mardi 31 mai 2022

Le Palmarès du Faten Hamama Film Festival

مهرجان فاتن حمامة السينمائي

La neuvième édition du festival de cinéma Faten Hamama qui se tenait à Paris, les 25, 26 et 27 mai dernier s'est conclu par l'annonce des prix attribués par le jury.

Le Prix du meilleur court-métrage a été décerné à Tuk Tuk de l'Egyptien Mohamed Kheidr.



Le Prix du meilleur long-métrage de fiction a été décerné à Junoon des Saoudiens Maan B. et Yaser B.



Le Prix du meilleur documentaire a été décerné à Recovery du Palestinien Rashid Masharawi.



Vous pouvez retrouver l'intégralité du palmarès sur la page facebook du festival.

Maggie Anwer, l'infatigable présidente du festival, a présenté en avant-première mondial le documentaire "Abou Simbel" qu'elle a réalisé sur l'histoire du sauvetage du célèbre temple construit par Ramsès II en 1260 avant J.C.

vendredi 20 mai 2022

Samir Sabri (1936-2022)

سمير صبري



Samir Sabri est mort aujourd'hui à l'âge de 85 ans des suites d'une maladie cardiaque. Il souffrait d'un cancer depuis l'année dernière. 
Samir Sabri est né en 1936 à Alexandrie. C'était une figure incontournable de la comédie égyptienne des années soixante-dix. Plus qu'un acteur, c'était un véritable "entertainer", sachant jouer, chanter, danser. Polyglotte, il connaissait très bien la culture européenne et américaine et il adorait adapter en arabe les plus grands succès de la chanson occidentale. Il travailla beaucoup pour la télévision, aussi bien comme acteur que comme animateur. 
Il a commencé sa carrière en 1959 et a joué dans plus de cent cinquante films.





lundi 16 mai 2022

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 31 mai)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.

Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du  groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.


Mardi 31 mai à 19h30

Le Mari de ma Femme d’Abbas Kamel (A'ris Mirati, 1959)

avec Ismail Yassin (Somha), Lola Sedky (Lola), Abdel Salam El Nabolsi (Fawzy, le couturier), Zinat Sedki (Howida, la sœur de Fawzy), Fayza Ahmed (la chanteuse du cabaret), Hermine (la danseuse), Tawfik El Deken (Nabil, le candidat éconduit et rancunier), Fouad El-Mohandes (Mahmoud, le voisin de Somha et Lola), Khayria Ahmed (la femme de Mahmoud), Soheir El Baroni (la femme de chambre d’Howida), Gamalat Zayed (Oum Kamal, la voyante), Mohamed Abu El Sa'ud (un candidat obèse)
Scénario : Abbas Kamel, Ismail El-Habrouk
Musique : Ibrahim Haggag, Fouad Helmy, Mohamed Abdel Wahab
Le générique nous informe que les toilettes portées par Lola Sedky sont de la maison Sabrina.
Production : Lola Sedky


Somha et Lola forment un couple heureux mais Somha a perdu son travail et ne fait pas grand-chose pour en retrouver un. Lola découvre une petite annonce postée par le directeur d’une maison de couture qui recherche un secrétaire. La femme exige que son mari postule à cet emploi. Quand Somba arrive dans la maison de couture, il découvre qu’ils sont plusieurs candidats pour ce poste de secrétaire et que c’est Howida, la sœur du couturier, qui se charge de la sélection. Somba devine qu’une seule condition est requise : il faut être impérativement célibataire. Il décide donc de cacher sa situation familiale et c’est ainsi qu’il devient l’assistant du couturier Fawzi. Il comprend assez vite pourquoi le célibat était une condition indispensable à l’embauche : la sœur de Fawzi, plus âgée que ce dernier, n’est toujours pas mariée. L’intention secrète du frère et de la sœur, c’est de faire du nouveau secrétaire le mari depuis si longtemps espéré. Evidemment, la situation devient très embarrassante pour Somha qui doit sans cesse affronter les avances de la vieille fille. Un jour, Lola se présente sur le lieu de travail de son mari. Paniqué, Somba lui demande de surtout ne pas révéler qu’elle est sa femme. Arrive Howida, dont le comportement très affectueux à l’égard de son mari déconcerte Lola. Cette dernière décide de se venger en réservant une surprise à son mari : lors du défilé organisé par Fawzi, Somba découvre que le mannequin vedette qui ouvre la présentation de la collection n’est autre que Lola, sa propre épouse. A l’issu de la manifestation, le couturier montre tout l’intérêt qu’il porte à sa nouvelle recrue. Somha a bien du mal à maîtriser sa colère contre celle qui se fait passer pour sa sœur. Fawzi n’a plus qu’un seul désir : épouser Lola. Ce mariage, évidemment, ne pourra avoir lieu qu’après celui de sa sœur et de son secrétaire…


Lundi 30 mai à 23h

Je suis seule d'Henry Barakat (Ana wahdi, 1952)
avec Souad Mohamed (Sana), Magda Al Sabahi (Nawal), Omar El Hariri (Ehsan Hafez), Mimi Chakib, Mona (Afaf), Zaki Ibrahim (le père d’Ehsan), Thuraya Fakhry (la mère d’Afaf), Salah Nazmi (Atef), Abdel Hamid Zaki (le beau-père de Nawal et de Sana), Fakher Fakher (directeur du théâtre), Kittie (danseuse), Abbas Rahmy (propriétaire de l’atelier), Victoria Hobeika (la mère de Nawal et de Sana), Mary Aziz Eddin (chef de l’atelier), Samiha Yahoub (danseuse), Abdel Aziz Kamel (le directeur de la radio)
Histoire : Youssef Issa
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mamoun Al Shinnawi, Riad El Sonbati, Mahmoud El Sherif, Zakaria Ahmed


Comédie musicale. Nawal a quitté la maison de ses parents à Tanta pour vivre au Caire. Elle a trouvé du travail comme couturière chez un tailleur. Elle sympathise avec Afaf, une collègue et s’installe dans l’appartement que celle-ci occupe avec sa mère. Nawal a une sœur prénommée Sana. Elle aussi décide de rejoindre la capitale. Elle a une très belle voix et souhaite faire une carrière de chanteuse mais maints obstacles se dressent sur sa route. Entre temps, Nawal et Afaf rencontrent deux garçons de la meilleure société. Ehsan tombe amoureux de Nawal et son ami Atef s’éprend d’Afaf. Au début, tout se passe au mieux mais quand les deux amis apprennent que leurs deux amoureuses sont couturières, ils les abandonnent aussitôt. Nawal fait une tentative de suicide…


Dimanche 29 mai à 19h30

Tue-moi, s’il te plait d'Hassan El Seifi (Iktilny minfadlak, 1965)
avec Fouad El-Mohandes (Adel), Shweikar (Amina, la fiancée d’Adel), Abdel Moneim Madbouly (le père d’Amina), Abu Bakr Ezzat (docteur Nabih, le frère d’Adel), Abdel Salam Mohamed (le jeune domestique), Hassan Hamed (le voleur), Salama Elias (le docteur Lewis), Hussein Ismaïl (le client ivre du cabaret), Abdel Ghany El Nagdi (le portier), Soheir Magdi (la danseuse), Mukhtar Al Sayed (le procureur), Galal El Masry (le chauve)
Scénario : Ahmed Al Mula
D’après une histoire d’Hassan Hamed
Musique : Fathy Qora et Izzat Al Jahili


Comédie. Adel croit qu’il est atteint d’une maladie incurable et qu’il ne lui reste que quelques semaines à vivre. Il devait se marier prochainement avec Amina. Pour ne pas faire subir à la jeune femme un inutile calvaire, il décide se suicider chez lui. Alors qu’il s’apprête à mettre à exécution son funeste projet, il est interrompu par un cambrioleur. Adel a une idée : il paie son visiteur pour que celui-ci le tue à une date et dans un lieu que lui seul aura choisi. Ainsi, notre héros passera de vie à trépas sans s’en apercevoir. Peu après, Adel apprend que le diagnostic était une plaisanterie et qu’en réalité, il est en excellente santé. Malheureusement, il ne sait pas comment joindre son cambrioleur pour lui signifier l’annulation du contrat.


