Affichage des articles dont le libellé est France. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est France. Afficher tous les articles

jeudi 26 septembre 2024

Festival du film arabe de Fameck 2024 (France)

مهرجان الفيلم العربي بفاماك

La trente-cinquième édition du Festival du Film Arabe de Fameck – Val de Fensch  aura lieu du 3 au 13 octobre 2024. Cette année, le pays à l'honneur sera la Jordanie. 

Dans la programmation du festival, quelques films égyptiens :


Les Filles du Nil (Rafaat Einy Lel Sama), un documentaire de Nada Riyadh et Ayman El Amir
Traduction du titre égyptien : "J'ai levé les yeux vers le ciel". En 2016, Nada Riyadh et Ayman El Amir avaient déjà réalisé ensemble "Happily Ever After".

Hajjan, un long-métrage de fiction de Abu Bakr Shawky. 
Abu Bakr Shawky est un cinéaste égypto-autrichien qui s'était fait connaître en 2018 avec le film Yomeddine.

A Nose and Three Eyes, un long-métrage de fiction d'Amir Ramses. Ce réalisateur égyptien de quarante-cinq ans est très connu pour son documentaire Les Juifs d'Egypte qui date de 2012. A Nose and Three Eyes est un remake d'un film portant le même titre et réalisé en 1972 par Hussein Kamal avec dans les rôles principaux Magda, Nagla Fathy, Mervat Amine et Mahmoud Yassin.



mercredi 27 septembre 2023

Festival du film arabe de Fameck 2023 (France)

مهرجان الفيلم العربي بفاماك

La très belle affiche du festival


Rotana Cinéma et Le Pack Arabia organisent un concours pour gagner des invitations VIP au prochain festival du cinéma arabe de Fameck qui se tiendra du jeudi 5 au dimanche 15 octobre 2023. Vous trouverez toutes les informations concernant la participation à ce jeu sur les pages Facebook de ces deux sociétés.



mardi 31 mai 2022

Le Palmarès du Faten Hamama Film Festival

مهرجان فاتن حمامة السينمائي

La neuvième édition du festival de cinéma Faten Hamama qui se tenait à Paris, les 25, 26 et 27 mai dernier s'est conclu par l'annonce des prix attribués par le jury.

Le Prix du meilleur court-métrage a été décerné à Tuk Tuk de l'Egyptien Mohamed Kheidr.



Le Prix du meilleur long-métrage de fiction a été décerné à Junoon des Saoudiens Maan B. et Yaser B.



Le Prix du meilleur documentaire a été décerné à Recovery du Palestinien Rashid Masharawi.



Vous pouvez retrouver l'intégralité du palmarès sur la page facebook du festival.

Maggie Anwer, l'infatigable présidente du festival, a présenté en avant-première mondial le documentaire "Abou Simbel" qu'elle a réalisé sur l'histoire du sauvetage du célèbre temple construit par Ramsès II en 1260 avant J.C.

lundi 16 mai 2022

Youssef Chahine au Faten Hamama Film Festival

مهرجان فاتن حمامة السينمائي

En ouverture de la neuvième édition du Faten Hamama Film Festival présidée par sa fondatrice Maggie Anwer, sera projeté "Eaux Noires", un film de Youssef Chahine tourné en 1956 avec Faten Hamama et Omar Sharif.

Date : le mercredi 25 mai à 20h00
Lieu : Christine Cinéma Club, 4 rue Christine, Paris 6e.

Les eaux noires de Youssef Chahine (Seraa Fel Minaa, 1956)
avec Faten Hamama (Hamidah), Omar Sharif (Ragab), Ferdoos Mohamed (la mère de Ragab), Ahmed Ramzy (Mamdouh), Hussein Riad (le père de Mamdouh), Tawfiq El Deken (l’ancien directeur de la compagnie maritime), Aziza Helmy (la mère de Mamdouh), Abdel Hamid Badaoui (chef d’une équipe de dockers), Reyad El Kasabgy (chef d’une équipe de dockers), Mohamed Sobeih (Munhim), Tousoun Motamad (un docker), Metawea Oweis (un docker)
Scénario : Youssef Chahine, Lisette Fayed, El Sayed Bedeir, Mohamed Refaat
Musique : Fouad El Zahiry
Production : Gabriel Talhami


