lundi 22 mars 2021

La Fille du Maire (Bint Al Oumdah, 1949)

بنت العمدة
ﺇﺧﺮاﺝ: عباس كامل




Abbas Kamel a réalisé La Fille du Maire en 1949.
Distribution : Kamal El Shennawi (Docteur Adel), Hagar Hamdy (Aziza, la femme d’Adel), Houda Shams El Din (la danseuse Lola), Mohamed Kamel (l’assistant du docteur Adel), Lola Abdo (Saadia), Yacoub Tanuse (le photographe), Alya Fawzy (la servante), Aziza Badr (la mère d’Aziza), Adel Abbas (le petit chanteur), Dorrya Ahmed (la chanteuse), Mohsen Hassanein (un patient du docteur Adel), Abdel Ghany El Sayed (le paysan chanteur), Abdel Hamid Zaki (le père d’Aziza et l’oncle du docteur Adel)
Scénario : Abbas Kamel
Musique : Abdel Azim Abdel Haq, Mahmoud El Sherif, Abbas Kamel

Kamal El Shennawi et Houda Shams El Din
















Hagar Hamdy
















Kamal Al Shennawi et Houda Shams El Din
















Mohamed Kamel
















Houda Shams El Din et Kamal Al Shennawi
















Houda Shams El Din et Kamal Al Shennawi
















Hagar Hamdy
















Dorrya Ahmed


















Résumé

Le jeune docteur Adel est marié à sa cousine Aziza. Celle-ci, bien que diplômée, a renoncé à toute ambition pour se consacrer entièrement à son foyer. Pour elle, seul compte le bien-être de son mari. Elle refuse que leur servante s’occupe des repas et elle passe chaque jour de longues heures dans sa cuisine pour concocter les plats qui lui feront plaisir. Dans son absolu dévouement, elle a renoncé à toute coquetterie : elle laisse aux autres le parfum, le maquillage car elle veut rester naturelle. C’est ainsi, pense-t-elle, qu’elle continuera à être aimée.
Pour ses consultations, Adel s’est installé dans un grand appartement d’un immeuble de la rue Soleiman. Un soir, alors qu’il s’apprête à rentrer chez lui, une jeune femme très séduisante fait irruption dans le cabinet. Elle vient de faire une chute et craint s’être fait une fracture à la jambe. Le docteur Adel l’examine aussitôt : rien de grave, juste une égratignure au niveau du genou. Cette nouvelle patiente habite dans un appartement au-dessus du cabinet médical. Elle est danseuse et s’inquiète beaucoup de savoir si elle pourra danser dès ce soir. Le docteur Adel la rassure. La sonnerie du téléphone retentit. C’est Aziza qui s’étonne du retard de son mari. Ce dernier lui explique qu’il a été retenu par un jeune homme qui a la jambe cassée. L’épouse est rassurée. Avant de rentrer chez lui, le docteur Adel conduit la danseuse à son cabaret. Elle lui révèle qu’elle s’appelle Lola et exige qu’il lui donne son numéro de téléphone afin de pouvoir le joindre en cas de complication. Quand il rentre chez lui, le docteur Adel est toujours troublé par sa rencontre. A peine a -t-il terminé de manger que le téléphone sonne. Au bout du fil, c’est Lola qui veut qu’il la retrouve dans son cabaret. Adel ne se fait pas prier. Il dit à sa femme qu’il doit retourner au chevet du jeune homme à la jambe cassée et fonce en direction du cabaret de Lola. Il rejoint la danseuse dans sa loge après le spectacle et fait la connaissance de ses consœurs. Ce que ne sait pas Adel, c’est que Lola a décidé de le séduire uniquement pour s’amuser et qu’elle ne ressent rien pour lui. Ils passent tous les deux la nuit dans le cabinet médical et Adel ne retourne chez lui qu’à l’aurore. Il sombre dans un profond sommeil et ne se réveille qu’au milieu de la matinée. Quand il arrive enfin au cabinet, il y a foule dans la salle d’attente. Il expédie tous ses patients et part déjeuner dans un restaurant avec sa maîtresse tandis que sa femme l’attend chez eux. 
Le lendemain, Aziza part pour plusieurs jours dans son village natal afin d’assister à un mariage. Adel a refusé de l’accompagner pour passer du bon temps avec Mona. Au village, les parents d’Aziza sont un peu intrigués de l’absence de leur gendre et soupçonnent une mésentente entre les deux époux. Aziza leur certifie qu’ils s’aiment comme au premier jour. Pendant ce temps-là, Adel et Mona ne se quittent plus, ni le jour, ni la nuit. Ils ne font même pas l’effort de se cacher et à la piscine, ils posent complaisamment pour un photographe. Le père d’Aziza a demandé à sa fille de rentrer chez elle au plus vite pour retrouver son mari. Ce retour soudain irrite au plus haut point Adel et il invente une consultation dans un hôpital pour quitter aussitôt le domicile conjugal et passer la soirée avec Mona. Cette dernière est de plus en plus exigeante : elle veut qu’Adel l’épouse. Le lendemain, c’est le père d’Aziza qui arrive en ville pour un procès. Il décide de se rendre avec ses filles au cabinet de son gendre. Evidemment, Mona s’y trouve déjà. Adel la présente comme une patiente. La danseuse affiche tout le mépris qu’elle éprouve pour ces paysans mais il en faut davantage pour que ceux-ci perdent leur bonne humeur. Aziza est heureuse de passer du temps avec ses sœurs : elles chantent et elles dansent, ce qu’Aziza ne se permet jamais de faire en présence de son mari. 
Mais, après le départ de sa famille, Aziza fait une cruelle découverte. Elle tombe sur les photos de son mari et de sa maîtresse enlacés au bord de la piscine. La jeune épouse est effondrée. Elle décide de se rendre chez Mona pour la supplier de lui laisser son mari mais celle-ci lui oppose que c’est elle qui n’a pas su le garder et qu’elle ne peut donc rien lui reprocher. Aziza part se réfugier chez ses parents. Elle est à deux doigts de céder au désespoir mais elle se ressaisit et décide de se battre. Elle rentre au Caire et échafaude un plan. Elle oblige Mona à l’aider en la menaçant avec un revolver. Elle va danser, le visage masqué, dans le cabaret de sa rivale. Dans la salle, se trouve Adel. Il est subjugué par la beauté et la sensualité de cette danseuse inconnue. Il veut absolument la rencontrer. Ils se revoient lors d’une fête organisée par Mona puis seuls dans un appartement. C’est là que la femme mystérieuse danse pour son admirateur et que celui-ci, définitivement conquis, lui déclare sa flamme. Ce n’est qu’une fois de retour chez lui qu’Adel découvre qu’il est tombé amoureux de sa femme.



Critique

Ce film est d’Abbas Kamel, un réalisateur à qui on doit les comédies les plus brillantes de la fin des années quarante.

La Fille du Maire repose sur un canevas archi-revu : un jeune homme de bonne famille, séduit par une danseuse, délaisse sa tendre et fidèle épouse, et sur cette trame, on retrouve l’opposition traditionnelle entre la ville et la campagne. Tout cela pourrait nous valoir une leçon de morale bien sentie qui nous enjoindrait de ne pas quitter le droit chemin et nous sommerait de condamner fermement ces femmes libertines des grandes villes qui détruisent sans scrupule les familles honnêtes. Mais n’attendons pas d’Abbas Kamel qu’il s’en tienne à ce manichéisme bien-pensant. Ce qui frappe chez lui, c’est la modernité de ses conceptions. On remarquera qu’il manifeste une même empathie pour tous ses personnages. Même la séductrice qui s’amuse à détruire un jeune couple n’est pas fondamentalement méchante. Ce n’est pas une femme fatale même si elle se montre égoïste et hautaine. D’ailleurs, à la fin, c’est grâce à elle que l’épouse pourra reconquérir son mari, en lui permettant d’utiliser les mêmes armes que les siennes. Et c’est d’ailleurs sur ce point qu’Abbas Kamel se montre le plus hardi. La morale de sa fable est très claire : ce n’est pas en affichant une vertu sans faille que l’on sauve son couple de la ruine mais bien en maintenant le désir de l’autre. Si la jeune épouse veut retrouver l’amour de son mari, ça sera en usant des sortilèges de la danse (qu’elle considérait avant la « faute » de son époux comme un art indigne d’une femme mariée respectable). Et en agissant ainsi, l’héroïne ne fait que retrouver sa propre personnalité. Abbas Kamel ne cesse de rappeler tout au long du film, combien ce rôle de l’épouse vertueuse et fidèle n’est pas la vraie nature de son héroïne. Au contraire, ce qu’elle aime c’est chanter avec ses sœurs, danser lors de fêtes familiales, manifester sans entraves son énergie et sa sensualité. Et elle a cru, à tort, qu’elle devait renoncer à tout cela pour complaire à son mari. Par cette expérience douloureuse de l’infidélité, la jeune épouse a fait son éducation sentimentale. Au passage, on notera que cette Fille du Maire se présente aussi comme un hommage à Marivaux puisque le mari redevient amoureux de sa femme quand celle-ci se présente à lui masquée et déguisée.

La modernité de La Fille du Maire réside aussi dans son féminisme affiché. Pendant tout le film, ce sont les femmes qui mènent le cours des événements. Le héros est d’une passivité consternante, d’abord le jouet de sa maîtresse seule puis de celle-ci unie à son épouse. La tâche des deux femmes est facilitée par la psychologie sommaire de cet homme guidé, comme tous ses congénères, par ses pulsions et ses désirs. La femme légitime est sans doute la plus déterminée des deux, notamment quand elle repousse la tentation du désespoir et qu’elle décide de tout entreprendre pour récupérer son mari volage. Elle n’hésite pas à jouer du revolver pour obtenir ce qu’elle souhaite.

