vendredi 17 janvier 2020

Magda Al Sabahi (1931-2020)

ماجدة


L'une des plus grandes stars du cinéma égyptien nous a quittés aujourd'hui : Magda Al Sabahi (1931-2020). Elle fut à la fois une actrice talentueuse et une productrice avisée. Son nom est à jamais associé au film de Youssef Chahine, Djamila (1958), film qu'elle produit et dans lequel elle joue le personnage principal, celui de Djamila Bouhired, la militante indépendantiste algérienne arrêtée et torturée par des militaires français en 1957.
La photo qui illustre ce post est extraite du film Où est ma vie ? (Aina Omri - 1956) réalisé par Ahmed Diaa Eddine en 1956.

jeudi 16 janvier 2020

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 16 au 31 janvier)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Vendredi 31 janvier à 16h30

Le Crime Comique de Nagdi Hafez (El Garima el Dahika - 1963)
avec Ahmed Mazhar, Soad Hosny, Mahmoud El Meleigy, Abdel Moneim Ibrahim, Stephan Rosti, Mimi Chakib, Mohamed Reda, Saïd Khalil, Omar Afifi, Abdel Ghani El Nagdi, Hussein Ismaïl, Thuraya Fakhry, Ahmed Loxer
Scénario : Abdel Aziz Salam
Musique : Youssef Shawki
Production : les Films de la Tour du Caire
appréciation : 3/5


Medhat est un réalisateur de télévision et il doit dans quelques jours épouser Layla. Il se rend dans le village où réside sa mère pour annoncer à celle-ci la bonne nouvelle. Après une fin de voyage mouvementée, il arrive enfin à destination. Son oncle et sa mère lui apprennent que l’assassin de son père est sorti de prison et qu’il voudra certainement se venger d’avoir été dénoncé par Medhat. La vieille femme et l’oncle incitent le réalisateur à tuer le meurtrier avant que celui-ci ne tente quoi que ce soit contre lui. Il refuse. De retour au Caire, il essaie de reporter son mariage mais la famille de sa fiancée ne veut rien savoir. Medhat et Layla se marient donc à la date prévue. La jeune femme s’installe dans la maison de son époux. Medhat sait que l’assassin de son père connaît son adresse. Délaissant son épouse, il passe toutes ses nuits dans le salon face à la porte d’entrée, un fusil entre les mains. Une nuit, un inconnu s’introduit dans la maison. Medhat tire aussitôt. L’homme s’effondre. Il est mort. Medhat enterre le corps dans son jardin. Avertis, des policiers se présentent au domicile du réalisateur… 
Ce film est une adaptation de la comédie The Gazebo réalisé par George Marshall en 1959 (d’après la pièce d’Alec Coppel) avec Glenn Ford et Debbie Reynolds.


Jeudi 30 janvier à 22h

La Vierge et les cheveux blancs d'Hussein Kamal (Al A'zraa wal Shaar Al Abyad, 1983)
avec Nabila Obeid, Mahmoud Abdel Aziz, Sherihan, Mariam Fakhr Eddine, Mamdouh Abdel Alim, Mahmoud El Qala'awy, Afaf Rashad, Mervat Kazem, Afaf Wagdi, Hamdy Youssef, Hanem Mohamed
d'après un roman d'Ihsan Abdul Quddus
Scénario : Kawthar Heikal
Musique : Tarek Sharara


Le premier mariage de Dawlat a été un échec en raison de son incapacité à avoir un enfant. Peu après son divorce, Dawlat fait la connaissance de Medhat, un jeune homme pauvre qui vit sur le toit d’un immeuble appartenant à sa mère. Ils sympathisent puis très vite l’amitié se transforme en amour. Ils se marient. Grâce à Dawlat, Medhat devient un homme d’affaires avisé. Pour que son bonheur soit complet, le couple adopte une petite fille. Les années passent. La petite fille devient une ravissante adolescente. La situation se complique quand elle tombe amoureuse de son père adoptif.


Mercredi 29 janvier à 16h30

La Rebelle de Mahmoud Zulficar (Al Moutamaridah, 1963)
avec Sabah (Sawsan), Ahmed Mazhar (Sami), Fouad El Mohandes (Wadji, l’ami de Sami), Mahmoud Morsi (Kamel Sabri, l’acteur de théâtre), Nadia El Noqrachi (Nabilah, la secrétaire), Abdelkhaleq Saleh (le père de Sawsam), Aziza Helmy (la mère de Sami), Edmond Tuema (Costa), Samir Sabri, Hussein Ismaïl
Scénario : Diaa El Din Baybars


Sawsan est une jeune fille très riche qui croit que tout peut s'acheter, même les êtres humains. Son père est un chef d’entreprise qui lui passe tous ses caprices. Le seul qui lui résiste, c'est Sami, un artiste peintre. Il travaille pour le père de Sawsan. C’es lui qui est chargé de concevoir de nouveaux motifs pour les tissus imprimés que produit la société. Il a accepté ce travail pour pouvoir soigner sa mère très malade. Malgré l’intérêt que lui porte la riche héritière, il refuse d’aliéner sa liberté en devenant un jouet entre ses mains...


