lundi 31 mai 2021

Les réalisateurs : Alaa Karim (1947-2006)

علاء كريم

Alaa Karim a suivi des études de cinéma d’abord au Caire puis à Los Angeles. Il réalise son premier film en 1991, Suspicion avec Nagla Fathy et le chanteur Mohamed Mounir. Cinq autres films suivront mais l’essentiel de son activité s’exercera au sein de la télévision.



Un seul film d'Alaa Karim a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Le cas 85 d’Alaa Karim (85 Jinayat, 1993)
avec Hussein Fahmy (colonel Hazem), Raghda (Rawia), Hoda Issa (la mère du colonel), Yousri Al Ashmawy (Darwish Bey, le mari de Raouya), Bakinam (Aya, la fille du colonel), Gamil Barsoum (le complice de Yousri), Fatima Koshari (une prisonnière)
Scénario : Sherif Al-Menbawy
Musique : Hany Shenouda
Production : Al Ahram


Le colonel Hazem dirige d’une main de fer une prison pour femmes. Il est convaincu qu’il faut traiter avec la plus grande sévérité les détenus et il refuse d’éprouver la moindre compassion à leur égard. La femme d’Hazem est morte et depuis il vit seul avec sa mère malade et sa fille Aya. Dans la somptueuse propriété jouxtant la leur, réside Rawia, une jeune femme élégante et affable. Celle-ci a tout de suite sympathisé avec ses voisins. La grand-mère n’hésite pas à lui confier sa petite fille pour les sorties en ville qu’elle ne peut effectuer en raison de son état de santé . Rawia finit par participer à la plupart des activités de la petite famille et elle s’entend si bien avec Aya qu’Hazem envisage de l’épouser. Malheureusement, la jeune femme est déjà mariée. Son mari est un homme brutal qui a bâti toute sa fortune sans trop se soucier de la morale ni de la loi. Rawia ne l’a jamais aimé et souhaiterait divorcer. Hazem finit par rencontrer cet homme. Aussitôt, ce dernier essaie de le corrompre. Hazem, indigné, décide de rompre tout lien avec sa voisine. Une nuit, la police investit la propriété de Rawia et de son mari. Des coups de feu sont échangés. Plusieurs balles atteignent l’homme d’affaires qui s’effondre sans vie. Sa femme est arrêtée. On l’accuse d’avoir participé au trafic de drogue dirigé par son mari. Bien qu’elle ne connût rien des affaires de celui-ci, elle est condamnée et envoyée dans la prison que dirige Hazem…


samedi 29 mai 2021

Le Village des Amoureux (Qaryat al Usshaq, 1954)

قرية العشاق
إخراج : أحمد ضياء الدين


Ahmed Diaa Eddine a réalisé Le Village des Amoureux en 1954.
Distribution : Magda (Fatima), Yehia Chahine (Abdel Karim), Samira Ahmed (Shahira Fadel), Hussein Riad (l’imam de la mosquée), Abdel-Wareth Asr (Salem, le père de Fatima), Ferdoos Mohamed (la mère d’Abdel Karim), Wedad Hamdy (Shalabiya), Salah Nazmi (Farid), Mohamed El Tokhy (le médecin), Hamdy Gheith (Kamel), Abdel Moneim Ibrahim (Fathy, le camarade de Farid), Abdel Moneim Ismail (le chauffeur du camion), Nemat Mokhtar (Danseuse), Ibrahim Hechmat (le père de Shahira)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes et Amin Youssef Ghorab
Musique : Ibrahim Haggag
Production : les films Yahia Chahine

Samira Ahmed et Yehia Chahine

Hussein Riad et Yehia Chahine

Magda

Salah Nazmi et Samira Ahmed

Samira Ahmed et Salah Nazmi

Abdel Wares Asr


Résumé

Abdel Karim est un jeune paysan travailleur, honnête et pieux. Il vit modestement avec sa mère et leur principale source de revenus est une bufflonne dont ils vendent le lait. Abdel Karim a des projets : acheter une seconde bufflonne et acquérir une bicyclette. Sa mère se désole qu’à son âge il soit toujours célibataire. Pourtant il plaît aux femmes. Shalabiya, une jeune paysanne qui, comme beaucoup de femmes des environs, travaille à la cueillette des oranges est amoureuse de lui. Mais Abdel Karim est plutôt attiré par Fatima, la fille du fabriquant de clayettes. Tous les deux se retrouvent régulièrement au bord du Nil pour parler de choses et d’autres. Leur complicité est totale. Fatima est déjà convoitée par un prétendant, un jeune maçon, mais elle l’a repoussé car elle espère bien qu’Abdel Karim ne tardera pas à se déclarer. Malheureusement pour la jeune femme, une rivale fait son apparition : c’est Shahira, la fille du propriétaire des orangeraies où travaillent Shalabiya et ses collègues. Son père étant très malade, elle a dû le remplacer pour superviser la cueillette des fruits. Elle a tout de suite remarqué Abdel Karim et elle est bien décidée à le séduire. Elle lui propose de lui céder l’une de ses bufflonnes et l’invite à passer dans sa propriété pour examiner la bête. Quand il s’y rend, Abdel Karim a bien du mal à résister aux avances de la jeune femme. Il repart avec la bufflonne, profondément troublé. La rencontre suivante se déroule dans un champ : cette fois-ci, pour Abdel Karim, la tentation est trop forte. Il cède au désir de Shahira. Plus tard, tourmenté par le remords, le jeune homme demande conseil à l’imam de la mosquée. Ce dernier est catégorique : il doit rompre avec Fatima et épouser Shahira. Malgré la différence sociale, le père de celle-ci accepte de donner la main de sa fille à un simple paysan. Quelque temps après les fiançailles, Shahira rencontre Farid, un ancien camarade, fils d’un propriétaire terrien. Le garçon est impressionné par la transformation physique de celle qu’il a connue encore enfant. Le jour même où doit avoir lieu le mariage de Shahira et d’Abdel Karim, Farid offre une bague à la jeune femme et la supplie de fuir avec lui au Caire. Shahira est séduite par ce play-boy de bonne famille qui est l’exact opposé d’Abdel Karim. Fatima qui a tout vu et tout entendu met en garde son ancienne rivale contre les intentions réelles de son séducteur. Shahira ne veut rien savoir. Elle disparaît avec Farid. Le scandale est considérable. Abel Karim tombe malade et doit s’aliter. On croit sa dernière heure arriver mais il se rétablit peu à peu. Il a renoué avec Fatima qui l’aime toujours. Ils se marient et peu après, Fatima tombe enceinte. De son côté, Shahira mène une existence oisive dans la capitale. Avec Farid, ils vont de fête en fête et se livrent à tous les excès. Mais très vite, cette vie finit par lasser Shahira, d’autant plus que son mari la délaisse et que les amis de celui-ci la méprisent ouvertement. En fait, elle est toujours amoureuse d’Abdel Karim. Elle décide de retourner au village pour tenter de le récupérer. Face à celle qui l’a humilié, Abdel Karim est à deux doigts de succomber à nouveau mais il finit par la repousser. Peu après, Fatima donne naissance à un petit garçon. La joie du jeune père est à son comble. Mais Shahira n’a pas abandonné la partie. Elle revient au village et tente à nouveau de reconquérir son ancien amant. Cette fois-ci, Abdel Karim se montre plus ferme : il a désormais un fils et il doit se consacrer à son bonheur. Shahira, folle de rage, décide de se venger : alors que les deux parents vaquent à leurs occupations, elle tire un coup de carabine sur l’enfant qui dormait dans son hamac. Elle jette ensuite son arme dans la rivière et s’enfuit. Après la mort de leur fils, Abdel Karim change radicalement d’attitude envers son épouse : il ne lui parle plus et lui manifeste une hostilité constante. Fatima comprend qu’il ne l’avait jamais aimée et que seul comptait à ses yeux leur enfant. Au Caire, Shahira donne à son tour naissance à un petit garçon. Elle est à la fois heureuse mais aussi terriblement angoissée : elle est convaincue qu’on veut tuer son fils. Inquiet pour son équilibre mental, le médecin lui conseille de retourner au village pour pouvoir se reposer. Elle s’y installe avec son mari et son enfant. Elle retrouve Abdel Karim et lui donne rendez-vous chez elle, à la nuit tombée : Farid doit retourner au Caire le jour même pour ses affaires. Elle ne sait pas qu’elle scelle ainsi son destin. La soirée sera tragique : Shahira abat son mari le prenant pour un tueur alors qu’il revenait chercher son portefeuille puis, après avoir tiré sur Abdel Karim, elle se tue en tentant de fuir : la carriole tirée par un cheval au grand galop se renverse, Shahira est projetée dans le fleuve et elle disparaît à tout jamais. Fatima et Abdel Karim décident d’adopter le petit orphelin.    


Critique

Ahmed Diaa Eddine a réalisé une œuvre forte qui nous plonge dans un monde apparemment immuable , celui des campagnes avec sa population humble et laborieuse dont l’existence est rythmée par les travaux des champs et les soins du bétail.
Le Village des Amoureux se présente d’abord comme un drame rural. Ce genre très prisé par le public égyptien nous a donné des œuvres de qualité très diverse mais qui suivent toujours à peu près le même schéma. De film en film, nous retrouvons la lutte ancestrale des paysans miséreux contre les seigneurs cruels et cupides. Ce conflit nous est souvent conté avec un certain manichéisme qui laisse peu de place à la nuance ou à l’ambiguïté. En plus de cette dimension sociale ou politique, il y a toujours une histoire d’amour impossible entre la fille du propriétaire et le fils d’un paysan pauvre mais le bien (et donc l’amour) finit toujours par triompher (On aura reconnu le synopsis de Ciel d’Enfer de Youssef Chahine avec Faten Hamama et Omar Sharif, un excellent film au demeurant.)
Le film d’Ahmed Diaa Eddine  ne reprend pas cette trame stéréotypée et se distingue par bien des aspects des autres productions du même genre.

