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mardi 31 janvier 2023

Le Dernier Aveu (Ale’etraf Alakhir, 1978)

الاعتراف الأخير
ﺇﺧﺮاﺝ: أنور الشناوي


Anwar Al Shinnawy a réalisé Le Dernier Aveu en 1978.
Distribution : Nour Al Sherif (Adham), Nelly (Samira), Nabila Ebeid (Doria), Salah El Saadani (Salah), Rashwan Tawfiq (l'ingénieur Nader, le mari de Samira), Salama Elias (Abdallah), Ahmed Abdel Wareth (Fathi Salem), Medhat Gamal (Adel), Mostafa Al Shamy (docteur Rouf), Fifi Youssef (la mère de Samira), Qadria Kamel (la mère de Salah)
Scénario : Farrag Ismail et Anwar Al Shinnawy
Musique : Omar Khorsheid
Production : Mohamed Aboul Fotouh et Salem Zazaa

Nour Al Sherif


Nelly


Rashwan Tawfiq et Salama Elias















Nelly
















Fifi Youssef et Nelly
















Nour Al Sherif et Nabila Ebeid
















Salah El Saadani 
















Résumé

Adham est fou de douleur car il vient de perdre la femme de sa vie, Doria. Elle est morte brutalement dans un accident de voiture. Adham est rongé par la culpabilité : il l’a laissée prendre le volant alors qu’elle conduisait très mal. Avec elle, il a connu le bonheur et il ne conçoit pas la vie sans elle. Son cousin Salah ne le quitte pas d’une semelle. Il fait tout ce qui est en son pouvoir pour tenter de lui redonner goût à la vie. Il essaie de lui faire comprendre que Doria était une femme comme les autres avec ses qualités et ses défauts et qu’il lui faut refaire sa vie comme elle l’aurait refaite si c’était lui qui avait disparu. Mais rien n’y fait : Adham reste hanté par les images de son bonheur avec Doria. Pour ne pas le laisser seul, Salah a installé son cousin chez sa mère. Il en profite pour se rendre dans l’appartement qu’Adham partageait avec Doria. Il connaît la véritable personnalité de la morte et en fouillant dans ses affaires, il tombe sur un paquet de lettres d’amour écrites par un amant. Il les fait aussitôt disparaître. 
Un soir, Salah conduit Adham dans une discothèque. Tandis que son cousin est parti danser avec une jeune fille, Adham voit entrer une femme d’une très grande beauté vêtue d’une longue robe blanche. Elle s’assoit seule à une table. Pour la première fois depuis la mort de Doria, Adham est attiré par une autre femme. Grâce à Salah, il a pu s’asseoir à sa table et converser avec elle. Mais l’inconnue quitte brusquement la discothèque et Adham la rejoint à l’extérieur. La jeune femme lui apprend alors qu’elle s’appelle Samira et qu’ils fréquentaient la même université. Il ne lui avait jamais prêté la moindre attention pourtant elle l’aimait passionnément. Le voyant si heureux avec Doria, jamais elle n’avait osé le lui dire. Samira lui révèle que sa compagne n’était pas un ange. Au contraire, elle le trompait ouvertement avec de nombreux hommes. Mais personne n’avait osé lui en parler. Elle entretenait notamment une liaison avec le professeur Rouf. D’ailleurs quand Doria a eu son accident, il se trouvait à ses côtés. Adham comprend enfin qui était réellement son épouse bien-aimée. Pour finir, Samira lui raconte sa vie. A la demande de ses parents, elle a dû épouser un homme qu’elle n’aimait pas. Mais jamais elle n’a consenti à consommer le mariage car dans son cœur il n’y avait de la place que pour Adham. C’est ainsi qu’elle est tombée gravement malade et qu’elle a été hospitalisée. 
Devant un tel amour, le jeune homme se rend compte qu’il s’était trompé. La femme de sa vie, c’est Samira. Il lui propose de poursuivre ensemble le voyage de l’existence. Elle semble acquiescer à sa proposition mais elle doit s’absenter. Elle disparaît dans un parc dont les grilles se referment derrière elle. Adham, à nouveau heureux, s’installe sur un banc pour l’attendre. Les heures passent. N’y tenant plus, il décide d’escalader les grilles du parc et il découvre qu’il se trouve dans un cimetière chrétien. En en parcourant les allées, il finit par tomber sur la tombe de Samira. La femme qui lui avait redonné espoir en la vie était morte par amour pour lui.


