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vendredi 31 janvier 2025

Le Jeu de l’Amour et du Mariage ( laabet el hub wa el zawaj, 1964)

لعبة الحب والجواز
إخراج : نيازى مصطفى


Niazi Mostafa a réalisé Le Jeu de l'Amour et du Mariage en 1964.
Distribution : Soad Hosny (Amira), Farid Shawki (Abbas), Mohamed Reda (Hassouna, le père d’Amira), Samir Sabri (Medhat), Soheir El Bably (Kawthar), Layla Fahmy (Fatima, la femme de chambre), Samia Roshdi (la mère d’Abbas), Hassan Mostafa (Mahmoud Abou Al Rous), Mohamed Shawky (le policier), Abdel Hamid Badawy (le père de Mohamed Abou Al Rous) Hussein Ismaïl (le mazoun), Hassan Hamed (un ami d’Amira)
Scénario : Bahgat Amar et Abdel Hay Adib
Production : Mounir Helmy Rafla

Soad Hosny





Samir Sabri




Farid Shawki, Soad Hosny, Soheir El Bably






Mohamed Reda





Soheir El Bably et Soad Hosny





Hassan Mostafa





Soheir El Bably et Farid Shawki

















Résumé

Amira est la fille unique d’Hassouna, un homme fortuné qui peut satisfaire tous ses caprices. Elle a épousé par amour Medhat, un bellâtre superficiel et cupide. Celui-ci n’en voulait qu’à son argent et n’éprouvait aucun sentiment pour elle. Il a rapidement rompu et s’affiche sans vergogne avec sa nouvelle conquête. Amira ne supporte pas cette séparation et elle veut se suicider en se jetant dans le Nil. Mais le chauffeur de taxi qui l’a conduite jusqu’au fleuve l’empêche de réaliser son funeste projet et la ramène chez elle. Le lendemain matin, Abbas, le chauffeur, se présente chez sa cliente désespérée pour lui rendre son portefeuille qu’elle a oublié dans son véhicule. La jeune femme, reprenant une idée que lui a soufflée sa femme de chambre, décide d’embaucher son sauveur comme « homme de compagnie » afin d’éveiller la jalousie de Medhat. Pour que son père ne soit pas un obstacle à son stratagème, Amira présente Abbas comme le mari de sa meilleure amie Kawthar. 

Le soir même, la jeune femme accompagnée de son « employé » se rend dans le restaurant où Medhat a ses habitudes. Evidemment, il est installé à une table avec sa nouvelle amie. Amira et Abbas s’assoient à une table voisine. Pendant tout le repas, Amira surjoue la jeune femme qui a retrouvé le bonheur. Son petit numéro n’impressionne pas beaucoup son ex-mari. En revanche, Abbas est troublé et commence à éprouver de tendres sentiments pour sa patronne. Mais en fait, Medhat souhaiterait renouer avec son ex-femme car il a un besoin pressant d’argent. Lors d’une soirée, il parvient à avoir une conversation en tête à tête avec elle et il comprend qu’il n’aura pas grande difficulté à la reconquérir. 

Entretemps, Hassouna, le père d’Amira, ne reste pas inactif. Il veut que sa fille oublie ce méprisable Medhat et il lui a trouvé un futur mari : un garçon au physique ingrat mais sérieux et de bonne famille. Medhat poursuit son entreprise de reconquête. Lui et Amira doivent se retrouver sur la côte avec tous leurs amis et surtout sans l’encombrant Abbas. Après de multiples péripéties, ce dernier, missionné par Hassouna lui-même, parvient à retrouver sa « protégée ». Il fait fuir toute la bande et, à son grand désespoir, Amira va devoir passer la nuit seule avec Abbas sur la plage déserte. 

A leur retour au Caire, Medhat ne s’avoue pas vaincu : il retrouve sa proie chez elle, dans sa chambre, mais cette fois-ci la jeune femme a compris le manège de son ex. Elle lui demande de quitter la maison quand soudain son père fait irruption dans la pièce. Il est furieux. Il fait fuir le Dom Juan et exige que sa fille épouse le garçon qu’il lui a trouvé. Lors de la signature du contrat, Amira s’enfuit de la maison paternelle pour en finir. Elle appelle un taxi et, miracle, au volant, c’est Abbas. Comme il se doit, tout se termine par un baiser.