Le Village des Amoureux a été tourné en 1954, deux ans après la chute de la monarchie. On pourra donc lui trouver à juste titre un accent « réaliste socialiste » : c’est avec une empathie manifeste que le réalisateur évoque le travail des ouvriers agricoles et des petits paysans, il nous montre les jeunes villageoises qui, embauchées pour la cueillette des oranges, se rendent dans les plantations en chantant un hymne patriotique. Il souligne aussi l’opposition entre la jeunesse laborieuse des campagnes et la jeunesse oisive des grandes villes. Enfin, il n’hésite pas critiquer la religion en montrant comment l’imam du village, au nom de valeurs surannées, entraîne les trois héros dans le malheur et le chagrin. En revanche il est peu question ici des grands propriétaires qui n’apparaissent quasiment pas. La lutte des classes n’est pas le sujet du film même s’il met en scène des personnages appartenant à des classes sociales différentes. On pourra juste noter le traitement caricatural de Farid (interprété par Salah Nazmi), le fils du propriétaire terrien, un jeune homme vaniteux à l’élégance tapageuse qui oublie le vide de son existence dans d’interminables fêtes.

L’intérêt du film est ailleurs et notamment dans l’étude psychologique des deux personnages principaux, Abdel Karim et Shahira. Chaque nouvelle péripétie du film éclaire un aspect différent de leurs personnalités complexes. Tous les deux nous sont présentés comme des êtres tourmentés, écartelés entre des aspirations contradictoires. Abdel Karim rêve d’une vie de famille paisible mais il ne peut résister à l’attrait physique qu’il éprouve pour son ancienne maîtresse. C’est un fils aimant qui travaille dur pour que sa mère ne manque de rien mais il est aussi un mari brutal et injuste avec sa femme qui l’aime par-dessus tout. Même déchirement pour Shahira : elle abandonne celui qu’elle devait épouser pour se marier avec un jeune bourgeois qui lui promet une vie facile et agréable. Néanmoins, toutes les nuits, tandis que son mari dort, elle brûle d’un désir insatiable pour Abdel Karim. Et ce qu’elle ressent pour ce dernier est au-delà de la sensualité, c’est un amour fou qui l’entraînera à sa perte.

Il y a du mélodrame dans ce Village des Amoureux, essentiellement à travers le personnage incarné par Magda. La jeune femme subit avec courage les épreuves les plus terribles : l’homme qu’elle aime veut en épouser une autre, une fois qu’elle est enfin mariée avec lui, leur enfant est abattu d’un coup de fusil, enfin, après ce drame, elle comprend que son mari ne l’a jamais aimée. Mais la tonalité dominante est bien la tragédie. Nous avons des personnages dominés par des passions violentes, emportés par un destin funeste. Et sans doute le personnage le plus tragique est Shahira (sublime Samira Ahmed), véritable Médée égyptienne qui par sa fureur destructrice se transforme en monstre semant la mort autour d’elle.

Enfin, dans sa manière de peindre le drame de la passion amoureuse non partagée, ce film nous rappelle certaines œuvres du plus prestigieux des dramaturges français de l’époque classique. Le Village des Amoureux ou Racine sur le Nil.

Appréciation : 4/5
****

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin


jeudi 20 mai 2021

Samir Ghanem (1937-2021)

 سمير غانم


L’acteur égyptien Samir Ghanem est mort hier du covid . Il avait annoncé il y a deux semaines que lui et sa famille avaient contracté le virus et il était en réanimation depuis plusieurs jours.  Il avait quatre-vingt quatre ans.

Pendant près de soixante ans, il fut une image familière de la scène et de l’écran pour tous les Egyptiens et au-delà  pour tous les arabes. Il commence sa carrière en 1963 avec ses deux compères, El Deif Ahmed et George Sedhom (Les Trois Lumières du Théâtre), et jusqu’en 2020, il enchaîne les rôles au théâtre, au cinéma mais aussi à la télévision.  Au fil des décennies, il restera une figure populaire de la comédie égyptienne, ne voyant jamais son étoile pâlir, contrairement à beaucoup de ses confrères. Pourtant, au cinéma, il ne fut pas une star capable par son seul nom d’attirer les producteurs ou de susciter les projets, comme ce fut le cas pour son contemporain Adel Imam. Samir Ghanem était d’abord un homme d’équipe qui jouait collectif, un partenaire qui occupait souvent les secondes places mais qui pourtant se révélait indispensable à la réussite d'un film. Au tout début, il y a eu les Trois Lumières du Théâtre, trois garçons dont la complicité était à la hauteur du talent : ils jouaient, chantaient, dansaient avec une parfaite coordination (parfois de manière un peu trop mécanique, comme de vieux artistes de music-hall qui auraient travaillé ensemble depuis des décennies). Par la suite, avec d’autres acteurs, Samir Ghanem constitua une petite bande de copains qu'on avait plaisir à retrouver de film en film. C’est sans doute pour cette raison que  le public populaire lui manifesta toujours une très vive sympathie. 

Sa femme, la comédienne Dalal Abdel Aziz (née en 1960), est toujours hospitalisée. Selon certains médias, son état de santé se serait détérioré après l'annonce de la mort de son mari.  


Samir Ghanem et Dalal Abdel Aziz dans Hadi Badi (1984) 


Quelques films des années soixante et soixante dix dans lesquels a joué Samir Ghanem 

(On pourra noter la révolution capillaire à laquelle on assiste à partir de 1970 : la calvitie disparaît tandis qu'apparaît la moustache.)

Les Fauteurs de Trouble de Mahmoud Farid (Al-moshaghiboun, 1965)
avec Rushdy Abaza (Amin), Nelly (Nawal), Nagwa Fouad (Nadia), George Sedhom (Boulboul), Samir Ghanem (Asfour), El Deif Ahmed (Antar), Tawfik El Deken (Rashad), Soheir Magdy (Madiha), Mahmoud El Meleigy (Youssef), Victoria Cohen, Nasr Seif, Hamed Morsi, Abdel Ghani El Nagdi, Ahmed Morsi, Hassan Anis, Edmond Tuema, Hussein Ismael
Scénario : Bahgat Amar, Farouk Sabry
Musique : Hussein El Sayed, Fouad Barouki, Ragab Hussein, Ahmed Fouad Hassan, Les Trois Lumières du Théâtre


Amin sort de prison après trois ans de détention. Il est accueilli par ses amis musiciens, Asfour, Antar et Boulboul, trois amis qui ne l’ont jamais abandonné malgré ses mauvaises fréquentations. Amin a été condamné pour ses activités au sein du gang de Youssef et une fois libre, il se rend dans le repaire de la bande pour récupérer la part du butin qui lui revient. Youssef lui apprend qu’il n’a plus cet argent. Pendant la détention d’Amin, il a fait la connaissance de Nadia, une danseuse qui possède un cabaret. Il a réussi à la séduire et il lui a promis le mariage. C’est donc en toute confiance qu’elle lui a confié une grosse somme d’argent. Mais quand elle découvre que Youssef est un malfrat, elle réclame aussitôt la restitution de son argent. Il refuse de le lui rendre. Nadia décide de voler son voleur : elle pénètre dans le domicile de Youssef, ouvre son coffre et repart avec tous les billets qu’il contenait. Youssef a essayé de s’interposer mais elle lui a tiré dessus. Le caïd propose une mission à Amin : se rendre au cabaret de Nadia, entrer en relation avec la danseuse et obtenir des informations sur l’endroit où elle a caché le magot. Amin accepte…


Trente Jours en Prison de Niazi Mostafa (30 youm fil sign, 1966)
avec Abou Bakr Ezzat (Medhat), Farid Shawki (Amshir), Nawal Abou Al Foutouh (Azhar), Hassan Hamed (Ibn Al Janawi), Soheir El-Barouni (l’employée de maison), Mimi Chakib (la mère de Soheir), Mohamed Reda (Hangal le voleur), Ibrahim Saafan (l’avocat), Madiha Kamel (Soheir), Samir Ghanem (son propre rôle), Ahmed El Deif (son propre rôle), George Sedhom (son propre rôle)
D’après une histoire de Naguib El Rihani et de Badie’ Khairy
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Musique : Hussein Al Saïd
Chansons : Samir Ghanem, Ahmed El Deif, George Sedhom
Production : Films Ihab Leithi


Medhat dirige le cabaret « le Trocadéro » qui appartient à Madame Fawzia. Il doit épouser sa fille Soheir mais il entretient aussi une relation amoureuse avec une actrice. Pour garantir la sécurité de l’établissement qu’il dirige, il a embauché Amshir, un hercule de foire. Ce dernier est un brave garçon mais il a tendance a abusé de sa force à contretemps. Justement, ce soir-là, un personnage important dîne au cabaret. Medhat est à sa table et par inadvertance, il brûle la moustache de l’homme. Fureur du « brûlé » qui frappe Medhat. C’est à ce moment-là qu’intervient Amshir : il assomme l’agresseur de son patron mais les hommes de celui-ci répliquent à leur tour. La mêlée devient générale. La police puis la justice s’en mêlent. Un procès a lieu. Contre de l’argent, Amshir accepte de prendre tous les torts à son compte et il est condamné à trente jours de prison…


Jeunesse Très Folle de Niazi Mostafa (Shabab magnoun geddan, 1967)
avec Soad Hosny (Madiha), Mimi Chakib (la femme de Youssef), Samir Sabri (Esmat), Samir Ghanem (Rahfat), George Sedhom (Ishmat), Ahmed El Deif (Afat), Ahmed Ramzy (Medhat, le fils de Youssef), Hoda Farid (Mona, la fille de Youssef), Ibrahim Zada (le maître d’hôtel de Youssef), Amin El Heneidy (Youssef, le propriétaire du casino)
Scénario : Abdel Hay Adib et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Hussein El Sayed et André Ryder
Comédie musicale avec les Trois Lumières du Théâtre. 


