samedi 31 décembre 2022

Festival du Court-Métrage d'Alexandrie 2023

مهرجان الاسكندرية للفيلم القصير


La direction du festival du court-métrage d'Alexandrie vient de dévoiler l'affiche de sa neuvième édition qui se tiendra du 16 au 19 février prochain.

Le festival a été créé en 2015 par Mohamed Mahmoud, Mohamed Saadoun et Mony Mahmoud.

Cette très belle affiche a été réalisée par Kirolos Maximus.


vendredi 16 décembre 2022

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 31 décembre)

روتانا كلاسيك


Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Samedi 31 décembre à 16h

Le Pays des Rêves de Kamal El Sheikh (‘ard al'ahlam, 1956)

avec Emad Hamdy (Ahmed), Madiha Yousri (Amina), Farid Shawqy (Omar), Serag Mounir (Abdel Sattar Bey, le père d’Amina), Tawfiq El Deken (l’associé d’Omar), Abdel Wareth Asar (Hadj Ali, le serviteur d’Abdel Sattar Bey), Wedad Hamdy (Afifa), Zaki Ibrahim (le père d’Ahmed), Fakher Fakher (le juge d’instruction), Fadia Ibrahim (la danseuse)
Scénario : Ali El Zorkani, Mahmoud Sobhy, Kamal El Sheikh
Production : El Sayed Sadek


Ahmed est ingénieur et il travaille à Assouan pour le grand propriétaire Abdel Sattar Bey. Celui-ci a une fille, Amina dont Ahmed est tombé amoureux. La jeune femme partage ses sentiments. Ils aimeraient se marier mais Abdel Sattar Bey refuse cette union car il souhaite qu’Amina épouse son cousin Omar. Alors, les deux jeunes gens décident de fuir Assouan pour vivre librement leur amour. Malheureusement, Omar a été informé de ce projet et il en a averti le père d’Amina qui parvient à rejoindre sa fille dans le train prêt à partir. Il la ramène de force à leur domicile et l’enferme dans sa chambre. Cet épisode a exténué le vieil homme et son cœur s’emballe. Omar comprend qu’il doit agir au plus vite : le mazloun qu’il avait convoqué vient d’arriver et il presse le père de signer le contrat de mariage. Tout se fait dans les règles, avec les témoins mais en l’absence d’Amina. Peu après, Abdel Sattar Bey s’éteint. Omar triomphe : il est le mari d’Amina et désormais, c’est lui le maître du domaine. Ahmed quitte Assouan et voyage un certain temps mais la mort de son père le contraint à revenir dans sa ville natale…


Vendredi 30 décembre à 18h30

Le Fils de Hamido de Fateen Abdel Wahab (Ibn Hamidu, 1957)
avec Ismaïl Yassin (Ibn Hamido), Hind Rostom (Aziza), Ahmed Ramzy (Hassan), Abd El Fatah El Quossary (Hanafi, le père d’Aziza et Hamida), Zinat Sedki (Hamida), Tawfik El Deken (El Baz Effendi, négociant en bateaux et trafiquant de drogue), Nelly Mazlom (Latania, trafiquante de drogue), Soad Ahmed (Tafida, la mère d’Aziza et Hamida), Reyad El Kasabgy (l’agent de police), Nemat Mokhtar (la danseuse du cabaret), Rashad Hamed (le chef de la police locale), Hassan Atla (un soldat), Abdel Ghani El Nagdi (un soldat)
Scénario et dialogues : Abbas Kamel
Musique : Atyah Sharara


Comédie. Ibn Hamido et Hassan sont deux policiers en mission à Suez pour démanteler un important trafic de drogue. Ils se font passer pour de simples pêcheurs et c’est sur la plage, qu’ils font la rencontre de deux sœurs, Aziza et Hamida. Elles reviennent de la pêche avec un panier rempli de poissons. Alors que les deux jeunes femmes se baignent, Ibn Hamido et Hassan s’approchent du panier et s’emparent de deux poissons. Aziza et Hamida s’en aperçoivent. Une dispute éclate. Il faut l’intervention du père des deux sœurs pour que tout s’arrange. Le vieil homme comprend tout le parti qu’il peut tirer de ces deux garçons. Il leur loue une chambre dans sa maison et leur vend une barque portant le nom prémonitoire de « Normandy 2 ». L’embarcation coulera le jour même de son baptême et de sa mise à l’eau. Nonobstant, l’amour naît très vite entre Hassan et Aziza ainsi qu’entre Ibn Hamido et Hamida. On parlerait déjà mariage sans Al Baz Effendi, un notable véreux qui souhaite depuis longtemps épouser Aziza. Pour se débarrasser des deux jeunes gens, Al Baz Effendi a une idée : il les dénonce à la police comme étant de dangereux trafiquants de drogue. Ibn Hamido et Hassan sont arrêtés alors qu’ils prennent un verre au cabaret de la ville. Au commissariat, ils découvrent que lors du numéro de danse, on leur avait remis une serviette de table dans laquelle quelqu’un avait placé une barrette de haschich. La preuve est irréfutable : ils passent la nuit en prison. Mais le lendemain, ils déclinent leur véritable identité au directeur de la police et ils sont aussitôt libérés…


Jeudi 29 décembre à 22h

Les Femmes de Medhat El Sebaie (El Settat, 1992)

avec Mahmoud Yassine (Azmi Abou Alazm), Fifi Abdou (Shoukria), Eman (Nohran, l’actrice), Hala Sedqy (Suhair, la femme d’Azmi), Abla Kamel (Souad, la secrétaire), Ola Rami (Rawiah, la journaliste stagiaire), Nabil El-Hegrassy (Farid, un journaliste), Ibrahim Nasr (Fathi), Helali Mohamed (le chauffeur d’Azmi), Ateia Eweiss (rédacteur en chef)
Scénario : Magda Khirhalla
Musique : Hany Shenouda


Comédie. Azim est un journaliste à succès qui s’intéresse aux problèmes rencontrés par ses lecteurs dans leur vie quotidienne. Il s’oppose à Shukry, son rédacteur en chef qui défend une toute autre conception du métier de journaliste : pour celui-ci, il faut avant tout divertir le lecteur, lui faire oublier ses difficultés en faisant des articles sur les célébrités et leur existence dorée. Grâce à son talent et à son intégrité, Azim est nommé à la direction du journal en remplacement de Shukry. Pour lui, c’est enfin l’occasion tant espérée d’imposer ses principes à toute la rédaction mais il devra affronter maintes tentatives de corruption de la part de femmes qui souhaitent mettre sa plume au service de leur carrière artistique…


Mardi 27 décembre à 18h30

La Femme de mon Mari de Mahmoud Zulficar (Emra'at Zawgy, 1970)
avec Salah Zulficar (Adel), Nelly (Samia), Naglaa Fathy (Wafaa), Hassan Mostafa (Mamdouh), Mimi Gamal (Nani), Hussein Ismael (le père de Wafaa), Anwar Madkour (le médecin), Mokhtar El Sayed (le serveur), Layla Yousry (la bonne)
Scénario : Abou El Seoud El Ebiary
Musique : Ted Heath (Hot Summer Night), Fathy Koura, Mounir Mourad
Production : Naguib Khoury