Critique

Certains critiques ont signalé la similitude de ce film avec « Embrasse-moi dans le noir » de Mohamed Abdel Gawad qui date de 1959 et aussi avec le drame américain « L’Evadée » réalisé par Arthur Ripley en 1946. Il se peut que les scénaristes du « Jeu de l’Amour et du Mariage » se soient inspirés de ces deux précédents films (même situation de départ) mais le titre choisi nous incite à regarder dans une autre direction, du côté de Marivaux, l’auteur du « Jeu de l’Amour et du Hasard » (1730). Toute l’œuvre de ce dramaturge français tourne autour de l’amour, de ses masques et de ses faux-semblants. Et justement, dans « le Jeu de l’Amour et du Mariage », nous suivons les tribulations d’un couple mal assorti qui joue à être amoureux et qui finit par le devenir réellement. Empressons-nous de préciser tout de même que ce film de Niazi Mustafa n’a rien d’un chef d’œuvre du septième art, c’est juste un bon divertissement sans prétention.

L’intrigue bien que prévisible vaut pour tous les quiproquos qu’elle permet. L’héroïne est dans une situation délicate : elle doit afficher son amour pour son employé afin de provoquer la jalousie de son ex-mari mais elle doit aussi manœuvrer pour que son père ne soit pas informé de son petit jeu. Les péripéties s’enchainent sans temps mort et on a plaisir à suivre l’héroïne qui multiplie les subterfuges pour parvenir à ses fins. On appréciera les excellentes prestations de Soad Hosny et de Soheir El Bably qui forment un duo plein d’entrain et d’espièglerie, sans oublier celles de leurs partenaires masculins, Farid Shawki, Samir Sabri et Hassan Mostafa. Tous les trois sont très drôles, chacun dans son registre, le premier en brute au grand cœur, le deuxième en dom juan sans scrupule et le troisième en prétendant maladroit. Bien sûr tout n’est pas parfait et notamment la séquence dans laquelle l’héroïne passe la nuit sous une tente en compagnie de son chauffeur nous a semblé bien longuette. Néanmoins, cette petite comédie bien sympathique ne mérite pas les critiques très sévères qu’on lit souvent à son sujet.

Appréciation : 3/5
***

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

vendredi 1 novembre 2019

Le Professeur Ayoub (Al Ustad Ayoub, 1975)

الأستاذ أيوب
ﺇﺧﺮاﺝ : محمد سلمان



Mohamed Salman a réalisé Le Professeur Ayoub en 1975.
Distribution : Mohamed Awad (Monsieur Ayoub), Safia El Emary (Mona, la fille de Tawfiq Bey), Farid Shawki (Tawfiq Bey), Mona Ibrahim (Lola, la maîtresse de Tawfiq Bey), Hassan Mostafa (le directeur de l’école de musique), Shawki Matta (Saïd, le journaliste), Feryal Karim (la mère du professeur Ayoub), Jacquline (Jacqueline), Amal Ofish (Alyah), Walid Tawfiq (Walid), Mohamed Salman (le réalisateur)
Scénario : Abdel Haye Adib 
Dialogues : Bahgat Qamar 
Musique : Walid Tawfiq (et des emprunts au disque « Switched-On Bach » du compositeur de musique électronique, Walter Carlos, devenu Wendy Carlos)


Mohamed Awad et Safia El Emary















Mohamed Salma et Shawki Matta
















Farid Shawki et Mona Ibrahim

















Hassan Mostafa














Résumé

Monsieur Ayoub est professeur dans une école de musique pour jeunes filles. Il est amoureux de son élève Mona bien qu’il soit souvent la victime des farces qu’elle invente avec ses camarades. Le père de la jeune fille est Tawfiq Bey, un riche homme d’affaires qui entretient une liaison avec Lola, une actrice à la plastique parfaite. Un journaliste, ami d'Ayoub, a réussi à s’introduire dans la maison où l’homme d’affaires et Lola se retrouvent. Il a filmé l’actrice totalement nue entrant dans son bain. La jeune femme s’apercevant de sa présence se met à hurler. Les gardes du corps de Tawfiq Bey tentent de l’intercepter mais le paparazzi parvient à leur échapper. Se sachant traqué, celui-ci confie la pellicule au professeur Ayoub. A partir de là, la précieuse bobine va tomber entre les mains de différents personnages et être projetée devant des publics nullement préparés à un tel spectacle. Le professeur Ayoub finit par la récupérer et la remet, non sans mal, à Lola. Cette dernière est aussitôt séduite par la personnalité de notre héros. Elle se jette sur lui. Le pauvre enseignant a bien tenté de résister mais les arguments avancés par la jeune actrice étaient de ceux qu’on ne réfute pas. Ils couchent ensemble. Tawfiq Bey est informé de l'infidélité de sa maîtresse. C'est la rupture. Lola clame publiquement son amour pour le professeur Ayoub, ce qui met ce dernier dans une situation très délicate. Enfin, dans l'ultime scène du film, on assiste à un retournement bien dans l’esprit de la comédie arabe des années soixante-dix : le gentil Monsieur Ayoub rejoint sa bien-aimée Mona, déjà vêtue de sa robe de mariée, alors que trente secondes plus tôt il étreignait encore le corps à demi-nue de Lola qui, rappelons-le, était la maîtresse de son futur beau-père. Un happy end, donc, qui ne s’embarrasse ni de la morale, ni de la vraisemblance!