Le groupe de musique pop « Les Fous » est composé de trois frères et de l’un de leurs amis, Esmat. Ils viennent de décrocher un contrat dans un casino d’une station balnéaire mais avant de partir, Esmat veut obtenir la main de Madiha, la sœur de ses trois partenaires. Ce n’est qu’à cette condition qu’il acceptera de poursuivre son activité au sein du groupe. Malheureusement pour lui, Madiha est une étudiante en art dramatique qui ne se laisse pas dicter sa conduite. Elle refuse catégoriquement ce mariage, Esmat restera donc au Caire. Pour honorer leur contrat, les trois frères et leur sœur ont une idée : c’est Madiha elle-même qui remplacera Esmat. Elle se déguisera en garçon et grâce à son talent de comédienne, tout le monde n’y verra que du feu. Dès leurs premiers concerts, le groupe rencontre un vif succès auprès des jeunes estivants et Madiha jongle sans peine avec ses deux identités. Tantôt elle est la sœur de ses trois frères, tantôt, elle se travestit en homme pour devenir Esmat, le guitariste des Fous. La jeune femme est néanmoins confrontée à des situations un peu délicates : Medhat, le fils du propriétaire du casino est tombé amoureux de Madiha tandis que Mona, sa soeur, éprouve une véritable passion pour Esmat…


Le Rivage de la Gaieté de Houssam Al Din Mustafa (Chatei el Marah, 1967)
avec Nagat El Saghera (Norah), Hassan Youssef (Houssam), Youssef Fakhr El Din (Hamada), Samia Shokri (Riri), Samir Ghanem (ami d’Houssam), George Sedhom (ami d’Houssam), El Deif Ahmed (ami d’Houssam), Abdel Moneim Madbouly (le professeur Raafat), Nahed Yousri, Shahinaz Taha (Salli, la sœur de Norah), Nabil El Zakzouky, Mimi Chakib (Aziza, la femme du professeur), Adly Kasseb (le père d’Houssam)
Scénario et dialogues : Abdel Fattah El Sayed et Adli El Moled
Musique : Mohamed Abdel Wahab


Comédie musicale. Un professeur laisse ses deux grandes filles, Norah et Sally, partir seules pour quinze jours de vacances à Ismaïlia avec leur club. Craignant pour leur vertu, l’universitaire demande à Houssam, le fils de son meilleur ami, de les accompagner pour les surveiller discrètement. Le jeune homme qui est musicien accepte la mission et se rend à Ismaïlia avec les trois membres de son groupe. Les quatre garçons s’installent dans le même hôtel que Norah, Sally et leurs camarades. A peine arrivé, Houssam découvre que Norah est courtisée par Hamada, un pensionnaire de l’hôtel…


Le Mariage Moderne de Salah Karim (Alzawaj a'ala altariqat alhaditha, 1968)
avec Soad Hosny (Noha), Hassan Youssef (Ahmed, le cousin de Noha), El Deif Ahmed (Atris), Samir Ghanem, (Samir), George Sedhom (Makhimar), Mohamed Reda (le père de Noha), Fatima Mostafa (la mère de Noha), Abdel Moneim Ibrahim (Kamal), Abbas Fares (le professeur Shafi), Hassan Mostafa (le cheikh Hassan), Alya Abdel Moneim (Aziza, la sœur de Noha), Atef Makram (un enfant), Inas Abdallah (la petite fille), Eskandar Menassa (Hussein, le mari de la mère d'Ahmed)
Scénario : Salah Karim
Musique : Saïd Salama, Mohamed Al Mogi, Fathy Qoura, Ali Ismail
Production : les films Shéhérazade
Le réalisateur Salah Karim est le premier mari de Soad Hosny.

 
Comédie musicale. Noha et son cousin Ahmed sont étudiants dans la même école d’ingénieur. Cet été, ils ont décidé de passer leurs vacances dans un camp près de la mer avec un petit groupe de leurs condisciples. Un jour, Ahmed part à la pêche sur un petit canot à moteur. Il tombe en panne en pleine mer et doit rejoindre le rivage à la nage. Noha est terriblement inquiète. Quand enfin Ahmed reparaît, elle comprend combien il lui est cher. C’est ainsi qu’entre les deux cousins va se nouer une tendre idylle. Ils ont décidé de se marier après les vacances mais les parents de Noha ne l’entendent pas ainsi. Un autre prétendant a leur faveur…


Les Trois Fous d’Hassan El Seifi (El Maganeen el Talata, 1970)
avec Nagla Fathy, Zahrat Al Oula, Samir Ghanem, George Sedhom, El Deif Ahmed, Tawfik El Deken, Ibrahim Saafan, Kawthar Shafik, Seif Allah Mokhtar, Zakaria Mowafy, Abdel Ghani El Nagdi, Abdel Moneim Basiony, Hussein Ismael, Ahmed Nabil, Soheir Zaky, Mahmoud El Meleigy, Mohamed Abou HashishScénario : Ali Salem
Musique : Baligh Hamdy, Helmy Bakr, Fathy Qoura
Production : Hassan El Seifi


Comédie musicale. Le docteur Tawfiq est vétérinaire. Il a décidé de quitter son emploi au ministère de la santé pour se consacrer à des recherches personnelles dans le laboratoire qu’il a aménagé à son domicile. Il a construit une machine capable de prolonger l’existence des êtres vivants. Pour tester son invention, il fait des essais sur des animaux qu’il vole dans le quartier. Les activités de l’ancien vétérinaire ne plaisent pas beaucoup à sa femme Sonia et elle s’en plaint à sa sœur. Cette dernière demande à son fiancé qui est psychiatre d’intervenir. Dans le même temps, le directeur d’un magazine envoie un reporter enquêter sur le mystérieux docteur…
Samir Ghanem joue le docteur Tawfiq.


Nous ne sommes pas des anges de Mahmoud Farid (Lasna Mala'eka, 1970)
avec George Sedhom, El Deif Ahmed, Samir Ghanem, Shahinaz Taha, Hassan Mostafa, Abdelalim Khattab, Samir Sabri, Nagwa Fouad, Ashraf Abdelghafour, Abbas Fares, Zakaria Mowafi, Aleya Abdel Moneim
Scénario : Farouk Sabry
D’après la pièce du dramaturge français Albert Husson, La Cuisine des Anges (1952). Cette comédie avait déjà fait l’objet d’une adaptation réalisée en 1955 par le cinéaste américain Michael Curtiz. En 1989, sortira une deuxième adaptation américaine signée Neil Jordan et portant le même titre que le film de Mahmoud Farid. A noter que ce dernier n’est pas la première version égyptienne de l’œuvre d’Albert Husson. En 1964, Hassan Abdulsalam avait tourné La Cuisine des Anges avec George Sedhom, El Deif Ahmed et Samir Ghanem. On retrouve donc (avec bonheur ?) le trio comique dans les deux films.
Musique et chansons : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogy, Hussein El Sayed, Abdelazim Abdelhaqq, Fahd Blan, George Sedhom, Samir Ghanem, El Deif Ahmed


Comédie musicale. Sha’aban, Ragab et Ramadan sont trois prisonniers particulièrement indisciplinés. Excédée par leurs frasques continuelles, la direction de l’établissement décide de leur transfert à la prison Abou Zaabel. Le véhicule pénitentiaire qui doit les emmener dans leur nouvelle demeure tombe en panne au milieu de nulle part. Une voiture surgit et s’arrête à leur hauteur. L’automobiliste est un vieil homme qui les invite à se rendre chez lui pour attendre les secours. Leur hôte vit dans une grande demeure avec sa femme et ses deux filles. Contre toute attente, les trois prisonniers et leurs deux gardiens sont accueillis à bras ouverts. Tout le monde sympathise et on improvise une petite fête où chacun chante et danse avant de passer à table. En fait, les trois amis ne tarderont pas à comprendre que derrière cette joie et cette convivialité, la famille est confrontée à de graves problèmes financiers…
Dernier film d’El Deif Ahmed qui mourra avant la fin du tournage. Dans les dernières scènes, il sera remplacé par une doublure.


La Troupe Joyeuse de Fateen Abdel Wahab (Ferket Al Marah, 1970)
avec Mohamed Roushdy, Chams El Baroudi, Nagwa Fouad, Tawfik El Deken, Samir Ghanem, George Sedhom, Ahmed El Deif
Scénario : Abdel Fattah El Sayed et Adly El Mowalid
Musique : Baligh Hamdy


Quatre amis pêchent sur la plage. L‘un d’entre eux ramène sur le rivage une valise qui s’était accrochée à son hameçon. Les garçons ne se sont pas aperçus qu’ils ne sont pas seuls sur cette plage : en embuscade, il y a un gang qui veut récupérer la valise car elle contient de la drogue mais il y a aussi la police qui veut arrêter en flagrant délit les gangsters. Quand ces derniers passent à l’action pour récupérer le précieux bagage, les policiers sous la direction de l’officier Roshdy interviennent. L’affrontement est bref et violent. Les malfrats parviennent à fuir après avoir éliminé Mokhtar l’un des leurs qui venait d’être appréhendé. Les représentants de la loi arrêtent les quatre pêcheurs...