Samedi 28 mai à 19h30

La Femme de mon Mari de Mahmoud Zulficar (Emra'at Zawgy, 1970)
avec Salah Zulficar (Adel), Nelly (Samia), Naglaa Fathy (Wafaa), Hassan Mostafa (Mamdouh), Mimi Gamal (Nani), Hussein Ismael (le père de Wafaa), Anwar Madkour (le médecin), Mokhtar El Sayed (le serveur), Layla Yousry (la bonne)
Scénario : Abou El Seoud El Ebiary
Musique : Fathy Koura, Mounir Mourad


Cela fait trois ans que Samia mène une vie heureuse avec Adel, un pilote de ligne. Un jour, son amie Wafa se présente à son domicile : celle-ci vient de quitter Alexandrie pour des raisons professionnelles et elle est à la recherche d’un logement. En attendant d’en trouver un, Samia lui propose de s’installer chez elle. Peu après, Samia subit un examen médical et apprend que son cœur est très malade. Il ne lui reste que quelques mois à vivre. Elle décide de trouver une remplaçante auprès de son mari et son choix se porte tout naturellement sur Wafa. Son état la contraignant à garder le lit, elle incite son amie et son mari à sortir ensemble tant et si bien qu’ils finissent par tomber amoureux l’un de l’autre. C’est alors que Samia apprend qu’elle avait reçu par erreur des résultats d’examen qui concernaient un autre patient. En réalité, elle se porte à merveille…


Vendredi 27 mai à 23h

Hommes Sans Traits de Mahmoud Zulficar (Regal Bela Malam, 1970)
avec Nadia Lutfi (Layla), Salah Zulficar (Ahmed), Mahmoud El Meleigy (le père d’Ahmed), Aida Kamel (Firdous), Mahmoud Sobi (le médecin), Abdel Hamid Anis (l’agent de police), Ezz Eddin Islam (Chakir Bey), Seham Fathy (Touha), Soheir Fakhry (Amina, la fille de Chakir), Badr Nofal (Hosni)
Scénario : Mohamed Othman
Musique : encore un de ces innombrables films des années 70 qui exploitent le pathos un peu mièvre de l’adagio du concerto d’Ajanruez de Rodrigo. On peut même y entendre la version chantée de Richard Anthony !


Drame. Ahmed fait la connaissance de Layla dans l’avion qui le ramène en Egypte. Ils sympathisent immédiatement. Layla se confie à son nouvel ami. Elle lui raconte comment certains hommes ont abusé de sa faiblesse et comment elle fut contrainte de se prostituer. Les deux jeunes gens se revoient à plusieurs reprises et finissent par tomber amoureux l’un de l’autre. Ahmed annonce à son père qu’il souhaite épouser Layla mais le vieil homme refuse une telle union. Pour éloigner son fils de la jeune femme, il finit par prétendre qu’il fut autrefois l’un de ses clients…


Jeudi 26 mai à 15h

La Coupe de la Souffrance d’Hassan Al imam (Kas Al Adhab, 1952)
avec Faten Hamama (Naemat, la nièce de Riad), Samiha Tawfiq (Insaf), Mohsen Sarhan (Mahmoud), Mahmoud El Meleigy (Riad), Ensherah El Alfy (Khadija, la femme de Riad), Farag El Nahas (Massoud, le frère de Riad), Malak El Gamal (Karima, la femme du frère de Riad), Farid Shawqy (Farag, un employé de l’orphelinat), Ali Roushdy (Ratib Bey), Aziza Helmy (la femme de Ratib Bey), El Sayed Bedeir (le propriétaire de l’auberge), Mohamed El Genedy (le serveur), Naima Wasfi (la directrice de l’orphelinat), Abdel Hamid Zaki (le directeur de l’orphelinat), Fouad El Mohandes (un ouvrier), Anwar Zaky (le contremaître), Agamy Abdel Rahman (un ouvrier), Abdel Ghani El Nagdi (un jardinier), Kittie (Eleni Yeni), Mimi Aziz (Madame Marica), George Yordanis (le mari de madame Marica), Nadia El Shennawy (Naemat, petite fille), Awatef Moustafa (Insaf petite), Sophie Dimitri (la grand-mère grecque), Abdel Moneim Ismail (le propriétaire), Hassan Al Imam (le comptable de l’atelier), Ragaa Youssef (une danseuse), Awatef Youssef (une danseuse)‏, Hermine (une danseuse), Ellen Ditto (une danseuse)
Scénario : Hassan Al Imam, El Sayed Bedeir, Abdul Rahman Sherif, Ibrahim El Minyawy
Musique et chansons : Fathy Koura, Mohammed Ali Ahmed, Mahmoud El Sherif, Ahmed Sabra, Ali Farrag, Mohamed El Shatby, Ibrahim Haggag, Fouad El Zahiry
Production : Gabriel Talhami


Riad est aux abois. Il a dilapidé sa fortune dans les casinos et il lui faut trouver de l’argent au plus vite. Il va voir son frère à qui il avait vendu ses parts de l’usine familiale mais celui-ci refuse de l’aider. Khadija, la femme de Riad, reproche à son mari sa conduite qui les a plongés dans la misère. Comment vont-ils nourrir leur petite fille ? La situation est d’autant plus préoccupante que la jeune mère de famille est atteinte d’une grave maladie cardiaque et que ses jours sont comptés. Quand Khadija comprend que son cœur va bientôt lâcher, elle confie leur enfant à un orphelinat. Ainsi, elle peut mourir en paix. Riad, de son côté, retourne voir son frère pour le supplier de lui donner de l’argent mais celui-ci reste intraitable. Aveuglé par la haine, Riad l’abat à coups de revolver. Pour ce meurtre, il ne sera jamais inquiété car il a réussi à faire porter tous les soupçons sur sa belle-sœur. Cette dernière est condamnée à quinze ans de prison. Riad hérite de son frère et devient le tuteur de sa nièce. Les années passent. Riad est débarrassé des deux personnes qui pouvaient devenir des obstacles sur sa route : sa belle-sœur est morte en détention et il a placé sa nièce dans un orphelinat. Malgré cela, le criminel accumule les dettes et doit se résoudre à vendre aux enchères l’usine…


Mercredi 25 mai à 23h

Le Prince de la Vengeance d'Henry Barakat (Amir Al Intiqam, 1950)

avec Anwar Wagdi (Hassan Hilali), Madiha Yousri (Yasmina), Samia Gamal (Zumoroda), Farid Shawki (Jaafar), Hussein Riad (Cheikh Jalal), Kamal Al Shennawi (Chahine le Mamelouk), Mahmoud El Meleigy (Metwali), Serag Mounir (Badran, chef de la police), Abdul Aziz Ahmed (cheikh Fadel), Zaki Ibrahim (le père d’Hassan Hilali), Mohamed Alwan (le frère de Badran), Reyad El Kasabgy (Cheikh al Mansour Ghurab), Zaki El Fayomi (Hisham, le fils de Yasmina), Ali Al Kassar (Nour, l’esclave)
Scénario : Henry Barakat
Dialogues : Youssef Gohar, Henry Barakat, Youssef Issa
D'après le roman Le Comte de Monte Cristo d'Alexandre Dumas
Musique : Ahmed Sedky, Farid Al Atrache
Production : Les Films du Lotus (Assia Dagher)


