dimanche 24 décembre 2017

Dalila (1956)

دليلة
ﺇﺧﺮاﺝ:  محمد كريم



Mohamed Karim a réalisé Dalila en 1956.
Distribution : Ferdoos Mohamed, Shadia, Abdel Halim Hafez, Abdel Wares Asr, Rushdy Abaza, Zubaïda Tharwat, Fawzia Ibrahim
Scénario : Ali Amin
Musique et chansons : Mounir Mourad, Mohamed Almogi, Kamal Al Tawil, Hussein El Sayed


Abdel Halim Hafez











Zubaïda Tharwat (en mauve) et Shadia












Fawzia Ibrahim et Rushdy Abaza












Abel Wares Asr et Shadia













Shadia et Abdel Halim Hafez
















Résumé

Dalila, premier film arabe en cinémascope reposant sur une histoire conventionnelle de la comédie musicale égyptienne : le lutte d’un jeune chanteur débutant qui rêve de connaître la gloire et qui pour cela doit affronter de nombreux obstacles.
Le jour, Mahmoud travaille dans une boutique d’électricité et le soir il chante et compose. Il tente de se faire connaître dans le milieu musical mais sans succès pour l’instant. Heureusement, il n’est pas seul. Il est soutenu par Dalila, sa jeune voisine. Elle l’aime et elle n’a de cesse de l’encourager car elle est convaincue de son talent. Pourtant, Mahmoud est à deux doigts de tout abandonner : il ne croit plus en la réalisation de ses rêves de gloire. Mais un jour, il fait par hasard la rencontre d’une musicienne qui est impressionnée par sa voix. Elle le met en contact avec un producteur célèbre : sa carrière est enfin lancée ! C’est à ce moment-là qu’on apprend la maladie de Dalila. Elle a la tuberculose et son traitement nécessite beaucoup d’argent. Mahmoud consacre son temps et tous ses revenus à sa bien-aimée. Mais cette situation est insupportable aux yeux de la jeune femme : elle comprend que Mahmoud sacrifie sa carrière à son bien-être et à sa guérison. Elle disparaît brusquement en laissant une lettre dans laquelle elle annonce son suicide. Le jeune chanteur est effondré. Il se jette à corps perdu dans le travail.
Le destin l’amène à croiser la route d’Anayat, une jeune fille riche qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Dalila. Cette similitude à la fois le console et ravive ses blessures.
Ils se marient mais dans cette nouvelle existence Mahmoud perd toute son inspiration. En fait, Dalila n’a pas quitté son cœur et son esprit. Ce que constate sa nouvelle épouse. Elle sait qu’il se rend régulièrement au domicile de Dalila pour se recueillir dans sa chambre. Un jour elle s’y rend à son tour et met le feu à la pièce. Il en reste plus rien de celle que Mahmoud a tant aimée.
Quelque temps après, le chanteur doit se produire dans un grand théâtre du Caire. A part quelques amis présents, la salle est totalement vide. Le jeune homme décide de chanter tout de même. Le rideau se lève mais dès les premières notes jouées par l’orchestre, Mahmoud s’effondre.
Happy end inespéré : alors qu’il est hospitalisé, Dalila reparaît. Elle ne s’était pas suicidée ! Mahmoud quitte Anayat et retrouve le bonheur auprès de Dalila.

lundi 18 décembre 2017

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 18 au 31 décembre)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Dimanche 31 décembre à 18h30

La Famille de Zizi de Fateen Abdel Wahab (Aelit Zizi,1963)
avec Soad Hosny,  Fouad El-Mohandes,  Ekram Ezo,  Aqeila Rateb , Ahmad Ramzy,  Layla Sheir
Scénario : El Sayed Bedir


Chronique familiale. Zizi est une petite fille de cinq ans, vive et débrouillarde. Elle nous présente sa famille. Sa mère s’occupe seule du foyer et des enfants depuis la mort du père. Ce dernier lui a légué une pension qui permet de faire vivre toute la petite tribu. Sabawi est le frère aîné. Il est ingénieur et il a transformé sa chambre en atelier où il peut réaliser un tas d’expériences. Il vient d’inventer une machine qui transforme le coton en vêtement. Le deuxième fils est Sami, un étudiant en commerce qui délaisse les études pour les bagarres et les filles. Il va tomber amoureux de leur voisine Layla et pour lui plaire, il va s’initier au yoga. Et enfin, il y a Sana, la grande sœur qui rêve de devenir une actrice célèbre. Elle rencontre un réalisateur dont on devine très vite les mauvaises intentions…


Samedi 30 décembre à 16h

Dananir d'Ahmed Badrakhan (1939)
avec Oum Kalthoum, Soliman Naguib, Abbas Fares, Fouad Shafik, Menassa Fahmy 


A l’époque d’Haroun Al Rachid, vivait une jeune bédouine appelée Dananir. Elle menait une existence austère sous la tente, au milieu du désert. Son seul plaisir dans la vie était de chanter  et elle avait une voix sublime qui ravissait tous ceux qui avaient la chance de l’entendre.  Il se trouve qu’un jour le vizir Jafar al Mansour passa avec ses hommes près de l’endroit où se dressait la tente de la jeune femme. L’éminent personnage l’entendit chanter et il fut immédiatement conquis. Il proposa à Dananir de venir avec lui dans son palais de Bagdad pour y parfaire son éducation musicale avec le plus grand maître de chant du monde. La chanteuse et son tuteur acceptèrent la proposition. Dananir  dit adieu à son parent  et partit aussitôt avec Jafar.  Au palais, tout le monde fut séduit par la voix unique de la jeune femme. Comble de bonheur, entre elle et son protecteur, l’amour grandissait de jour en jour. Mais Haroun Al Rachid voulut lui aussi entendre la jeune prodige et quand cela fut fait, ébloui par son exceptionnel talent, il exigea que Dananir entrât à son service… 
 