Inutile de préciser que l’interprétation est remarquable, aussi bien pour les rôles principaux que pour les emplois secondaires et on sent le bonheur de tous les acteurs de jouer dans cette comédie alerte et revigorante. Abbas Kamel, à la manière de Franz Capra sait allier sensibilité, intelligence et optimisme. Cette Fille du Maire prouve encore une fois que la place de ce réalisateur est parmi les plus grands du cinéma mondial et que son nom devrait figurer en bonne place dans les histoires du 7ème art. Mais voilà, Abbas Kamel est Egyptien, et cela suffit à le rendre invisible aux yeux de la critique occidentale. Ajoutons pour faire bonne mesure qu'il est confronté à la même indifférence dans le monde arabe : aucun de ses films n'apparaît dans les filmographies sélectives établies par les médias orientaux au cours de ces vingt dernières années. Foutue postérité !

Appréciation : 4/5
****

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

mardi 16 mars 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 31 mars)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Mercredi 31 mars à 13h30

Rencontre au crépuscule de Saad Arafa (Liqa fil ghouroub, 1960)
avec Mariam Fakhr Eddine (Amal), Rushdy Abaza (Sharif), Adli Kasseb (Izzat), Ahmed Sabry (le fils d’Amal)
Scénario : Saad Arafa
Musique et Chansons : André Ryder, Baligh Hamdi, Mamoun Al Shennawi
Production : Films Al Shams


Drame sentimental. Nous sommes en été, à Alexandrie. Amal séjourne dans la station balnéaire avec son fils Mahmoud et son mari Izzat. Elle a tout pour être heureuse : ils vivent dans une villa luxueuse, son mari lui offre tout ce qu’elle désire et son fils est un garçonnet adorable qui la vénère. Pourtant elle n’est pas heureuse car sexuellement insatisfaite et sentimentalement meurtrie. Malgré toutes les qualités d’Izzat, elle ne l’aime pas. Son cœur appartient toujours à Sharif. C’était son premier amour. Ils devaient se marier mais Sharif avait dû s’installer à l’étranger un certain temps pour ses études. Ils s’étaient promis de rester en contact et de s’écrire très régulièrement. Malheureusement, les parents d’Amal avaient intercepté toutes les lettres de Sharif et la jeune femme avait cru que son amoureux l’avait oubliée. C’est ainsi que, sous la pression de ses parents, elle avait accepté d’épouser Izzat, un homme riche plus âgé qu’elle. Mais un jour, à la plage, elle tombe nez à nez avec Sharif. Celui-ci n’a jamais cessé de l’aimer. Ils se revoient régulièrement et deviennent amants. Mahmoud finit par les surprendre. Le garçon est bouleversé…

un autre film à voir :

-à 17h30 : La Branche de l’Olivier d’El Sayed Bedeir (1962), un drame de la la jalousie avec Ahmed Mazhar et Soad Hosny


Mardi 30 mars à 23h

Pieds Nus sur un Pont d'Or d'Atef Salem (Hafiat alaa jisr aldhahab, 1976)
avec Hussein Fahmy (Ahmed), Mervat Amin (Camélia), Adel Adham (Aziz), Abdel Moneim Ibrahim (Mahjoub, l’assistant d’Ahmed), Nagwa Fouad (Rouhya, l’ancienne maîtresse d’Ahmed), Mariem Fakhr Eddine (Liliane, la mère de Camélia), Ahmad Tawfiq (Shukri Abdel Hamid), Shafiq Jalal (le chanteur), Myrna Loy (une amie de la mère de Camélia)
Scénario : Ibrahim El Wardani et Abdel-Hay Adib
Musique : Hani Mehanna
Production : Abbas Helmy


Camélia est une jeune fille d’Alexandrie qui rêve de devenir actrice. Un jour, elle fait la connaissance du célèbre réalisateur Ahmed Sameh. Ce dernier est tout de suite séduit par cette jeune fille à la fois candide et passionnée. Il accepte de la faire jouer dans son nouveau film. La mère de Camélia est d’abord très réticente à ce projet mais quand Ahmed vient lui-même lui présenter son travail, elle est rassurée et donne son autorisation. Camélia peut enfin faire ses premier pas au cinéma. Entre elle et son réalisateur, la complicité ne tarde pas à prendre les couleurs de l’amour, ce qui rend furieuse Rouhya, une actrice et danseuse du film qui jusqu’alors était la petite amie d’Ahmed. Mais désormais pour ce dernier, une seule femme compte, c’est Camélia. Un soir alors que les deux tourtereaux passent la soirée dans un cabaret, le puissant homme d’affaires Aziz apparaît entouré de toute un cour. Il s’installe à quelques tables du couple. Aziz est tout de suite subjugué par la beauté de Camélia. Il est bien décidé à la conquérir et il a déjà un plan de bataille : il gagne la confiance de la mère et devient l’un de ses intimes…


Lundi 29 mars à 23h

C’est encore ma chance d’Henry Barakat (Malihsh Ya Zahr,1950)
avec Zaki Rostom (Saber Effendi), Shadya (Najaf, la fille de Saber), Karem Mahmoud (Hosny), Mimi Chakib (Etidal, la femme de Saber), Serag Mounir (Zuhair Bey, le nouveau directeur), Hamada Abdel Latif (Wafa, le fils de Saber), Abd El Fatah El Quosary (Al Hajj Jamah, le père d’Hosny), Zizi Kamel (la mère d’Hosny) , Stephan Rosty (Mohsen Effendi, le chef de bureau), Wedad Hamdy (Ghazaleh, la femme de chambre), Abdel Moneim Ismail (Khalil), Mohamed Attia (Mahrous), Salah Mansour (Abdul Sami Effendi), Zaki Ibrahim (le directeur général), Thuriya Salem (Danseuse), Ahmed Bali (Cheikh Hassan)
Scénario : Henry Barakat, Youssef Issa, Aboul Seoud Al Ibiary
Musique : Ahmed Sedky, Izzat El Gahely,
Production : Assia Dagher


Saber est un modeste employé qui vit heureux entouré de sa femme et de ses deux enfants. Sa fille Najaf est amoureuse d’Hosny le fils de l’épicier qui travaille dans la boutique de son père. Les deux familles s’entendent très bien et se reçoivent mais Saber souhaiterait que sa fille épouse un fonctionnaire avec un bon salaire. Lui-même a bien du mal à entretenir toute sa petite famille avec ses maigres revenus. Sa situation s’améliore brusquement quand son nouveau directeur s’avère être un ancien camarade de sa femme. Les collègues de Saber, jaloux de sa bonne fortune soudaine, font courir des rumeurs sur une relation adultère entre le nouveau directeur et son épouse…

Un autre film à voir : 

-à 19h30 : Le Monstre de Salah Abu Seif (1954), sur un scénario de Naguib Mahfouz


Dimanche 28 mars à 19h30

Traces dans le sable de Gamal Madkour (Athar Fi al-Rimal, 1954)

avec Faten Hamama (Ragia), Emad Hamdy (Ibrahim Mohsen), Hamdy Gheith (le docteur Ahmed Zaki), Wagdi Al Atrache (Ibrahim enfant), Zahrat Al Oula (Layla), Mohamed Abdul Qaddus (le cuisinier), Mohamed El Tokhy (le psychiatre), Abdul Aziz Ahmed (le grand-père de Ragia), Wedad Hamdy (Sounia), Aziza Helmy (la mère d’Ibrahim), Ali Roushdy (le père d’Ibrahim), Mahmoud Azmy (le cousin Abdel Rahman), Kawthar Shafik (l’infirmière)
Scénario : Gamal Madkour et Youssef El Sebaei
Musique : Mohamed Hassan Al Shugai


Drame. Ibrahim Mohsen est un compositeur talentueux qui réside à Alexandrie. Ce jour-là, il doit se rendre chez son ami le docteur Ahmed Zaki. Sur la route, il est victime d’un choc nerveux qui le laisse totalement désorienté. Quand il reprend conscience, il est en compagnie de son ami qui l’emmène chez le psychiatre Tawfiq Mohamed. Ibrahim a totalement perdu la mémoire mais le médecin parvient à reconstituer des éléments de son passé. Le musicien était amoureux de Ragia, sa jeune voisine qui vit avec son grand-père, un homme exerçant de hautes fonctions. Tous les deux partageaient le même amour de la musique. Le médecin convoque la jeune femme. Celle-ci lui fait le récit de leur histoire d’amour. Grâce à elle, le psychiatre va découvrir le traumatisme infantile qui est à l’origine de son malaise…


Samedi 27 mars à 16h30

Plus Belle que la Lune de Niazi Mostafa (Qamar arbatachar, 1950)
avec Camellia (Qamar), Mahmoud Zulficar (Mohsen), Hassan Fayek (Mansour Pacha, le père de Mohsen), Ferdoos Mohamed (Khadija, la mère de Shafiqa), El Sayed Bedeir (le domestique Awais), Abd El Fatah El Kosary (le père de Shafiqa), Wedad Hamdy (Shafiqa), Samia Roshdi (la mère de Qamar), Ahmed Ghanem (Saleh, le fils cadet du Pacha) , Mimi Aziz (une servante), Fawzya Ibrahim (la femme de chambre), Ragwat Mansour (une servante), Rashwan Mostafa (le chauffeur)
Scénario : Abdel Fatah El Sayed
Production : les studios Misr


Mohsen, un jeune aristocrate, s’est marié secrètement avec Qamar, la fille de la propriétaire de la pension dans laquelle il vit. Il envoie une lettre à son père lui signifiant son intention de se marier et lui demandant son consentement. La réponse de son père ne tarde pas : il lui ordonne de revenir au domicile familial car il lui a déjà trouvé une épouse. C’est la fille d’un riche marchand de poisson. Son père a besoin de ce mariage pour échapper à la faillite qui le menace. Qamar a décidé d’accompagner son mari chez son père. Elle se fera passer pour une gouvernante à son service. A peine installée dans la propriété, elle enflamme le cœur de tous les hommes de la famille…

Un autre film à voir :

-à 18h30 : Une demi-heure de mariage de Fateen Abdel Wahab (1969), adaptation d'une pièce de théâtre française, Fleur de Cactus, écrite par Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy


Vendredi 26 mars à 16h30

L’histoire d’une vie de Helmy Halim (hikayet el omr kulluh, 1965)
avec Farid Al Atrache (Farid), Leila Fawzi (Layla), Faten Hamama (Nadia), Ahmed Ramzy (Mamdouh), Maha Sabry (Chouchou), Mohamed Idriss (le serviteur de Farid), Abdel Moneim Ibrahim (Moneim), Abdel Khalek Saleh (le médecin), Farhat Omar (Sami)
Scénario : Helmy Halim
Dialogues : Mohamed Abou Youssef
Musique : Farid Al Atrache et Johannes Brahms (3ème mouvement de la symphonie n°3)
Production : Ramsès Naguib


Farid est un musicien qui mène une vie intense et insouciante, entouré d’amis. Parmi eux, il y a Layla, une actrice. Elle l’aime en secret mais elle sait qu’il n’est pas disposé à renoncer à sa liberté pour le mariage. Un jour, une jeune femme se présente chez lui. Elle s’appelle Nadia et elle est la fille de son ancien professeur de musique qui vient de mourir. Farid invite l’orpheline à s’installer chez lui. Peu après, le musicien est victime d’un infarctus. Il s’en sort par miracle et c’est Nadia qui s’occupe de lui lors de sa convalescence. Progressivement, Farid tombe amoureux de sa belle infirmière. Il ne sait pas qu’elle est éprise de son jeune frère, Mamdouh, qui est rentré depuis peu de l’étranger…


Jeudi 25 mars à 18h30

Monsieur Omar de Niazi Mostafa (Si Omar, 1941)
avec Zouzou Chakib (Lola, la sœur d’Omar), Naguib Al Rihani (Gaber/Omar), Mohamed Kamal El Masry (Gamil Bey, l’oncle d’Omar), Abd El Fatah El Kosary (Abdul Majid Sattour, le complice de Berlanta), Mimi Chakib (Berlanta), Stefan Rosti (l’avocat), Serag Mounir (le cousin d’Omar), Eglal Zaki (la chanteuse), Ali Kamal (l’employé indélicat), Mary Moneib (la tante d’Omar), Victoria Hobeika (la mère d’Omar), Abdel Aziz Khalil (le directeur de la pension), Abdel Aziz El Gahely (le vieux serviteur), Ali Abd El Al (le commerçant), Ahmed Shoukry (l’astrologue indien), Abdel Aziz Al Ahmed (Kawara, le voleur de rue), Eskandar Menassa (le traducteur de l’astrologue)
Scénario : Naguib Al Rihani et de Badie Khairy d’après la pièce du premier Si j’étais beau (1938). Musique : Mohamed Hassan Al Shugai, Riad Al Sonbati, Badyah Sadek, Ibrahim Hussein, Mohamed El-Kahlawy
appréciation : 3/5


Gaber est un modeste employé travaillant dans l’exploitation agricole du très puissant Omar Al Alfy. Un jour il découvre dans les comptes du domaine de nombreuses irrégularités. Il en informe la direction. On le licencie aussitôt. Gaber décide de monter au Caire pour trouver du travail. Dans le train il se retrouve en compagnie d’une jeune femme très séduisante et d’un homme à la mine patibulaire. Ce dernier est un chef de gang du nom d’Abdel Majid Satour. Il est recherché par la police et pour échapper à l’arrestation en gare du Caire, il glisse un collier de très grande valeur dans la poche de Gaber. La jeune femme a surpris la manœuvre du voleur. En descendant du train, Abdel Majid Satour est intercepté par la police. La jeune femme en profite pour entraîner chez elle Gaber afin de récupérer le collier. Elle parvient à faire croire au pauvre employé qu’elle est la propriétaire de ce bijou et qu’elle pourrait très bien le dénoncer pour ce vol. Gaber la supplie de n’en rien faire. Cette femme qui se prénomme Berlanta est à la fois amusée et intriguée par sa « victime ». Elle est amusée par sa naïveté mais aussi intriguée par sa ressemblance frappante avec le milliardaire Omar Al Alfy dont elle prétend être l’épouse mais qui vit depuis plus de vingt en Inde. Elle est bien décidée à exploiter cette similitude. En attendant, Gaber se retrouve à la rue, ne sachant où dormir, et c’est la malchance qui le poursuit impitoyablement : il tombe entre les griffes d’un voleur qui le dépouille de tout ce qu’il possède, puis il se retrouve nez à nez avec Abdel Majid Satour. Ce dernier est très heureux de cette rencontre : il a cherché Gaber dans tous les hôtels de la ville afin de récupérer son collier. Quand Satour comprend que Gaber ne l’a plus, il décide de le séquestrer dans son repaire. Il va même le forcer à devenir un voleur comme lui. Un jour, Gaber voit par la fenêtre Berlanta monter dans une voiture. Avec Satour, il décide de la suivre. C’est ainsi qu’ils se retrouvent devant le palais de la famille d’Omar Al Alfy. Les domestiques qui les reçoivent sont convaincus d’être en présence de leur maître de retour après une si longue absence…


Mercredi 24 mars à 12h30

La Vendeuse de Pommes d’Hussein Fawzi (Bayaaet Eltofah, 1939)
avec Aziza Amir (Farahna/Fifi), Mahmoud Zoulficar (Murad), Hassan Mokhtar Saqr (Omar), Anwar Wagdi (Kamal), Ferdoos Mohamed (Nahna), Hassan Fayek (Mohsen), Amal Zayed (Mimi), Mohamed Kamel, Ahmed El Haddad (un voisin de Farahna), Abdel Salam El Nabolsi (Hamdy)
Scénario : Hussein Fawzy et Aziza Amir
D’après la pièce de théâtre de George Bernard Shaw, Pygmalion (1912)
Musique : Hassan Mokhtar Saqr
Production : Aziza Amir Films

Avant cette version d’Hussein Fawzi, il y eut trois adaptations de la pièce du dramaturge irlandais. La première est celle d’Erich Engel tournée en 1935, en Allemagne. La deuxième est réalisée aux Pays-Bas en 1937 par Ludwig Berger. Enfin la troisième sort en 1938, c’est un film britannique d’Anthony Asquith.
Rappelons que cette pièce inspira aussi les auteurs de la célèbre comédie musicale My Fair Lady.


Mourad et Kamal sont deux amis appartenant à la meilleur société. Ils consacrent leur vie aux plaisirs et aux divertissements. Ils aiment se faire des farces et se lancer des défis. Pour lui prouver que les apparences sont parfois trompeuses, Mourad va tendre un piège à Kamal. Il va transformer une fille du peuple en une demoiselle de l’aristocratie et ensuite il la présentera à son ami, qui fidèle à sa réputation de Dom Juan, voudra la conquérir . Le choix de Mourad s’est porté sur une vendeuse de pommes qu’il a entendu chanter dans la rue. Elle s’appelle Farahna. Pour obtenir sa collaboration, Mourad lui promet de lui acheter un petit commerce de fruits et légumes. Il la soumet à une formation accélérée sur les codes et les règles qui régissent la société mondaine. La première sortie de Farahna dans le monde aura lieu lors d’une fête donnée au casino d’Alexandrie. Tous les amis de Mourad sont séduits par cette jeune inconnue si élégante et parmi ceux-ci, Kamal n’est pas le moins impressionné…

Un autre film à voir :

-à 22h : Le Bon Chemin de Togo Mizrahi  (1943), un drame de l'adultère qui réunit les plus grands acteurs de l'époque.


Mardi 23 mars à 18h30

Nos plus beaux jours de Helmy Halim (Ayyamine el helwa, 1955)
avec Omar Sharif (Ahmed), Faten Hamama (Houda), Abdel Halim Hafez (Ali), Ahmed Ramzy (Ramzy), Zahrat Al Oula (Salwa, la cousine d’Ahmed), Zinat Sedky (Zenobia), Serag Mounir (Oncle d’Ahmed), Aziza Helmy (la folle), Saïd Khalil (le médecin), Ibrahim Hechmat (le chirurgien), Ahmed Saïd (docteur Shouqi Yassin), Fifi Sayed (la tante d’Houda)
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Kamal Al Tawil, Mohamed Al Mogi
Production : Helmy Halim


Houda est une jeune fille qui vient de sortir de l’orphelinat. Elle a trouvé un emploi de garde-malade et elle loue une chambre dans une grande maison tenue par madame Zenobia. Elle a comme voisins trois étudiants qui sont immédiatement conquis par sa beauté et sa gentillesse. Mais Houda tombe gravement malade et son état nécessite une opération chirurgicale qu’elle est incapable de payer. Les trois garçons vont tout entreprendre pour réunir la somme exigée par l’hôpital…

Un autre film à voir :

-à 16h30 : L'Evasion d'Atef El Tayyeb (1991) avec Ahmed Zaki. C'est une nouvelle adaptation du Comte de Monte-Cristo, le roman d'Alexandre Dumas (décidément, les cinéastes égyptiens, toutes générations confondues, adorent cette histoire de vengeance !). L'Evasion figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien. 


Lundi 22 mars à 22h

Le Passage des Miracles d'Hassan Al Imam (zoqaq el madaq, 1963)
avec Shadia (Hamida), Salah Kabil (Abbas), Hassan Youssef (le fil de Maître Karsha), Youssef Chabane (Farag), Samia Gamal (Shukria), Hussein Riad (le professeur Darwish), Aqeila Rateb (Adilah, l’amie chez qui vit Hamida), Abdel Moneim Ibrahim (Sangar, un employé de Maître Karsha), Abdel Wareth Asr (Hadj Kamal), Mohamed Reda (Maître Karsha, le propriétaire du café), Thoraya Helmy (Hassaniah, trafiquante de drogue), Adli Kasib (Salim Alwan, l’homme le plus riche du passage), Hussein Ismaïl (Salim Alwan), Hassan El Baroudy (un commerçant), Mahmoud Shoukoko (dans son propre rôle), Tawfik El Deken (Maître Zeita), Victoria Cohen (la voisine)
Scénario et dialogues : Saad Eddin Wahba
Musique et chansons : Hussein El Sayed, Mohamed Al Mogi, Fathy Qoura, Ali Ismaïl
Production : Naguib Ramsès


D'après un roman de Naguib Mahfouz paru en 1947. L’histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale alors que l’Egypte est toujours occupée par les Britanniques. Hamida vit avec sa mère dans une rue pauvre du Caire. Elle rêve de quitter son quartier pour accéder à une vie meilleure. Abbas le coiffeur souhaiterait l’épouser mais il est trop pauvre. Alors pour accroître ses revenus et obtenir la main de la jeune fille, il se résigne à travailler dans un camp militaire britannique. Malheureusement, Abbas n’est pas le seul homme à convoiter Hamida. Farag, un homme corrompu, s’intéresse aussi à la jeune femme. Il lui propose de quitter le quartier pour se marier. Un jour, Hamida disparaît…


Un autre film à voir :

-à 16h30 : Ismaïl Yassin et le fantôme d’Hassan El Seifi (1954), une comédie dans laquelle on retrouve l'actrice et danseuse Kitty pour l'une de ses prestations les plus mémorables.