Critique

Le Dernier Aveu est un monument, un monument de sottise et de mauvais goût qui suscitera tout à la fois la consternation (Mon Dieu ! Quel gloubi-boulga !) et l’admiration (Chapeau l’artiste !).

Le scénario reprend la trame d’un film de 1961 Avec les Souvenirs réalisé par Saad Arafa : un homme désespéré par la disparition de sa femme adorée apprend qu’en fait celle-ci était une manipulatrice qui n’avait de cesse de le tromper. Le film de Saad Arafa, sans être une totale réussite avait certaines qualités. Avec Le Dernier Aveu, nous sommes projetés dans une toute autre dimension, très loin de la médiocrité ordinaire et au plus près du ratage absolu. Pourtant, on devine que l’intention des auteurs était de faire une œuvre importante qui évoquerait avec poésie le tragique de la destinée humaine. Ce film en est la preuve éclatante : des intention louables peuvent vous conduire au ridicule le plus piteux.

Nous ne pouvons que plaindre les acteurs ayant accepté de participer à un tel fiasco et notre commisération ira en priorité aux deux actrices du film, Nelly et Nabila Ebeid, qui sont réduites à de pauvres caricatures indignes de leur talent. Nelly, qui joue le fantôme, est empaquetée dans une longue robe blanche, la tête enserrée dans un voile . Pendant tout le film, elle adopte la même attitude : les yeux fixes, un léger sourire aux lèvres et ne se déplaçant qu’au ralenti pour souligner le côté surnaturel de son personnage. Mais le pompon, c’est Nabila Ebeid qui doit incarner la méchante pas surnaturelle pour un sou ! Elle parle peu dans cette histoire édifiante. L’essentiel de sa prestation consiste à rire ou à ricaner en faisant ballotter sa poitrine généreuse. Une mention spéciale pour la scène sur le bateau où elle danse (danser est un bien grand mot !) sous le regard émoustillé de tous les passagers à bord !

Le Dernier Aveu nous offre néanmoins quelques scènes d’anthologie. Ma préférée est celle de la première rencontre du fantôme et du veuf. Le réalisateur et son scénariste sont au sommet de leur art et nous proposent du grand n’importe quoi à un degré tel qu’on bascule quasiment dans le surréalisme. Souvenons-nous de la formule de Lautréamont qu’aimaient tant André Breton et ses disciples «Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie ». Eh bien cette scène illustre à merveille cette conception de la beauté. La rencontre des deux personnages se passe dans une discothèque (Avec son accoutrement mystico-médiéval, on se demande comment la femme a bien pu entrer dans l’établissement !). Derrière les danseurs, il y a un mur recouvert d’une fresque représentant des silhouettes surmontées d'une phrase en anglais : « Please don’t touch me » . Comment ne pas y voir un message d’origine divine destiné au héros : pas touche à la dame qui est morte sinon gare ? Et quand Adham et Samira se retrouvent à leur table pour poursuivre leur entretien chargé d’émotion contenue, le dj de la boîte décide de diffuser le tube disco « Kung Fu Fighting » de Carl Douglas. Effet garanti !

Une autre scène croquignolette, c’est bien sûr la dernière. Le héros est entré dans le parc qui se révèle être un cimetière. Il en parcourt les allées tandis qu’on entend des bruits sinistres et des borborygmes monstrueux. Un vent glacial s’est levé, Adham grelotte de froid. Le spectateur est au comble de l’angoisse ! L’homme finit par gravir un petit monticule au sommet duquel se trouve une tombe plus grande que toutes les autres, comme celle d’un prince ou d’une princesse. Bien sûr, c’est celle de Samira ! A sa tête, on devine que le héros a enfin compris que sa nouvelle amie était morte, ce que le spectateur avait deviné depuis le début.