Vendredi 29 décembre à 22h

Méfie-toi de tes voisins de Mohamed Abdel Aziz (Khally Balak Men Geranak, 1979)
avec Adel Imam,  Lebleba,  Fouad El-Mohandes, Madiha Yousri,  Mimi Gamal,  Wahed Seif
Scénario : Farouk Sabry


Comédie. Ahmed est avocat et il vient d’épouser Nawal. Après avoir passé leur lune de miel dans un grand hôtel luxueux, ils emménagent dans un appartement meublé que Nawal a choisi pour son loyer très modique. Malheureusement, ils découvrent très vite les inconvénients de leur « petit nid douillet ». L’ascenseur ne fonctionne pas, l’appartement comporte quelques meubles mais il n’y a pas de lit dans la chambre. Et, encore plus gênant, l’un de leurs voisins, un vieux peintre, veuf et solitaire, doit passer dans leur logement pour rejoindre le sien. Malgré cette situation peu banale, les deux jeunes mariés et le vieil homme vont très vite sympathiser…


Jeudi 28 décembre à 18h30

Le Fantôme de ma femme de Fateen Abdel Wahab (Ifrit meraty, 1968)
avec Shadia,  Salah Zulficar,  Imad Hamdy,  Adel Imam,  Hassan Hussein,  Amal Zayed


Comédie. Le bonheur conjugal d’un jeune couple est mis à rude épreuve à cause d’une étrange maladie qu’a contractée la femme. A chaque fois qu’elle va au cinéma voir un film, elle rentre chez elle convaincue d’être l’incarnation de l’un des personnages dont elle vient de  suivre les aventures.  Les médecins ont averti le mari qu’il ne doit en aucun cas s’opposer au comportement délirant de sa compagne. Au contraire, il lui faut collaborer en  jouant les rôles que dans ses divagations elle lui aura attribués. Tout se gâte quand elle se prend pour Irma la douce (célèbre personnage de prostituée) alors qu’elle et son mari reçoivent des invités… 


Mercredi 27 décembre à 18h30

La Plus Chère à Mon Coeur de Youssef Maalouf (Aazz Al habayib, 1961) avec Amina Rizk, Zaki Rostom, Sherifa Mahear, Chukry Sarhan, Soad Hosny
D'après une histoire d'Henry Barakat


Romance. Le film conte l’histoire d’une famille éclatée. L’un des deux fils est ingénieur. Il accepte d’aller en prison à la place de son père qui est accusé de trafic de dogue. Après sa libération, il quitte l’Egypte pour trouver du travail. L’autre fils vit avec sa femme et leur mère. Celle-ci est maltraitée par sa bru. La situation devient insupportable : la mère quitte la maison de son fils pour travailler dans un hôpital.


Mardi 26 décembre à 16h

Parole d’Honneur d’Houssam El Din Mostafa (Kalima Sharaf, 1973)
avec Farid Shawki, Ahmed Mazhar, Nour Al Sherif, Rushdy Abaza,  Hind Rostom,  Nelly  
Scénario : Farid Shawki et Farouk Sabry


Drame. Des prisonniers particulièrement dangereux sont transférés dans la prison de Tora au sud du Caire. Parmi eux, il y a Salem Abu El Naga, un condamné qui s’est évadé cinq fois et qui purge une peine de trente ans de réclusion. Dès son arrivée, il est placé à l’isolement. Flashback : en fait, Salem Abu El Naga est un ancien avocat très réputé qui menait sa vie professionnelle comme sa vie privée selon des principes moraux très rigoureux. Il enseignait même le droit à l’école de police. Il avait épousé Nahed, une femme dont il était très épris. Nahed a un jeune frère que Salem considérait comme son fils. Il s’appelle Kamal et, à vingt ans, il menait l’existence un peu folle des jeunes de sa génération. Il flirtait avec une étudiante prénommée Mona et il insistait pour qu’elle consente à coucher avec lui. Une nuit, n’y tenant plus, il la viola. Comble de malheur, elle tomba enceinte et Kamal refusa de l’épouser. Alors Mona se confia à Salem. Pour lui éviter le déshonneur, l’avocat se fit passer pour son père et signa l’autorisation qui lui permit de se faire avorter. Elle mourut pendant l’opération. Salem et le médecin furent arrêtés… 


Lundi 25 décembre à 16h

Aie confiance en Dieu d’Helmy Rafla (Khalak ma Allah, 1954)
avec Mohamed El-Kahlawy, Ismail Yassin, Kitty, Abdel Wares Asr, Zaki Ibrahim,  Zomoroda,  Mahmoud El Meleigy, Zinat Sedki, Mimi Chakib,  Nour El Demerdash   
Chansons : Mohamed El Kahlawi