Méfie-toi de Zouzou d'Hassan Al Imam (Khally ballak men ZouZou, 1972)
avec Soad Hosny, Taheya Carioca, Hussein Fahmy, Shahinaz Taha, Nabila El Sayed, Samir Ghanem, Shafik Galal, Mohye Ismaïl, Mona Qattan, Wahid Seif, Abbas Fares, Zouzou Chakib, Azza Sherif
Scénario : Salah Gahin et Hassan Al Imam
Musique : Fouad El Zahry, Kamal Al Tawil, Shaban Abu Saad, Ibrahim Ragab, Sayed Mekawi


Comédie musicale. Zouzou est une jeune fille qui mène une double vie. Le jour, elle est une étudiante brillante, très populaire parmi ses condisciples. Le soir, elle danse et chante dans la troupe de sa mère pour des soirées privées. A l’université, Zouzou a toujours dissimulé cette activité considérée comme déshonorante. Elle a du talent, elle éprouve un grand plaisir à à participer à toutes ces représentations en compagnie des autres danseuses et chanteurs de sa mère. Néanmoins, elle sait que si les professeurs et les autres étudiants apprenaient sa véritable condition, ce serait un terrible scandale qui la conduirait immanquablement au ban de la société. C’en serait fini de ses études universitaires.
Un jour, un nouveau professeur de théâtre fait son apparition à l’université. Il est beau, il est jeune et il a un charisme magnétique. Il s’appelle Saïd. Entre lui et Zouzou, c’est le coup de foudre. Le jeune professeur rompt avec Nazek, sa fiancée tandis que Zouzou est bien décidée à abandonner la danse.
Samir Ghanem joue Soleiman, l'ami du professeur de théâtre.


En été, il faut aimer de Mohamed Abdel Aziz (fil-seyf lazem neheb, 1974)
avec Magda El-Khatib, Tawfik El Deken, Samir Ghanem, Lebleba, Amira, Abdel Moneim Madbouly, Wedad Hamdy, Nour Al-Sherif, Madiha Kamel, Samir Sabri
Une histoire de Mohamed Hassan
Scénario : Ali Salem, Mohamed Salem, Salama Hassan
Musique : Samy Ismaïl, Hussein El Sayed, Mounir Mourad
Production : Magda El Khatib


Le docteur Nabil travaille dans un hôpital psychiatrique. L’été venu, il décide d’accompagner quatre de ses patients à Alexandrie pour un séjour au bord de la mer. Les quatre patients ont pour des raisons diverses sombré dans la dépression. Il y a Ahmed, un employé de banque qui a fait un burn-out ; Medhat, un chanteur amateur traumatisé par une expérience humiliante lors d’un concert ; Mohamed Youssef, un champion de natation qui a été attaqué par un crabe lors d’une compétition et enfin Ghedidi, un footballeur professionnel qui joue comme gardien de but et qui a laissé passer vingt-deux balles durant un match décisif pour son équipe.
Sur la route, ils font monter dans leur minibus, deux femmes dont la voiture est tombée en panne. La première s’appelle Maggie et elle est à la fois psychologue et professeur d’éducation physique. La seconde, c’est Aïcha, sa tante, qui l’accompagne pour les vacances. Par le plus heureux des hasards, elles se rendent au même endroit que les cinq hommes. A l’hôtel, pour ne pas effrayer les résidents, les quatre patients du docteur Nabil se font passer pour des membres d’une association luttant contre la pollution. Très vite, ils font la connaissance de trois jeunes filles qui sont arrivées avec leur père...
Samir Ghanem joue le rôle d'un patient du docteur Nabil, ancien gardien de but. 


L'Important, c'est l'Amour d’Abdul Moneim Shoukry (Al Mohem El Hob, 1974)
avec Adel Imam, Sayed Zayan, Nahed Sherif, Samir Ghanem, Imad Hamdi, Safaa Abou El Saoud, Osama Abbas, Ahmed Nabil, Zizi Moustapha, Louis Youssef, Mohamed Shawky
Scénario : Farouk Saïd
Musique : Taghrid El Beshbishy


Shahinaz (Nahed Sherif) est une fille de bonne famille qui est atteinte d’alcoolisme sévère. Elle est suivie par le docteur Fekry (Imad Hamdi), Celui-ci doit s’absenter et il confie sa malade à son assistant Fahmy (Adel Imam) qui a pour consigne de ne jamais la contrarier et de satisfaire ses moindres désirs. Shahinaz tombe amoureuse de Fahmy qui est pourtant déjà fiancé à Nanahé (Safaa Abou El Saoud). Pour continuer à voir elle-ci en présence de Shahinaz, il la fait passer pour sa sœur. Il n’empêche qu’il doit se plier à tous les caprices de la patiente de son patron et la situation devient explosive quand celle-ci lui demande de l’épouser et qu’il accepte. Nanahé, folle de jalousie, épie les moindres faits et gestes du couple et exige de Fahmy qu’il la retrouve chaque nuit dans son lit. La vie du pauvre garçon devient infernale. Heureusement, le retour du docteur Fekry mettra fin à ce « cauchemar » et Fahmy pourra enfin convoler en justes noces avec Nanahé.
Samir Ghanem joue le rôle d'Adel, un artiste peintre illuminé.

24 Heures d'Amour d’Ahmad Fouad (24 saaha hob, 1974)
avec Zizi Al Badraoui (Laïla), Adel Imam (Ahmed), Soheir Ramzy (Mona), Samir Ghanem (Samir), Mohie Ismaïl (le voisin célibataire), Lebleba (Amira), Hassan Youssef (Sherif), Sayed Zayan (le notaire), Nabila El Sayed (la mère d’Amira), Aziza Helmy (la mère de Sherif), Khadiga Mahmoud (la servante), Mohamed Reda (le chauffeur)
Scénario : Farouk Saïd
Musique : Fathy Qoura, Ali Ismaïl, Lebleba
Production : Al Masry Films


Après six mois passés en mer, trois officiers de marine rentrent chez eux pour un jour de congé. Mais, au lieu de les accueillir avec amour et tendresse, leurs compagnes les fuient car elles sont persuadées qu’elles ont été trompées durant une si longue séparation. Les trois marins ont vingt-quatre heures pour retrouver leurs bien-aimées et jouir enfin du repos du guerrier.
Samir Ghanem joue le rôle de Samir, l'un des trois officiers de marine. 


Amira mon Amour d'Hassan Al Imam (Amira Houbi Ana, 1975)
avec Soad Hosny, Hussein Fahmy, Imad Hamdi, Karima Mokhtar, Samir Ghanem, Hassan Mostafa, Nabil Badr, Mahmoud Shoukoko, Mahmoud El Tony
Scénario : Hassan Al Imam, Mamdouh El Leithy, Salah Gahin
Adaptation d'un passage du roman de Naguib Mahfouz, Miroirs (1972). Ce roman est constitué de courts chapitres indépendants, chacun évoquant la vie d’un personnage que le narrateur a rencontré à un moment ou à un autre de son existence. Le chapitre qui est à la base du scénario de ce film est intitulé « Abda Souleimane » (en français, éditions Babel, trad. de Najet Belhatem)
Musique : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi, Sayed Darwich


Comédie musicale. Depuis la mort de son père, Amira doit subvenir aux besoins de sa mère ainsi qu’à ceux de ses frères et sœurs. Elle a trouvé un emploi dans une grande administration, au département traduction. Elle a peu de travail car le service compte un trop grand nombre d’employés mais sa gaieté, son charme et son dynamisme ont transformé agréablement l’atmosphère du bureau. Même son chef n’est pas insensible à son charme. Elle fait la connaissance d’Adel Naguib, l’un des cadres supérieurs de l’établissement. Le jeune homme a épousé Amina, la fille du directeur mais lui et sa femme ne s’entendent pas. En fait, Adel ne s’est marié que par ambition professionnelle et il n’éprouve aucun sentiment pour son épouse. Au fil des rencontres, Adel et Amira tombent amoureux l’un de l’autre. Ils se marient en secret…
Samir Ghanem joue le rôle de Taher Hamouda, un collègue d'Amira.


Interdit pendant la Nuit de Noces d’Hassan El Seifi (Mamnou' Fi Layla Al Dokhla, 1975)

avec Soheir Ramzy (Mona), Adel Imam (Tahsin, le professeur d’arabe), Mohamed Reda (Achour, le père de Mona), Nabila El Sayed (Madame Zarifa, la mère de Mona), Samir Ghanem (Khamis, le professeur d’arabe), Adly Kasseb (le directeur de l’école), Nagwa Fouad (Zuba), Wahid Seif (le psychiatre), Fadia Okasha (la prostituée), George Sedhom (Lola, une prostituée), Tawfik El Deken (le sorcier), Naima Al Saghir (la mère de Tahsin), Nelly (danseuse), Nagwa Sultan (danseuse), Fifi Abdou (danseuse)
Scénario : Farouk Sabry
Musique : Helmi Bakr, Mounir Mourad, Fathy Koura


Madame Zarifa est une femme autoritaire, au fort caractère. Elle se conduit en véritable tyran domestique à l’égard de son mari Ashour et de sa fille Mona. Cette dernière est tombée amoureuse de leur voisin, Tashin, un jeune professeur d’histoire. Ashour qui voit d’un très bon œil cette union, invite l’enseignant à venir chez lui pour faire sa demande officielle. Malheureusement, Madame Zarifa est catégoriquement opposée à ce mariage. Elle considère que sa fille mérite mieux qu’un petit professeur comme mari. Non seulement, elle met à la porte sans ménagement le prétendant mais elle interdit à sa fille de le revoir. Tashin fait alors appel à son collègue Khamis pour contourner l’interdit maternel. Déguisés en agents des télécommunications, ils vont pénétrer dans l’appartement de Madame Zarifa et Tashin va pouvoir passer quelques instants en compagnie de Mona. Ils vont être très vite démasqués par la maman irascible et celle-ci ne va pas hésiter le lendemain matin à se rendre à leur école pour porter plainte auprès de leur directeur. Ce dernier engage ses deux professeurs à tenter de calmer l’ire de la dame. Alors qu’ils la raccompagnent pour la convaincre de retirer sa plainte, Madame Zarifa disparaît dans une bouche d’égout dont le couvercle avait été retiré. Elle meurt noyée.