Film d'aventure. Hassan Al Helali est un capitaine de navire. Il dirige le Mansoura qui appartient à Cheikh Fadel. Il vit avec son vieux père et aime une jeune femme, Yasmina, qu’il doit très prochainement épouser. Mais Hassan a un rival, Chahine le Mamelouk qui est prêt à tout pour l’écarter. Avec deux complices, celui-ci échafaude un complot diabolique. C’est ainsi que le jour de son mariage, Hassan est jeté en prison sans procès. Ses ennemis ont la voie libre : l’un épousera sa fiancée, les deux autres prendront le commandement du Mansoura pour se livrer à la contrebande. En prison, Hassan rencontre un vieil homme qui avant de mourir lui indique l’endroit où il a caché un trésor. Hassan parvient à s’évader et retrouve le coffre de son compagnon d’infortune. Il décide de se venger de tous ceux qui ont voulu l’éliminer…


Mardi 24 mai à 15h

Flirt de jeunes filles d'Anwar Wagdi (Ghazal Al-Banat, 1949)
avec Layla Mourad (Layla), Anwar Wagdi (Wahid, le pilote d’avion), Youssef Wahby (lui-même), Naguib Al Rihani (Himam), Stephan Rosti (le directeur du cabaret), Ferdoos Mohamed (la gouvernante), Soliman Naguib (le père de Layla), Mahmoud El Meleigy (Anwar, le séducteur malhonnête), Abdel Wareth Asr (le secrétaire du père de Layla), Abdel Meguid Choukry (un domestique), Saïd Abou Bakr (le serviteur de Youssef Wahbi), Abdel Hamid Zaki (le directeur de l’école), Zinat Sedki (l’ex-petite amie d’Anwar), Mohamed Abdel Wahab (lui-même), Farid Shawki (un client du cabaret), Nabila El Sayed (une écolière)
Première apparition à l’écran d’Hind Rostom comme figurante. Elle joue dans la première scène du film, le retour d’une promenade à cheval, et elle se tient à la droite de Layla Mourad.
Scénario : Anwar Wagdi
Dialogues : Naguib Al Rihani, Badie Khairy
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Layla Mourad, Naguib Al Rihani
Production : Anwar Wagdi
figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps


Himam, un modeste instituteur, vient d’être renvoyé de son école pour absence d’autorité. Son moral est au plus bas quand il est engagé par un homme richissime pour donner des leçons particulières à sa fille, Layla. Cette dernière est une jeune fille qui aime chanter, monter à cheval et papoter avec ses amies. En revanche, elle ne manifeste guère d’intérêt pour ses études. Himam est chargé de reprendre en main son éducation et de la faire progresser dans la maîtrise de la langue arabe. Quand il pénètre pour la première fois dans le palais de son futur employeur, le vieil instituteur est ébahi par le luxe qui l’environne. Mais pour lui, les choses commencent fort mal : à cause de sa tenue misérable, il est pris pour un voleur qui aurait dérobé un bracelet. Le malentendu est vite dissipé et Himam peut prendre son poste auprès de Layla qui se révèle une élève agréable, toujours gaie. Elle traite son professeur comme un ami et elle parvient même à lui redonner goût à la vie. L’homme tombe amoureux de la jeune fille mais il se garde bien de lui manifester ses sentiments…
Le film sortira après la mort de Naguib Al Rihani.


Lundi 23 mai à 15h

Nadia de Fateen Abdel Wahab (1949)
avec Aziza Amir (Nadia), Mahmoud Zulficar (Medhat), Soliman Naguib (Shawkat, le professeur d’ingénierie), Shadia (Soraya, la soeur de Nadia), Shokry Sarhan (Mounir, le frère de Nadia), Zeinab Sedky (la directrice de l’école), Salah Nazmi (Fakry), Mahmoud Shoukoko (le gardien de l’école), Abdel Mona'em Saoudi (le médecin), Shafik Nour El Din (l’interprète israélien)
Scénario : Youssef Gohar
Production : Aziza Amir


Mélodrame patriotique et comédie sentimentale. Depuis la mort de leurs parents, c’est Nadia qui s’occupe de son frère, Mounir et de sa petite sœur Thuraya. Elle a toujours refusé de se marier et gagne sa vie comme enseignante. Elle est fière de son frère qui est devenu pilote dans l’armée. En 1948, éclate la guerre de Palestine. Mounir est envoyé au combat. Un soir, un pilote en uniforme se présente à son domicile. Elle croit reconnaître son frère mais en fait c’est l’un de ses camarades, Medhat qui vient lui annoncer une terrible nouvelle : Mounir est mort. Folle de désespoir, Nadia sort de la maison et disparaît dans la nuit. Elle se dirige vers la voie ferrée avec une seule idée en tête : mourir à son tour. Heureusement, Medhat l’a suivie et quand il voit Nadia debout entre les rails tandis qu’un train arrive à grande vitesse, il se jette sur elle et la sauve. Il la reconduit chez elle et tente de lui redonner espoir. Ses paroles la réconfortent ; elle décide de s’engager elle aussi. Elle part en Palestine comme infirmière en confiant l’éducation de Thuraya à son collègue le professeur Shawkat. Ce n’est pas une tâche de tout repos pour le vieil enseignant car Thuraya est une jeune fille insouciante qui n’en fait qu’à sa tête. Pendant ce temps-là, sur le front, Nadia retrouve Medhat et elle ne peut cacher les tendres sentiments qu’elle éprouve pour lui…
Premier film de Fateen Abdel Wahab


Dimanche 22 mai à 15h

Le Chant de l’Espoir d'Ahmed Badrakhan (Nasheed Al-Amal, 1937)

avec Oum Kalthoum (Amal), Salwa (Salwa, la fille d’Amal), Hassan Fayek (l’assistant du réalisateur), Stephan Rosti (l’acteur Mourad), Fouad Shafik (le réalisateur, Mary Moneib (la mère d’Amal) et Zaki Toleimat (Docteur Assem), Abbas Fares (Ismaïl, l’ex-mari d’Amal), Abdel Aziz Khalil (le chef de gang), Abdel Meguid Choukry (le professeur de musique), Mahmoud Reda (Docteur Mahboub)
D’après un roman d’Edmond Tuema
Scénario et dialogues : Ahmed Badrakhan et Ahmed Rami
Musique : Aziz Sadek, Mohamed El Qasabji et Riad El Sonbati
Paroles des chansons : Ahmed Rami
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


C’est le premier film réalisé par Ahmed Badrakhan et c’est le second interprété par la chanteuse Oum Kalthoum.
Amal a été abandonnée par son mari. Elle vit pauvrement avec sa mère et sa fille, Salwa. Cette dernière tombe malade et Amal consulte le docteur Assem. Tout en soignant la fille, le médecin découvre le talent de chanteuse de la mère. Il décide de l’aider à se lancer dans la carrière artistique. Les premières prestations publiques de la jeune femme provoquent l’enthousiasme des spectateurs. Très vite, un réalisateur des studios Misr lui propose de tourner un premier film. Comble de bonheur : le docteur Assem est tombé amoureux d’Amal et il manifeste une grande affection pour sa fille. C’est à ce moment-là que son ex-mari reparaît…