Critique 

C’est une production libanaise et dans les années soixante-dix, ce n’est vraiment pas un label de qualité. A cette époque, des acteurs ou des réalisateurs égyptiens faisaient régulièrement le voyage au Pays du Cèdre pour y tourner de petits films médiocres contre monnaie sonnante et trébuchante. Il s’agissait de profiter du climat moral beaucoup plus tolérant qu’en Egypte pour tourner des scènes coquines, voire érotiques, seules raison d’être de ces productions bâclées.

Pour Monsieur Ayoub, le produit d’appel est l’actrice Mona Ibrahim qui joue entièrement nue ou très dénudée dans quelques scènes du film. Pas de fausses espérances : le spectateur ne voit pas grand-chose de la dame (On lui laisse deviner qu’elle est nue mais ça s’arrête là !) et aujourd’hui ces images « osées » passeraient sans problème dans une comédie tout public. Il n’empêche qu’à l’époque cela a suffi pour que le film soit considéré comme pornographique et donc interdit de diffusion en Egypte.

Monsieur Ayoub est dans l’esprit très proche de la comédie érotique italienne, en beaucoup moins audacieux. L’action se passe pour l’essentiel dans un lycée de jeunes filles, comme dans le fameux « A nous les lycéennes » de Michele Massimo Tarrantini réalisé la même année, et l’intrigue repose sur l’un des poncifs les plus éculés du modèle italien : un simple d’esprit au physique ingrat finit par se retrouver dans le lit d’une pin-up lascive et entreprenante.

Monsieur Ayoub est un navet d’une laideur et d’une bêtise constantes. Mohamed Awab y déploie toute l’absence de talent dont il est capable.

Appréciation : 1/5
*

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

samedi 2 mars 2019

Je suis le docteur (Ana el Doctor, 1968)

أنا الدكتور 
ﺇﺧﺮاﺝ: عباس كامل


Abbas Kamel a réalisé Je suis le Docteur en 1968.
Distribution : Farid Shawqy, Nelly, Mohamed Reda, Tawfik El Deken, Adel Imam, Hassan Mostafa, George Sedhom, Nawal El Saghira, Omar El Gizawy, Angel Aram, Khadiga Mahmoud, Mohamed Al Ezaby, Nadia Seif El Nasr, Hamdy Salem, Abdelghani El Nagdi
Scénario : Abbas Kamel
Adaptation de Knock, la pièce du dramaturge français Jules Romains (1923)

Tawfik El Deken et Hassan Mostafa

Nelly

Farid Shawki et Nelly 

Mohamed Reda

Mohamed Reda et Nelly

Farid Shawki

Adel Imam

George Sedhom 

Farid Shawki et Nadia Seif El Nasr


Résumé

Ibrahim est un simple infirmier qui travaille comme assistant du docteur Sami. Il rêve de devenir médecin et dans son quartier il se fait appeler docteur. Un jour il découvre dans le journal que dans un village, on recherche un remplaçant au médecin en place. Ibrahim décide de partir immédiatement pour ce village afin de prendre la succession du praticien sur le départ. Il est accompagné d’un autre employé du docteur Sami et de Nadia, une serveuse qui est secrètement amoureuse de lui. Après un long périple en car, les trois amis arrivent enfin au village. Ils sont accueillis par le médecin et son épouse. Cette dernière est impatiente de quitter cette contrée. En effet, la situation n’est guère brillante : les habitants jouissent d’une bonne santé inaltérable et ils ne font guère appel au médecin. Ibrahim va changer tout cela. Il parvient à convaincre le plus grand nombre que leur bonne santé est une illusion et qu’ils sont des malades qui s’ignorent. Son cabinet ne désemplit pas et il fait rapidement fortune. Il décide alors de se construire une véritable clinique. Le temps des travaux il s’installe dans un hôtel d’Alexandrie. Malheureusement, parmi les clients de l’établissement se trouve le docteur Sami qui le reconnaît. Il prévient la police. Et c’es lors de l’inauguration de sa clinique qu’Ibrahim est arrêté pour escroquerie et exercice illégale de la médecine. Il se rend sans résistance tandis que Nadia lui promet de l’attendre.

