'amour d'Helmy Rafla (Swat al hob, 1973)

Amira, mon amour de Hassan Al Imam (Amira, hob ana, 1974)

Des Bouches et des Lapins d'Henry Barakat (Afwah wa aranib, 1977)

La Main de Mohamed Hassib (Al Kaff, 1985)

Le Clerc pris dans une histoire de fraude de Hassan El Seifi (al Ardahalgui fi qadiyyat nasb, 1987)



lundi 18 mai 2015

Les films à la télé (Rotana Classic du 17 mai au 25 mai )

  روتانا كلاسيك

Les films qui ont été cités dans ce blog et qui sont diffusés sur Rotana Classic (heure de Paris).

1)  Vie ou Mort de Kamal El Sheikh (Haya aw Maut, 1954)
      avec Imad Hamdi, Madiha Youssry


dimanche 17 mai à 3 h 


2) La Lanterne Magique de Fateen Abdel Wahab (Al Fanous al Serhi, 1960)
     avec Ismaël Yassin, Abdel Salam Al Nabulsi, Sherifa Mahear, Cariman, Mahmoud Farag.


dimanche 17 mai à 17h30
lundi 18 mai à 8h30


3) Lettre d'une inconnue de Salah Abou Seif (Ressala Min Emraa Maghoula, 1962)
    avec Farid Al Atrache, Lobna Abdel Aziz, Amina Rizk

 
dimanche 17 mai à 23h


4) Je vous en prie, éclairez-moi de Al Sayed Ziyada (Dellouni Ya Nas, 1954)
    avec Chukry Sarhan, Douria Ahmed, Mahmoud El Meleigy, Kitty





mardi 19 mai à 4h30


5) Le Tigre de Hussein Fawzi (Al Nimr- 1952) 
     avec Naïma Akef et Zaki Rostom


mardi 19 mai à 17h30
mercredi 20 mai à 8h30


6) Wedad de Fritz Kramp (1936)
     avec Ahmed Allam, Mahmoud El-Meliguy, Abdel Fatah Hassan, Oum Kalthoum


mercredi 20 mai à 13h
jeudi 21 mai à 4h30


7) Le Monstre de Salah Abou Seif (El Wahsh, 1954)
     avec  Anwar Wagdi, Mahmoud El-Meliguy, Samia Gamal


mercredi 20 mai à 17h30 
jeudi 21 mai à 8h30



8) Le Grand Frère de Fateen Abdel Wahab (Al akh al kabir - 1958)
     Avec Hind Rostom, Farid Shawki, Ahmed Ramzi, Farida Fahmi, Ferdoos Mohammed

samedi 23 mai à 3h


9) Femme d'un Homme Important de Mohamed Khan ( Zawgat Ragol Mohim, 1987) 
   Avec Mervat Amine, Abdel Halim Hafez, Hassan Hosny

Dimanche 24 mai à 15h
Lundi 25 mai à 6h30



10) Kit Kat de Daoud Abdel Sayed (1991)
      avec Mahmoud Abd El-Aziz, Sherif Mounir, Aida Reyad

Lundi 25 mai à 15h



11)  Le Prince Habile de Henry Barakat (Amir El Daha, 1964) 
       Avec Farid  Shawki, Naïma Akef, Mahmoud Azmy, Hassan El Baroudi


Lundi 25 mai à 23h



jeudi 7 mai 2015

Terrorisme et Kebab (Al-Irhab Wa Al-Kabab, 1992)

الارهاب والكباب
إخراج: شريف عرفة


Shérif Arafa a réalisé Terrorisme et Kebab en 1992.
Distribution : Adel Imam, Kamal Al Shennawi, Yousra, Ahmed Rateb, Mohamed Youssef, Ashraf Abdel Baky, Ahmed Akl, Alaa Wali El Din, Enam Salosa, Majda Zaki, Youssef Dawood, Aesha El Kilany, Sami Sarhan, Mohammed Alsoni, Abdelazim Abdelhaqq, Fouad Farghaly, Ahmed Abo Abeya
Scénario : Wahid Ahmed
Musique : Modi El Emam