Après trois ans d'absence, Ragab, un jeune marin, rentre chez lui, à Alexandrie. Il retrouve sa mère qui tient un petit café sur le port et sa cousine Hamidah. Cette dernière est devenue une jeune fille ravissante. Elle fréquente Mamdouh, le fils du propriétaire d’une grande compagnie maritime. Ragab est très irrité par la complicité qui règne entre Mamdouh et sa cousine. Il est depuis toujours amoureux d’Hamidah et, avec l’argent qu’il avait gagné, il espérait bien pouvoir l’épouser. Mamdouh est un rival d’autant plus sérieux qu’il est devenu le directeur de la compagnie maritime. Cette nomination n’est pas du goût d’Izzat, l’ancien directeur qui se sent floué : alors que cela faisait plus de vingt ans qu’il travaillait au sein de la compagnie, on lui retire subitement son poste pour le confier au fils du propriétaire. Izzat ne va pas se laisser faire et va s’ingénier à compliquer la tâche de Mamdouh…



jeudi 6 janvier 2022

Niazi Mostafa au Louxor (Paris)

طاقية الإخفاء

Demain, vendredi 7 janvier à 20h, le cinéma Le Louxor (170, boulevard Magenta, 75010 Paris) projettera un film très rare de Niazi Mostapfa, Le Bonnet Magique, qui date de 1944.
Cette projection est organisée par Le Louxor, l'Institut des Cultures d'Islam et le Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen Orient.
La séance sera présentée par Layane Chawaf, responsable cinéma de l'Institut du Monde Arabe.


Le Bonnet Magique de Niazi Mostafa (Taqeyet El Ikhfaa,1944) 
avec Beshara Wakim (Abbas Abed Rabbo), Ferdoos Mohamed (Oum Abdo, la femme d’Abbas), Taheya Carioca (Houria), Mohamed El Kahlawy (Marzouq, fils d’Abbas), Mahmoud Ismail (Abdo, fils d’Abbas), Amina Sherif (Shariba, la sœur d’Houria), Amal Zayed (Soussou), Abdel Hamid Zaki (le boucher), Ibrahim Youssef (Felfel, le plus jeune fils d’Abbas), Hassan Kamel (le propriétaire du cabaret), Mohamed Ragheb (le directeur du cabaret), Nadia Al Sabei (Halawa, la fille d’Abbas), Mahmoud Lotfi (le garçon de café), Gina (danseuse), Mohamed Kamel (le portier), Shafik Nour Eddin (l’usurier), Hassan Al Imam (le mendiant)
Scénario : Abbas Kamel, Abou Al Seoud Al Ebiary, Mahmoud Zulficar, Aziza Amir
Musique : Mohamed Al Kahlawi
Paroles des chansons : Abou Al Seoud Al Ebiary et Abdel Aziz Salam
Production : Ramses Naguib et Isis Films
Niazi Mostafa réalisera en 1959 Le Secret du Bonnet Invisible.


Conte fantastique. Maître Abbas est un pauvre artisan qui a bien du mal à nourrir sa nombreuse famille. Un jour, une vieille femme lui apporte une cruche en métal à réparer. Dans le socle de l’objet , il découvre un bonnet poussiéreux. Il l’offre à l’un de ses fils qui l’essaie aussitôt. A peine le jeune garçon l’a-t-il posé sur sa tête qu’il disparaît. En effet, ce bonnet est magique : il rend invisible toute personne qui s’en coiffe. Maître comprend tout le parti qu’il peut tirer de ce pouvoir surnaturel. Finie la misère ! Lui et sa famille vont pouvoir vivre dans l’opulence sans plus jamais devoir travailler…


lundi 11 novembre 2019

Niazi Mostafa à Romainville (93)

نيازى مصطفى


Dans le cadre du festival du film franco arabe de Noisy le Sec qui se tient du 8 au 19 novembre, 
sera projeté aujourd'hui, lundi 11 novembre, 
la comédie musicale Taxi d'Amour de Niazi Mostafa (taksi al-gharam, 1954). 
La séance aura lieu au cinéma Le Trianon de Romainville à 20h.


Taxi d'Amour de Niazi Mostafa (taksi al-gharam, 1954)
avec Abdelaziz Mahmoud (Abdo, le chauffeur de taxi), Hoda Soltan (Elham), Hassan Fayek (le frère d’Abdo), Mahmoud El Meleigy (le tuteur d’Elham), Zinat Sedki (la servante d’Elham), Khairya Khairy (la mère d’Abdo), El Sayed Bedeir (Hamzawi Bey, l’homme riche), Aly Abd El Al (le directeur du théâtre), Said Abou Bakr (Caoutchouc, l’ami d’Abdo), Abdel Salam El Nabolsi (Aziz, le chanteur), Fawzya Ibrahim (l’assistante d’Aziz le chanteur), Monir El Fangary (un employé du casino), Ellen Deatto (danseuse), Hassan Hamed (un homme de main du tuteur d’Elham), Anwar Zaky (un homme de main du tuteur d’Elham), Abbas El Daly (le concierge) 
Scénario : Aboul Seoud Al Ibiary et Niazi Mostafa 
Musique : Galil El Bendary, Mamoun Al Shinnawi, Abdelaziz Mahmoud