Dimanche 21 mars à 18h30

La Plus Chère à Mon Coeur de Youssef Maalouf (Aazz Al habayib, 1961)
avec Amina Rizk (Amina, la femme d’Ibrahim), Zaki Rostom (Ibrahim Effendi), Sherifa Mahear (la fiancée puis la femme d’Abdullah), Chukry Sarhan (Makhtar, le fils cadet), Soad Hosny (Kawthar, la petite amie de Makhtar), Samia Roshdi (la mère de Kawthar), Thuraya Fakhry (la servante), Hassan El Baroudi (le propriétaire du café), Nour El Demerdash (Abdullah, le fils ), Soheir Al Baroni (Soad, la fille), Mary Ezz El Din (la belle-mère d’Abdullah), Abdel Moneim Basiony (un employé), Eskandar Menassa (le mari de Soad)
D'après une histoire d'Henry Barakat
Scénario : Ibrahim Aboud et Youssef Issa
Production : les films Barakat


Ibrahim Effendi est un simple employé qui toute sa vie a travaillé pour que sa petite famille soit heureuse. Avec sa femme, il a eu trois enfants, deux garçons et une fille. Les années passent. Abdullah et Soad, les deux aînés, sont maintenant en âge de se marier. Mais Abdullah doit attendre que sa sœur ait trouvé un mari avant de pouvoir à son tour convoler avec la femme qu’il aime. Malheureusement, Soad ne parvient pas à attirer les prétendants : elle a un physique ingrat et la pauvreté de son père ne permet pas de compenser ce petit défaut par des atouts sonnants et trébuchants. La jeune fille ne supporte plus cette situation et sombre dans une grave dépression. Pour la guérir, il faut beaucoup d’argent et Ibrahim Effendi n’a pas d’économies. C’est à ce moment-là que le propriétaire d’un café lui fait une proposition. Pour arrondir ses fins de mois, ce commerçant s’est lancé dans le trafic de stupéfiants et il propose au petit employé de garder chez lui des sacs remplis de drogue contre un dédommagement qui mettra fin à tous ses soucis d’argent. Ibrahim Effendi accepte. A partir de là, tout change dans la famille : non seulement, Soad est soignée mais on finit par lui trouver un mari ; Abdullah de son côté peut enfin épouser sa bien-aimée. Comble de bonheur, le plus jeune de leurs enfants obtient son diplôme d’ingénieur. Ibrahim Effendi décide qu’il n’a plus besoin de continuer à travailler pour le trafiquant. Il veut mettre un terme à leur collaboration. Mais c’est trop tard : la police surgit dans la maison pour une perquisition. Afin de sauver l’honneur de son père, le plus jeune des fils s’accuse d’être le propriétaire des sacs de drogue. Il est condamné à 5 ans de prison. Ibrahim Effendi meurt peu après…


Samedi 20 mars à 16h30

Rendez-vous avec un inconnu d’Atef Salem (Maweed maa maghoul, 1959)
avec Omar Sharif (Magdi), Samia Gamal (Nana, auxiliaire de police), Hala Shawkat (Nadia), Fakher Fakher (Soubhy), Youssef Fakhr El Din (Rachad), Omar Al Hariri (officier de police), Reyad El Kasabgy (le gardien de l'usine), Kamal Hussein, Thuraya Fakhry (mère de Rachad), Salah Nazmi (le médecin)
Scénario : Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab
appréciation : 3/5


Amin est un industriel. Depuis qu’il a constaté que son entreprise était l’objet d’importants détournements de fonds, il reçoit des lettres anonymes lui enjoignant de garder le silence. Amin veut lui-même enquêter avant de prévenir la police. Il convoque Rachad, son jeune comptable. Lors de leur entretien, Amin explique à son interlocuteur qu’il est certain de son innocence mais que quelqu’un a tenté de le faire accuser en falsifiant ses livres de comptes. Tandis qu’ils discutent, un homme s’est introduit dans la voiture de Rachad pour se saisir du revolver qui se trouve dans la boîte à gants. L’inconnu pénètre dans les locaux de l’entreprise et tire sur Amin qui s’effondre mortellement blessé. Poursuivi par le gardien, Rachad se sauve. Sur la route il est arrêté par un étrange personnage qui lui garantit l’impunité bien que tout l’accuse. Il doit disparaître et garder le silence sur tout ce dont il a été le témoin. Après avoir fait ses adieux à sa mère et à sa sœur, Rachad s’envole pour le Soudan. La police a pris l’affaire en main mais elle ne parvient pas à identifier un coupable. Magdi est le jeune frère d’Amin qui fait des études à l’étranger. Il rentre en Egypte pour mener sa propre enquête.


Un autre film à voir :

-à 18h30 : Le Retour de l’Homme le plus Dangereux du Monde de Mahmoud Farid (1972), une comédie divertissante avec la délicieuse Mervat Amine.


Vendredi 19 mars à 18h30

Un Bienfaiteur d’Helmy Rafla (Fa'el Kheir , 1953)
avec Mohamed Fawzy (Khaïry), Sabah (Soheir), Ismail Yassin (Afkar/Hamido), Zomoroda (Elham Anim), Abdel Ghany Kamar (Anis Effendi, le gérant de la société d’Elham), Menassa Fahmy (le père de Soheir), Zaki Ibrahim (le chirurgien) , Abdel Aziz Ahmed (le père de Khaïry), Ferdoos Mohamed (la mère de Khaïry), Zeinat Elwy (la danseuse), Abdel Moneim Basiony (le directeur du théâtre), Anwar Zaky (un ami d’Elham), Aziza Badr (la mère de Sonia), Kawthar Shafik (une des amies d’Elham), Fawzya Ibrahim (Sonia), Alya Fawzy (la servante)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique et chansons : Mohamed Fawzy, Abdel Aziz Salam, Fathy Qoura, Saleh Gawdat, Mustafa Abdel Rahman


Comédie musicale. Khaïry vit avec ses parents dans un quartier populaire de la ville. Il est réparateur de vélos et il travaille dans un petit atelier avec un ouvrier du nom d’Hamido. Toutes les maisons du secteur appartiennent à une riche jeune femme, Elham Anim, qui a confié la gestion de ses affaires à un homme impitoyable. Khaïry, lui, a le cœur sur la main et il n’hésite pas à venir en aide aux gens du quartier tant et si bien qu’il lui arrive d’avoir les plus grandes difficultés à payer son loyer. Un soir, il trouve sur la route un bébé abandonné. Dans ses langes, il y a une lettre écrite par la mère de l’enfant : elle annonce qu’elle s’est suicidée. Son mari est mort et son père a refusé de la reprendre, elle et son enfant, car elle s’était mariée sans son consentement. Khaïry décide de se rendre chez le grand-père avec le bébé. Le jeune homme est impressionné par le luxe de la demeure. Il fait la connaissance de Soheir, la sœur de la suicidée avec qui il sympathise immédiatement. Puis arrive le maître des lieux. Celui-ci reste intraitable et il le chasse, lui et l’enfant, tandis que Soheir est terrassée par le chagrin. Khaïry et ses parents décident donc de s’occuper du nourrisson. Peu après, Soheir frappe à la porte de leur appartement. Elle veut contribuer à l’entretien et à l’éducation de l’enfant contre la volonté de son père. Elle est accueillie à bras ouverts mais on refuse son argent. Un peu plus tard, Khaïry chante dans un mariage. Depuis la rue, Elham Anim, l’héritière fortunée qui possède toutes les maisons du quartier, entend la voix de notre héros. Elle est immédiatement sous le charme. Elle parvient à entrer en contact avec le jeune homme qui, grâce à son soutien, va connaître la gloire et la fortune. Bien évidemment, Khaïry n’a pas pour autant oublié Soheir…


Un autre film à voir :

-à 22h : Moi et mes filles d’Hussein Helmy El Mohandes (1961)
 

Jeudi 18 mars à 12h30

Lutte avec la Vie de Zuhair Bakir (Sira'a ma'a Alhayah, 1957)
avec Hind Rostom (la danseuse Samira) Ahmad Ramzy (Magdy), Amal Farid (Layla), Mahmoud El Meleigy (Zaki), Gawaher (la seconde femme de Zaki), Aziza Helmy (Sonia, la première femme de Zaki), Laila Hamdy (Oum Sayed, la voisine), Soheir El Bably (Chouchou, l’amie de Layla), Faryal Mohamed (Fatima Zaki), Mohamed El Dib (le beau-père), Nabil El-Zakzouky (Magdy enfant, le fils de Zaki), Nahed Abdel Aziz (Layla enfant), Rashwan Tawfik (l’amant de la seconde femme de Zaki), Abdel Azim Kamel (le médecin), Fatma Ali (chanteuse), Tita Saleh (chanteuse), Esmat Abdelalim (chanteuse), Mahmoud Shoukoko (chanteur)
Scénario : Zuhair Bakir
Musique : Mohamed Fawzy, Abdallah Ahmed Abdallah, Saleh Attya, Mohamed El-Kahlawy, Ibrahim Hussein, Fathy Qoura, Hussein Al Ganid, Abdel Aziz Salam
Production : les films Edward Khayat et Mostafa Hassan