La seule qualité du film réside peut-être dans ce comique involontaire qui permet de le visionner dans son intégralité sans trop souffrir. L’une des séquences les plus drôles est assurément celle où Adham fait un cauchemar dans lequel il assiste à la noyade de sa compagne. La scène est filmée au ralenti et on voit la jeune femme dans un maillot de bain très seyant entrer dans la mer tout en se coiffant d’un bonnet jaune vif. Quand elle s’éloigne du rivage, on dirait une grosse bouée pour bateau. Soudain, dans cette mer d’huile, Nabila Ebeid remue des bras en tous sens et ouvre grand la bouche pour signifier qu’elle est en difficulté alors que l’on voit très nettement qu’elle est accroupie dans cinquante centimètres d’eau ! Des scènes rigolotes comme celle-là, le film en regorge et je laisse aux futurs spectateurs le plaisir de les découvrir par eux-mêmes.

Réflexion faite, ma chronique est peut-être un peu sévère. En effet, ce film a tout pour devenir culte. Le réalisateur mettra un terme à sa carrière après que Le Dernier Aveu a reçu en 1979 le prix du meilleur film décerné par le centre catholique égyptien. Peut-être a-t-il pensé qu’il lui serait impossible de faire mieux. Dommage !

Appréciation : 1/5
*

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

jeudi 16 décembre 2021

Bonjour, ma chère épouse (sabah al khayr ya zawjati aleaziza, 1969)

صباح الخير يا زوجتي العزيزة
ﺇﺧﺮاﺝ : عبدالمنعم شكري


Abdel Moneim Shoukry a réalisé Bonjour, ma chère épouse ! en 1969.
Distribution : Salah Zulficar (Hassan), Nelly (Samia), Taheya Carioca (la mère de Samia), Nabil El Hegrassy (Hanafi), Fathia Shahin (la directrice de l’école), Fahmy Amman (Oncle Rajab), Kawthar El Assal (Karima, une employée de la société), Hussein Ismaïl (le directeur du bureau de placement), Layla Yousry (une baby-sitter), Hassan Hussein (le portier), Wasila Hussein (une collègue de Samia), Seif Allah Mokhtar (le passager dans le bus), Zeinat Olwy (la danseuse)
Scénario : Sami Amin
Musique : Ahmed Abou Zeid
Production : les films Samaha

Salah Zulficar et Nelly






Fathia Shahin



Kawthar El Assal



Nelly et Salah Zulficar



Nabil El Hegrassy



Taheya Carioca



Hussein Ismaïl



Salah Zulficar et Fahmy Ammam

















Résumé

Hassan occupe un poste de direction dans une entreprise. C’est un homme très rigoureux qui ne supporte pas que ses subordonnés arrivent en retard au bureau. Samia, sa femme, est institutrice. Tous les deux forment un couple heureux et ils ont hâte après une longue journée de travail de se retrouver dans leur petit appartement pour une soirée en amoureux. Leur bonheur n’est troublé que par les visites de la mère de Samia. Celle-ci n’a jamais vraiment accepté ce mariage car elle souhaitait que sa fille épouse un cousin. Elle ne rate pas une occasion pour manifester son hostilité à l’égard de son gendre. Tout se complique quand arrive l’enfant. Samia a le plus grand mal à concilier ses impératifs professionnels avec ses devoirs maternels. Dans un premier temps, elle est obligée de faire appel à sa mère qui s’installe chez eux avec son neveu. Le soir, tous les deux jouent au backgammon tandis que Samia et Hassan tentent de dormir. Et ce qui irrite le plus le mari dans cette nouvelle situation, c’est qu’ils ont dû mettre entre parenthèses leur vie de couple. Heureusement, la cohabitation ne dure pas. Après un intermède pendant lequel Hassan prend un congé pour s’occuper de son fils, Samia trouve enfin une baby-sitter mais celle-ci se comporte en véritable souillon et met à sac l’appartement. Les jeunes parents préfèrent s’en débarrasser au plus vite. Une seconde baby-sitter fait son apparition mais elle a un gros défaut aux yeux de Samia : elle est très jolie et elle porte des tenues qui ne cachent rien de ses charmes. Pour l’épouse, c’est insupportable : elle est renvoyée. Hassan pense avoir trouvé la solution. Il embauche un vieux domestique mais celui-ci est si faible et si fatigué qu’il est incapable de faire quoi que ce soit. D’autres servantes vont se succéder mais à chaque fois c’est un même constat d’échec. Hassan et Samia finissent par en convenir tous les deux : pour que leur couple retrouve un équilibre et que leur vie de famille soit enfin heureuse, il faut que Samia cesse de travailler dans son école. Elle démissionne mais ouvre une crèche avec l’aide de sa mère et de son cousin. Elle pourra ainsi concilier travail et vie de famille.