Abdo est un modeste chauffeur de taxi bien qu’il ait une voix exceptionnelle. Un jour, il rencontre Elham, une jeune fille très riche accompagnée de sa servante. Les deux femmes sont montées dans sa voiture pour fuir le tuteur d’Elham qui veut la marier à un homme laid et grossier mais détenteur d’une fortune immense. Abdo leur offre l’hospitalité. Il vit dans un grand appartement avec sa mère et son frère Hassan. Malheureusement, le tuteur ne tarde pas à retrouver leurs traces. Avec ses hommes, il ramène de force sa nièce à son domicile. Peu après, le chauffeur de taxi arrive pour libérer sa protégée. C’est alors que cette dernière a une idée : elle annonce à son tuteur qu’elle est déjà mariée à Abdo. Le vieil homme est obligé de les laisser partir même s’il ne renonce pas à récupérer sa pupille. Abdo accepte d’épouser Elham pour une durée d’un mois. Elle sera alors majeure, elle sera libérée de la tutelle de son oncle et elle pourra récupérer la fortune de ses parents. Mais Elham tombe vraiment amoureuse d’Abdo. Le modeste chauffeur de taxi lui aussi est épris de son « épouse » mais il préfère dissimuler ses sentiments : il est convaincu que leurs différences sociales rendent impossible leur union. C’est alors qu’il s’installe à Alexandrie pour devenir chanteur dans un cabaret. Elham décide de le suivre. Elle aussi sera chanteuse en faisant croire à Abdo qu’elle est Yasmina, sa sœur jumelle résidant à Alexandrie. Si elle vit pauvrement, loin des siens, c’est que sa famille l’a rejetée car elle voulait devenir artiste…

samedi 5 octobre 2019

Festival du film arabe de Fameck 2019 (France)

مهرجان الفيلم العربي بفاماك



La 30ème édition du Festival du film arabe de Fameck (Moselle) a débuté hier. L'année dernière, l'Egypte était l'invitée d'honneur de la manifestation avec de nombreux films programmés et un hommage à Youssef Chahine. Cette année, la présence de l'Egypte sera beaucoup plus modeste.

En compétition, on trouve :

-un long-métrage de fiction luxembourgeois réalisé par un cinéaste d'origine égyptienne, Sawah d'Adolf El Assal.

-et trois courts-métrages, 100% égyptiens : Cercueil Décolleté de Nancy Kamel, Un Vol de Minuit de Rachida Karam et Une Conversation Biaisée de Ahmed Hamed et Eman Hussein

Un hommage sera rendu à la réalisatrice libanaise Jocelyne Saab, morte cette année, avec la projection de son film Dunia (2005). Ce long-métrage de fiction évoque l’excision et, plus largement, la sexualité féminine en Egypte, ce qui  a valu à sa réalisatrice des menaces de mort de la part des intégristes.

vendredi 29 mars 2019

Week-end cinéma égyptien à La Ciotat

اللقاءات الدولية للسينماءات العربية

Dans le cadre de la 6e édition des Rencontres Internationales des Cinémas arabes de Marseille organisée par l’association Aflam, le cinéma Les Lumières de l’Eden de la Ciotat rend hommage à Youssef Chahine les 30 et 31 mars prochains . 

Les films seront présentés par Régis Robert, commissaire de l’exposition consacrée à Youssef Chahine à la Cinémathèque française. 

Samedi 30 mars, deux films de Youssef Chahine : 

à 18h : Gare centrale (1957) 

à 20h30 : Le Destin (1996) 

Dimanche 31 mars, un documentaire et une conférence :

à 14h30, le documentaire Amal (2019) de Mohamed Siam 

à 16h, une conférence d’Amal Guermazi sur les films musicaux de Youssef Chahine

dimanche 30 décembre 2018

Exposition et rétrospective Youssef Chahine à la Cinémathèque

يوسف شاهين

Une affiche de Youssef Nabil

Pour célébrer le dixième anniversaire de sa mort, la Cinémathèque de Paris consacre une exposition et une rétrospective à la vie et l'oeuvre de Youssef Chahine (1926-2008), du 14 novembre 2018 au 28 juillet 2019.