Zaki a quitté sa femme Sonia et son jeune garçon Magdi pour vivre avec une danseuse. Afin de subvenir à leurs besoins, la jeune mère a dû vendre les meubles de leur appartement et elle occupe toutes ses journées à d’harassants travaux de couture. Grâce à sa voisine, Sonia trouve un nouveau compagnon. Ce dernier n’apprécie guère la présence de Magdi et il lui manifeste une hostilité constante. Une nuit, n’en pouvant plus, l’enfant décide de quitter le domicile de sa mère pour rejoindre son père. Mais la compagne de celui-ci refuse de l’accueillir. Magdi erre seul dans les rues. C’est alors qu’il est renversé par une voiture. Le véhicule s’immobilise aussitôt. En sort Samira, une célèbre danseuse. Elle ramène l’enfant chez elle pour le soigner. Zaki fait la connaissance de Layla, la fille de Samira, qui a le même âge que lui. Le jeune garçon a perdu l’usage de la parole et sa convalescence va durer des mois. Une fois remis, Zaki apprend une triste nouvelle : sa mère est morte. Samira décide alors de l’élever. Du côté de son père, un autre malheur survient : celui-ci a surpris sa nouvelle épouse dans les bras de son amant. Il la tue et il est condamné à une longue peine de prison. Les années passent. Magdi fait de brillantes études de médecine et ses recherches l’ont conduit à faire une découverte scientifique majeure. Lui et Layla sont amoureux mais Samira, la mère, est aussi attirée par le jeune homme. Elle va entreprendre de le séduire, quitte à faire le désespoir de sa fille…


Un autre film à voir :

-à 18h30 : Le Haffir du Quartier de Togo Mizrahi (1936), une comédie de l'un des pionniers du cinéma égyptien.
 

Mercredi 17 mars à 16h30

La Maison n°13 de Kamal El Sheikh (Al-Manzel Raqam 13, 1952)
Faten Hamama (Nadia, la fiancée de Sharif Kamal), Imad Hamdy (Sharif Kamal), Lola Sedky (Sonia Chahine, la maîtresse du docteur Assim Ibrahim), Mahmoud El Meleigy (le docteur Assim Ibrahim), Tawfik Ismail (Saber Amin), Serag Mounir (l’enquêteur), Ferdoos Mohamed (la mère de Sharif Kamal), Wedad Hamdy (la femme de chambre de Nadia), Zaki Ibrahim (le père de Nadia), Fawzia Mostafa (l’infirmière), Alia Ali (la danseuse)
Une histoire de Kamel Attya et de Kamal El Sheikh
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Production : les Studios Misr


Thriller. Un homme arrive en voiture près d’une villa isolée. Il se gare devant le portail et sort de son véhicule. Il gravit les marches qui mène jusqu’à la porte d’entrée. Il sort une clé de sa poche et l’introduit dans la serrure. La porte s’ouvre, il entre. L’individu se retrouve face à un autre homme qui lit son journal. Il l’abat de plusieurs coups de revolver. On retrouve dans son lit le meurtrier qui vient de se réveiller. Il s’appelle Sharif Kamal et il vit avec sa mère dans un grand appartement. On comprend que la scène du meurtre était un rêve. Mais Sharif reste troublé par ce rêve étrange dont les moindres détails lui sont restés en mémoire. Son malaise grandit encore quand il constate qu’il a une blessure à la main et que dans sa poche, il y a une clé qui ne lui appartient pas. Il se précipite à la clinique du docteur Assim Ibrahim, un psychiatre qui le soigne pour troubles nerveux. Il ne sait pas que c’est ce dernier qui par hypnose lui a ordonné de commettre ce crime car en effet, il a bien tué cet inconnu, ce n’était pas un rêve…


Deux autres films à voir :

-à 12h30 : Le Passé Inconnu d’Ahmed Salem (1946), un drame avec Layla Mourad qui était à l'époque mariée au réalisateur et acteur Anwar Wagdi. Ce dernier, d'une jalousie féroce, n'apprécia guère que sa femme travaille avec un confrère à la réputation si sulfureuse. 

-à 22h : Dahab d'Anwar Wagdi (1953), une comédie musicale qui est restée dans la mémoire collective et qu'on revoit toujours avec une certaine nostalgie même si sa mièvrerie peut nous sembler bien désuète.


Mardi 16 mars à 18h30

Jours et Nuits d'Henry Barakat (Ayyâm wa layâlî, 1955)
avec Abdel Halim Hafez (Yahia), Iman (Samia), Hamed Ramzy (Raafat, l’ami de Yahia), Serag Mounir (Asim le père de Fathi et le beau-père de Yahia), Mahmoud El Meleigy (Kamal, le père de Yahia), Kamal Hussein (Fathi), Samia Roshdi (la mère de Samia), Thuraya Fakhry (la mère de Fatima), Abbas Rahmy (le procureur), Zeinat Olwi (la danseuse), Aqeila Rateb (Fatima, la mère de Yahia), Soheir El Barouni (Nawal, la sœur de Samia), Abdel Moneim Basioni, Adly Kasseb
Scénario et dialogues : Youssef Gohar et Henry Barakat
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Production : Films Barakat/Films Abdel Wahab


Drame. La mère de Yahia a divorcé de son père car il était alcoolique. Elle s’est remariée avec un homme qui a un fils du même âge que Yahia. Les années passent et les enfants grandissent. Ils sont très différents l’un de l’autre. A l’université, Yahia est un étudiant modèle apprécié de tous : c’est un garçon raisonnable et généreux, d’humeur toujours égale. Avec son ami Raafat, il fait partie de l’équipe d’aviron du campus et les deux camarades s’entraînent régulièrement sur le Nil. Fathi est tout le contraire : il dort en cours et passe ses nuits à boire dans les cabarets. Yahia fait la connaissance de Samia et en tombe très vite amoureux. Ils sortent souvent ensemble, accompagnés de Raafat et de Nawal, la sœur de Samia. Fathi ne tarde pas à s’immiscer dans le groupe avec une intention bien précise : séduire Samia.
Un soir, lors d’une fête, ivre comme de coutume, il essaie d’embrasser de force la jeune fille mais Yahia intervient. Fathi, furieux, décide de rentrer. Il prend le volant de sa voiture, tandis que Yahia s’installe à ses côtés. Sur la route, le chauffard renverse un piéton mais, lâche et inconscient, il poursuit sa course folle dans la nuit. Raafat qui avec son propre véhicule suivait la voiture de Fathi s’arrête pour porter secours à la victime. La police apparaît. L’ami de Yahia est accusé d’être le responsable de l’accident…


Deux autres films à voir aujourd'hui :

-à 12h30 : La Fille du Quartier d'Hassan El Seifi (1964), un drame sur un excellent scénario de Mahmoud Ismaïl

-à 14h30 : La Mariée du Nil (1963), une comédie réalisée par le maître du genre, Fateen Abdel Wahab


vendredi 12 mars 2021

Les réalisateurs : Hussein Emara (1949-2019)

حسين عمارة

Hussein Emara est le fils de l’acteur et réalisateur Ibrahim Emara ainsi que le frère du producteur Mohamed Emara. Après des études à l’Institut Supérieur du Film, il commence sa carrière au début des années soixante-dix comme assistant réalisateur. Il réalise son premier film en 1974, La Belle et le Vagabond. Il en fera douze autres avant de se consacrer exclusivement aux séries télévisées à partir de 1995.


Deux films d'Hussein Emara ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


La Belle et le Vagabond (Al-Fatina W al-Sahlouq, 1974)
avec Hussein Fahmy (Abdo), Mervat Amin (Nagwa), Aqeila Rateb (Gamalat, la propriétaire d’Abdo), Abdallah Farghaly (Madbouly), Abdallah Farghaly (Madbouly, le complice d’Abdo), Tawfik El Deken (Hanafi, le chef de gang), Aziza Rachid (la femme d’Hanafi), Salah Nazmi (le chef de la police), Said Abdel Ghani (Samsam, le policier infiltré dans le gang d’Hanafi), Soheir Zaky (la danseuse), Ibrahim Saafan (Toufik, le contremaitre du port)
Scénario : Hussein Emara
Production : Mohamed Emara


Abdo n’a plus un sou et il s’est résolu à voler des voitures pour le compte d’un mécanicien vereux. Son premier essai est une réussite. Devant une maison où se déroule un mariage, il tombe sur une voiture de luxe dont les portes sont restées ouvertes. Il entre dans le véhicule et il s’apprête à la faire démarrer quand il entend des coups de feu. Au même moment, une femme en robe de mariée sort en courant de la maison et se précipite vers la voiture d’ Abdo. Elle s’installe à son côté, le supplie de partir immédiatement puis perd connaissance. Elle est blessée, elle a reçu une balle dans le bras. Abdo part en trombe. Notre apprenti voleur habite un appartement sur le toit d’un immeuble. Il y transporte sa passagère et l’installe dans son lit. Elle ne se réveille que le lendemain. Tandis qu’il soigne sa blessure, elle lui raconte son histoire : ses parents sont décédés et pour vivre elle est devenue vendeuse dans une boutique de vêtements. C’est ainsi qu’elle a fait la connaissance de Fathi, un homme d’affaires. Il lui a dit qu’il l’aimait et qu’il souhaitait l’épouser. Elle a accepté. Mais en fait, ce Fathi était un chef de gang et hier, en pleine noce, un de ses rivaux a fait irruption avec ses hommes dans leur maison. Il y a eu échanges de coups de feu et son mari, atteint par une balle, est mort…


Où Fuir ? ( Ayna Almafar, 1977)
avec Mahmoud Yassin (Ali), Soheir Ramzy (Layla), Mohamed Subhi (Abbas), Mimi Gamal (Salwa), Sayed Abdel Ghani (Samir), Aziza Helmy (la mère d’Ali), Abdallah Farghaly (Mansour), Farouk Youssef (Hamido), Fakry Abaza (Shawki), Fifi Youssef (la mère de Layla), Hussein Orabi (docteur Ibrahim), Abdel Moneim El Marsafy (Suleiman)
Scénario : Hussein Emara et Mostafa Moharam
Production : les Films Mohamed Emara
appréciation : 3/5