Critique

Dans Bonjour, ma chère épouse, le téléspectateur français retrouvera un peu le ton de la série les Saintes Chéries que diffusa l’O.R.T.F à partir de 1965 et qui évoquait sur le ton de la comédie légère la vie quotidienne d'Ève et Pierre Lagarde, un couple de Français moyens.

Abdel Moneim Shoukry nous offre ici un film divertissant bien mené avec, dans les rôles principaux, Salah Zulficar et Nelly qui jouent avec énergie les jeunes parents débordés. Leur complicité est réelle et le couple qu’ils forment est tout à fait crédible bien que Nelly sorte à peine de l’adolescence, elle a tout juste vingt ans lors du tournage du film et que son partenaire en ait quarante-trois ! 23 ans les séparent mais si cette différence d’âge n’apparaît pas à l’écran, on le doit sans doute à leurs talents respectifs . Il est vrai que malgré son jeune âge, Nelly n’est plus une débutante en 1969 : elle tourne son premier film en 1953, à l’âge de quatre ans ! Dans les seconds rôles, on louera la prestation de Taheya Carioca qui est toujours épatante en belle-mère maussade et cynique.

Bien sûr, il y a des gags convenus notamment dans la séquence où l’on voit le jeune père s’occuper seul de son enfant : une série de maladresses trop prévisibles pour être vraiment drôles. Mais reconnaissons à cette comédie le mérite de poser la question du travail féminin et de la répartition des tâches au sein du couple et sur ce sujet le scénariste fait preuve d’une certaine audace pour l’époque, puisque le héros ne rechigne pas à s’occuper du ménage et du bébé et même consent à s’absenter de son travail pour que son épouse puisse exercer le sien.

Ce n’est pas la première fois que Salah Zulficar incarne le mâle égyptien qui voit ses habitudes bouleversées par la situation professionnelle de son épouse. En 1966, dans Ma Femme, directrice générale de Fateen Abdel Wahab, il joue un cadre qui ne sait comment gérer le fait que sa femme soit devenue la dirigeante de son entreprise.

Alors Bonjour, ma chère épouse, une comédie féministe ? Dans un sens oui, et justement le film vaut surtout pour ses nombreux portraits de femmes, des portraits d’égyptiennes ordinaires (les collègues de Samia, la secrétaire d’Hassan, les employées de maison etc.) mêlant avec une certaine finesse, humour et empathie.

Remarque cinéphilique : au début du film, le héros rentre chez lui après une journée de travail. Il traverse la ville et en chemin il achète une énorme pastèque. Cette situation a semble-t-il inspiré Mohamed Khan puisqu’il la reprend à son compte pour son célèbre court-métrage La Pastèque (1972).