Lorsque le Corps Glisse de Nader Galal (Indama yasqout al gasad, 1976)
avec Mahmoud Yassin (Mahmoud), Saïd Abdel Rhani (le rédacteur en chef du journal), Azza Kamal (Fatima), Aziza Rashid (Nargis), Samir Ghanem (Talaat, le journaliste), Nahed Sherif (Lawahez, la danseuse), Mariam Fakhr Eddine (Angie), Noura (Madiha), Soheir Sabri (Chouchou), Enayat Saleh (Fifi), Mohamed Shawki (l’agent immobilier)
Une histoire d’Helmy Salem
Scénario : Mohamed Mostafa Samy
Musique : Fouaf Al Zahry et Khaled El Amir
Production : Mary Queeny


Mahmoud, un jeune intellectuel, quitte son village pour s’installer au Caire. Il a écrit un recueil de poèmes et il souhaiterait s’occuper de sa publication. Il pense trouver un emploi d’enseignant dans l’un des lycées de la capitale. Dans un premier temps, il loge chez un ami qui le déconcerte par sa vie dissolue. Au matin, il fait la connaissance des « fiancées » de son hôte et cela le met très mal à l’aise. Mahmoud préfère chercher un autre logement. Il trouve une chambre dans un grand appartement occupé par une danseuse. Un soir, il accepte l’invitation de son ami à une petite fête qu’il organise dans son appartement. On danse et l’alcool coule à flot. Au milieu de la foule, son regard s’arrête sur une toute jeune fille très belle. Elle s’appelle Madiha. Elle lui sourit. Il est sous le charme. Durant la soirée, il danse à plusieurs reprises avec elle. Le lendemain, il se rend pour la première fois dans le lycée de jeunes filles où il a trouvé un emploi de professeur d’arabe. Il découvre que Madiha est l’une de ses élèves.


Elle tomba dans une mer de miel de Salah Abou Seif (Wa saqatat Fe Bahr El Asal,1977)
avec Mahmoud Yassin (Abu Bakr), Nabila Ebeid (Maysa), Taheya Carioca (Nafousa), Nadia Lutfi (Zeze), Faten Anwar (Amina), Tarek El Nahry, Omar El-Hariri (Fahmi), Ali Ezz Eddin, Samir Ghanem (Essam), Aziza Helmy (la mère de Maysa), Layla Mukhtar (Didi), Rawia Saïd (Sameha), Fatheia Shahin (Farida), Younes Shalaby (Samïa)
Scénario : Salah Abou Seif
D'après une histoire d'Ihsan Abdul Quddus
Musique : Omar Khorsheid


Maysa est une jeune fille appartenant à une famille aisée d’Alexandrie. Ses parents lui laissent beaucoup de liberté et elle passe le plus clair de son temps avec ses amis. Un soir, dans une fête, elle rencontre un jeune étudiant en architecture Abu Bakr. Après la soirée, le garçon propose à Maysa de la raccompagner chez elle. Sur la route, ils font un crochet par chez lui : il veut prêter un livre à la jeune femme. C’est ainsi qu’elle découvre le petit appartement de son nouvel ami. Le désordre est indescriptible, il ya des piles de livres à même le sol mais Maysa est séduite par cet intérieur d’étudiant amoureux de la culture et des arts. Entre les deux jeunes gens, si les choses ne vont pas plus loin cette nuit-là, l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre est manifeste. Ils décident de se revoir et ils passent une journée à la plage, rien que tous les deux. Pour Maysa, c’est le bonheur. Elle en est certaine : ils sont faits pour s’aimer et vivre ensemble. Les rencontres se multiplient. Ils deviennent inséparables. Un jour, elle décide de présenter Abu Bakr à sa mère. Les deux femmes organisent un goûter mais « l’invité » ne viendra pas. Maysa est affreusement déçue. Elle soupçonne Abu Bakr d’avoir une autre femme dans sa vie…


Certains se marient deux fois de Mohamed Abdel Aziz (Al Baa'd Yazhab lel Maa'zoun Marratayn, 1978)
avec Nour El Sherif ( Dr. Mamdouh), Mervat Amin (Mona), Adel Imam (Massoud), Lebleba (Mahasen), Samir Ghanem (Ezzat), George Sedhom (Mansour), Aqeila Rateb (Afiza), Mimi Gamal (Sonia), Amal Ramzi (Sania), Hanaa El Shorbagy (Halia), Galila Mahmoud (Ilham), Ibrahim Abdulraziq (Mahmoud Fahmy), Salama Elias (Marzouk), Ibrahim Kadri (Docteur Mamdouh), Zouzou Chakib
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Gamal Salamah
Production : William Rizq


Le docteur Mamdouh et son frère Massoud ne sont pas heureux en ménage. Mona, la femme du premier, est d’une jalousie féroce et ne laisse aucun répit à son mari qui pourtant n’a jamais tenté de la tromper. Mahasen, la femme du second, est absorbée par ses tâches ménagères et l’éducation de ses enfants si bien qu’elle n’a pas un instant à consacrer à son époux. Ezzat, le cousin des deux frères, leur conseille de suivre son exemple. Il a trouvé le bonheur en trompant allégrement sa femme tout en lui manifestant amour et tendresse. Mamdouh et Massoud décident d’adopter ce stratagème si ingénieux. Ils se lancent donc dans l’adultère mais leurs femmes ne tardent pas à tout découvrir. Elles demandent le divorce…

dimanche 16 mai 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 31 mai)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Lundi 31 mai à 17h30

Poursuite amoureuse de Nagdy Hafez (Moutarada gharamia, 1968)
avec Fouad El-Mohandes (Mounir), Shweikar (Mona), Madiha Kamel (Maria, l’hôtesse italienne), Hassan Mostafa (Fantomas, le maître d’hôtel de Mounir), Abdel Moneim Madbouly (le psychiatre), Camelia (l’hôtesse française), Shahinaz Taha (l’hôtesse américaine), Kawthar Shafiq (l’hôtesse japonaise), Thérèse (l’hôtesse anglaise), Mahmoud Azmy (Sami)
Scénario : Farouk Sabry
Directeur de production : Kamal Hussein


Comédie. Adaptation de la comédie à succès « Boeing Boeing » de Marc Camoletti. Mounir est un homme très riche qui, malgré sa fortune, travaille comme contrôleur aérien. C’est un dom juan impénitent qui entretient une relation amoureuse avec cinq hôtesses en même temps, toutes les cinq de nationalités différentes. Il a en outre la passion des chaussures de femmes qu’il collectionne chez lui. En plus de ses « liaisons internationales », il a une fiancée officielle, Mona, une hôtesse égyptienne. Cette dernière menace de le quitter s’il ne renonce pas à sa vie de play-boy et à sa collection de chaussures. Mounir, plein de bonne volonté, demande de l’aide à un psychiatre...


Dimanche 30 mai à 17h30

Le secret d'une Femme d'Atef Salem (Serr Emra'a, 1960)
avec Hoda Soltan (Fatiah), Imad Hamdy (Raouf), Salah Zulficar (Ahmed, le frère de Fatiah), Aïda Helal (la seconde femme de Raouf), Omar El-Hariri (l’avocat Rachid Hussein), Nagwa Fouad (Sonia, une collègue de Fatiah), Abbas Rahmy (le médecin légiste), Nazim Sharawi (le juge), Victoria Hobeika (la femme de chambre), Ahmed Louxer (l’inspecteur), Nabil El Alfy (Adel Raafat), Saïd Khalil (l’avocat général)
D’après une histoire de Raphaël Gabbour
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Ahmed Fouad Hassan, Mounir Mourad, André Ryder, Fathy Koura


Thriller. Raouf est un entrepreneur fortuné qui se retrouve veuf avec une petite fille à élever. Il se remarie mais très vite ses relations avec sa nouvelle épouse se dégradent. Pour échapper à une existence conjugale peu satisfaisante, il sort régulièrement avec ses amis. Un jour, il fait la connaissance d’une danseuse, Fatiah. Elle est orpheline et elle doit travailler pour subvenir aux besoins de son jeune frère Ahmed qui a grandi loin d’elle. Il est maintenant étudiant en droit et il veut devenir avocat. Entre Raouf et Fatiah, la complicité est immédiate et ils deviennent amants. Raouf s’investit dans cette liaison d’autant plus que sa femme est devenue la maîtresse de Rachid, son ami avocat. Un jour, une collègue de Fatiah révèle à Raouf que sa bien-aimée recevrait des lettres d’un autre homme…


Un autre film à voir :