Ali Abdel-Ghaffar est professeur à la Faculté d’Agriculture. Il se rend à l’aéroport pour accueillir son collègue Samir qui rentre d’une mission à l’étranger. Samir est accompagné de sa femme Salwa. Ali n’a jamais beaucoup apprécié la compagne de son ami. L’attitude très libre de celle-ci choque ses valeurs conservatrices. A l’aéroport, il fait la connaissance de Layla, une grande amie de Salwa qui a tenu elle aussi à accueillir le couple. Après cette première rencontre, il faut très peu de temps pour que Layla et Ali se retrouvent mari et femme. Mais entre les deux tourtereaux, les premières tensions ne tardent pas à faire leur apparition. Ali ne goûte guère le comportement en public de sa femme. Elle fréquente toujours le même groupe d’amis qui affichent en paroles et en actes une liberté, une audace qui déplaisent foncièrement à Ali. Quand ils vont en boîte, Ali refuse qu’elle danse avec d’autres hommes. Et il n’apprécie pas non plus les tenues qu’elle arbore au sein de leur club. Un jour, alors qu’elle joue au tennis, Ali surprend une conversation entre deux inconnus. Ils commentent de manière trop élogieuse les formes de sa femme mises en valeur par une jupe très courte et un sweatshirt moulant. Cela met Ali hors de lui. Quand il se retrouve tous les deux, l’ambiance devient irrespirable. Layla ne supporte plus la jalousie de son mari et Salwa l’encourage à rompre. Layla se réfugie chez sa mère.
Pour sauver son couple, Ali a une idée. Avec l’autorisation de son président, il part en mission dans un endroit reculé près d’Alexandrie pour y étudier la nature des sols. Layla accepte de l’accompagner. Ils résideront dans une villa isolée au bord de la mer. Dans cet environnement estival, leur amour semble renaître. A leur service, il y a un jeune homme, Abbas, plein de bonne volonté malgré son léger handicap physique et intellectuel. Abbas se rend souvent dans le village voisin où il retrouve ses deux amis, Hamido, le vendeur de journaux et Mansour, le projectionniste du cinéma de la commune. Ensemble, ils passent leurs soirées à boire de l’alcool pour tromper leur ennui.
Dans sa nouvelle maison, Layla commence à trouver le temps long. Ali est accaparé tout le jour par ses recherches loin de chez eux. Abbas est donc la seule compagnie de la jeune femme. Avec lui, elle s’occupe de son intérieur, joue au ballon dans le jardin ou bien va sur la plage. Si Layla n’éprouve aucune attirance pour Abbas, il n’en est pas de même pour le jeune homme...

vendredi 5 mars 2021

Magda Youssef : l'âge d'or du cinéma égyptien

ماجدة واصف



La Fondation de l'Islam de France propose sur sa page Youtube "Campus lumières d'Islam", huit petites vidéos retraçant l'histoire de l'âge d'or du cinéma égyptien. La conférencière n'est autre que Magda Youssef. Cette critique et historienne du cinéma arabe a aussi dirigé de grands festivals en Egypte (Louxor, Le Caire). On lui doit l'exposition "Egypte, cent ans de cinéma" qui s'était tenue en 1995/1996 à l'Institut du Monde Arabe de Paris.   



lundi 1 mars 2021

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 15 mars)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. 


Lundi 15 mars à 16h30

Tu le Mérites bien d’Issa Karama (Halal Alyek, 1952)
avec Ismail Yassin (Ismaïl, le neveu du défunt), Abdel Hamid Badawi (Hassan, le frère du défunt), Aziza Badr (la femme du défunt), Hoda Shams El Din (la maîtresse du secrétaire), Elias Moaadab (le neveu du défunt), Thoraya Helmy (Thoraya, la fille du défunt), Stephan Rosti (le secrétaire du défunt), Izzat Abdel Gawad (l’officier de police), Omar El Gizawy, Salah Kasin (Anayat, la sœur du défunt)
Scénario : Issa Karama
Inspiré de Fantôme en Vadrouille (Hold That Ghost), un film américain d’Arthur Lubin et John Rawlins avec Bud Abbott et Lou Costello (1941)
Dialogues : Gamal Hamdy
 

Comédie burlesque. Un homme très riche vient de mourir. Son secrétaire réunit tous les héritiers pour leur faire lecture du testament. Le défunt a dissimulé toute sa fortune dans un endroit secret, quelque part dans son château. Celui qui découvrira le premier la cachette deviendra l’unique détenteur de tout son argent. Toute la famille se lance à la recherche du pactole mais il faudra aussi compter avec le secrétaire du défunt et sa maîtresse : eux aussi ont bien l’intention d’accaparer le fabuleux héritage…
Musique : Mohamed Amine

Deux films à voir aujourd'hui :


-à 22h :  Sans un Adieu d'Ahmed Diaa Eddine (1951), un drame avec Imad Hamdi et Madiha Yousri


Dimanche 14 mars à 18h30

Comment t'oublier ? d’Ahmed Badrakhan (Izhay ansak, 1956)
avec Farid Al Atrache (Farid), Sabah (Zanouba), Karima (Zizi), Nadia Gamal (Louza), Soad Ahmed (Madame Louahz), Abdel Salam El Nabolsi (Adnan, le metteur en scène), Serag Mounir (Radwan, le propriétaire du théâtre), Abdel Moneim Basioni (le journaliste), Rushdy Abaza (Rushdy, l’ami de Zizi), Berlanti Abdel Hamid (Soraya, une amie de Zizi), Amal Wahid (Mervat, une amie de Zizi), Reyad El Kasabgy (Matwali, le beau-père de Zanouba et de Louza), Mimi Aziz (Madame Marica), George Yordanis (le maître d’hôtel du Semiramis)
Scénario : Ali El Zorkani
Musique : Farid Al Atrache, Abdel Aziz Salam, Anwar Abdallah, Mahmoud Fahmy Ibrahim, Ismaïl El Habrouk
Production : les films Farid Al Atrache


Comédie musicale. Louza et Zanouba sont deux sœurs. La première est danseuse, la seconde chanteuse. Elles ne supportent plus leur beau-père qui les exploite et leur prend tout leur argent. Elles décident de fuir le domicile familial. Elles se rendent au théâtre Kursaal où elles rencontrent Farid, un chanteur célèbre. Celui-ci les engage et leur donne une avance pour qu’elles puissent subvenir à leurs besoins. Les deux sœurs s’installent à la pension de Madame Marica. C’est le metteur en scène Adnan qui se chargera de les former. Malgré le scepticisme du propriétaire de la salle, Farid croit au talent de ses deux protégées et il est ravi du triomphe qu’elles remportent dès leur première prestation. Il est aussi de plus en plus attiré par Zanouba, la chanteuse, mais Zizi, une riche héritière qui a depuis longtemps des vues sur lui, n’a pas l’intention de se laisser évincer sans réagir…

Un autre film à voir aujourd'hui :

-à 16h30 : La Boulangère d'Hassan Al Imam (1953), un mélodrame adapté du roman de l’écrivain français Xavier de Montépin, La Porteuse de Pain (1884).


Samedi 13 mars à 18h30

Une Rumeur d'Amour de Fateen Abdel Wahab (Ishayat hub, 1960)
avec Omar Sharif (Hussein), Soad Hosny (Samia), Youssef Wahby (Abdel Kader), Abdel Moneim Ibrahim (Mahrous, un neveu d’Abdel Kader), Ehsan Sherif (la femme d’Abdel Kader), Wedad Hamdy (la femme de chambre), Hussein Ismaïl (le cuisinier), Gamal Ramsis (le cousin « rocker »), Zeinat Olwy (la danseuse), Hind Rostom, Ragaa Al Gedawy (Zizi), Oumnia (Lola)
Scénario et dialogues : Mohamed Abou Youssef, Ali El Zorkany
D’après la pièce de John Emerson et Anita Loos, The Whole Town Talking. Aux Etats-Unis, cette pièce avait fait l’objet d’une première adaptation cinématographique en 1926.
Musique : Ahmed Fouad Hassan


Comédie. Abdel Kader, un riche entrepreneur de Port-Saïd, tente de marier son neveu Hussein, timide et sérieux, à sa fille, Samia, très moderne et dotée d'une forte personnalité. Celle-ci n'est pas du tout intéressée par Hussein. Elle est en revanche très attirée par son autre cousin qui sait chanter et danser. L'oncle va aider Hussein a conquérir le coeur de sa fille. Il est convaincu que Samia tombera amoureuse de son cousin maladroit si on parvient à la rendre jalouse. Il répand la rumeur que Hussein a une liaison avec l'actrice Hind Rostom...

Un autre film à voir aujourd'hui :

-à 16h30 : La Gloire et les Pleurs d’Ahmed Badrakhan (1946), un drame chanté qui réunit deux grandes voix, Nour Al Hoda et Mohamed Fawzi.
 