Mardi 28 février à 18h30

Nos plus beaux jours de Helmy Halim (Ayyamine el helwa, 1955)
avec Omar Sharif (Ahmed), Faten Hamama (Houda), Abdel Halim Hafez (Ali), Ahmed Ramzy (Ramzy), Zahrat Al Oula (Salwa, la cousine d’Ahmed), Zinat Sedky (Zenobia), Serag Mounir (Oncle d’Ahmed), Aziza Helmy (la folle), Saïd Khalil (le médecin), Ibrahim Hechmat (le chirurgien), Ahmed Saïd (docteur Shouqi Yassin), Fifi Sayed (la tante d’Houda)
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Kamal Al Tawil, Mohamed Al Mogi


Houda est une jeune fille qui vient de sortir de l’orphelinat. Elle a trouvé un emploi de garde-malade et elle loue une chambre dans une grande maison tenue par madame Zenobia. Elle a comme voisins, trois étudiants qui sont immédiatement conquis par sa beauté et sa gentillesse. Mais Houda tombe gravement malade et son état nécessite une opération chirurgicale qu’elle est incapable de payer. Les trois garçons vont tout entreprendre pour réunir la somme exigée par l’hôpital…    


Dimanche 26 février à 18h30

Je veux me marier d’Ahmed Badrakhan (Aiza atgawiz, 1952)
Nour Al Hoda, Farid Al Atrache, Soliman Naguib, Abdel Salam Al Nabolsi, Zinat Sedki, Serag Mounir, Saïd Abou Bakr, Leila al Jazairia, Sayed Suleiman, Abdel Nabi Mohamed, Mohamed Zayed, Abdel Ghani El Nagdi, Thuraya Fakhry, Abdel Hamid Zaki
Leila Al Jazairia (photo) est une danseuse algérienne née en 1927. Farid Al Atrache l’avait choisie pour remplacer Samia Gamal dont il venait de se séparer.
Histoire et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Farhana quitte sa ville natale pour commencer une carrière de chanteuse au Caire. Elle a changé de nom et désormais elle se fait appeler Nour Al Ayin. Pour rassurer sa famille, il lui faut épouser au plus vite un homme fortuné. Elle rencontre un vieil industriel très riche qu’elle entreprend de séduire. Mais peu après, elle fait la connaissance du neveu de celui-ci, un neveu qui est aussi son seul héritier. Les deux hommes rivalisent d’attentions à son égard mais Nour finit par comprendre que ni l’un ni l’autre ne souhaite l’épouser avec un véritable contrat et en respectant toutes les conventions d’usage. Elle chasse l’oncle et le neveu de chez elle. Pour se venger, elle décide de se marier avec un homme pauvre. Le hasard fait bien les choses car le soir même, elle rencontre dans un jardin public un jeune inconnu qui chante divinement en s’accompagnant de son oud…


Samedi 25 février à 14h30

Antar porte son épée d’Ahmed Al Sabawi (Antar chayil sifouh, 1983)
avec Adel Imam (Antar), Noura (Mastoura), Ibrahim Abdel Razek (Ali Chandawili), Hatem Zulficar (Medhat), Mostafa Metwali (Sabre), Ahmad Bedir (Metwali, « ami » d’Antar), Eva (l’actrice Caroline), Myrna Loy (la vieille italienne de l’avion)
Scénario et dialogues : Rouf Helmy et Saad Shanab
Musique : Mohamed Ali Soliman


Comédie. Antar est un pauvre paysan qui vit avec sa femme, Mastoura. Cette dernière possède les quelques terres qu’ils cultivent. Ils ont bien du mal à joindre les deux bouts et Medhat, un riche propriétaire, souhaite acquérir leurs terres. Antar et sa femme ont toujours refusé de vendre mais il faut trouver d’autres sources de revenus. Un ami propose à Antar de s’envoler pour l’Italie avec un contrat de travail. Notre pauvre paysan accepte mais une fois à Rome, il découvre que le contrat signé était un faux. Il erre dans les rues de la capitale italienne et finit par tomber sur un réalisateur qui lui demande de jouer dans ses films. Il accepte. Il ne sait pas qu’il va devoir tourner dans des films pornographiques…


Vendredi 24 janvier à 16h30

La Beauté de l’Amour de Mahmoud Zulficar (Rawaat el-hob, 1968)
avec Naglaa Fathy (Heyam), Rushdy Abaza (Ahmed Ragab) , Yehia Chahine (l’écrivain Mahmoud Salem), Madiha Hamdy (Hoda, la soeur), Mahmoud El-Meleigy (l’oncle de Heyam), Imad Hamdi (le père de Heyam), Abdel Moneim Ibrahim (Hassan, le mari d’Hoda), Aleya Abdel Moneim (la femme de l’oncle), Nadia Seif El Nasr (la mère d’Heyam), Karima Al Sherif (Fawzia), Mokhtar El Sayed (le médecin)
Une histoire d’Hala Al Hafnawi
Scénario et dialogues : Abdel Halim Nasr
Musique : Fouad El Zahry


Drame. Après la mort de son père, Heyam trouve du réconfort auprès de son oncle qui l’a invitée à séjourner quelque temps chez lui. L’homme s’aperçoit qu’elle lit fréquemment les ouvrages de Mahmoud Salem. Sa nièce lui explique qu’elle apprécie tout particulièrement chez cet écrivain ses conceptions très progressistes sur la liberté individuelle. Son oncle lui apprend qu’il est l’avocat et l’ami de Mahmoud Salem et qu’il va l’inviter à dîner pour qu’elle puisse faire sa connaissance. Bien lui en a pris ! Entre l’écrivain et sa jeune lectrice, l’entente est immédiate. Ils se revoient souvent. L’homme d’âge mûr devient le mentor de la jeune femme, l’incitant à reprendre des études. C’est ainsi qu’Heyam finit par épouser Mahmoud Salem. Mais dès la nuit de noces, Heyam perd toutes ses illusions. Son mari se révèle brutal et égoïste. Sans aucune considération pour ses appréhensions, il se jette sur elle et la viole. Le traumatisme est considérable…