Lire le texte de présentation signé Amal Guermazi : le site de la cinémathèque

Le magazine cinéma de RFI, Tous les cinémas du monde, animé par Elisabeth Lequeret et Sophie Torlotin, a consacré son émission du samedi 1er décembre à cet événement. Les invités étaient les deux commissaires de l’exposition : Amal Guermazi et Régis Robert. Il est possible de réentendre cette émission : le site de RFI

A noter que les éditions Tamasa sortiront en mars 2019 un coffret Youssef Chahine comprenant 9 films en versions restaurées.

mercredi 3 octobre 2018

Festival du film arabe de Fameck 2018 (France)

مهرجان الفيلم العربي بفاماك


La 29ème édition du Festival du film arabe de Fameck (Moselle) a débuté aujourd'hui. L'invitée d'honneur cette année est l'Egypte qui sera présente à travers un certain nombre de films.
Des longs métrages de fiction (Photocopy de Tamer El Ashry, Un Jour pour les Femmes de Kamla Abu Zekri, Yomeddine d'Abu Bakr Shawky) comme des documentaires (Amal et Force majeure de Mohamed Siam)
Un  hommage sera rendu à Youssef Chahine à travers la projection de son premier chef d'oeuvre, Gare Centrale (1958) et de son dernier film, Chaos
Enfin, le cinéaste et professeur d'université, Mohamed Bensalah, évoquera l’évolution du cinéma en Egypte, le vendredi 12 octobre à 9h30, à l’Hôtel de Ville de Fameck.




mardi 26 juin 2018

Festival des Cinéma Arabes à l'IMA

معهد العالم العربي
مهرجان السينما العربية



La première édition du Festival des Cinémas Arabes se tiendra du 28 juin au 6 juillet à l'Institut du Monde Arabe (Paris). 
La présidente d'honneur de la manifestation est la réalisatrice et comédienne palestinienne Hiam Abbass.

Dix films égyptiens concourront pour les différents prix remis lors du festival :


2 longs-métrages de fiction


KISS ME NOT de Ahmed Amer (2017)
Scénario : Ahmed Amer
avec Yasmin Raeis, Mohamed Mahran, Salwa Mohamed Ali
Synopsis : Ibrahim, qui réalise un documentaire sur le déclin des baisers au cinéma, filme les coulisses du film de Tamer, dans lequel deux comédiens doivent s’embrasser lors d’une scène déterminante. Mais Fagr, l’actrice principale, refuse de la tourner...
Projection : mardi 3 juillet 2018 à 19h00



PHOTOCOPIE de Tamer Ashry (2017)
Scénario : Haitham Dabbour
avec Mahmoud Hemeda, Sherine Reda, Aly Eltayeb, Ahmed Dash
Synopsis : Mahmoud est retraité, à la tête d’un petit magasin de photocopies qui connaît des difficultés financières. N’ayant jamais connu l’amour, il tombe un jour sous le charme de sa voisine, Safeya, une veuve atteinte d’un cancer. Avec l’aide de son entourage, il tente alors de la séduire en multipliant les attentions délicates.
Projection : jeudi 5 juillet 2018 à 21h00




4 Courts-métrages de fiction


AFFABILITÉ de Ahmed Nader (2017)
Scénario et montage : Ahmed Nader
avec Abdel Rahman, Abou Zahra, Ragaa Hussein 
Synopsis : Nabila et Mahmoud, un couple de personnes âgées, vivent au rythme des films que diffuse leur télévision.
Projection : lundi 2 juillet 2018 à 16h30



MARCHE ARRIÈRE de Noha Adel (2017)
avec Ahmed Essam, Mona El Namoury, Hanin Hanafi, Shadi Hakim, Khaled Mamdouh
Synopsis : Un matin, deux automobilistes, une femme et un homme, s’engagent en sens inverse dans une petite rue du Caire. Ni l’un ni l’autre ne veut reculer… C’est l’embouteillage, qui se transforme en véritable spectacle.
Projection : mardi 3 juillet 2018 à 16h30



PUNCHLINE de Christophe M. Saber (2017)
Scénario et montage : Christophe M. Saber 
avec Mehdi Djaadi, Alain Borek, Laurent Baier
Synopsis : Deux apprentis gangsters ont enlevé un homme et sont chargés de le tuer. Mais quelle est la meilleure « phrase choc », punchline, à proférer avant de passer à l’acte ? Les deux compères ne parviennent pas à se mettre d’accord !
Projection : jeudi 5 juillet 2018 à 16h30



SACRILÈGE de Christophe M. Saber (2017)
Scénario : Christophe M. Saber
avec Mehdi Djaadi, Jérémie Saber, Nassim Kheroufi, Kamel Kheroufi Samir Kherouf, Abdeloued
Synopsis : Saoud est le chef d’une bande de jeunes de Saint-Étienne. Il a l’habitude d’être au centre de l’attention. Mais un jour, il est accusé d’avoir volé l’argent de la mosquée. Tout le monde lui tourne le dos…
Projection : jeudi 5 juillet 2018 à 16h30