Samedi 21 mai à 19h30

Méfie-toi de Hawa de Fateen Abdel Wahab (Ah min Hawwa, 1962)
avec Rushdy Abaza (docteur Hassan), Madiha Salem (Nadia, la sœur d’Amira), Abdel Moneim Ibrahim (Limaï), Aziza Helmy, Awatif Tikla (Fatia, la servante), Hussein Riad (le grand-père d’Amira), Loubna Abdel Aziz (Amira), Hussein Ismaïl (l’assistant du docteur Hassan), Nahed Sabri (danseuse)
Scénario et dialogues : Mohamed Abou Youssef
Musique : Ali Ismaïl
Production : Ramses Naguib


Une adaptation moderne de la Mégère Apprivoisée de William Shakespeare. Docteur Hassan Shukri est un vétérinaire qui doit s’installer chez un riche propriétaire terrien pour soigner les animaux du domaine. Sur la route, il porte secours à une jeune femme dont la grosse voiture est tombée en panne. La conductrice se montre agressive, traitant le docteur Hassan comme un domestique. Celui-ci découvre peu après que cette charmante personne est Amira, la petite-fille de son employeur. Le vétérinaire fait aussi la connaissance de Nadia, la jeune sœur du dragon qui, contrairement à Amira, est une fille douce et agréable. Nadia a un petit ami mais son grand-père refuse qu’elle se marie tant que l’aînée n’a pas trouvé un époux. Malheureusement, le mauvais caractère d’Amira décourage tous les prétendants qui se présentent. Le docteur Hassan promet au grand-père de l’aider à dresser sa petite-fille. Il la traite tout de suite sans ménagement ce qui déconcerte Amira habituée à plus d’égards. L’attitude cavalière du vétérinaire finit même par l’exaspérer, à tel point qu’un soir elle accuse le docteur Hassan de l’avoir agressée et d’avoir tenté de la violer. Son grand-père sait que c’est faux. Avec le vétérinaire, il monte alors une petite comédie pour donner à la menteuse une bonne leçon : afin de laver l’honneur de la famille, Amira doit épouser son agresseur !


Vendredi 20 mai à 19h30

Chagrin d'amour de Salah Abou Seif (Lawet el hub, 1960)
avec Shadia (Amal), Omar Sharif (Hassan), Ahmed Mazhar (Mahmoud), Salwa Ezz Eddin (la femme de ménage), Shafiq Nour El Din (le médecin de l’hôpital), Esmat Mahmoud (Awatif), Abdel Ghani El Nagdi (Abdo), George Youranides (Manoli), Aziza Helmy (la mère d’Amal), Thuraya Fakhry (la mère d’Hassan), Abdel Moneim Ismaïl (le marchand de meubles), Abdel Azim Kamel (le gynécologue), Saïd Khalil (Ibrahim Effendi), Layla Karim (Soad), Nahed Azmy (Mervat), Hussein Ismaïl (Darsh)
Scénario : Salah Abou Seif, Galil El Bendary, El Sayed Bedeir
D’après le roman d’Emile Zola, la Bête Humaine (le film s'inspire du roman de l'écrivain naturaliste mais on ne peut pas vraiment le considérer comme une adaptation au sens strict.)
Musique : Fouad El Zahry
Production : les Films Mohamed Afifi


Drame sentimental. Mahmoud est un conducteur de train. Il est marié à Amal, une jeune brodeuse. C’est un mari peu aimant. Il passe ses soirées au café pour boire de l’alcool avec ses amis et quand il rentre, il attend de sa femme une soumission totale. Il n’hésite pas à la brutaliser et à lui imposer des rapports sexuels auxquels elle essaie vainement de se soustraire. Mahmoud traite Amal comme une esclave qui doit le servir en tout. Dans son malheur, la jeune femme n’a qu’une consolation : la présence de son chat, présence qui naturellement irrite le despote domestique. Un jour, Mahmoud doit partir pour une mission qui le tiendra éloigné un certain temps de la ville. Il charge son collègue Hassan de prendre soin de sa femme. La complicité entre l’ami et l’épouse est immédiate, une complicité qui au fil des jours se change en passion amoureuse.


Jeudi 19 mai à 15h

Histoire d'Amour d'Helmy Halim (Hekayat hub, 1959)
avec Abd El Halim Hafez (Ahmed Sami), Mariam Fakhr Eddine (Nadia), Abdel Salam Al Nabulsi (Refaat, l’ami d’Ahmed Sami), Mahmoud El Meleigy (docteur Abdel Wahab), Ferdoos Mohamed (la mère d’Ahmed Sami), Ahmed Yehia (Samir, le petit frère d’Ahmed Sami), Saïd Khalil (docteur Fahim), Edmond Tuema (garçon de l’hôtel Mina House), Abbas Rahmy (le directeur de la maison de disques), Kamal Anwar (Mamdouh Bey, l’ivrogne de la soirée), Ibrahim Khan (Adel), Fathia Ali (la voisine de la mère d’Ahmed)
Scénario : Ali El-Zorkani et Helmy Halim
Musique : André Ryder, Kamal El Tawil, Mohamed Al Mogi, Mounir Mourad, Morsi Gamil Aziz
Production : Helmy Halim


Ahmed Sami est professeur de musique dans une école primaire d’Alexandrie. Grâce à son salaire, il peut subvenir aux besoins de sa mère aveugle et de son petit frère Samir. Ses moments de loisir, il les consacre à chanter et à composer. Son rêve serait de devenir un chanteur célèbre. La chance semble enfin lui sourire. Son voisin l’a conduit dans une soirée mondaine pour qu’il s’y produise. A peine commence-t-il à chanter qu’il est brusquement interrompu par un ivrogne. Profitant de cet incident, quelqu’un met un disque de jazz. Toute la petite société se lance dans une danse endiablée. Ahmed est humilié. Nadia, une jeune et belle aristocrate vient le consoler en lui prédisant un bel avenir dans la chanson. Les jours qui suivent sont occupés à retrouver cette belle inconnue. Ahmed la revoit sur la plage et ose lui adresser la parole. Ils ont une brève conversation et conviennent de se retrouver le lendemain au même endroit. Ahmed voudrait lui faire écouter une chanson qu’il est en train de composer. Mais le lendemain, plus de trace de Nadia. Elle est repartie subitement pour Le Caire…


Mercredi 18 mai à 15h

Train de Nuit d'Ezzel Dine Zulficar (Ketar el Lail, 1953)

avec Imad Hamdy (Adel), Samia Gamal (Samia), Stephan Rosti (Aboul Azz), Serag Mounir (Malaty), Soleiman Naguib (l’inspecteur de police), Aly Abd El Al (le directeur du cabaret), Abdel Moneim Ismail (membre du gang d’Aboul Azz), Reyad El Kasabgy (membre du gang d’Aboul Azz), Mohamed Reda (conducteur de train), Fakher Fakher (le second de l’inspecteur), Hussein Issa (membre du gang d’Aboul Azz), Salah Nazmi (membre du gang d’Aboul Azz), Zaki Ibrahim (le père de Samia), Tawfiq Ismaïl (directeur de la gare de Tanta)
Scénario : Stephan Rosti, Ezzel Dine Zulficar, Zaki Saleh
Musique : Ibrahim Saleh
Production : Abdel Hamid Zaki
Appréciation : 4/5


Samia aime Adel mais celui-ci disparaît brusquement. Elle croit qu’il l’a abandonnée. Au même moment, son père est plongé dans des difficultés financières inextricables. Pour le sauver, Samia épouse Aboul Azz, un redoutable gangster qui l’oblige à danser dans son club. Mais Adel se manifeste à nouveau. Samia et lui se donnent rendez-vous dans un restaurant. On apprend que l’homme n’avait pas fui mais qu’il avait été blessé dans un accident de la route et qu’il est resté hospitalisé plus de deux mois. Leurs retrouvailles sont brèves car Samia doit retourner au club pour son numéro de danse. Malgré le danger, Adel se présente dans l’établissement. Il retrouve sa bien-aimée dans sa loge. Aboul Azz, caché (fort mal !) dans la penderie, se jette sur Adel et l’assomme. Il s’empare de l’argent que sa victime avait réuni pour venir en aide à Samia et à son père. Une fois le gangster parti, Adel recouvre ses esprits. Les deux amoureux peuvent se confier l’un à l’autre. Samia doit rejoindre ses danseuses sur scène. Dans la salle se trouve Malaty, un ami de son mari. Il est envoûté par la sensualité de Samia.