Comédie musicale. Ahmed a grandi au sein d’une famille très riche. Il est entouré de son frère Mamdouh, de sa mère et de son vieux père, Abou Ahmed. Ce dernier est très malade et il ne quitte plus son lit. Un soir, Ahmed gifle Mamdouh qui est rentré ivre à la maison. Celui-ci va se plaindre à sa mère qui est restée dans la chambre du père. Du salon, Ahmed entend la conversation. La femme prend la défense de Mamdouh et pour contrer les objections de son mari, elle lui rappelle qu’Ahmed n’est pas un enfant légitime mais un bâtard. Révulsé par cette découverte, Ahmed quitte le domicile paternel. Il trouve un emploi dans une usine de textile…


Dimanche 24 décembre à 16h

Aziza d'Hussein Fawzi (1954)

avec Zinat Sedki, Naïma Akef, Saïd Abu Bakr, Cheikh Mohamed Fayoumi, Thuraya Fakhry, Wafaa Sharif, Petro Tanouss, Farid Shawki, Chukry Sarhan, Imad Hamdi
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ibiary
Musique : divers compositeurs dont Mohamed Abdel Wahab


Drame. Aziza est une danseuse qui se produit dans une boîte de nuit. Son activité lui permet de financer les études de sa petite sœur Zeinab dans un pensionnat pour jeune filles. Elles sont orphelines et Aziza doit assumer seule toutes les charges de l’existence de l’une et de l’autre. Elle le pourrait sans grande difficulté si elle n’était pas sans cesse harcelée par un gangster qui lui vole régulièrement son argent. Heureusement, elle peut compter sur la protection de Gawish, un officier de police qui est amoureux d’elle. Aziza rend fréquemment visite à sa sœur dans son école. Elle est toujours reçue par la directrice qui ne cache pas son affection pour Zeinab. Aziza n’a jamais révélé qu’elle était danseuse dans un cabaret mais se fait passer pour une infirmière.


Samedi 23 décembre à 22h

Le Bon Chemin de Togo Mizrahi (El Tarik El-Moustakim, 1943) 
avec Fatma Rouchdi, Youssef Wahby, Beshara Wakim, Amina Rizk, Zaki Ibrahim, Stephan Rosti, Ismaël Yassin, Samia Fahmy
Scénario et dialogues : Togo Mizrahi et Youssef Wahby

Drame de l'adultère. Youssef est un époux attentionné et un bon père de famille. Un jour, il rencontre une femme qui l’entraîne sur le mauvais chemin. Il néglige sa famille et son travail. Ne supportant plus cette situation, Youssef finit par tuer cette femme puis il disparaît…


Vendredi 22 décembre à 22h

La course des fauves d' Ali Abdel Khalek (Gary El Wohous, 1987)
avec Nour Al Sherif, Mahmoud Abdel Aziz, Hussein Fahmy, Noura, Hussien El Sherbiny,Hoda Ramzi 
Scénario : Mahmoud Abou Zeid


Fable philosophique. Saïd et Nabil sont deux amis. Le premier souffre de stérilité et le second  a décidé de l’aider. Nabil est médecin, il va tenter sur son camarade une opération révolutionnaire : cela consiste à retirer l’hypophyse du crâne d’un homme pauvre pour le greffer sur Saïd...   


Jeudi 21 décembre à 16h

Ismaël Yassin au musée de cire d’Issa Karama (fil madhaf el shami, 1956)
avec Ismaël Yassin, Abdel Fatah Al Kasri, Berlanty Abdel Hamid, Abdel Ghani Kamar, Kitty, Fouad Gafaar, Ali Rushdy, Ali Abdel Al, Mohamed Tawfik
Scénario et dialogues : Gamal Hamdy


Comédie fantastico-policière. Le professeur Ali a créé un musée de cire qui attire chaque jour de très nombreux visiteurs. L'établissement est dirigé par un administrateur entouré de toute une équipe. Il y a notamment Farid qui crée les mannequins  avec l’aide de son assistante Riri. Farid est fiancé à Samia, la fille du professeur Ali. Une nuit, le sculpteur découvre qu’un gang utilise ses créations pour y dissimuler des bijoux volés. Il prévient le directeur du musée sans savoir que celui-ci est l’un des chefs du gang…


Mercredi 20 décembre à 16h

Attention à votre portefeuille de Mahmoud Ismail (Eweaa al Mahfaza, 1949)
avec Mahmoud Ismail, Taheya Carioca, Mahmoud Shoukoko,  Lola Sedky,  Hassan Fayek , Mohsen Sarhan , Salah Nazmi


Comédie. Abdou est un escroc qui sort de prison. Avec  un camarade, il descend dans un hôtel chic de la ville. Les deux compères font la connaissance de Kiki qui est aussi une voleuse professionnelle. Ils décident de collaborer pour soutirer argent et bijoux à tous les riches clients de l’établissement.


Mardi 19 décembre à 16h

Impasse de Salah Abou Seif (El tarik el masdud,1958)
avec Faten Hamama, Ahmed Mazhar, Zouzou Madi, Chukry Sarhan, Wedad Hamdy, Tawfik El Deken, Ferdoos Mohamed
D'après un roman d'Ihsan Abdul Quddus


Drame. Fayza est une jeune étudiante dont le père vient de mourir. Sans ressources, sa mère décide de transformer sa maison en un cercle de jeux clandestin. Fayza s’insurge contre cette idée. Entre temps, elle fait la connaissance de Munir, un écrivain qui tombe amoureux d’elle. Elle le repousse. Peu après, elle part s’installer à la campagne. Elle est employée comme enseignante dans une petite école. ..  