Cela fait trois ans que Samia mène une vie heureuse avec Adel, un pilote de ligne. Un jour, son amie Wafa se présente à son domicile : celle-ci vient de quitter Alexandrie pour des raisons professionnelles et elle est à la recherche d’un logement. En attendant d’en trouver un, Samia lui propose de s’installer chez elle. Peu après, Samia subit un examen médical et apprend que son cœur est très malade. Il ne lui reste que quelques mois à vivre. Elle décide de trouver une remplaçante auprès de son mari et son choix se porte tout naturellement sur Wafa. Son état la contraignant à garder le lit, elle incite son amie et son mari à sortir ensemble tant et si bien qu’ils finissent par tomber amoureux l’un de l’autre. C’est alors que Samia apprend qu’elle avait reçu par erreur des résultats d’examen qui concernaient un autre patient. En réalité, elle se porte à merveille…


Lundi 26 décembre à 18h30

Les Lunettes Noires de Houssam Al Din Mustafa (Al-Nazzara Sawdaa, 1963)
avec Nadia Lotfi (Madi), Ahmad Mazhar (Omar), Ahmad Ramzy (Aziz), Sanaa Mazhar (Mervat, la fille du patron), Abdel Khalek Saleh (le directeur de l’usine), Abu Bakr Ezzat (l’un des flirts de Madi), Karima El Sherif, Khalil Badr Eddin (Wali), Enayat Youssef, Fayek Bahgat (Mustafa, un ouvrier), Sayed Abdallah (un collègue d’Omar), Souad Abdullah
Scénario et dialogues : Lucien Lambert et Mohamed Kamel Abdel Salam
D’après une histoire d’Ihsan Abdel Quddus
Musique : parmi de nombreux emprunts, on trouve un extrait des « Spirituals for Orchestra IV » de Morton Gould (générique de l’émission de la télévision française « Les Dossiers de l’Ecran »)
Production : Abbas Helmy


Madi est une jeune aristocrate très fortunée qui mène une vie oisive. Elle porte en permanence des lunettes noires et parmi ses amis, elle jouit d’une grande popularité. Dans l’existence, elle n’a qu’un seul but : s’amuser. L’après-midi, elle retrouve toute sa bande autour de la piscine et le soir, on danse et on boit jusqu’au milieu de la nuit. La plupart du temps, elle rentre chez elle ivre morte. Madi a un petit ami attitré, Aziz mais celui-ci s’est lassé d’elle et a commencé à courtiser d’autres filles. Pour oublier sa peine, elle s’est mise à boire davantage et à flirter avec des garçons qu’elle connaît à peine. Un soir, elle rencontre un jeune homme différent de ceux qu’elle fréquente d’ordinaire. Il s’appelle Omar et il occupe un poste d’ingénieur dans une usine de textile. Ils vont sympathiser et Omar va tenter de faire partager à Madi sa conception de l’existence ainsi que son amour de la littérature et des arts. Pour la jeune aristocrate, c’est une révolution…


Dimanche 25 décembre à 18h30

Le Millionnaire d'Helmy Rafla (El Millionaire, 1950)
avec Ismaël Yassin (Assim El Isterliny/Gamiz), Zinat Sedki (la sœur d’Assim El Isterliny), Soad Mekawy (Soukra, la cuisinière), Stephan Rosti (Zaki), Farid Shawki (Farid), Hussein Issa (Hussein), Wedad Hamdy (Sonia), Serag Mounir (Antar Bin Shaddad, le frère de Sonia), Ryad El Kasabgy (l’infirmier-chef de l’hôpital psychiatrique), Camilia (Rouh Al Fouad Hanem), Nour El Demerdash (le frère de Rouh Al Fouad Hanem), Victoria Hobeika (la tante d’Assim El Isterliny), Abdel Moneim Ismail (le chauffeur d’Assim El Isterliny), Ahmed Darwich (le docteur Darwich), Salah Mansour (un fou), Mahmoud Lotfi (un fou), Eskandar Mansy (un fou), Mohamed Tawfiq (un fou), Abdel Hamid Zaki (le directeur du théâtre)
Scénario : Anwar Wagdi, Abou Al Seoud Al Ibiary, Mamoun Al Shinnawi
Musique : Izzat El Gahely et Mohamed El Bakar
appréciation : 4/5


Assim El Isterliny est un millionnaire despotique et jaloux. Ses gardes ont capturé un homme qu’ils avaient surpris en compagnie de sa femme Rouh Al Fouad Hanem. Fou de rage, Assim le tue de plusieurs coups de pistolet (On apprendra plus tard que le pistolet était chargé à blanc et que l’homme est en réalité le frère de sa femme). Ses gardes lui conseillent de se cacher le temps que les choses s’apaisent. Il se rend dans un cabaret où se produit un artiste du nom de Gamiz. L’ombrageux millionnaire se rend compte que l’individu est son parfait sosie. Il a une idée : il propose à Gamiz de prendre sa place quelque temps. Le pauvre chanteur accepte, séduit par la perspective de vivre dans le luxe et l’oisiveté.


Samedi 24 décembre à 18h30

Le Crime Comique de Nagdi Hafez (El Garima el Dahika, 1963)
avec Ahmed Mazhar (Medhat), Soad Hosny (Layla), Fathia Ali (la mère de Medhat), Mahmoud El Meleigy (Salman, l’assassin du père de Medhat), Abdel Moneim Ibrahim (le frère de Layla), Stephan Rosti (le psychiatre), Mimi Chakib (la mère de Layla), Mohamed Reda (l’oncle de Medha), Saïd Khalil (le cousin de Layla), Omar Afifi (Izzat Sami, l’auteur de romans policiers), Mohsen Hassanein (le frère de Salman), Thuraya Fakhry (la nourrice), Ahmed Loxer (l’inspecteur de police)
Scénario : Abdel Aziz Salam
Musique : Youssef Shawki
Production : les Films de la Tour du Caire
appréciation : 3/5


Medhat est un réalisateur de télévision et il doit dans quelques jours épouser Layla. Il se rend dans le village où réside sa mère pour annoncer à celle-ci la bonne nouvelle. Après une fin de voyage mouvementée, il arrive enfin à destination. Son oncle et sa mère lui apprennent que l’assassin de son père est sorti de prison et qu’il voudra certainement se venger d’avoir été dénoncé par Medhat. La vieille femme et l’oncle incitent le réalisateur à tuer le meurtrier avant que celui-ci ne tente de le tuer. Il refuse. De retour au Caire, il tente de reporter son mariage mais la famille de sa fiancée ne veut rien savoir. Medhat et Layla se marient donc à la date prévue. La jeune femme s’installe dans la maison de son époux. Medhat sait que l’assassin de son père connaît son adresse. Délaissant son épouse, il passe toutes ses nuits dans le salon face à la porte d’entrée, un fusil entre les mains. Une nuit, un inconnu s’introduit dans la maison. Medhat tire aussitôt. L’homme s’effondre. Il est mort. Medhat enterre le corps dans son jardin. Avertis, des policiers se présentent au domicile du réalisateur…
Ce film est une adaptation de la comédie The Gazebo réalisé par George Marshall en 1959 (d’après la pièce d’Alec Coppel) avec Glenn Ford et Debbie Reynolds.