Mardi 17 mai à 15h

Un scandale à Zamalek de Niazi Mostafa (Fadiha fil Zamalek, 1959)
avec Omar Sharif (Ahmed), Berlanty Abdel Hamid (Afaf), Mariam Fakhr Eddine (Amina), Mahmoud El Meleigy (Mourad), Mohsen Sarhan (Kamal), Ahmed Louxer (le procureur), Camilia El Arabi (Camilia, la fille de Kamal et d’Amina), Wagdi El Arabi (Samir, le fils de Kamal et d’Amina)
Scénario et dialogues : Fathi Abou Al Fadl
Musique : le générique du début reprend le thème composé par Miklos Rozsa et Walter Shumann pour la série américaine « Dragnet » diffusée en 1952.
Production : Les films Edward Khayyat


Drame. C'est l'histoire de deux sœurs, Afaf et Amina. La première rêve de vivre dans le luxe et l’aisance mais son mari Ahmed n’est qu’un petit employé avec un salaire de 30 guinées. Elle est très jalouse de sa sœur dont le mari gagne 500 guinées par mois. Amina vit dans une maison vaste et luxueuse tandis qu’Afaf doit se contenter d’un petit appartement délabré. Ahmed sent bien que cette situation rend sa femme très malheureuse. Pour pouvoir lui offrir des vacances à Alexandrie, il sollicite son ami, Mourad. C’est un homme d’âge mûr, très riche et très généreux. Il lui prête 50 guinées. Pour le remercier, Ahmed l’invite à dîner chez lui. C’est ainsi qu’Afaf fait la connaissance de Mourad. Ce dernier est tout de suite séduit par la jeune épouse de son ami. Et d’invitations en invitations, de cadeaux en cadeaux, ils deviennent amants. Leurs rencontres ont lieu dans l’appartement de Mourad tandis qu’Ahmed travaille à son bureau. Mais un jour, peu après avoir fait l’amour avec sa jeune maîtresse, l’homme d’âge mûr meurt d’une crise cardiaque…


Lundi 16 mai à 15h

Le Crime Comique de Nagdi Hafez (El Garima el Dahika - 1963)
avec Ahmed Mazhar (Medhat), Soad Hosny (Layla), Fathia Ali (la mère de Medhat), Mahmoud El Meleigy (Salman, l’assassin du père de Medhat), Abdel Moneim Ibrahim (le frère de Layla), Stephan Rosti (le psychiatre), Mimi Chakib (la mère de Layla), Mohamed Reda (l’oncle de Medha), Saïd Khalil (le cousin de Layla), Omar Afifi (Izzat Sami, l’auteur de romans policiers), Mohsen Hassanein (le frère de Salman), Thuraya Fakhry (la nourrice), Ahmed Loxer (l’inspecteur de police)
Scénario : Abdel Aziz Salam
Musique : Youssef Shawki
Production : les Films de la Tour du Caire
appréciation : 3/5


Medhat est un réalisateur de télévision et il doit dans quelques jours épouser Layla. Il se rend dans le village où réside sa mère pour annoncer à celle-ci la bonne nouvelle. Après une fin de voyage mouvementée, il arrive enfin à destination. Son oncle et sa mère lui apprennent que l’assassin de son père est sorti de prison et qu’il voudra certainement se venger d’avoir été dénoncé par Medhat. La vieille femme et l’oncle incitent le réalisateur à tuer le meurtrier avant que celui-ci ne tente de le tuer. Il refuse. De retour au Caire, il tente de reporter son mariage mais la famille de sa fiancée ne veut rien savoir. Medhat et Layla se marient donc à la date prévue. La jeune femme s’installe dans la maison de son époux. Medhat sait que l’assassin de son père connaît son adresse. Délaissant son épouse, il passe toutes ses nuits dans le salon face à la porte d’entrée, un fusil entre les mains. Une nuit, un inconnu s’introduit dans la maison. Medhat tire aussitôt. L’homme s’effondre. Il est mort. Medhat enterre le corps dans son jardin. Avertis, des policiers se présentent au domicile du réalisateur…
Ce film est une adaptation de la comédie The Gazebo réalisé par George Marshall en 1959 (d’après la pièce d’Alec Coppel) avec Glenn Ford et Debbie Reynolds.



Youssef Chahine au Faten Hamama Film Festival

مهرجان فاتن حمامة السينمائي

En ouverture de la neuvième édition du Faten Hamama Film Festival présidée par sa fondatrice Maggie Anwer, sera projeté "Eaux Noires", un film de Youssef Chahine tourné en 1956 avec Faten Hamama et Omar Sharif.

Date : le mercredi 25 mai à 20h00
Lieu : Christine Cinéma Club, 4 rue Christine, Paris 6e.

Les eaux noires de Youssef Chahine (Seraa Fel Minaa, 1956)
avec Faten Hamama (Hamidah), Omar Sharif (Ragab), Ferdoos Mohamed (la mère de Ragab), Ahmed Ramzy (Mamdouh), Hussein Riad (le père de Mamdouh), Tawfiq El Deken (l’ancien directeur de la compagnie maritime), Aziza Helmy (la mère de Mamdouh), Abdel Hamid Badaoui (chef d’une équipe de dockers), Reyad El Kasabgy (chef d’une équipe de dockers), Mohamed Sobeih (Munhim), Tousoun Motamad (un docker), Metawea Oweis (un docker)
Scénario : Youssef Chahine, Lisette Fayed, El Sayed Bedeir, Mohamed Refaat
Musique : Fouad El Zahiry
Production : Gabriel Talhami


Après trois ans d'absence, Ragab, un jeune marin, rentre chez lui, à Alexandrie. Il retrouve sa mère qui tient un petit café sur le port et sa cousine Hamidah. Cette dernière est devenue une jeune fille ravissante. Elle fréquente Mamdouh, le fils du propriétaire d’une grande compagnie maritime. Ragab est très irrité par la complicité qui règne entre Mamdouh et sa cousine. Il est depuis toujours amoureux d’Hamidah et, avec l’argent qu’il avait gagné, il espérait bien pouvoir l’épouser. Mamdouh est un rival d’autant plus sérieux qu’il est devenu le directeur de la compagnie maritime. Cette nomination n’est pas du goût d’Izzat, l’ancien directeur qui se sent floué : alors que cela faisait plus de vingt ans qu’il travaillait au sein de la compagnie, on lui retire subitement son poste pour le confier au fils du propriétaire. Izzat ne va pas se laisser faire et va s’ingénier à compliquer la tâche de Mamdouh…



mardi 10 mai 2022

Faten Hamama Film Festival à Paris

مهرجان فاتن حمامة السينمائي

La neuvième édition du festival de cinéma Faten Hamama se déroulera à Paris les 25, 26, 27 mai prochains. 
Le festival a été créé en 2015, l'année même de la disparition de Faten Hamama, par la productrice et réalisatrice Maggie Anwer.
La manifestation se tiendra au Christine Cinéma Club, 4 rue Christine, Paris 6e.


lundi 2 mai 2022

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 2 au 15 mai)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.

Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.