Mercredi 22 janvier à 16h30

Les Deux Frères de Hassan El Seifi (Al Shaqiqan, 1965)
avec Aziza Helmy (Aziza), Ahmad Ramzy (Fathi, le fils d’Aziza), Hassan Youssef (Mathloum, le fils d’Alia), Imad Hamdy (Abdel Samiah), Shweikar (Alia, la seconde épouse d’Abdel), Zahra El Ola (la fille dont sont amoureux les deux frères), George Sedhom, Samir Ghanem, Soheir Zaky,
Scénario et dialogues : Mahmoud Ismail


Abdel Samiah est marié depuis des années avec Aziza, une femme douce et attentionnée mais qui n’a jamais pu lui donner d’enfant. Dans le cadre de ses activités professionnelles, il fait la connaissance d’une jeune femme avec qui il sympathise. L’amitié se transforme en amour et ils décident de se marier. Neuf mois plus tard, Abdel Samiah devient enfin père. Peu après, sa première épouse dont il s’est définitivement séparé donne elle aussi naissance à un petit garçon. Les deux enfants grandissent séparément. Ils se retrouvent dans la même université sans savoir qu’ils sont frères. Ils pratiquent tous les deux la boxe et s’affrontent dans un combat…


Mardi 21 janvier à 22h 

Le Défenseur des Pauvres Gens de Niazi Mostafa (Fetewet Elnas Elghalaba, 1984)
avec Farid Shawki, Boussy, Samir Sabri, Salah El Saadani, Mona Ismail, Layla Fahmy, Ali El Sherif, Amal Ramzi, Hassan El Sobki, Hussein Ibrahim, Youssef Fawzy
Scénario : Niazi Mostafa et Ahmed Abdel Wahab 
Musique : Mohamed Ali Soliman


Comédie fantastique. Kamel tient une petite bouquinerie. Il adore vivre au milieu des livres et il serait parfaitement heureux si son propriétaire ne cessait de le persécuter : ce dernier veut l’expulser pour installer à la place de sa librairie une boutique de vêtements. Un jour, Kamel trouve dans un vieux livre un collier aux pouvoirs magiques (il rend invisible celui qui le porte.). Le vieux bouquiniste compte bien s’en servir pour venir en aide à tous ses voisins qui sont dans le besoin...


Dimanche 19 janvier à 18h30

L’Histoire de mon Amour d’Henry Barakat (Kesat Hoby, 1955) 
avec Farid Al Atrache, Iman, Serag Mounir, Abdel-Wareth Asar, Berlanti Abdel Hamid, Wedad Hamdy, Kawthar Shafik, Ehsan El Qalawy, Mary Ezz Eddin, Thuraya Fakhry, Nelly Mazlom, Ali Kamal
Scénario : Youssef Assi, Henry Barakat, Farid Al Atrache
Musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Un chanteur célèbre tombe amoureux d’une jeune aristocrate qu’il rencontre dans une fête. Celle-ci est en fait amoureuse de lui depuis longtemps mais jamais elle n’avait osé se déclarer. Ils se fréquentent régulièrement et les parents de la jeune fille sont très heureux de cette relation. Mais le jour où l’artiste veut faire sa demande en mariage officielle il apprend que l’élue de son cœur est déjà fiancée au roi. Le chanteur est fou de chagrin. Il tombe malade…


Samedi 18 janvier à 22h

Saad l’orphelin d'Ashraf Fahmy (saad al-yatim, 1985)
avec Farid Shawki (Al Halbawy), Nagla Fathy (Sabah Badran), Ahmed Zaki (Saad), Mahmoud Morsy (Badran), Tewfik El Deken (Musa), Shwikar (la danseuse Hosni), Karima Mokhtar (Karama), Zizi Mustafa (Zoubah), Mohamed Wafik (Fadel Al Gammal), Sayed Sadek (Abu Kaf), Hosny Abdul Jalil, Dia El Merghany, Nermin Kamal
Scénario : Abdel Hay Adib
D’après une histoire de Yousry El Gendy
Musique : Sami Noseir


Drame. Les parents de Saad ont été tués par Badran, son oncle. Il a été confié à une femme qui l’élève comme son fils. Les années passent. Saad est devenu un jeune homme et il est tombé amoureux de Sabah. Il ne sait pas que cette jeune fille est en fait sa cousine et que son père est le meurtrier de ses parents. Badran ne reconnaît pas non plus son neveu dans cet ouvrier au teint halé et à la moustache noire. Le vieil homme ne veut que le bonheur de sa fille mais Al Halbawy, un chef de clan très puissant veut aussi épouser Sabah. Ce redoutable personnage n’a pas pour habitude de renoncer facilement à ce qu’il désire. Entre les différents protagonistes de ce drame, la guerre est inévitable…


Vendredi 17 janvier à 22h

Dahab d'Anwar Wagdi (1953)
avec Anwar Wagdi, Fayrouz, Ismaël Yassin, Serag Mounir, Magda, Zinat Sedki, Mimi Chakib, Mohamed Kamel, Mohamed Shawki, Aziza Helmy, Mahmoud Reda, Hermine, Mohamed Kamel, Ahmed Darwich, Abdel Ghany El Nagdi, Ali Abdel Al, Lotfy El Hakim
Scénario : Anwar Wagdi
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Izzat El Gahely, Ahmed Sabra, Mohamed El Bakkar, MounirMourad