Lundi 18 décembre à 18h30

Des années d'amour de Mahmoud Zulficar (Sanawat el hub, 1964)
avec Chukry Sarhan, Nadia Lutfi, Laila Taher, Mahmoud Azmy, Zeinab Sedky, Soheir Zaky, Mohamed Awad
Scénario et dialogues : Amin Youssef Ghorab


Romance. Nadia et Adel sont amoureux et ils projettent de se marier. Malheureusement, Adel doit brusquement s’absenter pour une longue période. Avant de monter dans l’avion, il laisse une lettre pour Nadia mais la personne à qui il l’a confiée oublie de la lui transmettre. Nadia est au désespoir. Devant le silence d’Adel, elle se résout à épouser son frère Fathi. C’est peu après les noces qu’Adel fait son retour. Pour ne pas détruire le bonheur de son frère, il épouse une amie de Nadia…


dimanche 10 décembre 2017

Les robes du festival international du film de Dubaï

فساتين المهرجان


Image foochia.com

Comme il y a quelques semaines au festival du Caire, celui de Dubaï est l'occasion pour les célébrités invitées de rivaliser en glamour et en élégance. Le résultat est souvent étonnant, parfois heureux parfois moins, comme le montre cette vidéo postée par foochia.com sur sa chaîne youtube. On y voit quelques célébrités du cinéma, de la télévision et de la chanson décrire leur toilette. (reportage réalisé le 6 décembre 2017 lors de la cérémonie d'ouverture du festival.)




Sont successivement interrogées :

Nadine Njeim (actrice libanaise)

Nesreen Yousef Tafesh (actrice syrienne)

Dima Al Jundi (actrice syrienne)

Mays Hamdan (chanteuse et actrice jordanienne)

Donia Samir Ghanem (chanteuse et actrice égyptienne)

Manal Ajaj (couturière syrienne)

Menna Shalabi (actrice égyptienne)

Badria Ahmed (actrice des Emirats arabes unis)

Mai Selim (chanteuse des Emirats arabes unis)

Sheikha Al – Bader (actrice des Emirats arabes unis)

Nevin Madi (actrice syrienne)

Haifa Hussein (actrice bahreïnienne)



mercredi 6 décembre 2017

Festival international du film de Dubaï (Emirats Arabes Unis)

مهرجان دبي السينمائي الدولي بدورته الـ 14



La 14ème édition du Festival international du film de Dubaï débute aujourd'hui, mercredi 6 décembre et se terminera le mercredi 13. Pendant huit jours, seront projetés plus de 120 films venant du monde entier. Le caractère international de la manifestation est toujours aussi affirmé avec plus de quarante langues représentées! 

L'Egypte présentera en avant-première quatre films :


Accouchement Provoqué de Khaled Diab (Talq Senaey)
avec Horeya Farghaly, Maged Elkedwany, Abdelrahman Abo Zhra, Sayed Ragab, Mostafa Khater, Mai Kassab, Bayoumi Fouad
Pour enfin obtenir leur visa américain, un couple décide de donner naissance à leurs jumeaux dans l'ambassade américaine du Caire. 



Kiss me not d'Ahmed Amer (Balash Tbousny du réalisateur du remarqué Ali, la chèvre et Ibrahim)
avec Yasmine Raees, Sawsan Badr, Mohamed Mahran, Aida Riad, Salwa Mohamed Ali
Ce faux documentaire évoque les difficultés d'un réalisateur devant tourner une scène de baiser avec l'actrice vedette de son film qui est une musulmane très pratiquante.  



Fleur de Cactus d'Hala El Koussy (Zahret Al Sabar)
avec Menha El Batroui, Salma Samy, Marwan Alazab, Zaki Abdel Wahab
L'errance de deux femmes dans les rues du Caire à la recherche d'un hébergement.



En Marche Arrière de Noha Adel (Marchedaire)
avec Ahmed Essam, Mona El Namoury, Hanin Hanafy, Shady Hakim, Khaled Mamdouh
Le face-à-face houleux de deux automobilistes, un homme et une femme, pris dans les embouteillages du Caire.







lundi 4 décembre 2017

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 4 au 17 décembre)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée. La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Dimanche 17 décembre à 16h

L’Accusée d’Henry Barakat (El-muttahama, 1942)
avec Assia Dagher,  Zaki Rostom,  Ashraf Abaza, Yehia Chahine,  Abdel Aziz Khalil, Abd El Fatah El Kosary
Scénario et dialogues : Fattoh Nashaty et Youssef Gohar


Mélodrame. Un procureur parvient à faire condamner lourdement un trafiquant de drogue. Pour se venger, la femme de ce dernier parvient grâce à deux complices à lui faire croire que son épouse le trompe. Le magistrat, aveuglé par la colère, chasse sa femme du domicile conjugal. Il est bien décidé à éduquer seul leur fils ! La mère injustement accusée erre dans les rues de la ville. Au comble du désespoir, elle se jette dans le fleuve. Un peu plus tard, le procureur apprend la vérité. Il fait rechercher sa femme par la police. On retrouve son sac près du Nil. Pour le mari, il n’y a plus aucun doute : elle est morte, noyée. Il est effondré… 