-à 19h30 : L'épouse n°13 de Fateen Abdel Wahab (1962) avec Rushdy Abaza et Shadia, une comédie qui se moque (gentiment) du mâle égyptien
 

Samedi 29 mai à 19h30

Vacances d’Amour de Mahmoud Zulficar (Agaza Gharam, 1967)
avec Fouad El Mohandes (Magdi), Shwikar (Layla), Nagwa Fouad (Elham), Salah Nazmi (Sabri, le mari d’Elham), Naima Wasfi (Zahira), Hassan Mostafa (Ahmed Papadopoulou), Mohamed Shawky (le portier), Ragaa Sadiq (Adila), Hussein Ismaïl (Attia), Mary Bay Bay (Bahija)
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Mounir Mourad
Chansons : Hussein El Sayed


Comédie. Magdi qui travaille comme ingénieur à Assouan rentre au Caire pour des vacances. Il a hâte de retrouver sa femme Layla et ses deux enfants. Et pour fêter son retour, il espère bien passer leur première soirée commune en amoureux avec sa femme. Cette dernière est médecin à l’hôpital et son activité lui laisse peu de loisir. Elle reste très souvent tard le soir à l’hôpital mais aujourd'hui, elle est là, prête à satisfaire tous les désirs de son petit mari. Tout s’annonce au mieux : les enfants sont au lit, Layla a passé sa plus belle robe. Las ! Le téléphone sonne. Layla est rappelée à l’hôpital pour une urgence. Elle se change et disparaît au grand dam de Magdi qui reste seul à se morfondre. Mais son dépit est de courte durée car en sortant sur le balcon de leur appartement, il retrouve Elham, la voisine qui prend l’air du soir. Elle aussi est seule : son mari est encore absent alors que c’est le jour de son anniversaire. Entre l’époux délaissé et l’épouse abandonnée, la complicité ne va faire que croître…
Les auteurs ont visiblement été très inspirés par Sept ans de réflexion (The Seven Year Itch), la célèbre comédie de Billy Wilder avec Marilyn Monroe et Tom Ewell (1955). Le personnage de Magdi est le frère jumeau de Richard Sherman, le héros du film américain !


Vendredi 28 mai à 19h30

Elle vécut pour l'amour d'El Sayed Bedeir (Achat li al Hob, 1959)
avec Aziza Helmy (la mère de Zaynab), Zubaida Tharwat (Zaynab), Kamal Al Shennawi (Hosny), Abdel Moneim Ibrahim (l’ami d’Hosny), Wedad Hamdy (la femme de chambre), Laïla Taher (Rachida, la sœur de Zaynab), Hermine (la danseuse), Salwa Mahmoud (la belle-mère d’Hosny), Abdallah Gheith (le cousin et le jeune amant de la belle-mère d’Hosny), Mary Ezz El Din (la mère de famille qui tente de séduire Hosny), Abdel Aziz Hamdy (le père d’Hosny)
Scénario : El Sayed Bedeir
D’après un récit de l’écrivain Mohamed Abdel Halim Abdallah
Musique : Abdel Aziz Mahmoud et Fathy Qoura
Production : Abbas Helmy
appréciation : 4/5


Drame sentimental. Hosny passe son enfance dans un petit village avec son père et la seconde femme de celui-ci. Un jour, il surprend sa belle-mère dans les bras de l’un de ses jeunes cousins. Dès lors, il considère toutes les femmes comme des créatures du diable qui n’ont de cesse de tromper leurs maris. Il fait le serment de ne jamais se marier. Les années ont passé. Hosny s’est installé au Caire pour suivre des études de médecine. Dans l’appartement au-dessous du sien vit une jeune fille avec sa sœur et sa mère. Elle s’appelle Zaynab. Malgré ses résolutions passées, Hosny ne peut plus se mentir : il est tombé amoureux.


Un autre film à voir :

-à 17h30 :  Gare Centrale de Youssef Chahine (1958) avec Hind Rostom et Farid Shawki


Jeudi 27 mai à 17h30

7 heures de Togo Mizrahi (El sa'a saba, 1937)
avec Ali Al Kassar (Othman), Bahiga El Mahdy (la femme d’Othman), Zakia Ibrahim (la belle-mère d’Othman), Ibrahim Arafa (le muet de la banque), Ali Abd El Al (le voisin d’Othman), Hassan Rashid (Hassan Bey)
Scénario : Togo Mizrahi et Ali Al Kassar
Production : Togo Mizrahi
appréciation : 4/5


Othman est employé de banque : il s’occupe du courrier, renseigne les clients et fait le coursier quand il faut remettre ou récupérer des fonds de manière urgente. Pour cette dernière fonction, il a une magnifique bicyclette qui lui permet de se déplacer très rapidement par les rues d'Alexandrie. Il est marié à une couturière. La mère de cette dernière vit avec eux et elle est la propriétaire de l’atelier de couture. Le naturel autoritaire de sa belle-mère déplaît à Othman.
Ce jour-là commence comme tous les autres jours : il trie le courrier reçu, aide un jeune domestique muet à effectuer une démarche à l’un des guichets de l’établissement puis enfourche son vélo pour faire ses premières courses. Hélas ! à peine est-il entré dans une banque où il avait affaire qu’un voleur s’empare de sa bicyclette et disparaît. Quand Othman s’en aperçoit, il court à travers la ville pour la retrouver. Il finira par la récupérer grâce à l’imprudence de son voleur.
A la fin de sa journée, il rentre chez lui où il retrouve son épouse et son insupportable belle-mère. Il décide de sortir avec son voisin. Ils se rendent dans un café pour boire de la bière. Ils rentrent chez eux au milieu de la nuit totalement ivres...


Un autre film à voir :

Le Tigre d’Hussein Fawzi (1952), avec Naima Akef et Anwar Wagdi


Mercredi 26 mai à 19h30

Amira mon Amour d'Hassan Al Imam (Amira Houbi Ana, 1975)
avec Soad Hosny (Amira Salem), Hussein Fahmy (Adel Naguib), Soheir Al Babli (la femme d’Adel), Imad Hamdi (le directeur de l’administration et beau-père d’Adel), Karima Mokhtar (la mère d’Amira), Samir Ghanem (Taher Hamouda, un collègue d’Amira), Hassan Mostafa (le supérieur hiérarchique d’Amira), Hesham El Ashry (le frère d’Amira), Nabil Badr (Fathi), Mahmoud Shoukoko (Oncle Saqr), Helmy Hilaly (l’inspecteur de police)
Scénario : Hassan Al Imam, Mamdouh El Leithy, Salah Gahin
Adaptation d'un passage du roman de Naguib Mahfouz, Miroirs (1972). Ce roman est constitué de courts chapitres indépendants, chacun évoquant la vie d’un personnage que le narrateur a rencontré à un moment ou à un autre de son existence. Le chapitre qui est à la base du scénario de ce film est intitulé « Abda Souleimane » (en français, éditions Babel, trad. de Najet Belhatem)
Musique : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi, Sayed Darwich, Kamel El Tawil


Comédie musicale. Depuis la mort de son père, Amira doit subvenir aux besoins de sa mère ainsi qu’à ceux de ses frères et sœurs. Elle a trouvé un emploi dans une grande administration, au département traduction. Elle a peu de travail car le service compte un trop grand nombre d’employés mais sa gaieté, son charme et son dynamisme ont transformé agréablement l’atmosphère du bureau. Même son chef n’est pas insensible à son charme. Elle fait la connaissance d’Adel Naguib, l’un des cadres supérieurs de l’établissement. Le jeune homme a épousé Amina, la fille du directeur mais lui et sa femme ne s’entendent pas. En fait, Adel ne s’est marié que par ambition professionnelle et il n’éprouve aucun sentiment pour son épouse. Au fil des rencontres, Adel et Amira tombent amoureux l’un de l’autre. Ils se marient en secret…


Deux autres films à voir :

-à 17h30 : Une Lettre d’une Femme Inconnue de Salah Abou Seif (1962), avec Farid Al Atrache, l'adaptation de la nouvelle de l’écrivain autrichien Stefan Zweig publiée en 1922, Lettre d’une inconnue.

-à 23h : La Fille du Quartier d'Hassan El Seifi (1964) avec Ahmed Ramzy et Samia Gamal.


Mardi 25 mai à 17h30

Le Crime Comique de Nagdi Hafez (El Garima el Dahika - 1963)
avec Ahmed Mazhar (Medhat), Soad Hosny (Layla), Fathia Ali (la mère de Medhat), Mahmoud El Meleigy (Salman, l’assassin du père de Medhat), Abdel Moneim Ibrahim (le frère de Layla), Stephan Rosti (le psychiatre), Mimi Chakib (la mère de Layla), Mohamed Reda (l’oncle de Medha), Saïd Khalil (le cousin de Layla), Omar Afifi (Izzat Sami, l’auteur de romans policiers), Mohsen Hassanein (le frère de Salman), Thuraya Fakhry (la nourrice), Ahmed Loxer (l’inspecteur de police)
Scénario : Abdel Aziz Salam
Musique : Youssef Shawki
Production : les Films de la Tour du Caire
appréciation : 3/5


Medhat est un réalisateur de télévision et il doit dans quelques jours épouser Layla. Il se rend dans le village où réside sa mère pour annoncer à celle-ci la bonne nouvelle. Après une fin de voyage mouvementée, il arrive enfin à destination. Son oncle et sa mère lui apprennent que l’assassin de son père est sorti de prison et qu’il voudra certainement se venger d’avoir été dénoncé par Medhat. La vieille femme et l’oncle incitent le réalisateur à tuer le meurtrier avant que celui-ci ne tente de le tuer. Il refuse. De retour au Caire, il tente de reporter son mariage mais la famille de sa fiancée ne veut rien savoir. Medhat et Layla se marient donc à la date prévue. La jeune femme s’installe dans la maison de son époux. Medhat sait que l’assassin de son père connaît son adresse. Délaissant son épouse, il passe toutes ses nuits dans le salon face à la porte d’entrée, un fusil entre les mains. Une nuit, un inconnu s’introduit dans la maison. Medhat tire aussitôt. L’homme s’effondre. Il est mort. Medhat enterre le corps dans son jardin. Avertis, des policiers se présentent au domicile du réalisateur…
Ce film est une adaptation de la comédie The Gazebo réalisé par George Marshall en 1959 (d’après la pièce d’Alec Coppel) avec Glenn Ford et Debbie Reynolds.