Vendredi 23 décembre à 22h

Entrevue Confidentielle de Mohamed Abdel Aziz (El Galsa Sereya, 1986)

avec Mahmoud Yassin (Abdel Kader), Yousra (Zahira, la femme d’Abdel Kader), Karim Yousri (le fils d’Abdel Kader), Samir Sabri (Lotfa, l’ami d’Abdel Kader), Shahir (Ihsan, la mère de l’enfant), Soheir Taha Hussein (la femme de Lotfa), Farouk Youssef (le cousin d’Ihsan), Adel Borahm (Salah), Medhat Morsi (un avocat), Rashwan Mostafa (un avocat), Nahim Issa (l’oncle d’Ihsan)
Scénario et dialogues : Nabil Asmat
Musique : Ammar El Sherei
Production : Mohamed Yassin


Comédie. Abdel Kader est un riche homme d’affaires. Il vit dans une demeure luxueuse avec sa femme et son fils de neuf ans. Un soir, alors qu’il rentre chez lui en voiture, il est arrêté par une femme enceinte qui lui demande de la conduire à l’hôpital car elle est sur le point d’accoucher. Quelques jours plus tard, Abdel Kader découvre que le nouveau-né a été enregistré sous son nom par l’administration de l’hôpital et que la mère affirme qu’il est le père du bébé…


Jeudi 22 décembre à 14h

Le Vieil Adolescent de Mahmoud Zulficar (El morahek el kabir, 1961)

avec Hind Rostom (Sonia), Imad Hamdy (Ahmed), Zizi El Badraoui (Nadia), Youssef Fakhr El Din (Adel), Nazim Sharawy (Ali), Shahira Kamal (Doria), Samar Atia (Nani), Abdel Ghani El Nagdi (le serviteur), Aida Helal (Zinat), Madiha Salem, Kamal Hussein (docteur Medhat)
Scénario : Mahmoud Zulficar et Mohamed Abou Youssef


Ahmed Kamal est un célèbre romancier, malade du foie et de la vésicule biliaire. Il a 45 ans et il multiplie les aventures amoureuses. Ses interventions à la radio ravissent ses admiratrices. Malgré cela, il est toujours resté célibataire, ce qui désole Sonia, son amie depuis dix ans. Cette danseuse rêve de se marier avec lui et quand elle découvre que son grand homme projette d’épouser une jeune femme qui adore ses livres, elle est bien décidée à ne pas se laisser oublier…


Mercredi 21 décembre à 14h

Rendez-vous avec un inconnu d’Atef Salem (Maweed maa maghoul, 1959)
avec Omar Sharif (Magdi), Samia Gamal (Nana, auxiliaire de police), Hala Shawkat (Nadia), Fakher Fakher (Soubhy), Youssef Fakhr El Din (Rachad), Omar Al Hariri (officier de police), Reyad El Kasabgy (le gardien de l'usine), Kamal Hussein (Amin), Thuraya Fakhry (mère de Rachad), Salah Nazmi (le médecin)
Scénario : Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Production : les Films Mohamed Abdel Wahab et les Films Barakat
appréciation : 3/5


Amin est un industriel. Depuis qu’il a constaté que son entreprise était l’objet d’importants détournements de fonds, il reçoit des lettres anonymes lui enjoignant de garder le silence. Amin veut lui-même enquêter avant de prévenir la police. Il convoque Rachad, son jeune comptable. Lors de leur entretien, Amin explique à son interlocuteur qu’il est certain de son innocence mais que quelqu’un a tenté de le faire accuser en falsifiant ses livres de comptes. Tandis qu’ils discutent, un homme s’est introduit dans la voiture de Rachad pour se saisir du revolver qui se trouve dans la boîte à gants. L’inconnu pénètre dans les locaux de l’entreprise et tire sur Amin qui s’effondre mortellement blessé. Poursuivi par le gardien, Rachad se sauve. Sur la route il est arrêté par un étrange personnage qui lui garantit l’impunité bien que tout l’accuse. Il doit disparaître et garder le silence sur tout ce dont il a été le témoin. Après avoir fait ses adieux à sa mère et à sa sœur, Rachad s’envole pour le Soudan. La police a pris l’affaire en main mais elle ne parvient pas à identifier un coupable. Magdi est le jeune frère d’Amin qui fait des études à l’étranger. Il rentre en Egypte pour mener sa propre enquête.


Mardi 20 décembre à 14h

Mes Jours Heureux d’Ahmed Diaa Eddine (Ayami Al Saida, 1958)

avec Fayrouz (Azhar), Hassan Fayek (Baher Maher Taher), Abd El Fatah El Kosary (Antar), Farouk Agrama (Adel), Gawaher (la danseuse), Mimi Chakib (Ilham), Abdel Moneim Ibrahim (Saad Abou Al Saad), Abdul Badi Al-Arabi (le propriétaire du cabaret), Karima (Thuraya Wagdi), Fathia Ali (la servante d’Ilham)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Baligh Hamdy et Ahmed Fouad Hassan (leader du groupe Al Massiah)
Production : les Films Diaa Eddine


Saad Abou Al Saad est un musicien qui a bien du mal à joindre les deux bouts. Comble de malchance : il est renvoyé du cabaret où il accompagnait une danseuse. Il finit par trouver un nouvel emploi chez Baher Maher Taher, un millionnaire. Il doit donner des cours de chant et de piano à Azhar, sa fille unique. Cette dernière ne tarde pas à tomber amoureuse de son nouveau professeur. Mais c’est sans compter la belle-mère de la jeune fille qui souhaiterait faire passer Saad Abou Al Saad pour son amant afin de susciter la jalousie de son millionnaire de mari…


Lundi 19 décembre à 22h

La Coupe de la Souffrance d'Hassan Al Imam (Kas Al Adhab, 1952)
avec Faten Hamama (Naemat, la nièce de Riad), Samiha Tawfiq (Insaf), Mohsen Sarhan (Mahmoud), Mahmoud El Meleigy (Riad), Ensherah El Alfy (Khadija, la femme de Riad), Farag El Nahas (Massoud, le frère de Riad), Malak El Gamal (Karima, la femme du frère de Riad), Farid Shawqy (Farag, un employé de l’orphelinat), Ali Roushdy (Ratib Bey), Aziza Helmy (la femme de Ratib Bey), El Sayed Bedeir (le propriétaire de l’auberge), Mohamed El Genedy (le serveur), Naima Wasfi (la directrice de l’orphelinat), Abdel Hamid Zaki (le directeur de l’orphelinat), Fouad El Mohandes (un ouvrier), Anwar Zaky (le contremaître), Agamy Abdel Rahman (un ouvrier), Abdel Ghani El Nagdi (un jardinier), Kittie (Eleni Yeni), Mimi Aziz (Madame Marica), George Yordanis (le mari de madame Marica), Nadia El Shennawy (Naemat, petite fille), Awatef Moustafa (Insaf petite), Sophie Dimitri (la grand-mère grecque), Abdel Moneim Ismail (le propriétaire), Hassan Al Imam (le comptable de l’atelier), Ragaa Youssef (une danseuse), Awatef Youssef (une danseuse)‏, Hermine (une danseuse), Ellen Ditto (une danseuse)
Scénario : Hassan Al Imam, El Sayed Bedeir, Abdul Rahman Sherif, Ibrahim El Minyawy
Musique et chansons : Fathy Koura, Mohammed Ali Ahmed, Mahmoud El Sherif, Ahmed Sabra, Ali Farrag, Mohamed El Shatby, Ibrahim Haggag, Fouad El Zahiry
Production : Gabriel Talhami


Riad est aux abois. Il a dilapidé sa fortune dans les casinos et il lui faut trouver de l’argent au plus vite. Il va voir son frère à qui il avait vendu ses parts de l’usine familiale mais celui-ci refuse de l’aider. Khadija, la femme de Riad, reproche à son mari sa conduite qui les a plongés dans la misère. Comment vont-ils nourrir leur petite fille ? La situation est d’autant plus préoccupante que la jeune mère de famille est atteinte d’une grave maladie cardiaque et que ses jours sont comptés. Quand Khadija comprend que son cœur va bientôt lâcher, elle confie leur enfant à un orphelinat. Ainsi, elle peut mourir en paix. Riad, de son côté, retourne voir son frère pour le supplier de lui donner de l’argent mais celui-ci reste intraitable. Aveuglé par la haine, Riad l’abat à coups de revolver. Pour ce meurtre, il ne sera jamais inquiété car il a réussi à faire porter tous les soupçons sur sa belle-sœur. Cette dernière est condamnée à quinze ans de prison. Riad hérite de son frère et devient le tuteur de sa nièce. Les années passent. Riad est débarrassé des deux personnes qui pouvaient devenir des obstacles sur sa route : sa belle-sœur est morte en détention et il a placé sa nièce dans un orphelinat. Malgré cela, le criminel accumule les dettes et doit se résoudre à vendre aux enchères l’usine…


Dimanche 18 décembre à 18h30

Mademoiselle Hanafi de Fateen Abdel Wahab (Anissa Hanafi, 1954)

avec Ismail Yassin (Hanafi), Magda (Nawam), Soliman Naguib (Hassouna Bey), Zinat Sedki (la belle-mère d’Hanafi), Abd El Fatah El Kosary (le père d’Hanafi), Omar El-Hariri (Hassan), Reyad El Kasabgy (Al Wady, le boucher), Wedad Hamdy (Zakia, l’ex-femme d’Al Wady), Gamalat Zayed (Oum Al Saïd), Abdel Ghani El Nagdi (le policier), Mohamed Shawky (le marié), Shafik Galal (le chanteur), Nemat Mokhtar (une danseuse), les deux danseuses Liz et Lynn, Thurya Salem (une danseuse), Hassan Abou Zeid (le mathoun)
Scénario : Galil El Bendary
Musique : Ibrahim Haggag, Mohamed El Kahlawy, Kamal Ahmed Ali
Production : Galil El Bendary


Hanafi est un jeune garçon très conservateur. Il vit avec son père, un patron boucher, sa belle-mère et la fille de celle-ci, Nawam. Hanafi exerce sur ces deux femmes une autorité sans faille, leur interdisant de sortir et même de regarder par les fenêtres. Nawam aime un jeune homme qui réside sur le toit de leur immeuble. Il s’appelle Hassan et est étudiant à l’école vétérinaire. Le père d'Hanafi l'a chargé de s'occuper des nombreux pigeons voyageurs qu'il possède. Nawam rejoint souvent Hassan sur la terrasse et ils n’imaginent pas l’avenir l’un sans l’autre. Malheureusement, selon les volontés de son beau-père et de sa mère, Nawam doit épouser Hanafi. Ce dernier ne souhaite pas non plus ce mariage mais lui aussi est obligé de se plier à la décision paternelle. Le jour des noces, le jeune marié est pris de violents maux de ventre. Il est hospitalisé et subit une intervention chirurgicale. Le médecin qui l’a opéré a commis une erreur : il l’a transformé en femme. Hanafi est devenu Fifi…


Samedi 17 décembre à 18h30

Plus Belle que la Lune de Niazi Mostafa (Qamar arbatachar, 1950)

avec Camilia (Qamar), Mahmoud Zulficar (Mohsen), Hassan Fayek (Mansour Pacha, le père de Mohsen), Ferdoos Mohamed (Khadija, la mère de Shafiqa), El Sayed Bedeir (le domestique Awais), Abd El Fatah El Kosary (le père de Shafiqa), Wedad Hamdy (Shafiqa), Samia Roshdi (la mère de Qamar), Ahmed Ghanem (Saleh, le fils cadet du Pacha) , Mimi Aziz (une servante), Fawzya Ibrahim (la femme de chambre), Ragwat Mansour (une servante), Rashwan Mostafa (le chauffeur)
Scénario : Abdel Fatah El Sayed
Production : les studios Misr


Mohsen, un jeune aristocrate, s’est marié secrètement avec Qamar, la fille de la propriétaire de la pension dans laquelle il vit. Il envoie une lettre à son père lui signifiant son intention de se marier et lui demandant son consentement. La réponse de son père ne tarde pas : il lui ordonne de revenir au domicile familial car il lui a déjà trouvé une épouse. C’est la fille d’un riche marchand de poisson. Son père a besoin de ce mariage pour échapper à la faillite qui le menace. Qamar a décidé d’accompagner son mari chez son père. Elle se fera passer pour une gouvernante à son service. A peine installée dans la propriété, elle enflamme le cœur de tous les hommes de la famille…


Vendredi 16 décembre à 22h

La Chanson de la Fidélité d'Ibrahim Emara (Lahn el Wafaa, 1955)
avec Abdel Halim Hafez (Galal), Hussein Riad (Allam), Shadia (Siham), Wedad Hamdy (une chanteuse), Zouzou Nabil (Abla Zouzou), Abdel Wareth Asr (un musicien), Hassan El Baroudy (Ali Baba Allah), Zaki Ibrahim (l’oncle d’Allam), Mary Ezz El Din (une chanteuse), Nabil Al Zakzouky (Galal enfant), Hassan Hamed (le directeur de la troupe), Ragaa Youssef (une danseuse), Ellen Diatto (une danseuse), Mohamed Shawki (le cafetier)
Scénario et dialogues : Mohamed Mostafa Samy
Musique et chansons : Abdel Halim Hafez, Riad El Sonbati, Mohamed Al Ahmed, Mounir Mourad, Mahmoud Al Sharif, Mohamed Al Mogi, Kamal Al Tawil, Shadia
Production : Ibrahim Emara


Comédie musicale. Allam est un musicien d’âge mûr qui vit à Alexandrie. Il est seul depuis que sa femme l’a quitté. Son vieil oncle Khaled lui confie Galal, son jeune fils, avant de mourir. Allam se consacre entièrement à l’éducation de l’enfant. Il n’oublie pas pour autant sa carrière artistique. Il décide de s’installer au Caire. Après quelques expériences malheureuses, il finit par être reconnu et il prend la direction d’un grand orchestre. Les années ont passé. Galal est devenu un jeune homme. Il a fait des études de droit mais il est passionné par le chant. Il rejoint l’orchestre de son père adoptif. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Siham, une jeune chanteuse. Les deux jeunes gens tombent amoureux l’un de l’autre. Le problème, c’est qu’Allam, lui aussi, s’est épris de Siham et rêve de l’épouser…




mercredi 7 décembre 2022

Youssef Chahine à Jeddah (Arabie Saoudite)

يوسف شاهين

Alexandrie Pourquoi ? (1979)

Tandis que le Festival International de Cinéma de la Mer Rouge bat son plein, le premier cinéma indépendant d'Arabie Saoudite s'est ouvert hier dans cette même ville de Jeddah. "Hayy Cinema" est une réalisation de la société Art Jamil qui oeuvre pour la promotion du cinéma d'art et essai.
A la soirée d'inauguration, on retrouvait en invité d'honneur le grand acteur Hussein Fahmy.

Les dirigeants du cinéma  ont décidé de démarrer leur programmation par une rétrospective Youssef Chahine avec cinq de ses films récemment restaurés par Misr International Film :

Alexandrie Pourquoi (1979)

Alexandrie Encore et Toujours (1989)

Adieu Bonaparte (1984)

Le Sixième Jour (1986)

Le Retour du Fils Prodigue (1976)


Le Retour du Fils Prodigue (1976)




lundi 5 décembre 2022

Le Festival International de Cinéma de la Mer Rouge (Arabie Saoudite)

 مهرجان البحر الأحمر السينمائي الدولي

La seconde édition du festival international de cinéma de la Mer Rouge s'est ouverte le 1er décembre dernier à Jeddah.

Hier, dimanche, a été présentée au public la version restaurée de Méfie-toi de Zouzou, la comédie musicale réalisée par Hassan Al Imam en 1972 avec dans les rôles principaux Soad Hosny et Hussein Fahmy.

Pour cette projection, le directeur du festival, Mohamed Al Turki, avait invité Hussein Fahmy qui, à 82 ans, continue de défendre la mémoire du cinéma de la grande époque dès que l'occasion lui en est donnée. Rappelons qu'il présidait il y a trois semaines le festival du Caire.

La restauration de Méfie-toi de Zouzou a été rendue possible grâce à la collaboration du festival saoudien avec le ministère de la culture égyptien. Un autre film égyptien a bénéficié de ce travail de restauration, c'est Amour à Karnak d'Ali Reda (1965) qui lui aussi sera projeté lors de cette deuxième édition du festival.

Méfie-toi de Zouzou a offert à Soad Hosny l'un de ses rôles les plus marquants. Cette comédie musicale connut un triomphe hors-norme à sa sortie. Elle va rester à l'affiche des salles de cinéma pendant une année entière. 

Soad Hosny


Soad Hosny et Hussein Fahmy


La page Facebook du festival

jeudi 1 décembre 2022

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 1er au 15 décembre)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Jeudi 15 décembre à 14h

Amour et Vengeance de Youssef Wahby (Gharam wa Intiqam, 1944)
avec Asmahan (Sohair), Anwar Wagdi (Wahid Ezzat), Youssef Wahby (Gamal Hamdy), Mahmoud El Meleigy (Safwat, le cousin de Wahid), Zouzou Madi (Inayat, l’amie de Sohair), Amina Sherif (Mounira, la sœur de Gamal), Beshara Wakim (le docteur Beshara), Fouad El Rashidi (le procureur), Menassa Fahmy ( le médecin de Gamal Hamdy), Gina (la danseuse), Mohamed Kamel (Oncle Rajab), Fakher Fakher, Soad Ahmed (la mère de Gamal Hamdy), Rashad Hamed (le chauffeur), Abbas Rahmy (un admirateur), Ibrahim Hechmat (expert dans la police scientifique)
Scénario : Youssef Wahby
Une histoire inspirée du Cid, la célèbre tragédie du dramaturge français Pierre Corneille (1606-1684)
Musique : Mohamed Al Qasabji, Ryad Al Sunbati, Mohammad Hassan Al Shugai et Farid Al Atrache
Textes des chansons : Ahmed Rami, Bayram El Tunsi, Mahmoud Al Sinnawi
Production : les studios Misr

figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Sohair, une chanteuse célèbre décide d’abandonner sa carrière pour épouser l’amour de sa vie, Wahid, un homme à la sulfureuse réputation, alcoolique et coureur de jupons. Malheureusement, celui-ci est tué la veille de la cérémonie. Le principal suspect est le compositeur Gamal Hamdy. Il est arrêté et interrogé par la police mais on ne trouve aucune preuve contre lui. Il est libéré. Sohair croise à nouveau la route du musicien lors d’une fête donnée par Inayat, l’une de ses amies. Elle décide de faire semblant de tomber amoureuse de lui pour connaître toute la vérité et se venger…
Asmahan meurt accidentellement avant la fin du tournage de ce film, ce qui contraint Youssef Wahby à modifier le dénouement de son scénario.


Mercredi 14 décembre à 18h30

Le Chevalier Noir de Niazi Mustafa (Al fares al aswad, 1954)
avec Kouka (Feraha), Awataf Ramadan (Djamila), Yehia Chahine (le cousin de Feraha), Farid Shawqi (Saïb), Fouad Fahim (Sheikh Agil), Samiha Tawfik (May Bint Amer), Said Abou Bakr (Bahloul), Rafea El Shal (la tante de Feraha), Mahmoud Ismail (le frère de Salma), Nemat Mokhtar (la danseuse)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Dialogues : Bayram Al Tunisi
Musique : Fouad Al Zahry, Abdel Salam Khafajah, Fayed Mohamed Fayed, Abdel Ghani Sheikh
Production : Films de la Flèche d’Or (Kouka)


Feraha, une jeune bédouine travaille dans un cirque comme acrobate. Djamila, la femme qui l’a élevée est à l’agonie mais avant de mourir, elle révèle à sa fille adoptive son origine. Ses parents, Salma et Talal, appartenaient à deux tribus différentes. Pour pouvoir se marier, ils avaient dû fuir et se cacher loin des leurs et c’est elle qui leur avait offert l’hospitalité. Mais quelque temps après la naissance de Feraha, le frère de Salma avait tué les deux jeunes parents. Djamila avait réussi à sauver l’enfant. Comme elle travaillait dans un cirque, elle a donc très tôt formé la petite fille à l’acrobatie. C’est ainsi qu’elle est devenue une artiste accomplie. Djamila termine son récit en demandant à Feraha de retourner dans la tribu de son père pour réclamer son héritage. Grâce au cheval que lui ont offert tous ses compagnons, la jeune orpheline part en direction de la tribu paternelle mais alors qu’elle atteint enfin le but de son voyage, elle est arrêtée par un homme qui tente d’abuser d’elle. Elle parvient à le repousser mais pour se venger l’inconnu abat son cheval. Elle termine son périple à pied. Dans la tribu de son père, elle est accueillie par sa tante et son cousin mais les autres membres du groupe lui manifestent une franche hostilité.


Mardi 13 décembre à 14h

Jeunes Filles aux Enchères d’Hassan El Seifi (Araess Fil Mazad, 1955)

avec Cariman (Nawal, la plus jeune fille de Mabrouk Effendi), Chukry Sarhan (Adel Shukry), Mahmoud El Meleigy (Mabrouk Effendi), Aïda Helal (Amal, la deuxième fille de Mabrouk Effendi), Mary Moneib (la femme de Mabrouk Effendi), Zinat Sedki (Dalal, la fille aînée de Mabrouk Effendi), Mahmoud Shoukoko (Faraj, le mari de Dalal), El Sayed Bedir (Abdoul Mawgoud), Stephan Rosti (Sherif, le secrétaire d’Abdoul Mawgoud), Rushdy Abaza (Fathi), Samia Rushdy (Oum Abdullah), Adly Kaseb (l’avocat), Ibrahim Hechmat (le juge religieux), Samia Mohamed (la voisine)
Scénario : Aboul Seoud El Ebiary et Hassan El Seifi
Musique : Fathy Qoura, Mamoun Al Shinawi, Mahmoud Al Sharif, Mahmoud Shoukoko, Attiah Sharara
Production : Aflam Misr Al Jadida


Mabrouk Effendi est un modeste employé qui rêve de mener la vie des riches. Il a trois filles et il veut qu’elles épousent des hommes fortunés. Aucune des trois ne se conformera à ses désirs.
Dalal, la plus âgée a dû renoncer à 39 prétendants car trop pauvres aux yeux de son père. Elle finit par s’enfuir de la maison familiale pour épouser Faraj, l’homme qu’elle aime.
La deuxième, Amal, est séduite par leur voisin mais celui-ci refuse de l’épouser. Désespérée, Amal le tue. Elle est internée en hôpital psychiatrique.
La troisième, Nawal, est secrétaire dans une grande entreprise. Elle est amoureuse d’Adel, un collègue de travail mais son père a d’autres projets pour sa petite dernière. Il décide de prendre des vacances en famille à Alexandrie. Ils s’installent dans un grand hôtel afin d’y rencontrer un riche célibataire qui tomberait sous le charme de la jolie Nawal. Malheureusement pour cette dernière, on finit par en trouver un…


Lundi 12 décembre à 14h

Berlanty de Youssef Wahby (1944)

avec Youssef Wahby (l'avocat Sami Khairat) , Nour El Hoda (Berlanty), Amina Rizq (Samiha Hanem), Olwya Gamil (la mère de Berlanty), Lotfia Nazmy (la secrétaire de Khourshid Bey), Zinat Sedki (Fifi), Fatthia Ali (la collègue de Fifi), Fouad Shafik (Khourshid Bey, l’ami du père de Berlanty), Mahmoud El Meleigy (le journaliste), Abdel Halim Khattab (l’avocat Sami Khayrat), Fouad El Rachidi (le patron du cabaret), Lotfi El Hakim (le frère de Sami), Abdel Salam El Nabulsi (l’ami du journaliste), Ibrahim Hechmat (l’avocat Hassem), Reyad El Kasabgy (l’huissier)
Scénario : Youssef Wahby et Bayram Al Tunisi
Musique : Mohamed El Kahlawy, Mohammed Al Qasabji, Riad El Sonbati
Production : Studios Misr


Le père de Berlanty est mort en laissant derrière lui des dettes considérables. Pour sortir de ce mauvais pas, sa mère s’adresse à l’ami de toujours de son mari, Khourshid Bey. Ce dernier veut profiter de la situation pour obtenir la main de la fille. La veuve refuse ce marché. Elle tombe gravement malade peu après. Pour soigner sa mère, Berlanty se résigne à chanter dans un cabaret, l’Eldorado. Khourshid Bey ne s’est pas avoué vaincu et il se rend régulièrement au cabaret pour approcher sa bien-aimée qui reste de marbre. Un soir, parmi les clients de l’El Dorado, se trouve l’avocat Sami Khairat. Le jeune homme est séduit par la voix et la beauté de Berlanty. Mais l’établissement doit subitement fermer ses portes : la capitale subit un raid aérien de grande ampleur. Sami propose à la jeune chanteuse de la ramener chez elle. C’est ainsi qu’ils font connaissance et quand, un peu plus tard, Berlanty apprend que sa mère et elle doivent quitter leur villa, elle demande de l’aide auprès de Sami. Celui-ci ne peut s’opposer à l’expropriation mais il place la mère dans un établissement de soin et accueille chez lui la fille. Peu après, Sami et Berlanty se marient. La jeune orpheline est enfin heureuse mais ce bonheur ne dure pas. Sami a de grandes ambitions, pour lui et pour l’Egypte. Il fait alors la connaissance de Samiha, une jeune femme fortunée qui se propose de l’aider…


Dimanche 11 décembre à 18h30

Le Mari de ma Femme d’Abbas Kamel (A'ris Mirati, 1959)
avec Ismail Yassin (Somha), Lola Sedky (Lola), Abdel Salam El Nabolsi (Fawzy, le couturier), Zinat Sedki (Howida, la sœur de Fawzy), Fayza Ahmed (la chanteuse du cabaret), Hermine (la danseuse), Tawfik El Deken (Nabil, le candidat éconduit et rancunier), Fouad El-Mohandes (Mahmoud, le voisin de Somha et Lola), Khayria Ahmed (la femme de Mahmoud), Soheir El Baroni (la femme de chambre d’Howida), Gamalat Zayed (Oum Kamal, la voyante), Mohamed Abu El Sa'ud (un candidat obèse)
Scénario : Abbas Kamel, Ismail El-Habrouk
Musique : Ibrahim Haggag, Fouad Helmy, Mohamed Abdel Wahab
Le générique nous informe que les toilettes portées par Lola Sedky sont de la maison Sabrina.
Production : Lola Sedky


Somha et Lola forment un couple heureux mais Somha a perdu son travail et ne fait pas grand-chose pour en retrouver un. Lola découvre une petite annonce postée par le directeur d’une maison de couture qui recherche un secrétaire. La femme exige que son mari postule à cet emploi. Quand Somba arrive dans la maison de couture, il découvre qu’ils sont plusieurs candidats pour ce poste de secrétaire et que c’est Howida, la sœur du couturier, qui se charge de la sélection. Somba devine qu’une seule condition est requise : il faut être impérativement célibataire. Il décide donc de cacher sa situation familiale et c’est ainsi qu’il devient l’assistant du couturier Fawzi. Il comprend assez vite pourquoi le célibat était une condition indispensable à l’embauche : la sœur de Fawzi, plus âgée que ce dernier, n’est toujours pas mariée. L’intention secrète du frère et de la sœur, c’est de faire du nouveau secrétaire le mari depuis si longtemps espéré. Evidemment, la situation devient très embarrassante pour Somha qui doit sans cesse affronter les avances de la vieille fille. Un jour, Lola se présente sur le lieu de travail de son mari. Paniqué, Somba lui demande de surtout ne pas révéler qu’elle est sa femme. Arrive Howida, dont le comportement très affectueux à l’égard de son mari déconcerte Lola. Cette dernière décide de se venger en réservant une surprise à son mari : lors du défilé organisé par Fawzi, Somba découvre que le mannequin vedette qui ouvre la présentation de la collection n’est autre que Lola, sa propre épouse. A l’issu de la manifestation, le couturier montre tout l’intérêt qu’il porte à sa nouvelle recrue. Somha a bien du mal à maîtriser sa colère contre celle qui se fait passer pour sa sœur. Fawzi n’a plus qu’un seul désir : épouser Lola. Ce mariage, évidemment ne pourra avoir lieu qu’après celui de sa sœur et de son secrétaire…
 

Samedi 10 décembre à 18h30

Le Rivage de la Gaieté de Houssam Al Din Mustafa (Chatei el Marah, 1967)

avec Nagat El Saghera (Norah), Hassan Youssef (Houssam), Youssef Fakhr El Din (Hamada), Samia Shokri (Riri), Samir Ghanem (ami d’Houssam), George Sedhom (ami d’Houssam), El Deif Ahmed (ami d’Houssam), Abdel Moneim Madbouly (le professeur Raafat), Nahed Yousri, Shahinaz Taha (Salli, la sœur de Norah), Nabil El Zakzouky, Mimi Chakib (Aziza, la femme du professeur), Adly Kasseb (le père d’Houssam)
Scénario et dialogues : Abdel Fattah El Sayed et Adli El Moled
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Une curiosité : dans l’une de leurs chansons, les Trois Lumières du Théâtre (Samir Ghanem, George Sedhom, El Deif Ahmed) reprennent le refrain de Can’t Buy Me Love des Beatles.
 

Comédie musicale. Un professeur laisse ses deux grandes filles, Norah et Sally, partir seules pour quinze jours de vacances à Ismaïlia avec leur club. Craignant pour leur vertu, l’universitaire demande à Houssam, le fils de son meilleur ami, de les accompagner pour les surveiller discrètement. Le jeune homme qui est musicien accepte la mission et se rend à Ismaïlia avec les trois membres de son groupe. Les quatre garçons s’installent dans le même hôtel que Norah, Sally et leurs camarades. A peine arrivé, Houssam découvre que Norah est courtisée par Hamada, un pensionnaire de l’hôtel…
 

Vendredi 9 décembre à 18h30

Ismaël Yassin à l'armée de Fateen Abdel Wahab (Ismaïl Yassine fil geish, 1955)
avec Reyad El Kasabgy (Attiya), Ismaël Yassin (Termis), Samira Ahmed (Samira), Abdel Salam Al Nabulsi (Zizou), Gamalat Zayed (la mère de Samira), Soad Ahmed (la mère de Termis), Abdel Ghany Al Nagdi (Okal), Hassan Atla (Hussein), Mahmoud Lotfi (le père de Zizou)
Scénario : Fateen Abdel Wahab
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Fouad El Zahry, Fathy Qoura, Mounir Mourad
Production : Al Hilal Films
appréciation : 3/5


Des hommes résidant dans le même quartier sont convoqués par le ministère de la défense pour une session d’entraînement militaire. Parmi eux, nous trouvons Okal, un vendeur ambulant, Zizou, le coiffeur, Termis qui était chargé de distribuer les convocations sans savoir que lui aussi était le destinataire de l’une d’entre elles et enfin, Hussein, le mari d’Oum Abdo. Celle-ci est la mère de Samira, la jeune fille dont est amoureux Termis. Malheureusement, il a un rival : l’officier Attiya qui est justement chargé de la formation des nouveaux appelés...


Jeudi 8 décembre à 14h

Les Esclaves de la Chair de Kamal Attiya (Abid el gassad, 1962)
avec Farid Shawki (Ali Abdel Fatah), Hoda Soltan (Wafa/Samia), Shafik Nour El Din (Oncle Amin), Tawfik El Deken (un complice d’Ali Abdel Fatah), Zeinat Olwi (la danseuse), Zahya Ayoub (Layla, la fille d’Ali Abdel Fatah), Fathya Shahin (la directrice de l’école), Mohsen Hassanein (un complice d’Ali Abdel Fatah), Mahmoud El Meleigy (Ahmed Hassan), Ahmed Morsi (un gangster)
Scénario et dialogues : Kamal Attiya et Mohamed Zidan
Musique : Hussein Afifi


Drame. Wafaa a fui son mari qui était un dangereux gangster, très violent avec elle. Après sa disparition, on repêche un corps de femme dans le Nil. Les voisins du couple sont formels : ils reconnaissent tous Wafaa. Son mari est accusé de l’avoir tuée et il est condamné à dix ans de prison. En fait, Wafaa est toujours vivante mais elle se fait désormais appeler Samia. Grâce à Oncle Amin, elle a trouvé du travail dans la boutique de vêtements dont il est le gérant. Un jour, Oncle Amin est accosté par un gangster sur le quai de la gare. Par la ruse, le bandit parvient à dérober sa serviette dans laquelle se trouve la recette de la boutique. Heureusement, Wafaa, qui se trouvait sur le quai d’en face a tout vu. Avec l’appareil-photo qu’elle a toujours avec elle, elle a photographié toute la scène. Peu après, elle retrouve sans peine le bandit et lui met un marché en main : soit il restitue la serviette d’Oncle Amin, soit elle remet les photos à la police. Ali, le voleur, accepte de rendre la serviette, ce qu’il fait après avoir dû se battre avec ses complices. On apprend par la suite que cet Ali n’est pas un mauvais bougre : il élève seul sa petite fille et fait tout son possible pour la rendre heureuse. Mais c’est le début des vacances et le pensionnat ferme. Ne sachant à qui la confier pour la tenir loin de ses activités illégales, il demande à Wafaa de s’en occuper. La jeune femme accepte aussitôt…


Mardi 6 décembre à 18h30

Tous Sont Mes Enfants d’Ahmed Diaa Eddine (Kollohom Awlady,1962)

avec Chukry Sarhan, Salah Zulficar, Hassan Youssef, Zizi Al Badraoui, Amina Rizq, Tawfik El Deken, Abdel Khalek Saleh, Mimi Gamal, Biligh Habashy, Abdel Moneim Ismail, Eskandar Menassa, Sayyed el Araby, Abdel Hamid Badawy, Nemat Mokhtar, Abdel Rahman Abo Zahra, Abdel Ghani El Nagdi, Abdel Salam Mohamed
Scénario : Farid Shawki et Kamal Ismaïl
Production : Naguib Khoury


Amin, Salam et Mehdat sont trois frères. Le premier est en dernière année de droit, le second est un tout jeune officier de police et le troisième, le plus jeune, souhaite devenir ingénieur mais dans ses études, il manque singulièrement de sérieux. Toute la famille est réunie pour le dernier déjeuner avant leur départ. C’est la fin des vacances, et ils doivent tous les trois retourner au Caire. Autour de la table, outre les trois frères, il y a leur mère qui les adore, leur père qui a toujours été d’une sévérité extrême et leur cousine Karima qui est amoureuse de Medhat. Le repas terminé, les trois jeunes gens prennent la route de la gare.
De retour au Caire, Medhat renoue avec ses mauvaises fréquentations. Il passe ses journées à boire et à jouer aux cartes. Il perd beaucoup d’argent. Très vite, il se retrouve dans une situation inextricable : il ne sait plus comment honorer ses dettes…