Dimanche 15 mai à 17h

La Mariée du Nil
de Fateen Abdel Wahab (A'roos El Nil, 1963)

avec Loubna Abdel Aziz (Hamis, la mariée du Nil), Rushdy Abaza (le géologue Sami Fouad), Shweikar (Didi, la fiancée de Sami), Abdel Moneim Ibrahim (Fathy, le collègue de Sami), Fouad Shafik (Docteur Hassan, inspecteur des Antiquités), Abdel Khalek Salah (le président de la société pétrolière), Esmat Mahmoud (Layla, l’assistante du docteur Hassan), Hussein Ismaïl (Rashwan, le chef de chantier), Farhat Omar (Docteur Chedid)
Scénario : Kamel Youssef et Saad Eddin Wahba
Sur une idée de Loubna Abdel Aziz
Musique : Ali Ismaïl, Abdul Hamid Abdul Rahman, Ahmed Shafek Abou Auf
Production : Ramsès Naguib


Comédie. Sami est un géologue qui s’installe pour quelque temps à Louxor afin de superviser le forage d’un puits de pétrole en plein milieu d’un site archéologique. Dès sa première journée de travail, il doit affronter le Docteur Hassan, inspecteur des Antiquités ainsi que son assistante. Les deux personnages tentent de dissuader Sami d’entamer son œuvre de destruction et le menacent d’en informer le ministère. Le lendemain, un autre souci attend le géologue : les ouvriers refusent de continuer à creuser ; ils craignent d’abîmer les tombes qui sont dans le sous-sol et d’être ensuite frappés par la malédiction du Pharaon. Et dernier désagrément : une femme du temps des Pharaons apparaît au milieu des ruines. Seul, Sami peut la voir. Cette séduisante personne est venue du monde des morts pour empêcher tout forage sur le prestigieux domaine construit par ses ancêtres. Elle entreprend de rendre la vie impossible au géologue…


Samedi 14 mai à 19h30

Oum Ratiba d’El Sayed Bedeir (1959)

avec Mary Moneib (Oum Ratiba), Omar El-Hariri (le jeune frère d’Oum Ratiba), Thurya Fakhry (la mère de Sayed et de Souad), Abdel Moneim Ibrahim (le serviteur), Abdel Moneim Ismaïl (le boucher), Wedad Hamdy (Sonia, la servante), Mahmoud Shoukoko (le boucher), Emad Hamdy (, Nagwa Fouad (Safia, l’amie de Souad), Ahmed Mazhar (l’inspecteur), Farid Shawki (un faux mage), Hussein Riad (un faux mage), Amal Farid (Souad), Fouad Shafik (le frère aîné d’Oum Ratiba), Hassan Fayek (Sayed, le frère de Souad)
Scénario et dialogues : Youssef Al Sebaï
Musique : Attya Sharara


Comédie. Oum Ratiba et son frère Suleiman vivent sous la coupe de leur frère aîné, Abdel. A l’égard de son entourage, ce dernier exerce une tyrannie de chaque instant. Il interdit même à sa sœur d’épouser leur voisin qui l’aime passionnément. Abdel est obsédé par la sorcellerie. Avec des amis, il organise des séances de magie noire auxquelles doivent se joindre son jeune frère et leur domestique Zenham. Suleiman souffre d’insuffisance cardiaque et il lui est impossible de mener une vie normale. Abdel a donc eu une idée : ils vont entrer en communication avec l’esprit du docteur Al Banasawi afin qu’il leur propose un remède. Soad, la jeune femme amoureuse de Suleiman, est révoltée par ces pratiques superstitieuses. Avec la complicité d’une amie danseuse, elle interrompt brusquement la petite cérémonie…


Vendredi 13 mai à 23h

Le Rivage de l'Amour d'Henry Barakat (Chati' al-gharam, 1950)
avec Taheya Carioca (Soheir), Layla Mourad (Layla), Mohsen Sarhan (Raouf, l’ami d’Adel), Hussein Sedki (Adel), Salah Mansour (Kamal), Stephan Rosti (l’oncle d’Adel), Zaki Ibrahim (Taher Effendi, télégraphiste et père de Layla), Mimi Chakib (la tante d’Adel), Mona (Salwa, la cousine d’Adel), Wedad Hamdy (Magda), Edmond Tuema (le directeur de l’hôtel), Samiha Ayoub (Nargis)
Scénario et dialogues : Henry Barakat, Ali El Zorkani et Youssef Issa
Mélodies : Ahmed Sedky, Mohamed Al Qasabgi et Mohamed Fawzy
Production : Abdel Halim Nasr


Comédie sentimentale. Adel est un jeune homme riche qui mène une vie oisive. Il passe son temps dans les cabarets et il entretient une relation amoureuse avec Soheir, une danseuse. Lors d’un séjour au bord de la mer, à Marsa Matruh, il rencontre Layla, une institutrice, alors qu’elle chantait seule sur la plage. Adel est tellement séduit par sa voix qu’il ne peut s’empêcher d’aborder la jeune femme. Ils vont se revoir et tomber amoureux l’un de l’autre. Adel finit par demander la main de Layla à son père qui accepte. Le jeune couple retourne au Caire. Cette union ne fait pas que des heureux. Soheir, l’ancienne maîtresse d’Adel n’apprécie pas du tout d’être ainsi abandonnée et sa tante est furieuse : depuis longtemps, elle caressait l’idée d’un mariage entre sa fille et son neveu afin de mettre la main sur la fortune du jeune homme. Elle fera tout pour séparer Adel et Layla…


Jeudi 12 mai à 15h

Gawaher de Mohamed Abdel Gawwad (1949)
avec Hagar Hamdy (Gawaher, la fille d’Abdul Ghani), Mohamed Kamel El Masry (Abdul Ghani), Mahmoud El Meleigy (Docteur Fouad), Mary Moneib (la tante de Gawaher), Hassan Fayek (Zaqat, un voleur), Ismaël Yassin (Zahul, un voleur), Sana Samih (Sana, l’amie de Gawaher), Mohamed El Dib (Salah), Reyad El Kasabgy (le gangster), Ahmed Amer (le voisin), Ali Reda (Hamdy Bey), Kitty (la danseuse), Abdel Moneim Ismaïl (le policier)
D’après un récit du romancier et nouvelliste Moustapha Lutfi al-Manfaluti (1876-1924)
Scénario : Mohamed Abdel Gawad
Dialogues : Ahmed Shokry
Musique : Doria Galal, Abdel Halim Ali, Mohamed Zaki Nasr


Comédie. Abdul Ghani est un homme fortuné mais excessivement avare. Il impose à sa fille Gawaher une existence austère. Un jour, elle se rend à une fête organisée par son amie Sanah à l’occasion de son anniversaire et rentre chez elle totalement ivre. Son père est tellement choqué de la voir dans cet état qu’il perd connaissance. Toute sa famille est persuadée qu’il est mort. On l’enterre mais il recouvre ses esprits dans la tombe. Il se redresse et voit face à lui deux voleurs. Il est persuadé que ce sont des anges venus le punir de son avarice. Pour s’assurer de leur clémence, Abdul Ghani leur offre sa fortune en échange de la résurrection. Les deux voleurs se gardent bien de détromper le vieillard et acceptent le marché. Celui-ci a une faveur à leur demander avant de retourner sur terre : il souhaiterait avoir un aperçu du paradis. Les deux voleurs le conduisent alors dans un cabaret…