Samedi 16 décembre à 16h

Le Fils de Hamido de Fateen Abdel Wahab (Ibn Hamidu, 1957)
avec Ismail Yassin, Hind Rostom, Ahmed Ramzy, Abd El Fatah El Quossary, Zinat Sedki, Tawfik El Deken
Scénario et dialogues : Abbas Kamel


Comédie. Ibn Hamido est un pêcheur et avec son collègue Hassan, il a décidé de pêcher dans une zone située près de Suez. Cet endroit est le cadre d’un trafic de drogue important. Ils font la rencontre de deux sœurs, Aziza et Hamida et ils louent une chambre dans la maison du père des deux jeunes filles. Naturellement, l’amour naît entre les quatre jeunes gens et on parlerait déjà de mariage sans un certain Abaas Effendi qui souhaite épouser Aziza. Pour se débarrasser des deux garçons, le rival d’Hassan cache de la drogue dans leurs affaires et il appelle la police... 


Vendredi 15 décembre à 22h

Antar le valeureux ou Antar le prince noir de Niazi Mostafa (Antar Ibn Shaddad,1961)

 avec Farid Shawki, Kouka, Said Abou Bakr, Abdel Alim Khattab, Samar Ateia, Ferdoos Mohamed 


Epopée. D’après une légende qui évoque la vie d’un héros valeureux à l’époque antéislamique. Antar est le fils que le prince Shaddad a  eu avec son esclave noire Zubaïda. Il n’a pas été reconnu par son père et il mène une vie laborieuse auprès de sa mère. Il aime sa cousine Abla sans espoir de la conquérir en raison de sa misérable condition.  A deux reprises, il manifeste aux yeux de tous sa force et son courage en repoussant seul des groupes de cavaliers venus pour s’emparer des femmes. Malgré la haine que lui voue l’épouse légitime de son père, ses exploits lui permettent d’être affranchi et de rejoindre le peuple des hommes libres. Peut-être va-t-il pouvoir épouser Abla qui  a été conquise par son courage et sa droiture. C’est sans compter le père de la jeune fille qui veut s’opposer à cette union par tous les moyens…


Jeudi 14 décembre à 18h30

Femmes Interdites de Mahmoud Zulficar (Nessa muharramat, 1959)
avec Salah Zulficar, Hussein Riad, Amal Farid, Wedad Hamdy, Amina Rizk, Hoda Soltan


Drame. Tawfiq (Hussein Riad) est un riche commerçant d’âge mûr qui a réussi en affaires. Une seule chose le chagrine : lui et sa femme Hafida (Amina Rizk) n’ont jamais pu avoir d’enfant. Malgré l’amour qu’il porte à son épouse, il décide de prendre une seconde femme. Une entremetteuse à la langue bien pendue (Wedad Hamdy) lui présente Mahasen (Hoda Soltan), une « artiste » de cabaret qui le séduit immédiatement. L’affaire est conclue : sa seconde épouse emménage chez lui. La première doit s’effacer et s’installe dans un autre appartement de l’immeuble. Mahasen est rejointe par sa fille Leïla (Amal Farid), une jolie étudiante dont l’attitude simple et réservée tranche avec le comportement exubérant de sa mère...


Mercredi 13 décembre à 16h

Je crois en Dieu de Mahmoud Zulficar (Amin bi Allah,1953)
avec Aziza Amir,  Madiha Yousri,  Mahmoud El Meleigy,  Ismail Yassin,  Nabil El Alfy, Stephan Rosti, Wedad Hamdy, Kitty
Scénario et dialogues : Aziza Amir, Youssef Gohar, Mohamed El Said Shusha


Drame. Un homme vend son fils nouveau né à une jeune femme mariée à un homme plus âgé. Pour récupérer la fortune de son mari elle a prétendu qu’elle était enceinte et il lui faut maintenant présenter un bébé à la famille . Lorsque la mère s’aperçoit de la disparition de son fils, elle devient folle. Quant au père, il est arrêté par la police et jeté en prison. La porte de la cellule s’est à peine refermée qu’il meurt dans les bras d’un autre détenu à qui il a eu le temps d’avouer son forfait…


Mardi 12 décembre à 18h30

L’Histoire de mon Amour d’Henry Barakat (Kesat Hoby, 1955) 
avec Farid Al Atrache, Iman, Serag Mounir, Abdel-Wareth Asar, Berlanti Abdel Hamid, Wedad Hamdy
Scénario et musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Un chanteur célèbre tombe amoureux d’une jeune aristocrate qu’il rencontre dans une fête.  Celle-ci est en fait amoureuse de lui depuis longtemps mais jamais elle n’avait osé se déclarer.  Ils se fréquentent régulièrement et les parents de la jeune fille sont très heureux de cette relation. Mais le jour où l’artiste veut faire sa demande en mariage officielle il apprend que l’élue de son cœur est déjà fiancée au roi. Le chanteur est fou de chagrin. Il tombe malade…


Lundi 11 décembre à 13h

La Vierge et les cheveux blancs d'Hussein Kamal (Al A'zraa wal Shaar Al Abyad, 1983)
avec Nabila Obeid,   Mahmoud Abdel Aziz, Sherihan, Mariam Fakhr Eddine, Mamdouh Abdel Alim, Mahmoud El Qala'awy
d'après un roman d'Ihsan Abdul Quddus


Dawlat quitte son mari car il est stérile. Elle se remarie avec un jeune homme pauvre qu’elle transforme en homme d’affaires avisé. Mais nouvelle déception pour Dawlat : elle découvre qu’elle aussi est stérile. Elle se résout à adopter une petite fille. Les années passent. La petite fille devient une ravissante adolescente. La situation se complique quand elle tombe amoureuse de son père adoptif.