Vendredi 12 mars à 18h30

Le Voleur et les Chiens de Kamal El Sheikh (El less wal kilab, 1962)
avec Chukry Sarhan (Saïd Mohamed Mahran), Shadia (Noura), Kamal Al Shennawi (Rauf Alwan), Zein El Ashmawy (Alish Sidra, l’ancien complice de Saïd), Salwa Mahmoud (Naboui, la femme de Saïd), Adly Kasseb (Cheikh Alarah), Salah Gaheen (le marhand de vin), Ikram Izou (Sana, la fille de Saïd), Salah Mansour (le compagnon de cellule de Saïd), Samia Mohamed (la voisine de Noura), Fifi Youssef (une prostituée)
Scénario : Sabri Ezzat
D'après un roman de Naguib Mahfouz
Musique : André Ryder
appréciation :5/5


Adapté de l'un des chefs d'oeuvre de Naguib Mahfouz. Une adaptation réalisée à peine un an après la parution du roman.
Saïd est un voleur. Il est marié et a une petite fille. Il ne sait pas qu’Alish, son associé, entretient une liaison avec sa femme. Lors d’un cambriolage, Alish téléphone au commissariat pour dénoncer Saïd. Quand ce dernier sort de la maison, il est accueilli par la police. Les juges le condamnent à cinq années de prison.
Saïd est libéré avant la fin de sa peine pour bonne conduite. Il retourne dans son quartier et se présente au domicile d’Alish et de son ex-femme. Il souhaite revoir sa fille mais celle-ci ne le reconnaît pas et prend peur quand il tente de l’embrasser. Bouleversé, Saïd renonce à faire valoir ses droits paternels. Désormais, il n’a plus qu’une idée en tête : se venger…

Un autre grand film à voir aujourd'hui :

-à 22h : Dérive sur le Nil d'Hussein Kamal (1971), autre adaptation d'un roman de Naguib Mahfouz


Jeudi 11 mars à 12h30

Je ne reviendrai pas d’Hassan Reda (Lan A'Oud, 1959)
avec Samira Ahmed (Nahed), Kamal Al Shennawi (Fathi), Abbas Fares (Shakar), Abdel Moneim Ibrahim (Mohsen), Taheya Carioca (Alya), Rhaireya Rhairy (la tante Zeinab), Shafik Nour El Din (l’oncle Radwan), Fayza Ibrahim (la chanteuse), Fifi Salama (la danseuse), Layla Yousri, Nadia Nour, Soheir El Bably, Abdel Hamid Badawi
Scénario : Hassan Reda et Kamal El Hafnawi
Musique : Abdel Aziz Salam et Baligh Hamdy
Production : Ahmed Kamal Hafnawi
appréciation : 4/5


Drame. Shakar est un industriel prospère. Il s’est pris d’affection pour un jeune ingénieur Fathi. Il lui a confié le poste de directeur général adjoint et l’a logé dans un appartement près du sien. Ce qu’il ne sait pas, c’est que le jeune ingénieur est aussi l’amant de sa femme, Alya. Fathi s’absente pendant trois mois afin d’acheter des machines ultra-modernes pour la nouvelle usine en construction. Durant son absence, un ami de son patron meurt laissant derrière lui une jeune fille, Nahed. Shakar décide de lui venir en aide. Il l’emploie chez lui comme intendante. Fathi est revenu de l’étranger et a repris son existence de jeune ingénieur brillant et séduisant. Outre sa relation avec la femme de Shakar, il se rend régulièrement avec l’un de ses collègues dans un cabaret où il se divertit entouré de danseuses aux mœurs légères.
La présence de Nahed ne laisse pas indifférent Fathi. Il entreprend de la séduire et un jour, croyant sa nouvelle proie prête à succomber, il tente de l’embrasser. Celle-ci se débat, le gifle violemment et s’enfuit. Fathi comprend qu’il est tombé amoureux de la jeune femme et qu’il a fait fausse route. Il tente par tous les moyens de se faire pardonner. Il invite régulièrement l’élue de son coeur à sortir avec lui et il parvient à la convaincre de la sincérité de ses sentiments. Malheureusement, un soir, de sa fenêtre, Nahed voit Alya se rendre en cachette chez Fathi. Celui-ci n’est jamais parvenu à rompre avec sa vieille maîtresse et il continue à la recevoir régulièrement dans son appartement.

Deux autres films à voir aujourd'hui :

-à 16h30 : Le Millionnaire d'Helmy Rafla (1950), une excellente comédie avec Camilia et Ismaïl Yassin

-à 18h30 : L'Appel du Courlis d'Henry Barakat (1959), un chef d'oeuvre d'après un récit de Taha Hussein


Mercredi 10 mars à 16h30

Un scandale à Zamalek de Niazi Mostafa (Fadiha fil Zamalek, 1959)
avec Omar Sharif (Ahmed), Berlanty Abdel Hamid (Afaf), Mariam Fakhr Eddine (Amina), Mahmoud El Meleigy (Mourad), Mohsen Sarhan (Kamal), Ahmed Louxer (le procureur), Camilia El Arabi (Camilia, la fille de Kamal et d’Amina), Wagdi El Arabi (Samir, le fils de Kamal et d’Amina)
Scénario et dialogues : Fathi Abou Al Fadl
Production : Les films Edward Khayyat


Drame. C'est l'histoire de deux sœurs, Afaf et Amina. La première rêve de vivre dans le luxe et l’aisance mais son mari Ahmed n’est qu’un petit employé avec un salaire de 30 guinées. Elle est très jalouse de sa sœur dont le mari gagne 500 guinées par mois. Amina vit dans une maison vaste et luxueuse tandis qu’Afaf doit se contenter d’un petit appartement délabré. Ahmed sent bien que cette situation rend sa femme très malheureuse. Pour pouvoir lui offrir des vacances à Alexandrie, il sollicite son ami, Mourad. C’est un homme d’âge mûr, très riche et très généreux. Il lui prête 50 guinées. Pour le remercier, Ahmed l’invite à dîner chez lui. C’est ainsi qu’Afaf fait la connaissance de Mourad. Ce dernier est tout de suite séduit par la jeune épouse de son ami. Et d’invitations en invitations, de cadeaux en cadeaux, ils deviennent amants. Leurs rencontres ont lieu dans l’appartement de Mourad tandis qu’Ahmed travaille à son bureau. Mais un jour, peu après avoir fait l’amour avec sa jeune maîtresse, l’homme d’âge mûr meurt d’une crise cardiaque…

Deux autres films à voir aujourd'hui :

-à 12h30 : Dananir d'Ahmed Badrakhan (1939), avec Oum Kalthoum

-à 22h : Le Prince de la Vengeance d'Henry Barakat (1950), adaptation du roman Le Comte de Monte Cristo  d'Alexandre Dumas


Mardi 9 mars à 18h30

Illusions d’Amour de Salah Abou Seif (El Wesada Elkhalya, 1957)
avec Abdel Halim Hafez (Salah), Loubna Abdel Aziz (Samiha), Zahrat Al Oula (Douria), Ahmed Ramzy (Fayez), Omar El Hariri (le docteur Fouad), Abdel Moneim Ibrahim (Hassan), Abdel Wares Asr (le père de Salah), Kawthar Shafik (Sonia), Serag Mounir (le père de Douria), Rafia Al Shal (la mère de Salah)
D’après une histoire d’Ishan Abdul Quddus
Scénario et dialogues : El Sayed Bedeir
Musique : Kamal El Tawil, Mamoun Al Shinnawi, Mounir Mour ad, Mohamed Al Mogi, Ismaël El Habrouk


Film chanté. Alors qu’il arpente les rues du Caire avec ses deux meilleurs amis, Salah fait la connaissance de Samiha. Entre eux, c’est immédiatement le grand amour. Mais leur bonheur est de courte durée car Samiha doit épouser un médecin. L’étudiant pauvre ne peut rivaliser. Il essaie d’oublier celle qu’il aime en passant ses nuits à boire dans les cabarets. Il rencontre une jeune femme qui est éperdument amoureuse de lui mais cela ne suffit pas à lui redonner le goût de vivre. Une nuit, alors qu’il a bu plus que de raison, il a un malaise. Il est hospitalisé. Le médecin qui le soigne est le mari de Samiha…


Lundi 8 mars à 18h30

Le Fauve de la Nuit d'Hassan El Seifi (Sabah Al Leila, 1971)
avec Roshdy Abaza (Hassan), Mervat Amine (Salwa), Nagwa Fouad (la danseuse Shaza), Tawfik El Deken (le serviteur du père de Salwa), Ahmed Al Haddad (le chauffeur de Taxi), Salah Nazmi (le père de Salwa), Magdi Wahba (l’inspecteur), Mohamed Shawky (le propriétaire du café), Galal El Masry (le barman), Ahmed Abou Abya (le policier), Helmy Abdel Wahab, Ali Arabi (l’informateur), El-Toukhy Tawfiq (le directeur du casino)
Scénario : Adly Al Mouled
Production : Gomhouria Film


Thriller. La mère de Salwa a quitté son mari et s’est installée en France avec sa petite fille. Les années passent. La mère meurt laissant seule Salwa qui est devenue une jeune femme. L’orpheline décide de rentrer en Egypte pour rechercher son père. En attendant, elle trouve un emploi comme hôtesse dans un casino. Elle ne sait pas que celui-ci appartient à un redoutable trafiquant de drogue qu’on surnomme le Fauve de la Nuit. Personne ne connaît son identité, même pas les membres de son gang car il ne quitte jamais sa cagoule qui lui dissimule entièrement le visage. Un jour, Salwa décide de se rendre à Alexandrie. Son patron lui propose un de ses véhicules. En fait, lui et ses hommes ont dissimulé de la drogue dans la carrosserie de la voiture. Salwa prend la route d’Alexandrie suivie de près par le trafiquant qui a pris place dans un camion de chantier conduit par l’un de ses complices.
Au bout d’un certain temps, Salwa s’arrête à une station-service mais quand elle veut repartir, la voiture refuse de démarrer. Hassan, le mécanicien du garage fait un examen rapide du moteur et déclare qu’il faudra plus d’une journée de réparation. Salwa laisse donc le véhicule au bon soin de l’homme de l’art et s’en va. Le lendemain, Hassan découvre la drogue placée dans la roue de secours. Il décide de la mettre dans un sac et de dissimuler le tout dans un champ. A peine s’en est-il débarrassé qu’il tombe nez à nez avec trois des hommes du Fauve de la Nuit. Hassan refuse de leur laisser la voiture. Une bagarre s’ensuit qui tourne à la correction sévère pour le pauvre mécanicien. Les malfrats reprennent possession du véhicule et, croient-ils, de sa précieuse cargaison...