Mélodrame musical. Dahab est le fruit des amours adultères de son père avec une servante. Pour échapper au courroux de sa femme, celui-ci décide de se débarrasser de la petite fille. Il ordonne à sa nièce Dahab de la jeter dans le fleuve. La jeune femme ne peut se résoudre à commettre un tel crime. Elle dépose l’enfant au coin d’une rue puis se cache pour s’assurer que quelqu’un aura assez de cœur pour le recueillir. C’est alors qu’apparaît un individu, pauvrement vétu mais cheminant gaiment au son d’un petit accordéon. Il s’appelle Alfonso et c’est un musicien au chômage qui gagne sa vie en chantant et en vendant des ballons à travers les rues de la ville. Au grand soulagement de Dahab, l’artiste emporte le nourrissson. Elle décide de le suivre. Alfonso va de refuge en refuge mais aucun n’accepte de prendre en charge l’enfant. Le musicien finit par tomber nez à nez avec Dahab. Il est tout de suite charmé par la beauté de la jeune femme. Il se présente et lui demande son nom. Elle le lui donne. Il lui propose alors le nourrisson mais, évidemment, elle ne peut accepter. Elle s’enfuit. Alfonso décide d’élever lui-même l’enfant. Il la prénomme Dahab en souvenir de cette belle inconnue rencontrée dans la rue…


Jeudi 16 janvier à 18h30

Lutte sur le Nil d'Atef Salem (Seraa fil Nil, 1959)
avec Hind Rostom, Rushdy Abaza, Omar Sharif, Ahmed El Haddad, Mohamed Kandil, Saïd Khalil, Hassan El Baroudi, Nazim Sharawi, Kamal Anwar, Abdel Moneim Ismaïl, Hussein Ismaïl, Mohsen Hassaneim
Scénario : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi
Production : Les Films Gamal Leithi
appréciation : 5/5


Drame. Muhasab (Omar Sharif) est un jeune homme qui réside en Haute Egypte. Son père aveugle lui confie une mission : remonter le Nil jusqu’au Caire à bord de la vieille felouk du village « La Fiancée du Nil », la revendre et, avec la somme obtenue complétée par les contributions des villageois, acheter une barge à moteur. Pour cette mission, il sera accompagné par un vieil ami de son père Mujahed (Rushdy Abaza) qui pilotera le bateau et veillera sur l’argent. 
« La Fiancée du Nil » lève l’ancre sous les acclamations de tous les habitants de la localité. Muhasab, Mujahed et les quatre membres d’équipage ne s’aperçoivent pas qu’ils sont suivis : Abu Safaan, un mauvais garçon du village, et ses complices sont bien décidés à tout faire pour récupérer l’argent. Ils mettent en place un stratagème : ils chargent une danseuse de leur connaissance (Hind Rostom) de s’introduire dans la felouk afin de séduire Muhasab et récupérer l’argent.




samedi 4 janvier 2020

Les réalisateurs : Tolba Radwan

طلبة رضوان

Tolba Radwan commence sa carrière cinématographique en 1954. Il est l’assistant de grands cinéastes et tout particulièrement de Salah Abou Seif qu’il seconde sur plusieurs de ses œuvres majeures (Le Monstre, Je ne dors pas, le Costaud, Illusion d’Amour, Impasse, Entre Ciel et Terre, etc). 
Il réalise son premier film en 1960 (L’Amour d’une Femme). Quatre autres suivront. Le dernier sort en 1967 (L’Appartement des Etudiants).
Dans trois de ces cinq films, le premier rôle féminin est tenu par Soad Hosny.


Deux films de Tolba Radwan ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Les Amours d'une femme (Gharamyat Imra'ah, 1960)
avec Kamal Al Shennawi (Mourad), Soad Hosny (Amina), Samira Ahmed (Hikmat), Ahmed Ramzy (Ahmed), Abdel Moneim Ibrahim, Ferdoos Mohamed, Mohamed Tawfiq, Adly Kasseb, Abdel Moneim Ismail, Samia Roshdi, Fathia Shahin, Sahed Khalil, Layla Fahmy, Mohamed Shawky, Abdel Khalek Saleh, Samia Mohamed, Hussein Ismaïl, Mimi Gamal, Mohamed Nabeh, Abdel Hamid Badawy, Abbas El Daly 
Scénario : Abdel Moneim Madbouly et Tolba Radwan 
Musique : Ibrahim Haggag 
Production : Helmy Halim 
appréciation : 2/5


Ahmed, étudiant en médecine, fait la connaissance à l’hôpital de Hikmat, une jeune infirmière ambitieuse. Une histoire d’amour naît entre les deux jeune gens. Le soir, ils sortent souvent ensemble. Pourtant Ahmed n’a pas le sou, il doit emprunter à ses connaissances. Son amour l’accapare complètement et il néglige ses études tant et si bien qu’il échoue à ses examens. Pour se reposer un peu, Il se rend alors chez sa tante qui réside dans un village près du Caire. Il retrouve Amina, sa cousine qui l’aime en secret. Pendant son absence, Hikmat le trompe. Ahmed lui est toujours amoureux. Quand il retourne au Caire, il est bien décidé à épouser la jeune infirmière mais à leur premier rendez-vous, celle-ci lui annonce qu’elle désire rompre. Ahmed est terrassé. Averties par le meilleur ami du jeune homme, Amina et sa mère s’installent quelque temps chez leur neveu et cousin pour le soutenir. Ahmed finit par s’intéresser à Amina. Un jour ils s’embrassent et décident de se marier. Une fois le jeune homme rétabli, les deux femmes retournent chez elles. Ahmed s’est remis à ses études. Entre temps, Hikmat a été abandonnée par son nouvel amant et chassée de chez ses parents. Elle décide de sonner à la porte d’Ahmed…