Appréciation : 3/5
***

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin


vendredi 15 mars 2019

Souvenir d'une Nuit d'Amour (Zokara laila hob, 1973)


ذكرى ليلة حب
ﺇﺧﺮاﺝ: سيف الدين شوكت



Seif El Din Shawkat a réalisé Souvenir d'une Nuit d'Amour en 1973.
Distribution : Salah Zulficar, Nabila Ebeid, Nelly, Mona Wasef, Sabah Al-Jazayri, Maha Al Saleh, Rafiq Subaie, Nadia Arslan, Ziad Mawlawi, Mariam Fakhr Eddine
Scénario : Seif El Din Shawkat
Musique : Suhail Arafa


Salah Zulficar


Salah Zulficar et Nabila Ebeid

Maha Al Saleh et Ziad Mawlawi

Rafiq Subaie


Nelly et Salah Zulficar

Mona Wasef

Nelly

Salah Zulficar et Mariam Fakhr Eddine

Sabah Al Jazayra


Résumé

Adel vit heureux avec son épouse Layla. Celle-ci est gravement malade du cœur et son état nécessite un suivi médical constant. Pour des raisons professionnelles, Adel doit s’absenter un certain temps, loin de sa femme. Alors qu’il dîne dans un cabaret, il retrouve Camilia, une ancienne petite amie qui est la danseuse de l’établissement. Elle est toujours amoureuse de lui et Adel n’est pas insensible à son charme. Il essaie de l’oublier, de penser à autre chose mais un jour, pour échapper à un homme qui la harcèle, elle trouve refuge dans la chambre que loue Adel dans un motel de la ville. Evidemment, ils redeviennent amants. Le lendemain, Adel reprend le chemin du retour. Il a hâte de retrouver sa femme et d’oublier cette malheureuse aventure. Mais Camilia est dans un tout autre état d’esprit : elle veut faire sa vie avec lui. Elle se présente à son domicile alors qu’il s’y trouve seul et menace de tout dire à Layla. Le mari infidèle se précipite sur sa maîtresse et la rudoie de manière si brutale qu’elle s’effondre, inconsciente. Adel court à l’étage chercher de quoi la soigner mais quand il la rejoint, il ne peut que constater son décès. 
Adel est désespéré. Il décide de placer le corps de la jeune femme dans une malle et de jeter celle-ci dans la rivière. Au bout de quelques jours, la police repêche la malle et découvre le corps de la victime. Celui qui est chargé de l’enquête est un officier de police, grand ami d’Adel. Tous les indices finissent par accuser ce dernier. C’est tout à la fin qu’on découvre qu’il n’a pas tué sa maîtresse mais que le coupable est l’homme qui la harcelait. L’assassin s’était introduit dans la maison d’Adel et profitant du fait que Camilia inanimée était restée seule, il l’avait étranglée. Adel est donc innocent. Heureux et soulagé, il peut retrouver Layla.

samedi 2 mars 2019

Je suis le docteur (Ana el Doctor, 1968)

أنا الدكتور 
ﺇﺧﺮاﺝ: عباس كامل


Abbas Kamel a réalisé Je suis le Docteur en 1968.
Distribution : Farid Shawqy, Nelly, Mohamed Reda, Tawfik El Deken, Adel Imam, Hassan Mostafa, George Sedhom, Nawal El Saghira, Omar El Gizawy, Angel Aram, Khadiga Mahmoud, Mohamed Al Ezaby, Nadia Seif El Nasr, Hamdy Salem, Abdelghani El Nagdi
Scénario : Abbas Kamel
Adaptation de Knock, la pièce du dramaturge français Jules Romains (1923)