Mercredi 11 mai à 19h30

Le Monstre de Salah Abu Seif (El Wahsh, 1954)
avec Anwar Wagdi (l’enquêteur), Samia Gamal (la danseuse), Mahmoud El Meleigy (Abdel Sabour), Abbas Fares (Radwan Pacha), Samiha Ayoub (la femme de l’enquêteur), Mohamed Tawfik (le mari de la danseuse), Omar El Gizawi (le domestique de l’enquêteur), Tousoun Motamad (homme de main du monstre), Ibrahim Moheb (le maire), Ahmed El-Hamaky (Hindawi), Fifi Sayed (la femme d’Hindawi), Ibrahim Hechmat (le chef de la police locale), Soleiman El Gendy (le fils de l’enquêteur)
Scénario : Naguib Mahfouz, Salah Abu Seif, El Sayed Bedeir
Musique : Fouad El Zahry


Thriller rural. Abdel Sabour est à la tête d’un gang qui fait régner la terreur dans un petit village de Haute-Egypte. Il force les paysans à lui vendre leurs terres à vil prix. Si ceux-ci résistent, il fait enlever leurs enfants et réclame une rançon. Abdel Sabour jouit d’une totale impunité car il est protégé par Radwan Pacha à qui il rend de précieux services lors des élections. Les autorités finissent par s’émouvoir d’une telle situation. Un officier de police s’installe avec femme et enfant dans le village. Sa mission : démanteler le gang et rétablir l’ordre…


Mardi 10 mai à 19h30

Ismaël Yassin à l'armée de Fateen Abdel Wahab (Ismaïl Yassine fil geish, 1955)

avec Reyad El Kasabgy (Attiya), Ismaël Yassin (Termis), Samira Ahmed (Samira), Abdel Salam Al Nabulsi (Zizou), Gamalat Zayed (la mère de Samira), Soad Ahmed (la mère de Termis), Abdel Ghany Al Nagdi (Okal), Hassan Atla (Hussein), Mahmoud Lotfi (le père de Zizou)
Scénario : Fateen Abdel Wahab
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Fouad El Zahry, Fathy Qoura, Mounir Mourad
Production : Al Hilal Films
appréciation : 3/5


Des hommes résidant dans le même quartier sont convoqués par le ministère de la défense pour une session d’entraînement militaire. Parmi eux, nous trouvons Okal, un vendeur ambulant, Zizou, le coiffeur, Termis qui était chargé de distribuer les convocations sans savoir que lui aussi était le destinataire de l’une d’entre elles et enfin, Hussein, le mari d’Oum Abdo. Celle-ci est la mère de Samira, la jeune fille dont est amoureux Termis. Malheureusement, il a un rival : l’officier Attiya qui est justement chargé de la formation des nouveaux appelés...


Lundi 9 mai à 23h

L'Appel du Courlis (ou La Prière du Rossignol) de Henry Barakat (Doa al karawan, 1959)
avec Ahmed Mazhar (l’ingénieur), Zaki Ibrahim (le père de l’ingénieur), Faten Hamama (Amina), Zahrat Al Oula (Hanadi), Amina Rizq (Zarah), Edmond Tuema (le professeur de français), Ragaa El Geddawy (la fille du commissaire), Hussein Asar (le commissaire de la ville), Nahed Samir (la femme du commissaire), Abdel Halim Khattab (l’oncle), Mimi Chakib (Zenouba)
Adaptation du roman de Taha Hussein, L'Appel du Courlis (1934)
Scénario : Henry Barakat et Youssef Gohar
Musique : André Ryder
Production : les films Barakat
Figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps.
appréciation : 5/5

  


Drame. Bani Warkan est une petite ville au cœur des montagnes où vit Amina avec sa sœur Hanadi et ses parents, Khader et Zarah. Cette famille de bédouins mène une existence laborieuse mais les trois femmes sont courageuses. Malheureusement, le père est un débauché qui dépense tout son argent dans les plaisirs. Un jour, c'est le drame : il est assassiné. L'oncle Khal Jaber ordonne à sa sœur et à ses nièces de quitter le pays, le temps que les gens oublient le scandale. Les trois femmes se lancent dans un long périple qui les mène dans une ville. Elles louent une petite maison mais il faut trouver du travail au plus vite. Grâce à un intermédiaire, les deux filles sont embauchées comme femme de chambre.. Hanadi doit travailler chez l’ingénieur en charge de l’irrigation tandis qu’Amina entre au service du commissaire de la ville, de sa femme et de sa fille Khadija. Cette dernière a le même âge qu’Amina. Entre les deux jeunes filles, la complicité est totale. Khadija apprend à Amina la lecture et l’ouvre à la culture. Le sort d’Hanadi est moins heureux. Son maître est célibataire et il a profité de son inexpérience pour abuser d’elle.


Dimanche 8 mai à 15h

Bonnes Nouvelles d’Abbas Kamel (khabar abyad, 1951)
avec Leila Fawzi (Leila), Karem Mahmoud (Mohsen), Adel Abbas (Hassan, le petit frère de Mohsen), Soad Mekawy (Bilia, la servante de Leila), Aziz Othman (l’hypnotiseur), Hagar Hamdy (l’assistante de l’hypnotiseur), Ferdoos Mohamed (la mère de Mohsen et d’Hassan), Abd El Fatah El Kosary (le père de Mohsen et d’Hassan), Fouad Shafik (le père de Leila), Mohamed Kamal El Masry (Shabana, le chauffeur), Mohamed El Tabei (le créancier du père de Leila), El Sayed Bedeir (le fils du créancier)
Scénario : Abbas Kamel
Musique et chansons : Mounir Mourad, Mahmoud Sharif, Karem Mahmoud, Mohamed El Bakkar, Fathi Koura, Mohamed Abdel Moteleb


Comédie musicale. Mohsen gagne sa vie en vendant journaux et magazines. Dans cette tâche, il est aidé par son jeune frère, Hassan. Un jour, une revue organise une grande loterie dont le premier prix est une Cadillac d’une valeur de 1500 livres. En ville, c’est l’effervescence. Tout le monde veut gagner la limousine. Notamment, Leila, la fille d’un commerçant dont les affaires ne sont plus très florissantes. En fait, c’est Mohsen et son frère qui remportent le gros lot : un client pour payer le magazine à moitié prix leur avait laissé la couverture sur laquelle figurait le numéro gagnant. Malheureusement, Mohsen ne sait pas conduire et la voiture stationnant sur la voie publique lui vaut une série d’amendes. Il publie une petite annonce demandant l’aide d’un chauffeur pour déplacer sa Cadillac. C’est Leila qui y répond…


Samedi 7 mai à 19h30

Jeunesse Très Folle de Niazi Mostafa (Shabab magnoun geddan, 1967)
avec Soad Hosny (Madiha), Mimi Chakib (la femme de Youssef), Samir Sabri (Esmat), Samir Ghanem (Rahfat), George Sedhom (Ishmat), Ahmed El Deif (Afat), Ahmed Ramzy (Medhat, le fils de Youssef), Hoda Farid (Mona, la fille de Youssef), Ibrahim Zada (le maître d’hôtel de Youssef), Amin El Heneidy (Youssef, le propriétaire du casino)
Scénario : Abdel Hay Adib et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Hussein El Sayed et André Ryder