mardi 12 février 2019

Le Café de Mawardi ('ahwat al-mawardy, 1982)

قهوة المواردي
ﺇﺧﺮاﺝ : هشام أبو النصر



Hisham Abu El-Nasr a réalisé le Café de Mawardi en 1982.
Distribution : Farid Shawki, Nabila Ebeid, Youssef Chaban, Farouk El Feshawi, Mamdouh Abdelalim, Nadia Zaghloul, Abdel Salam Mohamed, Hassan Hosny, Ibrahim Nasr, Naima El Soghaiar, Hafez Amin, Aleya Abdel Moneim, Qadria Kamel, Hisham Abu Al Nasr, Thuraya Ezzelddin, Saleh El Aweil, Mohamed Mahmoud
Une histoire d'Ahmed Galal
Scénario et dialogues de Mohsen Zayed
Musique : Ali Saad

Mamdouh Abdelalim

Farid Shawki

Ibrahim Nasr et Farid Shawki

Farid Shawki et Nadia Zaghoul

Nabila Ebeid

Abdel Salam Mohamed

Mamdouh Abdelalim et  Farouk El Feshawi

Nabila Ebeid

Youssef Chaban et Hassan Hosny

Aleya Abdel Moneim et Hafez Amin



Résumé

Chronique sociale. Hassanein Abu Sana sort de prison. Il avait été condamné à dix ans d’incarcération pour le meurtre de l’un des résidents de l’immeuble dont il est propriétaire. Dans le quartier l’annonce de son retour suscite la peur et l’angoisse. Hassaneim revient avec des projets : il veut profiter de l’ouverture économique initiée par le gouvernement et il veut transformer le secteur en une zone d’activités commerciales essentiellement tournées vers le trafic et la contrebande. Il convainc certains de ses locataires de quitter leurs appartements afin de les transformer en bureaux d’import-export. Très vite, les devantures commerciales fleurissent dans les rues du quartier. Ahmed, un journaliste, rédige un article sur toutes ces transformations qui chassent les locataires les plus modestes de leurs logements, mais la direction de son journal refuse de le publier. 
Ibrahim Al Mawardy est le propriétaire du café où tous les gens du coin se retrouvent. C’est chez lui que se réunissent les opposants à Hassaneim. Ibrahim a une fille, Farawla dont est follement amoureux le serveur de l’établissement, Safrout mais celle-ci l’a toujours repoussé sans ménagement. Un jour il s’introduit dans sa chambre et tente d’abuser d’elle. Elle parvient à se dégager et à le faire fuir. Safrut décide de quitter le café Al Mawardy.
Le malaise grandit entre Hassaneim et les habitants du quartier mais la ronde des investisseurs et des hommes d’affaires se poursuit sur un rythme soutenu. Hassaneim a demandé à Ghabasha d’accueillir dans sa maison un arabe très riche qui pourra lui être très utile dans la réalisation de ses projets. 
Dans le même temps, on assiste au déroulement plus ou moins chaotique de plusieurs histoires d’amour :
Ibrahim épouse sa maîtresse Ragaa mais il finit par la répudier quand il découvre les liens très étroits qu’elle a noués avec Hassaneim. 
Ghabasha veut que Warda, sa nièce, épouse son riche locataire mais elle refuse : elle aime Mamdouh, un étudiant qui réside dans l’immeuble mais qui hélas n’éprouve aucun sentiment pour elle. Le jour du mariage, elle s’enfuit et trouve refuge auprès du journaliste Ahmed et de son jeune ami Shaban. 
De son côté, Ahmed a conquis le cœur de la fille d’Ibrahim et ils projettent de se marier. Mais à peine commencée, leur histoire va se terminer de manière tragique. 
En effet, Safrut a fait son retour dans le quartier. Il est devenu riche et il s’est associé à Hassanein Abu Sana. Ils ont décidé d’éliminer Ahmed le jour même de son mariage. Un tueur abat celui-ci alors qu’Hassanein fait un discours devant tous les convives. 
Après la mort du journaliste, Shaban, son ami, rassemble tous ses articles et les fait publier. Mamdouh retrouve Warda, la nièce de Ghabasha, et l’épouse. Hassaneim fait l’objet de l’hostilité générale et Ibrahim reste le seul chef du quartier.