Un autre film à voir :

-à 13h30 : La Volonté de Kamal Selim (1939), un classique qui figure dans la liste des 15 meilleurs films égyptiens de tous les temps


Lundi 24 mai à 23h

Le Divorce de Madame Souad d'Anwar Wagdi (Talak Souad Hanim, 1948)
avec Anwar Wagdi (Wahid Sabri), Aqila Ratib (Souad, la femme d’Hassan), Bishara Wakim (le père de Souad), Mahmoud Choukoko (le complice de Wahid), Farid Shawki (Hassan), Abdel Fatah El Kosary (le représentant des pompes funèbres), Mohamed Kamel (un domestique), Wedad Hamdi (une femme de chambre), Hassan Kamel (le secrétaire du père de Souad), Ibrahim Hechmat, Abdelhamid Zaki, Abdel Hamed Ismaïl, Ferdoos Hassan
Scénario : Anwar Wagdi et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Abdel Halim Noweira


Comédie. Comme d’habitude, Hassan et Souad se querellent bruyamment dans leur chambre. Tous les domestiques de la maison se pressent contre la porte pour écouter la dispute. Le ton devient si violent que les « auditeurs » finissent par téléphoner au père de Souad. Celui-ci quitte aussitôt son bureau et rentre chez lui. Quand il rejoint tout son personnel devant la porte de la chambre du couple, on entend très distinctement que Hassan répudie Souad. Enfin, la porte s’ouvre. Les deux époux portent des marques de coups et de griffures sur le visage. Devant tout le monde, ils se jettent dans les bras l’un de l’autre et s’embrassent : ils sont réconciliés. Malheureusement, cette fois-ci, les choses ne vont se passer selon le schéma habituel. C’était la troisième fois que Hassan répudiait Souad et la loi est formelle : s’ils souhaitent se remarier, Souad doit d’abord épouser un autre homme puis divorcer. La jeune femme est folle de rage. Elle prend sa voiture et disparaît dans les rues du Caire. Mais le destin s’acharne contre elle : sa voiture renverse un individu. Elle le croit mort. Heureusement un médecin apparaît et la rassure. Il a seulement perdu connaissance. La victime est placée dans sa voiture et, accompagnée du médecin, elle regagne son domicile où l’attendent son père et son ex-mari. Ce qu’elle ne sait pas c’est que le médecin et le blessé sont deux escrocs qui simulent des accidents pour ensuite obtenir des riches automobilistes un confortable dédommagement…


Dimanche 23 mai à 17h30

Bonnes Nouvelles d’Abbas Kamel (khabar abyad, 1951)
avec Leila Fawzi (Leila), Karem Mahmoud (Mohsen), Adel Abbas (Hassan, le petit frère de Mohsen), Soad Mekawy (Bilia, la servante de Leila), Aziz Othman (l’hypnotiseur), Hagar Hamdy (l’assistante de l’hypnotiseur), Ferdoos Mohamed (la mère de Mohsen et d’Hassan), Abd El Fatah El Kosary (le père de Mohsen et d’Hassan), Fouad Shafik (le père de Leila), Mohamed Kamal El Masry (Shabana, le chauffeur), Mohamed El Tabei (le créancier du père de Leila), El Sayed Bedeir (le fils du créancier)
Scénario : Abbas Kamel
Musique et chansons : Mounir Mourad, Mahmoud Sharif, Karem Mahmoud, Mohamed El Bakkar, Fathi Koura, Mohamed Abdel Moteleb


Comédie musicale. Mohsen est un modeste vendeur de journaux et de magazines. Un jour, une revue organise une grande loterie dont le premier prix est une Cadillac. En ville, c’est l’effervescence. Tout le monde veut gagner la limousine. Notamment, Layla, la fille d’un commerçant dont les affaires ne sont plus très florissantes. En fait, c’est Mohsen qui remporte le gros lot. Malheureusement, il ne sait pas conduire. Layla qui est parvenue à entrer en contact avec le héros du jour lui propose son aide…


Un autre film à voir :

-à 19h30 : Samara de Hassan El-Seifi (Samara, 1956) avec Taheya Carioca. Figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien.


Samedi 22 mai à 19h30

Entre ciel et terre de Salah Abou Seif (Bayna as-sama wa al ard - 1959)
avec Hind Rostom (Nahed Shukry, la star), Abdel Salam Al Nabulsi (l’aristocrate), Mahmoud El Meleigy (le gangster), Abdel Moneim Ibrahim (le fou), Said Abu Bakr (le harceleur), Zizi Mustafa (Sonia), Yacoub Mikhail (le mari de la femme enceinte), Ahmed Louksor (le metteur en scène), Abdel Ghani El Nagdi (le serviteur), Mahmoud Azmy (l’amant), Naïma Wasafi (la femme enceinte), Amin Wahba (le vieillard), Kadreya Kadry (la femme infidèle), Nahed Samir (l’épouse du vieillard), Samia Rushdy (Zakia), Abdel Moneim Madbouli (le voleur)
Scénario : Naguib Mahfouz et El Sayed Badeir
Musique : Fouad El Zahry
appréciation : 5/5


Apologue. Dans la chaleur estivale d'un vendredi après-midi au Caire, un groupe d'individus représentant toute la société égyptienne restent bloqués dans l'ascenseur d'un grand building de Zamalek (Lebon Building construit en 1952) durant plus d’une heure. Parmi les passagers, on trouve une star de cinéma (Hind Rostom) accompagnée de son chien, un aristocrate sans le sou (Abdel Salam Nabulsi) un chef de gang (Mahmoud El Meleigy), un picpocket (Abdel Moneim Madbouly), un fou échappé de l’asile (Abdel Moneim Ibrahim), une femme infidèle (Kadreya Kadry) et son amant (Mahmoud Azmy), un cuisinier (Abdel Ghani El Nagdi), une femme enceinte (Naïma Wasafi) et son mari, un obsédé sexuel (Saïd Abou Bakr), un vieil homme (Amin Wahba) qui doit épouser une très jeune femme, une lycéenne (Zizi Mostafa) qui doit rejoindre son amoureux. Le huis clos tourne au psychodrame. Pendant ce temps-là, l’équipe de cinéma installée sur la terrasse du bâtiment attend sa vedette pour tourner une scène et le metteur en scène se montre de plus en plus fébrile tandis que des gangsters s’apprêtent à forcer le coffre-fort d’une grande compagnie dont le siège se trouve aussi dans l’immeuble.


Vendredi 21 mai à 23h

Dérive sur le Nil d'Hussein Kamal (Thartharah fawq al-Nil - 1971)
avec Adel Adham (Ali Al Saïd), Mervat Amine (Sana), Magda El-Khatib (Samara), Imad Hamdi (Anis Zaki), Ahmed Ramzy (Ragab Al Qadi), Soheir Ramzy (Layla Zidane), Ahmed Tawfiq (Mustafa Rashid), Naemet Mokhtar (Sania Kamal), Salah Nazmy (Khaled Azouz), Ahmed El Gezeiry (le domestique), Aïda El Shahir (chanteuse), Mahmoud Kamal (Abou Sarih)
Adaptation d’un roman de Naguib Mahfouz publié en 1966 (traduction française en 1989)
Scénario : Mamdouh El Leithy
Musique : Ali Ismaïl
appréciation : 5/5

Nous sommes en 1967, pendant la guerre des Six Jours.Anis Zaki est un vieux fonctionnaire qui travaille au Ministère de la Santé. Il ne supporte plus la société dans laquelle il vit. L’autoritarisme des uns, l’hypocrisie des autres, tout lui fait horreur. Il arpente les rues du Caire en ruminant à voix haute. Beaucoup le prennent pour un fou. C’est un vieux misanthrope solitaire et malheureux qui ne trouve l’apaisement que dans la consommation régulière de hachich.
Un jour par hasard, il rencontre Ragab El-Qadi, un ancien voisin qui est devenu acteur de cinéma. Celui-ci l’invite dans son « Royaume » : c’est une péniche où avec des amis, ils se retrouvent le soir pour fumer le narguilé...