Princesse Aziza  (El Safira Aziza, 1961) 
avec Wedad Hamdy, Soad Hosny, Abdel Moneim Ibrahim, Chukry Sarhan, Adly Kasseb, Kamal Anwar, Eskandar Menassa, Abdel Moneim Basiony, Abdel Monahem Saoudi, Sayed El Araby, Kawthar Hanafy, Suzy Khairy, Laïla Yousri, Mohamed Taha, Ali El Moawen 
Une histoire d’Amin Youssef Ghorab 
Scénario : Tolba Radwan 
Musique : Ali Ismaïl 
appréciation : 4/5


Comédie. Ahmed est professeur. Il emménage dans un appartement qui appartient à Abbas le boucher. Celui-ci vit avec sa femme enceinte et sa sœur, Aziza, dans l’appartement situé sur le même palier. Ahmed tombe très vite amoureux d’Aziza. Bien que son propriétaire soit un homme violent et un commerçant sans scrupules, le jeune professeur n’a de cesse de se faire bien voir de lui pour obtenir la main de sa sœur. Il finit par l’obtenir mais Aziza exige de lui qu’il réclame à son frère sa part d’héritage.

mercredi 1 janvier 2020

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 15 janvier)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Mercredi 15 janvier à 18h30

Les Hommes ne vivent qu'une fois de Simon Saleh (El Ensan Yaaesh Mara Wahda, 1981)
avec Adel Imam (Hani), Yousra (Amel), Hatem Zoulfakar (le fiancé d’Amel), Ahmed Abaza (le directeur de l’école), Shawki Shamekh (le frère d’Hani), Ali Al Sherif (le gardien de l’école), Zein El Ashmawy (docteur Tariq), Badr Nofal (le directeur de la nouvelle école d’Hani), Samia Sami (la mère d’Amel)
Scénario : Wahid Hamed
Musique : Gamal Salamah


Hani Ali Soltan est professeur d’histoire. Sa vie lui semble vide et sans intérêt. Il passe son temps libre à jouer tout son argent aux cartes. Mais un jour, Hani est contraint de muter dans une localité qu’il ne connaît pas, loin de ses amis. Dans le train qui l’emmène vers sa nouvelle affectation, il fait la connaissance d’Amel. Cette jeune femme est médecin et elle quitte Le Caire pour refaire sa vie après la mort accidentelle de son fiancé.

Mardi 14 janvier à 22h

Mon amour pour toujours de Hussein Kamal (Habibi da'iman, 1980) 
avec Nour al Sherif, Poussi, Saïd Abdel Ghani, Naïma Wasfi, Sawsan Badr, Sabri Abdul Aziz, Mariam Fakhr Eddine, Magda El Khatib, Ibrahim Kadri, Mervat Kazem, Ahmed Maher, Mohamed Kamel, Nadia Shams Eddine, Qadria Kamel
Une histoire de Youssef El Sebai
Scénario : Rafik El Saban
Dialogues : Kawthar Heikal
Musique : Gamal Salamah
Production : Nour al Sherif


Mélodrame. Farida doit épouser l’homme d’affaires fortuné Ossama bien qu’elle soit amoureuse d'Ibrahim, un garçon modeste. Le couple s’installe à Paris. Farida n’est pas heureuse et elle finit par divorcer. Peu après elle découvre qu’elle est atteinte d’un cancer. Elle retrouve Ibrahim qui l’aime toujours. Malgré la maladie, ils se marient et s’installent à Londres...


Lundi 13 janvier à 22h

L’Homme le plus courageux du monde d’Hassan El Seifi (Ashgaa ragel fil alam, 1968)
avec Tawfik El Deken, Amin El-Heinedy, Abbas Fares, Shweikar, Zinat Sedky, Nagwa Fouad, Mohamed Reda, Mohamed Shawky, Fifi Youssef, Khadiga Mahmoud, Zahrat Al Oula
Scénario : Anwar Abdallah et Hassan El Seifi
Musique : Saïd Mekawi et Mohamed Almogy


Comédie. Sankar est un modeste professeur, peu courageux et mal voyant. Il est amoureux de Shakshouka et il a le bonheur d'être aimé en retour. Malheureusement, le père de la jeune fille rejette toute idée de mariage. Un jour, Sankar perd ses lunettes dans la rue et il se retrouve nez à nez avec un lion qui vient de s'échapper du zoo. Sa vue est si basse que l'enseignant confond le fauve avec un mouton. Inconscient du danger, il enferme l’animal dans l’échoppe d’un boucher. Il ne sait pas qu'il vient ainsi de rendre un service inestimable à la police locale. Désormais, il passe aux yeux de tous pour un héros...


Samedi 11 janvier à 18h30

Méfie-toi de Hawa de Fateen Abdel Wahab (Ah min Hawwa, 1962)
avec Rushdy Abaza (docteur Hassan), Madiha Salem (Nadia, la sœur d’Amira), Abdel Moneim Ibrahim (Limaï), Aziza Helmy, Awatif Tikla (Fatia, la servante), Hussein Riad (le grand-père d’Amira), Loubna Abdel Aziz (Amira), Hussein Ismaïl (l’assistant du docteur Hassan), Nahed Sabri (danseuse)
Scénario et dialogues : Mohamed Abou Youssef
Musique : Ali Ismaïl
Production : Ramses Naguib