mardi 6 novembre 2018

Le Malin (El rajul el thaalab,1962)

الرجل الثعلب
ﺇﺧﺮاﺝ : نجدي حافظ

  

Nagdi Hafez a réalisé Le Malin en 1962.
Distribution : Fawzy Darwich, Farid Shawki, Ahmed Tantawi, Mohamed Shaalan, Amina Rizq, Abdel Khalek Saleh, Riri, Cariman, Fayza Fouad, Hussein Issa, Lotfy Abdel Hamid
Scénario : Ismaïl Al Qadi


Fawzy Darwich et Farid Shawki

Ahmed Tantawi

Mohamed Shaalan

Amina Rizq

Abdel Khalek Saleh

Farid Shawki et Mohamed Shaalan

Mahmoud El Sabaa et Riri

Cariman et Fayza Fouad

Hussein Issa

Thuraya Fakhry


Résumé

Farid Sharif appartient à une famille honorable mais il a échoué dans ses études. Il s’est lancé dans le trafic de drogue pour montrer à son père qu’il était capable de réussir aussi bien que les autres. Il vit toujours chez ses parents avec son frère Adel qui est étudiant et sa sœur Afaf. Fardi travaille le jour dans une société commerciale et le soir il rejoint le gang dont il est l’un des membres les plus actifs. Le gang est dirigé par Zidane, Adoui et Marzouk. Farid a comme surnom Le Malin. C’est la police qui l’a baptisé ainsi car il a toujours réussi à échapper à ses filets. Il a aussi réussi un coup de maître en épousant la sœur d’Omar, l’inspecteur qui dirige toutes les actions antidrogue de la police. Et ce n’est pas tout : Omar a de son côté fait la connaissance de sa sœur Afaf et l’a épousée. Le gangster pense ainsi jouir d’une impunité totale. Il va jusqu’à utiliser la voiture de son beau-frère pour transporter la drogue. Mais un enquêteur finit quand même par avoir des soupçons et une perquisition est effectuée dans la maison familiale. Les agents ne trouvent rien car Farid a eu le temps de cacher ailleurs la marchandise.
Le Malin doit aussi combattre ses « amis » : Zidane qui le considère comme un rival dangereux veut l’éliminer. Il charge un complice de placer dans la maison des parents de Farid une valise pleine de drogue et d’appeler la police aussitôt après. Heureusement, une femme a surpris la conversation. C’est Fathya, l'ancienne maîtresse de Farid qui reste follement amoureuse de lui malgré son mariage. Elle se précipite chez Farid avant l’arrivée de la police et s’empare de la valise. En sortant, elle tombe nez à nez avec l'épouse. Une dispute éclate. La mère de Farid qui se trouve dans sa chambre entend les cris. Elle se lève malgré sa très grande faiblesse, conséquence de la perquisition humiliante qu’elle et son mari ont dû subir. Elle veut intervenir mais elle s’effondre et roule dans l’escalier. Elle meurt peu après à l’hôpital. Farid décide de se repentir. Il envoie une lettre à la police dans laquelle il révèle que le gang de Zidane doit réceptionner une grosse cargaison de drogue sur une plage isolée. Il se rend ensuite sur les lieux de l’opération et tente d’intervenir seul contre ses anciens complices. Fathya qui est aussi présente veut l’aider mais elle est abattue par Zidane. Enfin, les garde-côtes surgissent de toutes parts. Après une brève fusillade, tous les membres du gang sont arrêtés.

 

lundi 5 février 2018

Le Tigre (Al Nimr, 1952)

النمر
إخراج : حسين فوزي




Hussein Fawzi a réalisé Le Tigre en 1952.
Distribution : Naima Akef (la fille de Darwich), Anwar Wagdi (Salah), Zaki Rostom (Darwich), Lola Sedky (Houda), Farid Shawki (Afifi, un complice de Darwich), Elias Moadab (Naseh, un employé du casino), Said El Maghrabi (Faleh, un employé du casino), Kamal Hussein (Yahia, un homme ruiné que Darwich oblige à travailler pour lui), Aziza Helmy (la femme de Darwich), Reyad El Kasabgy (un gangster), Abdel Moneim Basiony (un inspecteur), Rashad Hamed (un inspecteur), Mary Bay Bay (un membre du gang), Lotfi El Hakim (le pharmacien)
Scénario : Ahmed Farouk, Hussein Fawzi, William Basile
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Production : les films Hussein Fawzi
C’est le neuvième film qu’Hussein Fawzi tourne avec l'actrice et danseuse Naima Akef. Cette même année, ils se marient malgré leur grande différence d'âge : elle a 23 ans, il en a 48.