Comédie musicale avec les Trois Lumières du Théâtre.
Le groupe de musique pop « Les Fous » est composé de trois frères et de l’un de leurs amis, Esmat. Ils viennent de décrocher un contrat dans un casino d’une station balnéaire mais avant de partir, Esmat veut obtenir la main de Madiha, la sœur de ses trois partenaires. Ce n’est qu’à cette condition qu’il acceptera de poursuivre son activité au sein du groupe. Malheureusement pour lui, Madiha est une étudiante en art dramatique qui ne se laisse pas dicter sa conduite. Elle refuse catégoriquement ce mariage, Esmat restera donc au Caire. Pour honorer leur contrat, les trois frères et leur sœur ont une idée : c’est Madiha elle-même qui remplacera Esmat. Elle se déguisera en garçon et grâce à son talent de comédienne, tout le monde n’y verra que du feu. Dès leurs premiers concerts, le groupe rencontre un vif succès auprès des jeunes estivants et Madiha jongle sans peine avec ses deux identités. Tantôt elle est la sœur de ses trois frères, tantôt, elle se travestit en homme pour devenir Esmat, le guitariste des Fous. La jeune femme est néanmoins confrontée à des situations un peu délicates : Medhat, le fils du propriétaire du casino est tombé amoureux de Madiha tandis que Mona, sa soeur, éprouve une véritable passion pour Esmat…


Vendredi 6 mai à 19h30

Illusions d’Amour de Salah Abou Seif (El Wesada Elkhalya, 1957)
avec Abdel Halim Hafez (Salah), Loubna Abdel Aziz (Samiha), Zahrat Al Oula (Douria), Ahmed Ramzy (Fayez), Omar El Hariri (le docteur Fouad), Abdel Moneim Ibrahim (Hassan), Abdel Wares Asr (le père de Salah), Kawthar Shafik (Sonia), Serag Mounir (le père de Douria), Rafia Al Shal (la mère de Salah)
D’après un roman d’Ishan Abdul Quddus
Scénario et dialogues : El Sayed Bedeir
Musique : Kamal El Tawil, Mamoun Al Shinnawi, Mounir Mour ad, Mohamed Al Mogi, Ismaël El Habrouk
Production : Ramses Naguib


Film chanté. Alors qu’il arpente les rues du Caire avec ses deux meilleurs amis, Salah fait la connaissance de Samiha. Entre eux, c’est immédiatement le grand amour. Mais leur bonheur est de courte durée car Samiha doit épouser un médecin. L’étudiant pauvre ne peut rivaliser. Il essaie d’oublier celle qu’il aime en passant ses nuits à boire dans les cabarets. Il rencontre une jeune femme qui est éperdument amoureuse de lui mais cela ne suffit pas à lui redonner le goût de vivre. Une nuit, alors qu’il a bu plus que de raison, il a un malaise. Il est hospitalisé. Le médecin qui le soigne est le mari de Samiha…


Mercredi 4 mai à 15h

Samara de Hassan El-Seifi (Samara, 1956)

avec Taheya Carioca (Samara), Soad Ahmed (la mère de Samara), Mahmoud El-Meliguy (le chef du trafic de drogue), Stephan Rosty, Serag Mounir (chef du service de lutte contre la drogue), Mahmoud Ismaïl (Soltan), Mohsen Sarhan (l’indicateur de la police), El Sayed Bedeir (complice de Soltan), Abdel Aziz Khalil (complice de Soltan), Mohamed Tawfiq (complice de Soltan), Awatef Youssef (la danseuse), Shafik Nour El Din (le père de Samara), George Yordanis (le barman du cabaret)
Scénario : Mahmoud Ismaïl
Musique : Attiah Sharara
Producteur : Hassan El Seifi
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Thriller. Soltan, un trafiquant de drogue, épouse Samara, une danseuse dont l’enfance fut bouleversée par des événements dramatiques. Il l’initie à ses affaires et la jeune femme devient une pièce maîtresse du gang. Mais la police parvient à introduire dans le réseau un indicateur qui se fait passer pour un criminel en cavale du nom de Sayed Abou Shafa. Samara en tombe aussitôt amoureuse. Soltan est en relation avec un personnage mystérieux, très puissant et très riche. Cet homme est à la tête du marché de la drogue mais la police n’a jamais pu l’arrêter car personne ne connaît son identité. Samara, par le plus grand des hasards, découvre qui il est. Elle fait part de sa découverte à Sayed Abou Shafa qui prévient aussitôt ses collègues…


Mardi 3 mai à 15h

Lune de Miel d’Ahmed Badrakhan (Shahr alisssal, 1945)
avec Farid Al Atrache (Farid), Madiha Yousri (Hana), Amina Nour Eddine (Gamalat), Hassan Fayek (le producteur de Farid), Mohamed Kamal El Masry (un créancier), Zeinat Sedki (Lola), Thoraya Helmy (la femme de chambre de Lola), Abdel Salam El Nabolsi (le fiancé d’Hana), Hassan Kamel (le père d’Hana), El Sayed Bedeir (un créancier), Sayed Suleiman (le serviteur de Farid), Sophi Dimitri (la mère d’Hana), Mohamed El Bakkar (le chanteur d’opéra, fiancé de Gamalat), Nabawya Mostafa (une danseuse),Abdel Hamid Badawy (l’épicier), Nelly Mazlom (la danseuse du cabaret)
Scénario : Bedie Khairy, Ahmed Badrakhan, Youssef Badrous
Paroles des chansons : Abou Al Seoud Al Ebiary, Mamoun Al Shinnawi
Musique : Aziz Sadek, Farid Al Atrache, Mohamed El Bakkar


Farid est un jeune chanteur qui a beaucoup de succès auprès des femmes. Un soir, il se produit à l’hôtel Le Plaza lors d’un bal masqué. Après avoir chanté, il fait la connaissance d’une jeune femme dont on devine la beauté malgré son visage dissimulé derrière un masque. Il danse avec elle puis la croise à plusieurs reprises. Ils ont convenu de se revoir le lendemain chez Farid. Ce que ne sait pas le jeune Dom Juan, c’est qu’il a donné rendez-vous à deux femmes différentes qui portaient exactement le même costume. La première s’appelle Hana. Elle est fiancée à un homme très riche qu’elle n’aime pas. Ses parents sont confrontés à des difficultés financières et pour eux, ce mariage est la solution à tous leurs problèmes. La seconde s’appelle Gamalat. Elle est fiancée à un chanteur d’opéra enflammé et ombrageux. Le lendemain, les deux femmes se présentent au domicile de Farid à quelques minutes d’intervalle…


Lundi 2 mai à 19h30

Une Rumeur d'Amour de Fateen Abdel Wahab (Ishayat hub, 1960)
avec Omar Sharif (Hussein), Soad Hosny (Samia), Youssef Wahby (Abdel Kader), Abdel Moneim Ibrahim (Mahrous, un neveu d’Abdel Kader), Ehsan Sherif (la femme d’Abdel Kader), Wedad Hamdy (la femme de chambre), Hussein Ismaïl (le cuisinier), Gamal Ramses (le cousin « rocker »), Zeinat Olwy (la danseuse), Hind Rostom, Ragaa Al Gedawy (Zizi), Oumnia (Lola)
Scénario et dialogues : Mohamed Abou Youssef, Ali El Zorkany
D’après la pièce de John Emerson et Anita Loos, The Whole Town Talking. Aux Etats-Unis, cette pièce avait fait l’objet d’une première adaptation cinématographique en 1926.
Musique : Ahmed Fouad Hassan
   

Abdel Kader, un riche entrepreneur de Port-Saïd, tente de marier son neveu Hussein, timide et sérieux, à sa fille, Samia, très moderne et dotée d'une forte personnalité. Celle-ci n'est pas du tout intéressée par Hussein. Elle est en revanche très attirée par son autre cousin qui sait chanter et danser. L'oncle va aider Hussein a conquérir le coeur de sa fille. Il est convaincu que Samia tombera amoureuse de son cousin maladroit si on parvient à la rendre jalouse. Il répand la rumeur que Hussein a une liaison avec l'actrice Hind Rostom...

L'une des comédies les plus célèbres de Fateen Abdel Wahab avec Omar Sharif dans un rôle comique.