Une adaptation moderne de la Mégère Apprivoisée de William Shakespeare. Docteur Hassan Shukri est un vétérinaire qui doit s’installer chez un riche propriétaire terrien pour soigner les animaux du domaine. Sur la route, il porte secours à une jeune femme dont la grosse voiture est tombée en panne. La conductrice se montre agressive, traitant le docteur Hassan comme un domestique. Celui-ci découvre peu après que cette charmante personne est Amira, la petite-fille de son employeur. Le vétérinaire fait aussi la connaissance de Nadia, la jeune sœur du dragon qui, contrairement à Amira, est une fille douce et agréable. Nadia a un petit ami mais son grand-père refuse qu’elle se marie tant qu’Amira n’a pas trouvé un époux. Malheureusement, le mauvais caractère d’Amira décourage tous les prétendants qui se présentent. Le docteur Hassan promet au grand-père de l’aider à dresser sa petite-fille… 


Vendredi 10 janvier à 22h

Une Lettre d’une Femme Inconnue de Salah Abou Seif (Resalah min emraa maghoula, 1962)
avec Farid Al Atrache (Ahmed), Lobna Abdel Aziz (Amal), Amina Rizk (la tante d’Amal), Marie Munib (la mère d’Amal), Abdel Moneim Ibrahim (Menem, l’ami d’Ahmed), Layla Karim (Nifin), Fakher Fakher (Ibrahim, le serviteur d’Ahmed), Ezzat Al Alali (le médecin), Abdel Ghani El Nagdi (le gardien), Yacoub Mikhaïl (le beau-père d’Amal), Nawal Abul Foutouh, Mary Ezz Eddin, Awatef Ramadan
Scénario : Fathi Zaki et El Sayed Bedeir
Musique : Farid Al Atrache et André Ryder
Production : Ramsès Naguib
D’après la nouvelle de l’écrivain autrichien Stefan Zweig publiée en 1922, Lettre d’une inconnue.
Cette nouvelle a fait l’objet d’une première adaptation réalisée en 1948 par Max Ophuls avec Joan Fontaine et Louis Jourdan.



Ahmed Sameh est un chanteur célèbre. C’est le jour de son anniversaire. Tous ses amis l’attendent chez lui pour fêter l’événement. Les heures passent et Ahmed n’est toujours pas arrivé. Lassés, les convives décident de rentrer chez eux. C’est après leur départ qu’Ahmed rentre enfin. Son moral est au plus bas. Son domestique lui remet une grande enveloppe qu’on a déposée plus tôt dans la journée. Elle contient une longue lettre. L’auteur en est une femme qu’il ne connaît pas. Elle s’appelle Amal et elle lui raconte son histoire. Elle habitait en face de chez lui et l’aimait à la folie. Ils passeront une nuit ensemble puis Ahmed la quittera pour d’autres aventures. Il ne saura jamais que suite à cette brève liaison, Amal donnera naissance à un petit garçon… 


Jeudi 9 janvier à 16h30

Bonnes Nouvelles d’ Abbas Kamel (khabar abyad, 1951)
avec Leila Fawzi, Karem Mahmoud, Soad Mekawy, Aziz Othman, Ferdoos Mohamed, Abd El Fatah El Kosary, El Sayed Bedeir, Fouad Shafik, Mohamed Kamal El Masry, Gamalat Zayed, Fawzia Ibrahim
Scénario : Abbas Kamel
Musique et chansons : Mounir Mourad, Mahmoud Sharif, Karem Mahmoud, Mohamed El Bakkar, Fathi Koura, Mohamed Abdel Moteleb


Comédie musicale. Mohsen est un modeste vendeur de journaux et de magazines. Un jour, une revue organise une grande loterie dont le premier prix est une Cadillac. En ville, c’est l’effervescence. Tout le monde veut gagner la voiture de rêve. Notamment, Layla, la fille d’un commerçant dont les affaires ne sont plus très florissantes. En fait, c’est Mohsen qui remporte le gros lot. Malheureusement, il ne sait pas conduire. Layla qui est parvenue à entrer en contact avec le héros du jour lui propose son aide…


Mercredi 8 janvier à 18h30

Agent n°13 de Medhat El Sebaie (El Ameel Raqam 13, 1989)
avec Mohamed Sobhy, Eman, Sabreen, Nabil El Halafawi, Shaaban Hussein, Afaf Rashad, Samir Wahid, Zouzou Nabil, Ali El Gandour, Hussein El Sherif, Saïd Mostafa
Scénario : Mahmoud Fahmy
Musique : Hany Shenouda


Thriller. Charif est un agent des douanes très expérimenté qui suscite la jalousie de bon nombre de ses collègues. Un jour, il est approché par la police. On souhaiterait qu’il infiltre une bande de trafiquants de drogue. Charif est très réticent au début mais il finit par accepter la mission. Il doit se faire passer pour un malfaiteur proposant ses services et on lui loue un appartement de luxe pour qu’il puisse recevoir les membres du gang. Son premier contact est Basma, une blonde très séduisante…


Mardi 7 janvier à 16h30

Seconde Rencontre d’Hassan El Seifi (Alliqa' alththani, 1967)
avec Ahmad Mazhar (docteur Raafat), Soad Hosny (Hoda), Zahrat Al Oula (la mère de Hoda), Hassan Youssef (Hassan, l’officier de marine), Kamal Yassin, Khadiga Mahmoud, Soheir Magdy (la danseuse)
Une histoire de Youssef El Sebai
Scénario : Mohamed Othman
Musique : André Ryder et Mohamed Abdel Wahab


Le docteur Raafat aime Hoda mais celle-ci est tombée amoureuse d’Hassan, un jeune officier de marine. La mère de la jeune fille s’oppose à cette liaison. Elle souhaite qu’Hoda épouse le médecin qui l’a soignée après la mort de son mari et qui lui a permis de recouvrer la vue. Mais se fille ne l’entend pas ainsi. Certes, elle a beaucoup d’affection pour le docteur Raafat mais c’est avec Hassan qu’elle veut faire sa vie. Devant partir en mission pour un certain temps, l’officier de marine se présente au domicile de sa bien-aimée pour faire sa demande en mariage. La mère d’Hoda le reçoit dans son salon et la conversation s’engage…


Lundi 6 janvier à 22h

Illusions d’Amour de Salah Abou Seif (El Wesada Elkhalya, 1957)
avec Abdel Halim Hafez, Zahrat Al Oula, Ahmed Ramzy, Omar El Hariri, Abdel Moneim Ibrahim, Abdel Wares Asr, Kawthar Shafik
D’après une histoire d’Ishan Abdul Quddus
Scénario et dialogues d’El Sayed Bedeir
Musique : Kamal El Tawil, Mamoun Al Shinnawi, Mounir Mour ad, Mohamed Al Mogi, Ismaël El Habrouk


Film chanté. Alors qu’il arpente les rues du Caire avec ses deux meilleurs amis, Salah fait la connaissance de Samiha. Entre eux, c’est immédiatement le grand amour. Mais leur bonheur est de courte durée car Samiha doit épouser un médecin. L’étudiant pauvre ne peut rivaliser. Il essaie d’oublier celle qu’il aime en passant ses nuits à boire dans les cabarets. Il rencontre une jeune femme qui est éperdument amoureuse de lui mais cela ne suffit pas à lui redonner le goût de vivre. Une nuit, alors qu’il a bu plus que de raison, il a un malaise. Il est hospitalisé. Le médecin qui le soigne est le mari de Samiha…


Dimanche 5 janvier à 22h

Les Hommes les Plus Forts d’Ahmed Al Sabawi (Aqwaa alrijal, 1993)
avec Nour El Sherif (Zaki), Soheir Ramzy (Alia, la femme de Zaki), Gamal Ismail (Oncle Saïd), Emad Moharam (le vendeur de voitures, propriétaire de l’appartement), Ahlam Helmy (Danseuse), Mahmoud Gawish (l’enfant), Mohamad Nagi (Abou Shanab), Khalil Morsy (le monstre), Ahmed Halawa (le chauffeur de bus), Soheir Shalaby (la journaliste de télévision), Mostafa Al-Shamy, Atia Eweiss, Sayed Sadek, Othman Abdel Moneim, Hagag Abdel Azim, Kamal El Zeiny, Hosny Abdul Jalil, Abdel Razek Fawzi
Scénario : Aziz Nisin et Bassiony Othman
Musique : Gamal Salamah


Zaki est un honnête travailleur qui vit heureux avec sa femme et son fils. Dans son quartier, il est célèbre pour sa gentillesse. Mais depuis quelque temps, un criminel terrifie la ville et tous ceux qui l’ont croisé font de lui un portrait qui ressemble trait pour trait à Zaki. Ce dernier est arrêté par la police. Désormais, pour tout le monde, il est le « monstre »…


Samedi 4 janvier à 18h30

Mademoiselle Hanafi de Fateen Abdel Wahab (Anissa Hanafi, 1954)
avec Ismail Yassin (Hanafi), Magda (Nawam), Soliman Naguib (Hassouna Bey), Zinat Sedki (la belle-mère d’Hanafi), Abd El Fatah El Kosary (le père d’Hanafi), Omar El-Hariri (Hassan), Reyad El Kasabgy (Al Wady, le boucher), Wedad Hamdy (Zakia, l’ex-femme d’Al Wady), Gamalat Zayed (Oum Al Saïd), Abdel Ghani El Nagdi (le policier), Mohamed Shawky, Shafik Galal, Nemat Mokhtar, Samiha Mohamed, Motawa Oweis, Tousoun Motamad
Scénario : Galil El Bendary
Musique : Ibrahim Haggag, Mohamed El Kahlawy, Kamal Ahmed Ali


Hanafi est un jeune garçon très conservateur. Il vit avec son père, un patron boucher, sa belle-mère et la fille de celle-ci, Nawam. Hanafi exerce sur ces deux femmes une autorité sans faille, leur interdisant de sortir et même de regarder par les fenêtres. Nawam aime un jeune homme qui réside sur le toit de leur immeuble. Il s’appelle Hassan et est étudiant à l’école vétérinaire. Le père d'Hanafi l'a chargé de s'occuper des nombreux pigeons voyageurs qu'il possède. Nawam rejoint souvent Hassan sur la terrasse et ils n’imaginent pas l’avenir l’un sans l’autre. Malheureusement, selon les volontés de son beau-père et de sa mère, Nawam doit épouser Hanafi. Ce dernier ne souhaite pas non plus ce mariage mais lui aussi est obligé de se plier à la décision paternelle. Le jour des noces, le jeune marié est pris de violents maux de ventre. Il est hospitalisé et subit une intervention chirurgicale. Le médecin qui l’a opéré a commis une erreur : il l’a transformé en femme. Hanafi est devenu Fifi…


Vendredi 3 janvier à 15h30

C'était le crime de mon père d’Henry Barakat ( haza ganahu abi, 1945)
avec Sabah (Samia), Zaki Rostom (Adel, le père de Samia), Ferdoos Mohamed (la femme d’Hassanein et la mère adoptive de Samia), Abdel Aziz Ahmed (Hassanein, le père adoptif de Samia),  Serag Mounir (Waji Bey, le père de Samir), Zouzou Nabil (Ilham, la mère de Samia), Salah Nazmi (Samir), Mona (Mona, la fiancée de Samir), Violet Sidawi (la directrice de l’atelier de couture)
Scénario : Youssef Gohar et Henry Barakat
Musique : Saleh Gawdat, Mamoun Al Shinnawi, Mahmoud Al Sherif, Farid Ghosn


Mélodrame chanté. Adel est avocat à Tanta. Il entretient une relation amoureuse avec une jeune femme, Ilham. Quand il a commencé à s’engager en politique et à devenir une personnalité en vue, il a souhaité rompre de peur que cette liaison ternisse sa réputation. Mais Ilham lui annonce qu’elle est enceinte et qu’elle souhaite le mariage. Pour Adel, hors de question de l’épouser. En revanche, il lui propose de l’entretenir elle et son enfant tout en exigeant de garder secret sa paternité. Ilham refuse cet arrangement. Elle quitte Tanta et rejoint Le Caire où elle est accueillie par une amie, Madame Adela. Elle met au monde une petite fille qu’elle prénomme Samia mais elle meurt subitement des suites de son accouchement. C’est Hassanein, le mari de Madame Adela qui reconnaît l’enfant auprès des services de l’état-civil. Samia grandit. C’est devenue une jeune femme. Elle est couturière et quand son père adoptif a été licencié suite à la perte accidentelle de son bras droit, c’est elle qui s’est chargée de l’entretien de toute la famille. Un jour, Samia doit remettre une robe chez un riche notable. Quand la jeune couturière entre dans la grande demeure, on s’apprête à fêter l’anniversaire de Samir, le jeune fils de la maison. Bien que déjà fiancé, Samir tombe immédiatement amoureux de Samia… 


Jeudi 2 janvier à 12h30

Le Géant de Mahmoud Zulficar (Al Imlaq, 1960)
avec Mariam Fakhr Eddine (Nahed), Farid Shawki (Fatouh), Imad Hamdi (Raafat), Mahmoud El Meleigy (Al Esawi), Samia Ayoub (Tahyah), Salah Nazmi (Izzat Abdel Sami), Shafik Nour El Din (Zaki Effendi), Khayria Ahmed (Sanaa), Said Khalil (Haroun), Ahmed Loxer (le procureur), Hussein Riad (apparaît en photo, le père de Fatouh), Mohamed Reda, Muhammed Abaza (le directeur de la prison), Ikram Ezzo (Nadia, la fille de Nahed), Wedad Hamdy (une secrétaire), Mohsen Hassanein, Mohamed Sobeih (un prisonnier)
Scénario : Mahmoud Zulficar, Abdel Haye Adib, Kamal Zulficar
Dialogues : Mohamed Abou Youssef
Musique : Ibrahim Haggag


Après le décès de son père, Fatouh est à la tête de l’entreprise familiale qui se trouve dans une situation financière très délicate. Les créanciers se font de plus en plus pressants. Par miracle, un ancien camarade de classe de Fatouh fait son apparition dans les locaux de la compagnie. Il s’appelle Raafat et c’est un homme très riche. Il est venu présenter à son ancien condisciple ses condoléances pour la mort de son père. Fatouh a une idée : il veut faire croire à Raafat que sa société est florissante pour l’inciter à y investir une partie de sa fortune. Raafat n’est pas dupe : il sait que Fatouh ment et qu’il est à deux doigts de la faillite. Il lui propose néanmoins un accord : il accepte de mettre une grosse somme d’argent dans l’entreprise à condition qu’il en prenne la direction financière. Fatouh est aux anges : il est sauvé ! Très vite la compagnie « Fatouh et Raafat » devient un poids lourd dans les travaux publics. Fatouh travaille jour et nuit et n’a qu’une idée en tête : écraser ses concurrents. Parmi eux, il y a notamment Al Esawi. Ce dernier propose à Fatouh et à Raafat de s’associer sur un gros projet. Fatouh refuse catégoriquement : il reproche à Al Esawi de s’être mal comporté avec son père. Cela, Raafat ne le sait pas et il ne comprend pas l’intransigeance de son associé. Dans le même temps, Nahed, l’une des secrétaires décide de quitter l’entreprise : elle ne supporte plus la brutalité de Fatouh dont elle est secrètement amoureuse. Raafat qui est épris de la jeune femme, comprend que c’est une chance pour lui. Quelque temps plus tard, Fatouh découvre que Nahed et son associé sont fiancés…


Mercredi 1er janvier à 22h

Le Rivage de la Gaieté de Houssam Al Din Mustafa (Chatei el Marah, 1967)
avec Nagat El Saghera (Norah), Hassan Youssef (Houssam), Youssef Fakhr El Din (Hamada), Samia Shokri (Riri), Samir Ghanem (ami d’Houssam), George Sedhom (ami d’Houssam), El Deif Ahmed (ami d’Houssam), Abdel Moneim Madbouly (le professeur Raafat), Nahed Yousri, Shahinaz Taha (Salli, la sœur de Norah), Nabil El Zakzouky, Mimi Chakib (Aziza, la femme du professeur), Adly Kasseb (le père d’Houssam)
Scénario et dialogues : Abdel Fattah El Sayed
Musique : Mohamed Abdel Wahab


Comédie musicale. Un professeur laisse ses deux grandes filles, Norah et Sally, partir seules pour quinze jours de vacances à Ismaïlia avec leur club. Craignant pour leur vertu, l’universitaire demande à Houssam, le fils de son meilleur ami, de les accompagner pour les surveiller discrètement. Le jeune homme qui est musicien accepte la mission et se rend à Ismaïlia avec les trois membres de son groupe. Les quatre garçons s’installent dans le même hôtel que Norah, Sally et leurs camarades. A peine arrivé, Houssam découvre que Norah est courtisée par Hamada, un pensionnaire de l’hôtel…



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