Yousra et Adel Imam

Ahmed Rateb

Adel Imam et Ahmed Rateb

Kamal Al Shennawi

Adel Imam

Ahmed Abo Abeya

Kamal Al Shennawi


Résumé

Ahmed, un citoyen ordinaire souhaite que ses enfants change d’école. Pour cela, il doit  se rendre au Mogamma, le bâtiment qui regroupe tous les services administratifs du Caire.  Malheureusement, l’employé chargé des inscriptions scolaires est absent. Ahmed  revient le lendemain mais le fonctionnaire  n’est toujours pas à son poste.  Prenant son mal en patience,  le brave citoyen se présentera au bureau le jour suivant puis les autres jours. En vain. Les collègues de l’employé lui donnent à chaque fois une explication différente à ces absences répétées : tantôt, il est en vacances, tantôt il est aux toilettes. En errant dans les couloirs encombrés du Mogamma, Ahmed fait la connaissance d’un cireur de chaussures qui lui révèle que l’employé qu’il recherche est souvent absent car il a pris pour habitude de se rendre aux toilettes dans un autre établissement gouvernemental.  Ahmed commence à avoir des soucis avec son patron qui lui reproche son manque d’assiduité. Ahmed essaie de lui expliquer la situation. L’homme ne veut rien savoir. Ahmed n’en peut plus.  Il se rend encore une fois au Mogamma  et constatant à nouveau l’absence de l’employé il s’en prend violemment à ses deux collègues. Les gardes interviennent. Dans la confusion, Ahmed s’est emparé de l’arme de l’un d’eux . Par inadvertance, un coup part. Personne n’est blessé mais la panique est générale. . A l’étage où se trouve notre héros,  les personnes présentes sont convaincues que celui-ci est un terroriste et qu’il les a prises en otage. Tous les autres étages de l’établissement sont évacués et les gardes ont fui. Peu après, les forces de police encerclent le bâtiment. Le ministre de l’intérieur dirige lui-même les opérations. Il établit le contact avec le « terroriste » et lui demande ses revendications. Ahmed exige qu’un kebab soit servi à lui, à ses « complices » et à ses « otages ». Il exige que le service soit assuré par le personnel de l'Hôtel Semiramis. Progressivement, l'atmosphère se détend entre tous les occupants du Mogamma. Ahmed s’explique : il n’est pas un terroriste, il est seulement un citoyen qui n’en peut plus d’être méprisé par l’Etat et ses fonctionnaires. Ses auditeurs sont rassurés et tous lui expriment leur sympathie. Quand enfin, ils devront quitter l’établissement, Ahmed se mêlera au groupe des » victimes» et personne ne le dénoncera.


Critique

Pour faire ce film, Sherif Arafa et son scénariste semblent avoir joui d’une totale liberté et ils s’en donnent à cœur joie. La satire ne s’embarrasse d’aucune nuance. La caricature est sans merci. Aucune complaisance, aucune autocensure. Et le caractère sympathique du film vient du ton libertaire adopté par les auteurs, un ton assez proche de celui cultivé par les réalisateurs de comédies italiennes dans
les années soixante-dix. 
Leur cible principale est l’Etat, ses institutions mais aussi ses agents, du ministre au plus petit fonctionnaire. 
La bureaucratie est dénoncée à travers les mésaventures d’un petit bourgeois (Adel Imam) qui pour effectuer une formalité administrative anodine va connaître l’enfer. En entrant dans le Mogamma (bâtiment administratif où travaillent des dizaines de milliers de fonctionnaires), il plonge dans un univers kafkaïen aux couloirs interminables et aux milliers de portes closes. Il est happé par la foule qui a envahi tous les étages du bâtiment et qui tourne indéfiniment toujours dans le même sens. . Et quand enfin, le héros parvient à pousser la porte du service auquel il doit s'adresser, c’est pour découvrir que l’employé habilité à traiter sa demande est constamment absent. Dans le bureau restent deux fonctionnaires : une femme qui est pendue toute la journée au téléphone pour des conversations privées et un islamiste qui passe plus de temps sur son tapis de prière qu’à son bureau. Et aucun des deux n'accepte de remplacer leur collègue absent. Adel Imam représente ici le simple citoyen confronté à la désinvolture des agents de l’état.
Les auteurs s’en prennent aussi à la police et à ses chefs. Ils se moquent de leur paranoïa aiguë. Avant même de s’assurer de ce qui s’est réellement passé dans le Mogamma, le gouvernement fait encercler le bâtiment par des milliers de militaires lourdement armés et les opérations sont dirigées par le ministre de l’intérieur lui-même. Ce dernier nous est présenté comme un individu fébrile et sans scrupules. Bien que convaincu d’avoir affaire à de dangereux terroristes, il n’hésite pas à envoyer un enfant dans le bâtiment pour connaître les revendications des prétendus preneurs d’otages. Et le pauvre ministre perd tous ses repères quand l’enfant revient avec la seule exigence formulée par les « criminels » : kebab pour tout le monde !
L’audace des auteurs apparaît enfin dans la manière directe avec laquelle ils évoquent la sexualité et la prostitution. Le héros, un égyptien ordinaire, conjugue toutes les frustrations : mal considéré et mal payé par son patron, mal traité par l’administration, et puis méprisé par sa femme avec qui tout rapport sexuel est devenu problématique. Alors quand malgré lui, il devient le chef d’un commando terroriste, il est tout de suite séduit par la jeune prostituée qui se propose de l’aider dans son combat. De même, une courte scène aborde le sujet de la prostitution masculine : dans les toilettes, le héros se retrouve nez à nez avec un homme mûr et un jeune garçon efféminé qui viennent d’avoir un rapport. C’est le genre de scène qui vous attire immanquablement les foudres des islamistes. Rappelons que quelques années plus tard, Hosni Moubarak lancera les grands procès contre les homosexuels pour complaire à la frange la plus conservatrice de la population égyptienne.

Le film connut un immense succès. Ce fut essentiellement dû au personnage incarné par Adel Imam auquel tous les Egyptiens pouvaient s’identifier. 
Terrorisme et Kebab figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps. L’honneur qui lui est fait me semble exagéré. Certes la comédie de Sherif Arafa ne manque pas de qualités mais de là à parler de chef d’œuvre… Pour ma part, je trouve la réalisation assez brouillonne et l’esthétique franchement médiocre (mais il est vrai qu’on pourrait dire la même chose de bon nombre de productions des années 80-90)

Appréciation : 4/5
****

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin