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mardi 29 décembre 2020

Les réalisateurs : Mounir Al Toni (1935-2013)

منير التوني

Mounir Al Toni fut à la fois acteur et metteur en scène. Il a réalisé quelques films au début des années 70 mais l’essentiel de sa carrière se fera à la télévision et au théâtre.


Deux films de Mounir Al Toni ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Trois Menteurs (Alkadabin althlath, 1970)

Scénario : Mohamed Othman et Ashour Alish
Musique : Saïd Salama


Film à sketches. Première histoire : Amin El Heneidy (Zaghoul, le chauffeur routier), Fathya Abdel Ghani (la femme de Zaghoul), Fayza Fouad (Fifi, la danseuse), Madiha Kamel (Soraya), Mumtaz Abaza (Mohsen) 
Après sa journée de travail, Zaghoul a décidé d’aller se divertir au cabaret avec tous ses collègues. Il avait promis ce soir-là à sa femme de l’accompagner au cinéma mais, grâce à un petit mensonge, il parvient aisément à se libérer. Quand il entre dans l’établissement avec ses amis une surprise l’attend. Le directeur du lieu et tout le personnel s’empressent autour de lui. On installe les cinq hommes à une table et on leur sert bouteille de whisky après bouteille de whisky, « cadeaux de la maison ». En fait, tout le monde prend Zaghoul pour un chef de gang qui avait disparu de la circulation depuis un certain temps… 

Deuxième histoire : Abdel Moneim Ibrahim (le musicien Abdel Marjawi), Nabila Obeid (la femme d’Abdel), Ahmed Ghanem (le coiffeur), Ahmed Nabil (l’assistant du coiffeur), Mohamed Tawfiq (le médecin), Zizi Mostafa (la danseuse) 
Abdel Marjawi est un musicien dont la célébrité repose sur le mensonge. Il n’a aucun talent mais il a réussi à le cacher en s’appropriant les œuvres des autres (On apprendra plus tard qu’il a notamment repris la chanson du film de Claude Lelouch, Un Homme et une Femme). Il est marié à Zeizeit, une grande actrice. Le coiffeur de cette dernière rêve de devenir chanteur et avec son assistant il a composé quelques chansons qu’il voudrait présenter à Abdel Marjawi. Zeizeit organise la rencontre… 

Troisième histoire : Hassan Youssef (Saleh, l’ingénieur assistant), Nahed Sherif (la maîtresse de Saleh), Soheir El Barouni (l’épouse de Saleh) 
Saleh a épousé une femme pour son argent. Il ne l’aime pas et entretient une relation adultère avec une jeune fille très séduisante. Un jour, il emprunte la voiture de son épouse car il doit se rendre à Assouan pour son travail. En réalité, il part à Alexandrie pour une virée en amoureux avec sa maîtresse. Alors que tout se passe merveilleusement bien, survient un contretemps très fâcheux : les deux amants sont arrêtés par la police. Saleh est accusé d’avoir renversé un petit garçon sur la route et d’avoir pris la fuite…


L’égocentrique (achiqat nafsiha, 1972)
avec Fifi Saïd (la tante de Dalal), Badr Nofal (Joseph, le mari de la tante de Dalal), Omar Nagy (Farid), Nagla Fathy (Dalal), Chukry Sarhan (docteur Mukhtar), Salah Mansour (Othman), Hamdi Youssef (docteur Mafouz), Mervat Kazem (la mère du docteur Mukhtar), Ahmed Abdel Halim (docteur Badr Amin), Mahmoud Al Iraq (le père de Dalal)
Scénario : Bakr Al Sharqawy
Production : Mounir Al Toni


A la mort de ses parents, Dalal est confiée à sa tante et à son oncle. Ce dernier travaille dans la société du très riche et très puissant Othman Bey. Les années passent. Dalal est devenue une ravissante étudiante, un peu trop fière d’elle-même. Elle est entourée de prétendants mais elle les repousse tous par peur du mariage. Elle se souvient de ses parents et du calvaire de sa mère. Au début, son père aimait passionnément sa mère et puis, d’autres enfants sont venus, la beauté de celle-ci a disparu, son père est devenu agressif et il a fini par contracter un second mariage. Dalal a vécu cela comme un véritable traumatisme et elle en est même arrivée à souhaiter mourir avant de voir sa beauté disparaître. Pourtant, trois hommes ont une grande importance dans sa vie. Il y a d’abord, Farid, le secrétaire d’Othman qui l’aime passionnément, il y a ensuite le docteur Amin Badr qu’elle aime en secret et enfin il y a son professeur de psychologie à la faculté, le docteur Mukhtar. Elle a toujours cherché à se rapprocher de cet enseignant bien qu’il n’ait jamais manifesté un quelconque intérêt pour sa beauté. Mukhtar est aussi le neveu d’Othman Bey, le patron de son oncle. Lors d’un repas familial qui réunit Mukhtar , sa mère et Othman, on discute du choix d’une épouse pour le chef d’entreprise qui à soixante ans est toujours célibataire. Le nom de Dalal surgit dans la conversation. Tout le monde est d’accord pour dire que la jeune femme ferait une excellente épouse.


samedi 7 avril 2018

L’égocentrique (achiqat nafsiha, 1972)

عاشقة نفسها
إخراج : منير التوني



Mounir Al Toni a réalisé L’Egocentrique en 1972.
Distribution : Fifi Saïd (la tante de Dalal), Badr Nofal (Joseph, le mari de la tante de Dalal), Omar Nagy (Farid), Nagla Fathy (Dalal), Chukry Sarhan (docteur Mukhtar), Salah Mansour (Othman), Hamdi Youssef (docteur Mafouz), Mervat Kazem (la mère du docteur Mukhtar), Ahmed Abdel Halim (docteur Badr Amin), Mahmoud Al Iraq (le père de Dalal)
Scénario : Bakr Al Sharqawy
Production : Mounir Al Toni


Salah Mansour









Badr Nofal et Fifi Saïd








Nagla Fathy et Omar Nagy









Mahmoud Al Iraq et Nagla Fathy







Salah Mansour et Nagla Fathy









Salah Mansour et Chukry Sarhan














Résumé

A la mort de ses parents, Dalal est confiée à sa tante et à son oncle. Ce dernier travaille dans la société du très riche et très puissant Othman Bey. Les années passent. Dalal est devenue une ravissante étudiante, un peu trop fière d’elle-même. Elle est entourée de prétendants mais elle les repousse tous par peur du mariage. Elle se souvient de ses parents et du calvaire de sa mère. Au début, son père aimait passionnément sa mère et puis, d’autres enfants sont venus, la beauté de celle-ci a disparu, son père est devenu agressif et il a fini par contracter un second mariage. Dalal a vécu cela comme un véritable traumatisme et elle en est même arrivée à souhaiter mourir avant de voir sa beauté disparaître. Pourtant, trois hommes ont une grande importance dans sa vie. Il y a d’abord, Farid, le secrétaire d’Othman qui l’aime passionnément, il y a ensuite le docteur Amin Badr qu’elle aime en secret et enfin il y a son professeur de psychologie à la faculté, le docteur Mukhtar. Elle a toujours cherché à se rapprocher de cet enseignant bien qu’il n’ait jamais manifesté un quelconque intérêt pour sa beauté. Mukhtar est aussi le neveu d’Othman Bey, le patron de son oncle. Lors d’un repas familial qui réunit Mukhtar , sa mère et Othman, on discute du choix d’une épouse pour le chef d’entreprise qui à soixante ans est toujours célibataire. Le nom de Dalal surgit dans la conversation. Tout le monde est d’accord pour dire que la jeune femme ferait une excellente épouse.

Le lendemain, Othman demande la main de Dalal à son oncle Joseph tout en lui offrant une promotion. Malgré son amour pour le docteur Amin Badr, Dalal accepte le mariage. Sans doute est-elle rassurée par le grand âge d’Othman et sa fortune n’est pas non plus pour lui déplaire. Avec son fiancé, ils multiplient les activités : le soir, c’est restaurants et dancings et dans la journée, c’est équitation. Le sexagénaire fait tout ce qu’il peut pour plaire à sa future épouse et elle semble heureuse. Les difficultés apparaissent après le mariage : la jeune épouse refuse l’accès de sa chambre à son mari. Elle craint par-dessus tout de perdre sa virginité. La situation inquiète légitimement Othman et il fait appel à son neveu. Celui-ci accepte d’intervenir. Mais sur les conseils de l’oncle et de la tante de Dalal, Othman a fait aussi appel à des escrocs et des charlatans. Il se soumet à des séances de sorcellerie et ingurgite des pilules qui sont censées lui donner une virilité exceptionnelle. Il fait aussi avaler à sa jeune femme des comprimés qui doivent augmenter sa libido.

Un soir, alors qu’il la fait boire plus que de raison, et qu’il la ramène inconsciente à leur domicile, il parvient à lui faire l’amour. Mais quand Dalal se réveille, c’est le drame : elle a le sentiment d’avoir été violée. Elle devient hystérique et Othman appelle Mokhtar pour la calmer. Peu après, le vieux mari a un malaise. Son médecin lui prescrit un repos absolu. Pendant deux semaines, il restera au fond de son lit. Son secrétaire Farid vient souvent chez eux pour lui faire signer des documents importants. Un jour, alors que l’employé prend le café avec Dalal, il perd tout contrôle de lui-même et tente de l’embrasser. Les cris de sa femme attirent Othman qui chasse son secrétaire. A partir de cet incident, l’homme malade va devenir excessivement jaloux. Même son neveu Mukhtar fait l’objet de ses soupçons. D’ailleurs, on lui apprend un peu plus tard que Dalal est enceinte. Il est persuadé que le père du futur enfant est l’un de ses nombreux amants.

Pour Dalal cette grossesse est une catastrophe : c’est la malédiction de ses parents qui retombe sur elle. Mais un autre drame survient : Othman meurt subitement. La jeune femme est terrassée par la douleur. Pour l’aider à surmonter cette épreuve, Mukhtar passe beaucoup de temps avec elle. Progressivement, ils tombent amoureux l’un de l’autre. Les angoisses de la future mère n’ont pas disparu pour autant. Elle a pris rendez-vous avec le docteur Amin Badr. Mukhtar l’accompagne. En l’auscultant, le médecin découvre que l’état de Dalal est d’une gravité extrême. Le fœtus est mort et elle aussi mourra si elle n’est pas immédiatement opérée. C’est Amin Badr lui-même qui effectue l’opération. Avec succès : Dalal a la vie sauve.