2 longs-métrages documentaires


NOUS N’AVONS JAMAIS ÉTÉ ENFANTS de Mahmoud Soliman (2016)
Scénario et image : Mahmoud Soliman
Synopsis : Ce documentaire retrace sur treize ans l’histoire de Nadia, une mère de famille égyptienne élevant seule ses quatre enfants. En dépit de la misère dans laquelle elle vit, elle tente d’inculquer des valeurs à ses enfants et de leur donner une bonne éducation. Le Printemps arabe fait renaître en elle une lueur d’espoir, mais elle déchantera très vite...
Projection : lundi 2 juillet 2018 à 11h



KHAN, LE MENTOR de Ahmed Rashwan (2018)
Scénario : Ahmed Rashwan 
Synopsis : Mohammed Khan est le chef de file de la génération des années quatre-vingt du cinéma égyptien, qui a eu un grand impact sur la scène artistique et l’histoire du cinéma arabe. Dans ce documentaire, Ahmed Rashwan, qui fut son élève, révèle les détails de son parcours et de sa collaboration avec cette figure emblématique.
Projection : mardi 3 juillet 2018 à 11h 




2 courts-métrages documentaires


MA FENÊTRE de Bahaa El Gamal (2016)
Scénario, image et montage : Bahaa El Gamal
Synopsis : Au Caire, on ne peut distinguer le bruit des feux d’artifices de celui des bombes. Dans cette foule et ce vacarme incessants, certains, privés de toute harmonie, préfèrent émigrer. Mais un jeune homme semble avoir trouvé sa mélodie…
Projection : lundi 2 juillet 2018 à 14h 



SCULPTING IN TIME de Youssef Nasser (2017)
Scénario : Youssef Nasser
Synopsis : Nagui Shaker, un artiste avant-gardiste égyptien nous livre ses sources d’inspiration, ses influences, et détaille les différents supports qui ont accompagné les phases successives de son œuvre. 
Projection : mardi 3 juillet 2018 à 11h




Les textes de présentation des films sont extraits du programme officiel du festival.  


samedi 12 mai 2018

Yomeddine au Festival de Cannes

مهرجان كان
يوم الدين
ﺇﺧﺮاﺝ : أبو بكر شوقي





avec Rady Gamal,  Shahira Fahmy, Shehab Ibrahim,  Mohamed Abd El Azim,  Osama Abdallah,  Ahmed Abdelhafiz

Road-movie. Beshay, lépreux aujourd’hui guéri, n’avait jamais quitté depuis l’enfance sa léproserie, dans le désert égyptien. Après la mort  de son épouse, il décide de partir à la recherche de sa famille. Ses pauvres possessions entassées sur une charrette tirée par son âne, il va traverser l’Egypte en compagnie d’un jeune orphelin nubien. Le but de leur périple : rejoindre Quena,  le village natal de Beshay…

Yomeddine est le premier film du jeune réalisateur égyptien Abu Bakr Shawki. Il a été présenté au Festival de Cannes, mercredi dernier. Il y a bien longtemps qu’un film égyptien ne s’était retrouvé en compétition officielle à Cannes. La dernière fois, c'était en 2012 avec Après la Bataille de Yousri Nasrallah. Lors de sa conférence de presse, Abu Bakr Shawki a parlé de « miracle » pour évoquer cette sélection littéralement tombée du ciel. 

A ce propos, Jacques Mandelbaum écrit dans le Monde (10.05.18) :

« C’est évidemment avec beaucoup de curiosité qu’on accueille un film d’auteur égyptien en compétition à Cannes. La denrée, tout amateur le sait, se fait rare. Youssef Chahine, maître de belle mémoire, est mort et enterré. Yousry Nasrallah nous enchante mais se signale de loin en loin (Le Ruisseau, le pré vert et le doux visage, 2016). Tamer El-Saïd, cinéaste-poète récemment découvert avec Les Derniers Jours d’une ville (2017), a mis dix ans à faire son film. Mohamed Diab (Clash, 2016) est plus fréquent, mais sa manière est mondialisée. Quant à Tarik Saleh (Le Caire confidentiel, 2017), belle révélation dans un film de genre, il est au moins aussi suédois qu’égyptien. » 

vendredi 27 avril 2018

Festival du film arabe de Fameck 2018 (France)

مهرجان الفيلم العربي بفاماك


Sur leur page Facebook, les organisateurs du festival du film arabe de Fameck (France) annoncent que la 29ème édition de leur manifestation mettra à l'honneur le cinéma égyptien.  Superbe affiche !

dimanche 8 octobre 2017

Festival du film arabe de Fameck 2017 (France)