Mohamed Abdel Moteleb

Anwar Wagdi et Lola Sedky

Naïma Akef

Farid Shawki

Mary Bay Bay et Abdel Halim Elqala'awy


Résumé

Comédie musicale. Darwich est serveur dans le casino où sa fille travaille comme danseuse. En apparence, c’est un homme d’une grande gentillesse, toujours serviable. Il est aussi bon père que bon époux : il se dévoue sans compter pour sa femme qui est alitée depuis une quinzaine d’années, elle est très malade et a perdu l’usage de la parole.
En fait, derrière cette image exemplaire, il est le chef d’un gang se livrant au trafic de drogue. Dans le monde du crime, il est devenu célèbre sous le nom du « Tigre » car il est d’une extrême férocité aussi bien à l’égard de ses hommes qu’à l’égard de ses adversaires. 
Salah est un policier qui est chargé de démasquer ce grand criminel. Pour mener à bien sa mission, il se fait passer pour un journaliste. C’est ainsi qu’il se présente dans le casino où travaille Darwich. Il fait la connaissance de Faten, la fille de ce dernier, avec qui il sympathise immédiatement. 
Salah fait aussi la connaissance de Houda qui est l’une des serveuses. Celle-ci a un frère, Yahya, qui a rejoint le gang du Tigre après avoir perdu toute sa fortune au jeu. 
Un jour, Yahya doit effectuer une livraison de drogue mais la police intervient et s’empare de la précieuse marchandise. Darwich, ivre de rage, corrige sévèrement son complice. Yahya a décidé de quitter la bande et de tout révéler aux autorités. Il a en sa possession des documents qui prouvent la culpabilité de Darwich. Ce dernier a lancé à ses trousses des hommes de main afin qu’ils récupèrent ces documents. Yahya a juste le temps de les confier à Salah et à Faten. Il est rattrapé par les gangsters qui l’assomment et le fouillent en vain. Ils l’abandonnent sans vie, dans la rue. Pendant ce temps-là, Faten, chez elle, prend connaissance des fameux papiers. Elle découvre que le Tigre, c’est son père ! Désespérée, elle brûle toutes ces preuves qui auraient rendu grand service à Salah. Peu après, Yahya reparaît dans le casino, très mal en point. Il s’apprête à dénoncer publiquement Darwich mais ce dernier ne lui en laisse pas le loisir : il l’abat d’un coup de revolver. 
Pour mettre fin aux agissements criminels de son père, Faten a une idée : avec deux serveurs du casino, elle crée un faux gang dont elle prend la direction sous le nom du Guépard. Son objectif est de s’immiscer dans toutes les affaires du Tigre pour les faire échouer et c’est un succès ! Darwich est furieux contre ce rival qui s’ingénie à lui mettre des bâtons dans les roues. 
Cette idée a tout de même un inconvénient : Salah est persuadé que Faten est elle aussi une criminelle. Enfin, son enquête est close, il peut procéder aux arrestations de la fille et du père. C’est en uniforme d’officier de police qu’il se présente à leur domicile. Il est reçu par Faten et sa mère, Darwich se cache. Tandis que ses hommes entraînent la jeune danseuse à l’extérieur pour la conduire au commissariat, Salah reste seule avec la mère. Celle-ci, choquée par l’arrestation de sa fille, retrouve l’usage de la parole : elle révèle au policier que le seul criminel, c’est Darwich, ce dernier n’a jamais été le père de Faten mais il en est le meurtrier. Il l’avait tué alors que leur fille était encore bébé. Le récit est interrompu par Darwich qui a fait irruption dans la pièce. Une bagarre éclate entre les deux hommes. Le Tigre parvient à s’enfuir et retrouve ses complices sur un bateau dans le port d’Aboukir. Ils prennent aussitôt le large. Peine perdue : Salah et ses hommes parviennent à les rejoindre et montent à bord. Le gang est neutralisé. Salah abat d’un coup de revolver Darwich alors que celui-ci a plongé dans la mer et tente d’échapper aux policiers à la nage ! 
Dernière image : l'officier de police et la danseuse se sont mariés !