Dimanche 7 mars à 18h30

Samara de Hassan El-Seifi (Samara, 1956)
avec Taheya Carioca (Samara), Soad Ahmed (la mère de Samara), Mahmoud El-Meliguy (le chef du gang de Soltan), Stephan Rosty, Serag Mounir (chef du service de lutte contre la drogue), Mahmoud Ismaïl (Soltan), Mohsen Sarhan (l’indicateur de la police), El Sayed Bedeir (membre du gang de Soltan), Abdel Aziz Khalil (membre du gang de Soltan), Mohamed Tawfiq (membre du gang de Soltan), Awatef Youssef (la danseuse), Shafik Nour El Din (le père de Samara), George Yordanis (le barman du cabaret)
Scénario : Mahmoud Ismaïl
Musique : Attiah Sharara
Producteur : Hassan El Seifi
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Thriller. Soltan, un important trafiquant de drogue, épouse Samara, une danseuse dont l’enfance fut bouleversée par des événements dramatiques. Il l’initie à ses affaires et la jeune femme devient une pièce maîtresse du gang. Mais la police parvient à introduire dans le réseau un indicateur. Samara en tombe aussitôt amoureuse. La situation se complique encore quand le patron de Soltan s’éprend à son tour de la danseuse…


Samedi 6 mars à 18h30

Hassan et Marika d'Hassan El Seifi (Hassan wa Marika, 1959)
avec Ismaël Yassin, Thuraya Fakhry, Abdel Salam Al Nabulsi, Maha Sabry, Mohsen Hassanein, Dorrya Ahmed, George Yordanis, Stephan Rosti, Reyad El Kasabgy, Suzie Khairy, Thuraya Fakhry, Abdel Moneim Ismaël
Scénario : Aboul Seoud El Ebiary
Musique : Fathy Qoura, Mounir Mourad, Attiah Sharara, Saïd Mekawi, Mohamed Ali Ahmed
appréciation : 3/5


Hassan est amoureux de Marika, la fille d’un barbier grec du nom de Papadopoulos. Le jour, elle tient la caisse du salon de son père, le soir, elle chante dans un cabaret. Hassan se rend quotidiennement chez le barbier pour rencontrer l’élue de son cœur. Malheureusement, son ami Fahlawy, est aussi amoureux de la jeune femme. Les deux garçons rivalisent d’ingéniosité pour gagner les faveurs de Marika. Cette dernière finit par annoncer que son cœur penche pour Hassan. Mais notre héros n’a pas encore gagné la partie. En effet le père de Marika a déjà des projets de mariage pour sa fille : elle devra épouser Marco, un grec comme lui…


Vendredi 5 mars à 18h30

Je veux me marier d’Ahmed Badrakhan (Aiza atgawiz, 1952)

avec Nour Al Hoda (Farhana), Farid Al Atrache (Farid), Soliman Naguib (Wagdi Cristal), Abdel Salam Al Nabolsi (Wagy Cristal, le neveu de Wagdi), Zinat Sedki (la femme de chambre de Farhana), Serag Mounir (Taher Al-Anfoushi), Kawthar Shafiq (la fille de Taher), Saïd Abou Bakr (cousin de Farhana), Leila al Jazairia (la danseuse Leila), Sayed Suleiman (le domestique des Cristal), Abdel Nabi Mohamed (un soldat), Mohamed Zayed (chauffer de taxi), Abdel Ghani El Nagdi (cousin de Farhana), Thuraya Fakhry (la femme de Taher), Abbas Rahmi (le directeur de la salle de spectacles)
Leila Al Jazairia (photo) est une danseuse algérienne née en 1927. Farid Al Atrache l’avait choisie pour remplacer Samia Gamal dont il venait de se séparer.
Histoire et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Farhana quitte sa ville natale pour commencer une carrière de chanteuse au Caire. Elle a changé de nom et désormais elle se fait appeler Nour Al Ayin. Pour rassurer sa famille, il lui faut épouser au plus vite un homme fortuné. Elle rencontre un vieil industriel très riche qu’elle entreprend de séduire. Mais peu après, elle fait la connaissance du neveu de celui-ci, un neveu qui est aussi son seul héritier. Les deux hommes rivalisent d’attentions à son égard mais Nour finit par comprendre que ni l’un ni l’autre ne souhaite l’épouser avec un véritable contrat et en respectant toutes les conventions d’usage. Elle chasse l’oncle et le neveu de chez elle. Pour se venger, elle décide de se marier avec un homme pauvre. Le hasard fait bien les choses car le soir même, elle rencontre dans un jardin public un jeune inconnu qui chante divinement en s’accompagnant de son oud…


Jeudi 4 mars à 12h30

Le Chant de l’Espoir d'Ahmed Badrakhan (Nasheed Al-Amal, 1937)

avec Oum Kalthoum (Amal), Salwa (Salwa, la fille d’Amal), Hassan Fayek (l’assistant du réalisateur), Stephan Rosti (l’acteur Mourad), Fouad Shafik (le réalisateur, Mary Moneib (la mère d’Amal), Zaki Toleimat (Docteur Assem), Abbas Fares (Ismaïl, l’ex-mari d’Amal), Abdel Aziz Khalil (le chef de gang), Abdel Meguid Choukry (le professeur de musique), Mahmoud Reda (Docteur Mahboub)
D’après un roman d’Edmond Tuema
Scénario et dialogues : Ahmed Badrakhan et Ahmed Rami
Musique : Aziz Sadek, Mohamed El Qasabji et Riad El Sonbati
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


C’est le premier film réalisé par Ahmed Badrakhan et c’est le second interprété par la chanteuse Oum Kalthoum.
Amal a été abandonnée par son mari. Elle vit pauvrement avec sa mère et sa fille, Salwa. Cette dernière tombe malade et Amal consulte le docteur Assem. Tout en soignant la fille, le médecin découvre le talent de chanteuse de la mère. Il décide de l’aider à se lancer dans la carrière artistique. Les premières prestations publiques de la jeune femme provoquent l’enthousiasme des spectateurs. Très vite, un réalisateur des studios Misr lui propose de tourner un premier film. Comble de bonheur : le docteur Assem est tombé amoureux d’Amal et il manifeste une grande affection pour sa fille. C’est à ce moment-là que son ex-mari reparaît…


Mercredi 3 mars à 12h30

Bonnes Nouvelles d’Abbas Kamel (khabar abyad, 1951)
avec Leila Fawzi (Leila), Karem Mahmoud (Mohsen), Adel Abbas (Hassan, le petit frère de Mohsen), Soad Mekawy (Bilia, la servante de Leila), Aziz Othman (l’hypnotiseur), Hagar Hamdy (l’assistante de l’hypnotiseur), Ferdoos Mohamed (la mère de Mohsen et d’Hassan), Abd El Fatah El Kosary (le père de Mohsen et d’Hassan), Fouad Shafik (le père de Leila), Mohamed Kamal El Masry (Shabana, le chauffeur), Mohamed El Tabei (le créancier du père de Leila), El Sayed Bedeir (le fils du créancier)
Scénario : Abbas Kamel
Musique et chansons : Mounir Mourad, Mahmoud Sharif, Karem Mahmoud, Mohamed El Bakkar, Fathi Koura, Mohamed Abdel Moteleb


Comédie musicale. Mohsen est un modeste vendeur de journaux et de magazines. Un jour, une revue organise une grande loterie dont le premier prix est une Cadillac. En ville, c’est l’effervescence. Tout le monde veut gagner la limousine. Notamment, Leila, la fille d’un commerçant dont les affaires ne sont plus très florissantes. En fait, c’est Mohsen qui remporte le gros lot. Malheureusement, il ne sait pas conduire. Leila qui est parvenue à entrer en contact avec le héros du jour lui propose son aide…


Mardi 2 mars à 18h30

Filles d'aujourd'hui d'Henry Barakat (Banat Al Youm, 1956)
avec Ahmed Ramzy (Fathi), Abdel Halim Hafez (Khaled), Magda Al Sabahi (Salwa), Serag Mounir (le docteur Lotfi), Amal Farid (Layla), Cariman (Buthaïna, la meilleure amie de Layla), Thuraya Fakhry (la mère de Buthaïna), Nawal Mustafa (Najwa)
Scénario : Henry Barakat et Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Production : les Films Mohamed Abdel Wahab


Comédie musicale. Suleiman Lotfi est un gynécologue qui a trois filles. Salwa est l’aînée, c’est une fille affectueuse et raisonnable qui depuis la mort de leur mère s’occupe de ses deux sœurs plus jeunes, Layla et Najwa. Fathi, un artiste peintre, est tombé amoureux de Salwa et son ami Khaled veut l’aider à conquérir la jeune fille. Celui-ci est d’autant mieux placé pour le faire qu’il connaît personnellement le docteur et que tous les deux fréquentent le même club. Mais Fathi va progressivement comprendre que Khaled et Salwa sont irrésistiblement attirés l’un vers l’autre…


Lundi 1er mars à 18h30

Les Rois du Mal d’Houssam Al Din Mostafa (Muluk al shari, 1972) 
avec Farid Shawki (Shafiq), Mahmoud El Meleigy (Al Hout), Tawfik El Deken (Kabaka, le bras droit d’Al Hout), Nelly (Docteur Samiha), Samia Shokri (Wafa, la femme de Shafiq), Hala El Shawarby (Lola, la maîtresse d’Al Hout puis de Kabaka mais aussi l’ancienne maîtresse de Shafiq), Khaled Abo El Saoud (Hamed, le fils de Farid), Ahmed Loxer (le procureur), Alya Abdel Moneim (la mère du docteur Samiha)
Scénario : Mahmoud Abou Zeid


Thriller. Shafiq dirige un gang spécialisé dans le trafic de drogue. Pour ne pas compromettre l’avenir de son fils, il a décidé de cesser ses activités illégales. Il lui reste une dernière opération à accomplir : prendre en charge toute une cargaison de drogue arrivée par la mer. Al Hout, l’un de ses rivaux, va tenter de faire capoter cette dernière mission. Il prévient la police en lui communiquant tous les éléments nécessaires à l’arrestation de Shafiq et de sa bande. Mais c’’est sans compter Lola. Lola est la maîtresse de AL Hout mais elle fut aussi celle de Shafiq. Elle a informé ce dernier de ce qui l’attendait. C’est ainsi que le trafiquant de drogue échappe à l’arrestation. A Hout ne s’avoue pas vaincu. Lui et ses hommes déguisés en policiers font irruption chez Shafiq pour s’emparer de sa précieuse cargaison. Une fusillade éclate. Shafiq est blessé…