Dimanche 10 décembre à 18h30

Oum Ratiba d’El Sayed Bedeir (1959)
avec Mary Moneib, Omar El-Hariri,  Abdel Moneim Ibrahim,  Wedad Hamdy,  Mahmoud Shoukoko,  Emad Hamdy, Nagwa Fouad


Comédie. Oum Ratiba et son frère Suleiman vivent sous la coupe de leur frère aîné, Abdel. Celui-ci est obsédé par la sorcellerie. Avec des amis, il organise des séances de magie noire. A l’égard de son entourage, il exerce une tyrannie de chaque instant.  Il interdit même à sa sœur d’épouser leur voisin.  Abdel a prévenu  Oum Ratiba et Suleiman : même mort, il ne les laissera pas en paix ; devenu fantôme, il restera près d’eux pour vérifier qu’ils continuent à obéir à ses ordres. Peu après, il meurt… 


Samedi 9 décembre à 18h30

Poursuite amoureuse de Nagdy Hafez (Moutarada gharamia, 1968)
avec Fouad El-Mohandes, Shweikar, Madiha Kamel, Hassan Mostafa, Abdel MoneIm Madbouly


Comédie. Adaptation de la pièce à succès « Boeing Boeing » du dramaturge français Marc Camoletti (1960). Mounir un contrôleur aérien est un dom juan impénitent qui entretient une relation amoureuse avec cinq hôtesses en même temps. Il a une fiancée officielle, Mona, une hôtesse égyptienne. Cette dernière menace de le quitter s’il ne renonce pas à sa vie de play-boy. Mounir, plein de bonne volonté, demande de l’aide à un psychiatre...


Vendredi 8 décembre à 17h

Un Cœur dans la Nuit d’Adly Khalil (Kalb fi zalam, 1961)
avec Rushdy Abaza,  Nagwa Fouad,  Mohamed Tawfik,  Mahmoud El Meleigy, Iman


Ilham est une jeune fille très modeste qui vit avec sa sœur et sa mère. Elle a un amoureux, Raafat, un garçon sans emploi. Pour Ilham et sa sœur, la situation devient préoccupante : leur mère est tombée malade et il faut trouver de l’argent pour l’opérer. Ilham parvient à réunir la somme demandée par le chirurgien mais leur mère décède pendant l'opération. Peu après, Ilham décroche un emploi dans un grand hôtel. Elle fait la connaissance de Mokhtar, un client d’âge mûr, très riche. Ce dernier qui a récemment perdu sa femme est tout de suite séduit par la personnalité de notre héroïne. Ils se revoient régulièrement et sortent ensemble. Ilham commence à rêver d’un beau mariage qui lui apporterait le confort matériel auquel elle aspire. Peu après, la jeune femme découvre que Raafat a été embauché par Mokhtar…


Jeudi 7 décembre à 16h

Je ne peux pas le faire  d'Ahmed Badrakhan ( ma akdarshi, 1946)
avec Farid Al Atrache, Tayea Carioca, Fouad Shafik, Abdel Salam El Nabolsi, Mohamed Kamel
Musique : Farid Al Atrache
 

Un jeune homme n’a qu’une passion : la musique et le chant. Son père exige qu’il y renonce mais il ne peut se résigner à un tel sacrifice. Quand son père comprend que son fils lui a désobéi, il le chasse de sa maison. Le jeune homme se retrouve dans un petit appartement. Il mène une vie misérable mais il est soutenu par un ami qui croit en lui. Pour vivre, il chante dans une boite de nuit. Là, il fait connaissance d’une danseuse. Les deux jeunes artistes tombent amoureux l’un de l’autre. Cela déplaît au patron de l’établissement. Il renvoie notre jeune chanteur…


Mercredi 6 décembre à 18h30

 L'Appel du Courlis (ou La Prière du Rossignol) de Henry Barakat (Doa al karawan, 1959)
avec Ahmed Mazhar, Hussein Ismail, Faten Hamama, Abdelalim Khattab, Mimi Shakib
appréciation : 5/5


Drame. Bani Warkan est une petite ville au cœur des montagnes. Y vit Amina avec sa sœur Hanadi et ses parents, Khader et Zarah. C’est une famille de bédouins. Leur existence est laborieuse mais les trois femmes sont courageuses. Malheureusement, le père mène une vie dissolue. Il est assassiné. Apparaît Khal Jaber, le frère de Zarah : il ordonne à sa sœur et à ses nièces de quitter le pays, le temps que les gens oublient le scandale. Les trois femmes se lancent dans un long périple qui les mène dans une ville. Elles louent une petite maison mais il faut trouver du travail au plus vite. Grâce à un intermédiaire, les deux filles sont embauchées comme femme de chambre.


Mardi 5 décembre à 16h

C’est arrivé une nuit d’Henry Barakat (Hadatha Zata Layla, 1954)
avec Hoda Soltan, Mohsen Sarhan, Kamal Al Shennawi, Aida Kamel, Abdelrahim El Zarakany, Hind Rostom


Malgré l’opposition de son père, Hamdy, un  jeune homme riche, épouse Aïda, une fille pauvre. Ils vivent heureux jusqu’au jour où Aïda fait une très mauvaise rencontre : alors qu’elle vient de faire du shopping avec l’une de ses amies et qu’elle retourne chez elle, un homme en voiture s’arrête à sa hauteur. Celui-ci prétend que son mari a eu un accident et il lui propose de la conduire sur le lieu du drame. Elle accepte. Sur la route, l’homme  bifurque brusquement et arrête son véhicule dans un endroit désert.  Il se jette sur elle…
Entre temps Hamdy s’inquiète de l’absence de sa femme. Il prévient la police. Aïda reparaît enfin. Mais quand il apprend ce qui s’est passé, il demande le divorce. Seule, abandonnée, la jeune femme est décidée à se venger. Elle veut retrouver son agresseur…


Lundi 4 décembre à 16h

La Jeune Fille de 17 ans de Kamal Attiya (Bint Sabaatashar, 1958)
avec Zubaida Tharwat, Ahmad Ramzy, Hussein Riad, Zouzou Madi, Abdel Moneim Ibrahim ,Wedad Hamdy 
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes


Safaa, étudiante en droit, est amoureuse de son condisciple Kamal mais son père ne veut pas entendre parler de mariage car la mère du jeune homme loue son appartement à des joueurs de poker. Il demande à son ami Refaat de l’aider à briser cette idylle.






dimanche 3 décembre 2017

Sous le Ciel de la Ville (Tahta Samaa Almadina, 1961)

تحت سماء المدينة
ﺇﺧﺮاﺝ: حسين حلمي المهندس


Hussein Helmy El Mohandes a réalisé Sous le Ciel de la Ville en 1961.
Distribution : Iman (Soad), Samia Roshdi (la mère de Soad), Kamal El Shennawy (Ahmed Kamal), Hussein Riad (Amin Azmy), Zouzou Chakib (Fayqa), Sherin (Bassima), Fatheia Chahine (Sharifa), Nahed Sharif (Layla), Tawfiq El Deken (Wahid), Amira Amir (Mona Hassan), Abdel Hamid Badawy (le portier), Abdel Moneim Basiony (Hamed), Nagwa Fouad (la danseuse), Mohamed Abdel Moteleb (le chanteur), Dalal (la chanteuse)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Abdel Azim Abdelhaqq


Sherin et Iman








Kamal Al Shennawi et Amira Amir

















Iman et Tawfik El Deken

















Hussein Riad












Sherin, Samia Rosshdi, Iman






Résumé

Histoires croisées de trois femmes : Mona, Soad et Bassima
Mona Hassan est devenue la maîtresse de son patron, Amin Azmi, un homme d’affaires corrompu qui lui a promis le mariage puis s’est désisté. Celui-ci vient de signer un contrat avec une société qui va lui faire gagner beaucoup d’argent. Pour conclure l’affaire, il a besoin d’un avocat  qui apporte sa caution. Il se tourne vers Ahmed Kamal, un jeune juriste à peine sorti de l’université. Dans un premier temps, celui-ci refuse. Mais sa fiancée, Soad, a des goûts de luxe et  rêve d’une vie fastueuse. Pour la satisfaire, Ahmed finit par accepter la proposition malhonnête mais lucrative d’Amin Azmi. Soad et Ahmed peuvent se marier.
Bassima vit avec son beau-père qui est tapissier. Les affaires de celui-ci marchent bien et il a coutume de fumer du hachich avec son ami Hamid. Ce dernier est très intéressé par Bassima. Un jour que le beau-père s’est endormi, Hamid en profite pour déclarer sa flamme à la jeune femme qui le repousse. Il se jette sur elle mais  elle lui échappe et se précipite sur son beau-père pour qu’il intervienne. Contre toute attente celui-ci prend la défense de son ami et chasse Bassima de chez lui. La jeune fille erre sans but dans les rues de la ville. Elle est recueillie par un couple de proxénètes, Fayqa et Qarni.
Ahmed regrette de s’être associé à Amin Azmi.  Il se rend dans l’entreprise spoliée par l’escroc et promet de rembourser tout l’argent  indûment perçu.  Cette décision met en rage Soad. Elle décide de retourner vivre chez sa mère et demande le divorce. Ahmed prie son ami Wahid d’intervenir auprès de sa femme pour qu’elle renonce à son projet.  Malheureusement l’ami devient un traître car il souhaite conquérir la jeune femme. Il l’incite à divorcer et à réclamer une pension alimentaire qui lui permettra de vivre comme elle l’entend. Wahid  emmène Soad danser dans un cabaret. Elle revient chez sa mère au milieu de la nuit, totalement ivre. Furieuse, sa mère la frappe violemment. Soad  s’enfuit et s’installe dans un appartement que lui a trouvé Wahid.  Au retour d’une fête, ce dernier tente d’abuser de sa protégée. Elle se débat et s’effondre, inconsciente. La croyant morte, Wahid s’enfuit.  
Amin Amzi envoie sa maîtresse chez Ahmed pour qu’elle récupère des documents.  Mais Mona  sympathise avec l’avocat et lui révèle ce que trame l’homme d’affaires véreux.  Apprenant la trahison de la jeune femme, Amin la chasse de chez lui. C’est ainsi que Mona retrouve Bassima dans l’établissement qu’elle gère pour le compte du couple de proxénètes, Fayqa et Qarni.  Elle lui raconte son histoire. Bassima décide de faire chanter Amin Amzi. Elle se rend ensuite chez Soad qui est complètement seule. La jeune divorcée a essayé de renouer avec Ahmed puis avec sa mère mais les deux l’ont rejetée.  Elle devient à son tour une pensionnaire de Fayqa et Qarni.
 Un jour, la police fait irruption dans la « pension ».  Tout le monde est arrêté. On retrouve les trois héroïnes au tribunal, accompagnées d’Ahmed, avocat de la défense. Dans sa plaidoirie, le jeune homme dénonce  Amir Azmi qui prend conscience du mal qu’il a fait. Même chose pour Wahid qui est venu témoigner en faveur de Soad.  Bref, on regagne le droit chemin et on se réconcilie. Bassima a été condamnée à trois ans de prison mais Mona et Soad ont été acquittées. 




samedi 2 décembre 2017

Shadia en quelques films, en quelques dates

شادية

Nous ne Plantons pas des Epines (1970)

Shadia est l’une des actrices les plus célèbres des années cinquante, soixante et soixante-dix, une figure emblématique de l’âge d’or du cinéma égyptien. Elle a tourné dans plus de 112 films.

Sa carrière commence en 1947 alors qu’elle a tout juste 16 ans. C’est le réalisateur Ahmed Badrakhan qui la découvre lors d’un concours de chant et de comédie qu’il avait organisé pour repérer de nouveaux talents..

Shadia est un pseudonyme trouvé par le metteur en scène Helmy Rafla qui lui donne l’un de ses tout premiers rôles dans Ma Tête est en Vacances (al aql fi agazah, 1947) .

Ma Tête est en Vacances (1947)

Elle va tourner avec les plus grands acteurs de son temps : Rushdy Abaza, Mohamed Fawzy, Anwar Wagdy, Kamal El-Shennawy (avec qui elle va jouer dans plus de 25 films) et Imad Hamdi. Ce dernier fut son premier mari. Il avait vingt ans de plus qu’elle. Leur union durera trois ans. Son troisième mari fut aussi un acteur célèbre : Salah Zulficar avec qui elle jouera de très nombreux films au début des années soixante.. 
Au sommet de sa gloire, elle enchaînera les tournages à un rythme démentiel. En 1952, elle jouera dans treize films ! 

En 1953, elle commence une carrière de chanteuse. Elle se constitue un répertoire pléthorique et ses chansons sont encore aujourd’hui très populaires. En 2011, sa chanson Ya Habibti ya Masr (Mon Amour, Mon Egypte) est devenue l’hymne des révolutionnaires qui se sont dresssés contre Hosni Moubarak. 
Elle accompagnera les grands chanteurs de son époque dans des comédies musicales restées dans la mémoire collective. La plus célèbre d’entre toutes est peut-être L’Idole du Public (Maaboudat El Gamahir) d’Helmy Rafla avec Abdel Halim Hafez en 1967.

L'Idole du Public (1967)

Pendant toue sa carrière, elle va s’illustrer dans la comédie comme dans le drame. On la retrouve aussi bien dans des œuvres légères de pur divertissement que dans des œuvres plus ambitieuses sur le plan artistique.

Parmi ces dernières citons deux adaptations de romans de Naguib Mahfouz  :

Le Voleur et les Chiens (El less wal kilab) de Kamal El Sheikh en 1962

Le passage des Miracles
( Zouqâq Al-Midaq) d’Hassan Al Imam en 1963

Le Voleur et les Chiens (1962)

Mais le public populaire goûtait surtout ses participations dans des comédies où son entrain et sa verve faisaient merveille comme dans : 

C'est toi mon amour (Enta Habibi), une comédie musicale de Youssef Chahine en 1957 

L'épouse n°13 (al-Zaawgah raqam talata'ch) réalisé par Fateen Abdel Wahab en 1962 


L'Epouse n°13 (1962)

A travers ses multiples rôles, Shadia a toujours défendu une certaine idée de la femme. A l’instar de Faten Hamama, elle fut une féministe convaincue qui à l’écran aimait incarner les femmes modernes luttant pour leur liberté et leur dignité. Son talent lui permit de jouer avec la même conviction des personnages féminins issus de toutes les classes sociales, paysannes comme aristocrates et de toutes les conditions, femmes d’affaires comme prostituées. 

Shadia ne s’est guère aventurée dans le monde théâtral. Néanmoins, en 1982, elle monte sur les planches pour la comédie Rayya et Sakina qui connaît un succès phénoménal. La pièce sera donnée pendant plus de trois ans, en Egypte et dans tout le monde arabe. 

Elle tourne son dernier film en 1984, Ne me demande pas qui je suis (La Tasalouni Min Ana) d' Achraf Fahmi.

Ne me demande pas qui je suis (1984)

Shadia met un terme sa carrière artistique en 1986 après une dernière apparition publique lors d’un concert où elle n’interprète que des chants religieux. C’est aussi à cette époque qu’elle décide de prendre le voile.

Elle déclare alors : « Je ne veux pas jouer des rôles de vieilles mamans alors que les gens m’ont toujours vue jouer les jeunes femmes. Je ne veux pas que le public voit les rides sur mon visage. »

Après son retrait, elle se consacre à la religion et à des actions caritatives en direction des orphelins (elle n’a jamais eu d’enfant).

Il y a quelques semaines elle avait été hospitalisée pour un AVC. Elle est morte le mardi 28 novembre 2017.