مهرجان الفيلم العربي بفاماك




du 4 au 16 octobre 2017
Cité sociale de Fameck

 La 28e édition du festival du film arabe de Fameck (57) a débuté le 4 octobre dernier. Cette année, c'est l'Algérie qui est à l'honneur avec des invités comme l'humoriste Fellag ou bien le réalisateur Mohamed Lakhdar-Hamina, palme d'or du festival de Cannes en 1975 pour Chronique des Années de Braise.
En tout, c'est cinquante films issus du monde arabe qui seront projetés dont quarante deux en compétition (28 longs et 14 courts-métrages). La sélection est d'une très grande qualité : on y trouve des films qui sont déjà sortis en salle et qui ont été acclamés par la critique comme Le Caire confidentiel de Tarik Saleh ou des films présentés en avant-première et très attendus tels que La Belle et la Meute de Kaouther Ben Hania. 

Parmi tout cela, l'Egypte fait un peu pâle figure avec deux longs métrages qui datent de 2016 et qu'on a déjà pu voir dans un certain nombre de festivals de l'année dernière en France ou en Europe :

 Withered Green  (Akhdar Yabes) de Mohamed Hammad et, hors compétition, Le Ruisseau, le Pré Vert et le Doux Visage de Yousry Nasrallah.

A noter que dans la catégorie documentaire figure le très beau film du réalisateur français Xavier Villetard, Oum Kalthoum, la Voix du Caire.

14/10/17 : Withered Green a remporté le Grand Prix du festival.







mardi 23 mai 2017

Prix des Critiques Arabes au Festival de Cannes

جوائز النقاد




La cérémonie des Prix des Critiques Arabes s’est tenue dimanche dernier à Cannes. Cette manifestation est à l’initiative du Centre du Cinéma Arabe. Le jury est composé de 26 critiques venant de quinze pays. Cinq catégories ont été retenues : celles du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur auteur, de la meilleure actrice et du meilleur acteur.
Tamer El Saïd a reçu le Prix du meilleur film pour In The last Days of the City et Mohamed Diab ceux du meilleur réalisateur et du meilleur auteur pour Clash.
Lors de la remise des trophées, Mohamed Diab a appelé à la solidarité internationale pour Tamer El Saïd dont le film est toujours invisible en Egypte. 


In the Last Days of the City (Akher ayam el madina) de Tamer El Said
avec Khalid Abdalla, Laila Samy, Hanan Youssef



En 2008, au Caire, Khalid se bat pour réaliser un film sur sa ville. Il voudrait en restituer la vitalité protéiforme sous la chape de plomb que le régime de Moubarak fait peser sur l’ensemble du pays depuis plus de trente ans. Les difficultés s’accumulent tandis que sur le plan personnel il doit affronter un drame : sa mère est en train de mourir à l’hôpital. Des amis lui envoient des images de Beyrouth, de Bagdad et de Berlin, ce qui l’encourage à poursuivre son travail.

mercredi 25 janvier 2017

Nuit Egyptienne à Saint-Denis (93)

 انت حبيبي
 إخراج: يوسف شاهين

Après la Soirée Egyptienne du Louxor, le 13 janvier dernier, voici la Nuit Egyptienne de l'Ecran à Saint-Denis.
Ci-dessous, une annonce parue sur la page Facebook de la société "Films Regent Archives Jacques Haïk" dirigée par notre ami Jean-Marie Bonnafous.
Toutes les informations et plus à cette adresse : Films Regent Archives Jacques Haïk


Enta Habibi de Youssef Chahine (1957)  avec Farid Al Atrache, Shadia, Hind Rostom, Abdel Salam Al Nabulsi, Mimi Chakib, Serag Mounir, Abdel Moneim Ibrahim
CINEMA " L'ECRAN"
ART & ESSAI de la ville de Saint-Denis 93200
Vendredi 3 février 2017 20h

lundi 9 janvier 2017

Soirée Egyptienne au Louxor, palais du cinéma

انت حبيبي
إخراج: يوسف شاهين


Vendredi 13 janvier, Nuit Egyptienne au Louxor, palais du cinéma (170, boulevard Magenta - 75010 Paris) 

En partenariat avec Louxor - Palais du Cinéma, l'Institut des Cultures d'Islam, le PCMMO - Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient et du distributeur FILMS REGENT ARCHIVES JACQUES HAÏK

Projection d'Enta Habibi (C'est toi mon amour), une comédie musicale de Youssef Chahine (1957) avec Farid Al Atrache, Shadia, Hind Rostom, Abdel Salam Al Nabulsi, Mimi Chakib, Serag Mounir, Abdel Moneim Ibrahim

Cette comédie musicale raconte l’histoire de Farid et Yasmina, deux cousins poussés par leurs familles à se marier afin de cumuler les héritages. Tandis que lui fréquente la danseuse du ventre Nana, Yasmina s’entiche de Sensen, un riche propriétaire pétrolier. Tous deux se détestent et multiplient les ruses pour échapper à la volonté de leurs familles…

La projection sera suivie de la présentation du livre La sortie au cinéma, Palaces et ciné-jardins d’Egypte, 1930-1980 en présence de l’auteure, Marie-Claude Bénard, professeure de philosophie et de cinéma.

Hind Rostom

Shadia et Farid Al Atrache

Shadia

mardi 29 novembre 2016

4ème rencontres internationales des cinémas arabes (France)

اللقاءات الدولية للسينماءات العربية


Les 4ème rencontres internationales des cinémas arabes se tiendront à Marseille du 30 novembre au 4 décembre 2016.

Le cycle "Un cinéaste, un parcours" est cette année dédié au réalisateur égyptien Salah Abou Seif (1915-1996). Il permettra de revoir cinq films parmi les plus marquants de son oeuvre. Salah Abou eif fait partie avec Youssef Chahine et Henry Barakat du cercle des grands artistes qui ont fait l'âge d'or du cinéma égyptien. Sa filmographie compte quelques chefs d’œuvre qui devraient figurer en bonne place avec ceux du cinéma européen ou américain. Malheureusement, force est de constater que l’auteur de la Sangsue, du Costaud, ou de la Seconde Epouse reste inconnu en occident et c’est une injustice criante. Il est proprement scandaleux qu’aucun de ses films ne soit disponible en DVD sur le marché français. Bref,  si on est dans la région, il faut courir voir ce cycle qu’ Aflam consacre au maître égyptien.

1) le 26 novembre au cinéma Eden de la Ciotat à 20h30

Le Caire 30 (1966) d'après un roman de Naguib Mahfouz 
avec Abdel Aziz Mikewy, Tawfik El Deken, Abdel Moneim Ibrahim, Ahmed Mazhar, Soad Hosny, Bahiga Hafiz, Hamdy Ahmed


Le Caire dans les années 30. Dans une période d'agitation politique, trois jeunes diplômés entrent dans la vie active.
Les trois amis étudiants à l'Université habitent dans le même appartement : Ali, l'intellectuel engagé lutte contre la corruption, Ahmad travaille dans un journal et Mahgoub, le plus pauvre, cherche du travail. Un ami de son village, directeur du cabinet de Qassem Bey, le vice-ministre, lui propose d'épouser Ihsân, la maîtresse de ce dernier, en échange d'un poste au ministère et d'un appartement. Il devra laisser Qassem Bey rendre visite à Ihsan une fois par semaine. Mahgoub accepte le marché.


2) le 1er décembre au MUCEM (Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) à 14h

Ton Jour Viendra (1951) d'après le roman d'Emile Zola, Thérèse Raquin.
avec Faten Hamama, Mohsen Sarhan, Mahmoud El Meleigy, Abdel-Wareth Asar, Fardos Mohammed, Mohamed Tawfik
Scénario : Naguib Mahfouz


Zarhoul vit avec sa femme Insaf et sa mère. Cette dernière jouit de revenus confortables grâce à l’établissement de bains publics qu’elle possède. Zarhoul travaille dans un ministère mais de santé très fragile, il est constamment malade. Son ami Mounir lui rend visite régulièrement. Mounir brûle de désir pour Insaf. Il la courtise ouvertement mais celle-ci résiste à ses avances. Pour la faire céder, l’ami fidèle devient un assassin : il tue le mari et parvient à maquiller son meurtre en accident. Plus rien ne s’oppose à son union avec Insaf. Ils se marient. Mounir peut alors se rapprocher de la mère de sa victime. Progressivement, il prend la direction de son affaire et s’accapare toute sa fortune…


3) le 2 décembre au MUCEM à 14h

Le Citoyen Masri (1991)
avec Omar Sharif, Ezzat El Alaily, Safia El Emary,  Abdullah Mahmoud, Hassan Hosny, Enaam Salosa



Un maire de village au comportement féodal n'hésite pas à payer un ouvrier agricole pour que le fils de celui-ci aille à la guerre à la place du sien.


4) le 3 décembre au MUCEM à 15h

Raya et Sakina (1953) 
avec Negma Ibrahim, Zouzou Hamdy El-Hakim, Farid Shawki, Anwar Wagdi, Shoukry Sarhan, Samira Ahmed, Berlanty Abdel Hamid


Nous sommes au tout début des années vingt à Alexandrie. Depuis quelque temps des femmes disparaissent sans laisser de trace. La population est au comble de l’angoisse. La direction de la police confie l’enquête au meilleur inspecteur de la ville. Celui-ci ne tarde pas à découvrir que les auteurs de tous ces crimes sont deux sœurs. D'après un fait divers célèbre.