Tawfik El Deken et Hassan Mostafa

Nelly

Farid Shawki et Nelly 

Mohamed Reda

Mohamed Reda et Nelly

Farid Shawki

Adel Imam

George Sedhom 

Farid Shawki et Nadia Seif El Nasr


Résumé

Ibrahim est un simple infirmier qui travaille comme assistant du docteur Sami. Il rêve de devenir médecin et dans son quartier il se fait appeler docteur. Un jour il découvre dans le journal que dans un village, on recherche un remplaçant au médecin en place. Ibrahim décide de partir immédiatement pour ce village afin de prendre la succession du praticien sur le départ. Il est accompagné d’un autre employé du docteur Sami et de Nadia, une serveuse qui est secrètement amoureuse de lui. Après un long périple en car, les trois amis arrivent enfin au village. Ils sont accueillis par le médecin et son épouse. Cette dernière est impatiente de quitter cette contrée. En effet, la situation n’est guère brillante : les habitants jouissent d’une bonne santé inaltérable et ils ne font guère appel au médecin. Ibrahim va changer tout cela. Il parvient à convaincre le plus grand nombre que leur bonne santé est une illusion et qu’ils sont des malades qui s’ignorent. Son cabinet ne désemplit pas et il fait rapidement fortune. Il décide alors de se construire une véritable clinique. Le temps des travaux il s’installe dans un hôtel d’Alexandrie. Malheureusement, parmi les clients de l’établissement se trouve le docteur Sami qui le reconnaît. Il prévient la police. Et c’es lors de l’inauguration de sa clinique qu’Ibrahim est arrêté pour escroquerie et exercice illégale de la médecine. Il se rend sans résistance tandis que Nadia lui promet de l’attendre.

dimanche 11 mars 2018

Une Forêt de Jambes (ghaba men al-syiqaan, 1974)

غابة من السيقان
إخراج : حسام الدي مصطفى




Houssam Al Din Mustafa a réalisé Une Forêt de Jambes en 1974.
Distribution : Mahmoud Yassine (Hamdy), Mervat Amine (Samiha), Nelly (Nivine), Mahmoud Abdel Aziz (Ayman),  Amel Ibrahim (la secrétaire de Hamdy), Azza Kamal (une amie de Nivine)
Histoire : Ihsan Abdul Quddus
Scénario et dialogues : Houssam Al Din Mustafa et Mohamed Abou Youssef


Mervat Amine et Nelly













Mervat Amine













Mahmoud Yassin et Nelly













Mahmoud Yassin et Mahmoud Abdel Aziz

















Résumé

Hamdy est un avocat prospère, un homme de loi rigoureux et d’une grande honnêteté. C’est aussi un homme heureux. Il a une jolie femme qui travaille à la télévision et deux jeunes enfants. Mais soudain, Samia entre dans sa petite vie bien réglée et elle va tout bouleverser. Samiha est une femme d’une grande beauté dotée d’un tempérament de feu. Elle est prête à tout pour combler le vide de sa vie. Son mari est sans cesse en voyage d’affaires et la laisse seule pendant de très longues périodes ce qui la met dans un état de frustration qu’elle a bien du mal à supporter. Quand elle jette son dévolu sur le pauvre Hamdy, celui-ci tente de résister quelque temps mais, sans surprise, il finit par céder. Ce qui s’annonçait comme une aventure sans lendemain devient une passion torride qui emporte l’avocat dans un tourbillon de nouvelles sensations. La situation pour Hamdy devient intolérable : il ne peut plus se passer de Samia mais il souffre tous les maux de l’enfer de tromper ainsi Nivine, sa femme. Cette dernière finit par s’inquiéter du comportement étrange de son mari. Paradoxalement, Hamdy est devenu d’une jalousie maladive : il est persuadé que Nivine a un amant comme Samia en a un. Il la surveille et tente de la surprendre en flagrant délit. Evidemment, en vain. Dans le dernier acte de ce drame, la femme, le mari et la maîtresse sont réunis pour un dîner mondain. Lors du repas, Samia plaque sa jambe contre celle d’Hamdy. Ce dernier est aussitôt convaincu que sa femme en fait de même avec l’un des invités. Il disparaît sous la table et, à quatre pattes, serpente au milieu des jambes de tous les convives. Il est devenu complètement fou ! Au grand désespoir des deux femmes de sa vie, il est interné dans un hôpital psychiatrique. Mais peu de temps après, Il parvient à échapper à la vigilance des infirmiers et on le retrouve une dernière fois, arpentant, pieds nus et en pyjama, les rues de la ville, tout en discourant de manière véhémente.


mardi 28 juillet 2015

Les Secrets des Filles (Asrar Al Banat, 1969)

أسرار البنات
إخراج : محمود ذو الفقار


Mahmoud Zulficar a réalisé Les secrets des Filles en 1969. 
Distribution : Nelly (Mona), Hassan Youssef (Ahmed), Fatima Mazhar (Elham), Nagla Fathy (Sonia), Youssef Fakhr El Din (Samir),Tawfik El Deken (le père d’Elham), Mohamed Reda (le père de Sonia), Poussy (Nani), Mimi Chakib (la mère de Nani), Fifi Youssef (la directrice), Nazim Sharawy (le père d’Ahmed), Zizi Mustafa (Sounia, danseuse et belle-mère de Sonia), Samir Wali Eddine (le père de Mona)
Scénario : Abdel Fattah El Sayed, Farouk Sayed, Adly Al Mouled

Youssef Fakhr El Din

Nelly

Hassan Youssef

Fatima Mazhar

Mohamed Reda, Nagla Fathy, Nelly


Résumé

L’intrigue du film tourne autour de plusieurs lycéennes scolarisées dans la même institution. Elles connaissent toutes des situations familiales difficiles.
Les parents de Mona sont séparés. Pour ne pas irriter leurs nouveaux compagnons respectifs, le père et la mère rejettent leur fille. Cette dernière n’en peut plus de se sentir de trop. Elle décide de fuguer. Heureusement, elle est aimée par Ahmed qui l’accueille chez lui. Le soir il l’invite dans un cabaret. Elle s’aperçoit avec horreur que sur la scène de celui-ci, c’est sa belle-mère qui danse tandis que son père s’alcoolise à une table. 
Sonia a un père tyrannique qui refuse qu’elle sorte avec des amies. Elle est courtisée par Samir, le meilleur ami d’Ahmed. Elle échange avec lui une correspondance passionnée.
Elham est celle qui connaît la situation la plus dramatique : son père est un alcoolique sans emploi et sa mère est gravement malade. Pour acheter les médicaments et nourrir ses petits frères, elle vole le bijou de l’une de ses camarades.
Toutes ces petites malheureuses ont de la chance : une enseignante de l’institution est à leur écoute. Elle organise une conférence à laquelle elle invite tous ses élèves et leurs parents. Elle incite ces derniers à faire preuve d’une plus grande bienveillance à l’égard de leurs adolescentes sensibles et fragiles. 
La péripétie principale du film repose sur une accumulation d’invraisemblances. Les filles partent en bus pour une excursion. Ahmed, l’amoureux de Mona a une idée lumineuse. Non loin de la route que doit emprunter le bus, il a ouvert un hôtel avec ses amis (Il fallait y penser !). Il faut donc attirer les lycéennes dans leur établissement. Rien de plus simple ! On détourne les panneaux de signalisation, on immobilise le bus, on distrait le chauffeur pour mettre en panne le véhicule et on indique à toute la petite colonie la direction de l’hôtel . S‘ensuit une nuit mouvementée (et bourrée de gags !) pendant laquelle on tente d’échapper à la vigilance de la directrice et du surveillant général pour se retrouver entre jeunes.
Happy end : les parents de Mona ont pris conscience de la souffrance de leur fille et décident de reprendre la vie commune. Ellah a avoué son larcin ; son père décide d’abandonner l’alcool . Le père de Sonia accepte que sa fille fréquente Samir.


Critique

Tout est dans le résumé. Un navet. On peut éventuellement retenir une chose dans ce salmigondis : le portrait au vitriol des pères de famille. On en a quatre, chacun illustrant une tare particulière, ce qui nous vaut une belle galerie d’êtres veules et tyranniques. La vedette du film est la jeune Nelly qui défend son personnage avec une belle énergie mais c’est insuffisant pour sauver l'ensemble du désastre. Même Naglaa Fathy ne convainc guère ici. Il est vrai qu'elle n'a que dix-huit ans et qu'on lui a confié un rôle  pas du tout  à la mesure de son immense talent.
La mise en scène est signée Mahmoud Zulficar. Dans le passé, il a réalisé de très bons films dont Femmes Interdites (voir post précédent). Il meurt quelques mois après la sortie de ces misérables Secrets. Triste fin de carrière !

Appréciation : 1/5
 *