Jeudi 20 mai à 15h30

À la recherche du scandale de Niaizi Mostafa (Albahth A'n Fediha, 1973)
avec Adel Imam (Magdy), Mervat Amine (Hanan), Samir Sabri (Sami), Hamdi Salem (le père de Sami), Youssef Wahby (le père d’Hanan), Ahmed Ramzy (Fakry), Imad Hamdi (le père de Sana), Zizi El Badraoui (Sana), Mohamed Reda (Abou Sari), Nawal Abou El Foutouh (la femme mariée), Salah Nazmi (le mari de la femme mariée), Tawfik El Deken (Saber), Hassan Hamed (le cambrioleur), Nagwa Fouad (elle-même), Zouzou Madi (la mère de Sana), George Sedhom (Abdel Azim), Mimi Chakib (la mère de Hanan), Angel Aram (Mona), Sayed Ibrahim (le père de Mona), Mohamed Awad (Aziz), Rakia Damati (la secrétaire), Mohamed Farid (le barman), Naguib Abdo (le dentiste)
Scénario : Farouk Sabry et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Samir Sabri et Ahmed Hamouda
Production : Gamal Al-Leithi


Ce film est inspiré d'une comédie américaine réalisée par Gene Kelly en 1967, Petit guide pour mari volage (A Guide for the Married Man).
Magdy quitte son village pour travailler au Caire comme ingénieur. Avant son départ, son père lui donne ses dernières instructions : pour l’honneur de la famille, il faut qu’il se marie au plus vite. Dans la capitale, c’est son collègue Sami qui va l’aider à trouver une fiancée. Celui-ci invite Magdy à l’accompagner dans un club de loisirs qu’il fréquente régulièrement. Le petit provincial repère aussitôt une jeune fille très belle. Il en tombe amoureux fou. Ce sera sa future femme ! Sami lui conseille d’abord de s’assurer qu’elle est bien libre. Après une petit enquête, ils apprennent que la jolie inconnue s’appelle Hanan, qu’elle est célibataire et qu’elle vit chez ses parents. Détail plus embêtant : sa mère souhaite qu’elle épouse l’un de ses cousins.
Sami propose à Magdy une première méthode d’approche. Alors que la jeune femme quitte le parking du club au volant de sa voiture, il s’agit de se jeter devant le véhicule, de rouler sur le capot et enfin de tomber à terre en feignant d’éprouver mille souffrances. Rien ne se passe comme prévu : la chute de Magdy est si maladroite que Hanan n’a aucune pitié pour sa « victime ». Elle est même furieuse. Pire encore : deux jeunes hommes qui ont assisté à la scène prennent notre héros pour un fâcheux sans éducation et le rossent de façon sévère. Evidemment, l’aspirant au mariage et son conseiller ne s’avouent pas vaincus.


Deux autres films sont à voir, deux films réalisés par Henry Barakat :

- à 17h30 : Jours et Nuits (1955)

 -à 19h30 : Hassan et Nayma (1959)


Mercredi 19 mai à 13h30

Dananir d'Ahmed Badrakhan (1939)
avec Oum Kalthoum (Dananir), Soliman Naguib (Jafar), Abbas Fares (le calife Haroun Al Rachid), Abdel Aziz Ahmed (Ibrahim Al Musli, le maître de chant)), Omar Wasfy (le tuteur de Dananir), Fouad Shafik (Abou Nawas), Menassa Fahmy (Ismaïl Ibn Yahya), Yehia Chahine (Zyad), Ferdoos Hassan (la reine Zubaïda), Mohamed Ibrahim (le médecin), Yahya Nagati (le gardien), Amal Zayed, Taheya Carioca (une danseuse), Edmond Tuema (le messager de Charlemagne), Imam Mohamed (l’astrologue)
Histoire et dialogues : Ahmed Rami
Musique : Mohamed Al Qasabgi, Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati


A l’époque d’Haroun Al Rachid, vivait une jeune bédouine appelée Dananir. Elle menait une existence austère sous la tente, au milieu du désert. Son seul plaisir dans la vie était de chanter et elle avait une voix sublime qui ravissait tous ceux qui avaient la chance de l’entendre. Il se trouve qu’un jour le vizir Jafar al Mansour passa avec ses hommes près de l’endroit où se dressait la tente de la jeune femme. L’éminent personnage l’entendit chanter et il fut immédiatement conquis. Il proposa à Dananir de venir avec lui dans son palais de Bagdad pour y parfaire son éducation musicale avec le plus grand maître de chant du monde. La chanteuse et son tuteur acceptèrent la proposition. Dananir dit adieu à son parent et partit aussitôt avec Jafar. Au palais, tout le monde fut séduit par la voix unique de la jeune femme. Comble de bonheur, entre elle et son protecteur, l’amour grandissait de jour en jour. Mais Haroun Al Rachid voulut lui aussi entendre la jeune prodige et quand cela fut fait, ébloui par son exceptionnel talent, il exigea que Dananir entrât à son service…


Mardi 18 mai à 13h30

Al Mabrouk (1959) d’Hassan Reda
avec Mariam Fakhr Eddine (Zeinab), Imad Hamdi (Saber), Mahmoud El Meleigy (Hafez, le chaman), Olwiya Gamil (Madame Bahiga, la mère de Zeinab), Omar El-Hariri (le docteur Hussein), Samiha Ayoub (Baya, la femme d’Hafez), Hamada Galal (le fils d’Hafez), Mohamed Tawfiq (l’assistant d’Hafez), Awatef Ramadan (la femme de chambre), Abdel Ghani El Nagdi (le voleur ), Ali Kamal (Hajj Salem), Naïma Wasfi (Naïma, la sœur de Saber), Kadreya Kadry (la femme du docteur Hussein), Khaireya Khairy (la femme d’Hajj Salem)
Scénario : Mahmoud El Meleigy et Mohamed Othman
Musique : Fouad El-Zahiry
Production : Mahmoud El Meleigy et Silver Star Films


Hafez, un petit voleur, décide de devenir chaman pour profiter de la crédulité des gens. Il prétend aider les personnes en souffrance grâce à ses dons surnaturels et à ses remèdes miracles. Malheureusement, son activité n’est guère florissante et c’est grâce au petit commerce de Baya, sa femme, que le couple parvient à vivre et à donner à manger à son fils unique. La chance finit tout de même par sourire au chaman : son assistant le met en relation avec une riche veuve et sa fille. Il va réussir à gagner la confiance de la vieille dame et à se rendre indispensable. Il lui faudra néanmoins affronter deux adversaires qui le considèrent comme un escroc : le docteur Hussein et Saber, le cousin et fiancé de Zeinab…


Deux autres films à voir :

-à 17h30 : L'Appel du Courlis (ou La Prière du Rossignol) de Henry Barakat (1959). Un chef d'oeuvre.

-à 19h30 : Ismaïl Yassin dans la maison des fantômes de Fateen Abdel Wahab (1951). Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais on s'amuse beaucoup.


Lundi 17 mai à 19h30

Le Voleur et les Chiens de Kamal El Sheikh (El less wal kilab, 1962)
avec Chukry Sarhan (Saïd Mohamed Mahran), Shadia (Noura), Kamal Al Shennawi (Rauf Alwan), Zein El Ashmawy (Alish Sidra, l’ancien complice de Saïd), Salwa Mahmoud (Naboui, la femme de Saïd), Adly Kasseb (Cheikh Alarah), Salah Gaheen (le marhand de vin), Ikram Izou (Sana, la fille de Saïd), Salah Mansour (le compagnon de cellule de Saïd), Samia Mohamed (la voisine de Noura), Fifi Youssef (une prostituée)
Scénario : Sabri Ezzat
D'après un roman de Naguib Mahfouz
Musique : André Ryder
appréciation :5/5


Adapté de l'un des chefs d'oeuvre de Naguib Mahfouz. Une adaptation réalisée à peine un an après la parution du roman.
Saïd est un voleur. Il est marié et a une petite fille. Il ne sait pas qu’Alish, son associé, entretient une liaison avec sa femme. Lors d’un cambriolage, Alish téléphone au commissariat pour dénoncer Saïd. Quand ce dernier sort de la maison, il est accueilli par la police. Les juges le condamnent à cinq années de prison.
Saïd est libéré avant la fin de sa peine pour bonne conduite. Il retourne dans son quartier et se présente au domicile d’Alish et de son ex-femme. Il souhaite revoir sa fille mais celle-ci ne le reconnaît pas et prend peur quand il tente de l’embrasser. Bouleversé, Saïd renonce à faire valoir ses droits paternels. Désormais, il n’a plus qu’une idée en tête : se venger…


Un autre film à voir :

-à 23h : Un Homme dans notre Maison d'Henry Barakat (1961), un drame politique dans lequel s'affrontent Omar Sharif et Rushdy Abaza.


Dimanche 16 mai à 17h30

Aziza d'Hussein Fawzi (1954)
avec Zinat Sedki (la propriétaire du bar), Zeinab Sedky (la directrice de l’école), Naïma Akef (Aziza/Zeinab), Saïd Abu Bakr (le serveur), Thuraya Fakhry (la mère d’Hassan), Farid Shawki (Khalil Al Bono), Mohamed Sobeih (un ami de Khalil), Chukry Sarhan (le fils de la directrice de l’école), Imad Hamdi (Hassan Al Masry)
Scénario : Hussein Fawzi
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ibiary
Musique : Ahmed Sedky, Ali Farag, Mohamed Abdel Wahab, Mahmoud El Sherif, Ahmed Sabra
Production : les films Hussein Fawzi
appréciation : 4/5


Aziza est une danseuse qui se produit dans un bar. Son activité lui permet de financer les études de sa petite sœur Zeinab dans un pensionnat pour jeune filles. Elles sont orphelines et Aziza doit assumer seule toutes les charges de l’existence de l’une et de l’autre. Elle le pourrait sans grande difficulté si elle n’était pas sans cesse harcelée par un gangster qui lui vole régulièrement son argent. Heureusement, elle peut compter sur la protection d’Hassan Al Masry, un officier de police qui est amoureux d’elle. Aziza rend fréquemment visite à sa sœur dans son école. Elle est toujours reçue par la directrice qui ne cache pas son affection pour Zeinab. Aziza n’a jamais révélé qu’elle était danseuse dans un cabaret mais se fait passer pour une infirmière.