5) le 4 décembre au MUCEM à 14h

La Sangsue (1956) 
avec Shadia (la fiancée), Chukry Sarhan (l'étudiant), Taheya Carioca (la logeuse), Abdel Wares Asr (le régisseur)


Un jeune paysan, Iman, quitte sa famille pour aller étudier au Caire. Sa logeuse, Shafaat, est une veuve qui dirige une fabrique d’huile. Insatisfaite sexuellement elle parvient à séduire son jeune locataire. Ce dernier est  fasciné par la sensualité de cette femme beaucoup plus âgée que lui. Il sacrifie tout à cette liaison « infernale ». Iman continue cependant à rendre visite à des amis de ses parents. Ces derniers ont une fille dont le jeune homme finit par tomber amoureux. Il souhaite rompre avec Shafaat qui ne l’entend pas de cette oreille. Elle met au point toute une machination de telle sorte qu’Iman est contraint de l’épouser malgré les vœux échangés avec la fille de ses amis...

jeudi 3 novembre 2016

Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec (France)





 La 5ème édition du festival du film franco-arabe de Noisy Le Sec se tiendra du 4 au 15 novembre 2016. La manifestation est parrainée par le cinéaste Costa-Gravas. 
Ce festival est la réplique française du Festival du film franco-arabe d'Amman en Jordanie.
Le programme compte une soixantaine de projections qui se dérouleront au cinéma Le Trianon à Romainville. 
L'Egypte sera présente à plusieurs reprises :
Le samedi 5 novembre, on pourra découvrir en avant-première le dernier film de Yousry Nasrallah, Le Ruisseau, le Pré Vert et le Doux Visage avec Laila Eloui, Mena Shalaby et Bassem Samra.

Bande-annonce du film de Yousry Nasrallah (en arabe)


Le mercredi 9 novembre, on pourra revoir Oum Kalsoum, une voix de l'Orient, un documentaire de Simone Bitton.
Enfin, le lundi 14 novembre, il y aura Focus sur Mohamed Diab, un débat autour de ses deux derniers films : Les Femmes du Bus 678 (2012) et Clash (2016)


La Page Facebook du Festival

dimanche 16 octobre 2016

"Clash" (Eshtebak) de Mohamed Diab au festival de Fameck

اشتباك
إخراج : محمد دياب


affiche française
affiche égyptienne

 Les jurés du 27e festival du film arabe de Fameck ont révélé leur palmarès hier soir.
À l’unanimité, le jury, présidé par Tahar Ben Jelloum, a décerné le Grand prix du festival à Clash de Mohammed Diab.

Mohamed Diab a réalisé Clash en 2016
Distribution : Nelly Kerim, Tarik Abdel Aziz, Hany Adel, Ahmed Malek, Mohamed Alaa, Khaled Kamal, Atef Ammar, Mohamed Elswasi
Argument : Nous sommes au Caire en 2013. Deux après la révolution égyptienne, le président islamiste Morsi a été destitué. De violentes émeutes secouent la capitale. Un jour, des dizaines de militants aux convictions radicalement opposées se retrouvent enfermés ensemble dans un fourgon de police. Ce huis-clos qui réunit un échantillon (représentatif ?) de la société égyptienne n'est pas sans rappeler celui de Entre Ciel et Terre réalisé par Salah Abou Seif en 1960 sur un scénario de Naguib Mahfouz. Dans le film de Mohamed Diab, le fourgon de police a remplacé l’ascenseur.


Lors de sa sortie en Egypte, Clash a été l'objet de critiques virulentes venant de tous côtés : évidemment les islamistes n'ont pas aimé, mais les opposants aux Frères Musulmans n'ont pas apprécié non plus, et du côté du pouvoir, on a failli interdire le film car on trouvait qu'il donnait une image trop négative de la patrie.  Il fut notamment la cibles d'attaques venant de la présentatrice Amany Al Rhayat dans son émission Ana Masr (Je suis l'Egypte) diffusée sur la chaîne gouvernementale Nil-TV. La journaliste a reproché au cinéaste de salir son pays pour plaire aux occidentaux. Elle a conclu sa diatribe ainsi : " Est-ce que Diab ou n'importe qui d'autre, même s'il a du talent, a le droit de cacher le poison de ses pensées et positions personnelles sous l'apparence séduisante d'une oeuvre cinématographique, surtout quand ces pensées ne sont pas conformes à ce que la plupart des Egyptiens croient ?"
Alors on se dit qu'avec de tels ennemis, le film ne peut pas vraiment être mauvais.