Lundi 5 décembre à 22h

Une Cigarette et un Verre de Niazi Mustafa (Sigarah wa kas, 1955)

avec Samia Gamal (Hoda Gamal),Nabil El Alfy (le docteur Mamdouh), Serag Mounir (l’ingénieur), Dalida (Yolanda, l’infirmière chef), Kouka (Azza, la chanteuse amie de Hoda), Hosny Claude (un médecin), Mervat Kazem (Karima), Fat Fat (la petite fille), Mohamed Reda (directeur du studio Misr), Mahmoud El Zohairy (directeur du studion Al Ahram), Salha Kasin (nouvelle infirmière chef), Ahmed Loxer (l’assistant de l’ingénieur), Kamal El Zeiny (Hassan Haschisch), Ragaa Abdel Hamid (Kwather), Ismaïl Yassin
Scénario : Abdel Aziz Salam, Niazi Mostafa, Hassan Tawfik
Musique : Izzat El Gahely, Hussein Guenid, Abdel Aziz Salam, Hassan Abou Zayed
Production : les Films de la Flèche d’Or (Kouka)


Hoda (Samia Gamal) est une célèbre danseuse qui travaille dans un grand casino avec son amie, la chanteuse tunisienne Azzat (Kouka). Elle renonce à sa carrière pour se marier avec l’homme qu’elle aime, Mamdouh, un jeune et séduisant docteur. Hoda aide financièrement son mari à monter sa clinique. Grâce à cela, Mamdouh devient un médecin réputé à qui tout semble réussir. Comble de bonheur, Hoda donne naissance à une petite fille. Mais arrive à la clinique une nouvelle infirmière en chef. C’est une belle et mystérieuse italienne nommée Yolanda (Dalida). La jeune mère de famille devient folle de jalousie. Elle se met à boire, mettant en péril tout ce qu'elle a de plus cher.


Dimanche 4 décembre à 22h

Le Voyage des Jours d'Henry Barakat (Rehlet El Ayam, 1976)
avec Soheir Ramzy (Yasmine), Samir Sabri (Magdy), Mona Gabr (Mona), Hassan Mostafa (Abdo), Wahid Seif (le directeur de troupe), Imad Hamdi (le père de Magdy), Younes Shalaby (Sayed), Ahmed El Gazeiry (Basioni, l’oncle de Yasmine), Nabila El Sayed (Afiza, la femme de Basioni), Maryam Fakhr Eddine (Sonia, la mère de Yasmine), Kadreya Kadry (la tenancière de la maison close), Taghrid El Bishbishy (la femme d’Abdo), Tamer El Masry (le fils de Magdy et de Yasmine), Saleh Al Eskandarani (le portier), Aleia Abdel Moneim (la mère de Mona), Hala El Safi (la danseuse lors du mariage)
Scénario : Farouk Sabry
Musique : Ammar El Sheray et Baligh Hamdy


Comédie sentimentale. Magdy est le fils d’un très riche entrepreneur d’Alexandrie. Il revient d’Allemagne où il a passé plusieurs années pour ses études. Il doit épouser sa cousine Mona pour qui il a beaucoup de sympathie mais dont in n’est pas vraiment amoureux. Un jour, en sortant d’un magasin, il bouscule une jeune femme très séduisante et au fort tempérament. Après un échange de paroles peu aimables, le ton de la conversation se fait très vite plus enjoué, voire complice. On comprend que ce premier entretien est le prélude à une véritable histoire d’amour. La jeune femme s’appelle Yasmine et elle est comédienne dans une troupe de théâtre. Elle a prétendu être issue d’une famille de Pachas. En réalité, après la disparition de sa mère, elle a été élevée par son oncle et sa tante, un couple très modeste qu’elle a perdu de vue depuis des années. De son côté, Magdy n’a pas avoué à sa bien aimée qu’il était le fils d’un homme puissant. Il a prétendu qu’il travaillait comme chauffeur et que son père était un gangster. Ces mensonges ne sont pas un frein à leur amour, bien au contraire, et ils décident de se marier. Magdy veut faire sa demande en bonne et due forme à l’oncle de Yasmine. Cette dernière est obligée de reprendre contact avec son parent. Lui et sa femme travaillent comme domestiques dans une grande villa dont le propriétaire est la plupart du temps à l’étranger. Yasmine demande à son oncle de recevoir Magdy dans la villa et de prétendre qu’il en est le propriétaire. Le vieil homme refuse tout net de cautionner une telle imposture…


Samedi 3 décembre à 18h30

Le Haffir du Quartier de Togo Mizrahi (Kafir el Derk, 1936)

avec Ali Al Kassar, Zouzou Labib, Zakeya Ibrahim, Bahiga El Mahdy, Lutfya Nazmy, Amina Mohamed, Ahmed El Haddad, Ibrahim Hechmat, Taheya Carioca
Scénario : Togo Mizrahi et Ali Al Kassar
Musique : Izzat El Gahely
Production : Max Harari


Comédie. Othman est un pauvre homme sans emploi. Il est naïf, gentil mais surtout terriblement paresseux. Son activité préférée est la sieste. Sa femme doit user de la manière forte pour qu’il daigne sortir du lit et chercher un travail. Il en trouve un chez une riche étrangère comme homme à tout faire. Ce jour-là, il doit aider à la cuisine car sa patronne reçoit des invités. Elle charge Othman de la cuisson du plat principal. Pour cela, il doit se rendre au four du village. Voilà notre héros cheminant par les rues, le plat sur la tête. Soudain, il est attaqué par des oiseaux qui s’emparent de tous les morceaux de viande du ragoût. Furieux, il va au commissariat. L’officier refuse d’enregistrer sa plainte et le chasse. Dans la bousculade, Othman fait tomber son plat et les pommes de terre qui restaient roulent sur le sol. L'employé malchanceux retourne chez sa patronne avec un frichti bien piteux. Evidemment, il est renvoyé. Deuxième tentative : il devient vendeur ambulant de hummus. Las ! Il s’endort au coin d’une rue et des poules dévorent toute sa marchandise. Enfin, il est embauché comme vigile par un commerçant. Le jour même, la boutique est dévalisée…


Vendredi 2 décembre à 22h

C'est toi que j'aime d'Ahmed Badrakhan (Ahebbak Inta, 1949)
avec Farid Al Atrache (Mounir), Samia Gamal (Nadia), Ismaïl Yassin (Hikmat Al Far), Abdel Salam Al Nabulsi (le chorégraphe), Zeinat Sedki (la propriétaire de la pension), Thoraya Helmy (Zaynab), Lola Sedky (Rasmia), Mahmoud Shoukoko (Darwich Al Nims), Hassan Fayek (Basioni Bey), Abdel Moneim Ismaïl (le marin), Zaki Ibrahim (Ibrahim Bey), Mahmoud Reda (un danseur), Rifaat El Gamal (un danseur), Abdel Aziz Hamdy (l’employé du télégraphe)
Scénario et dialogues : Youssef Gohar et Ahmed Badrakhan
Musique : Farid Al Atrache
Production : les films Farid Al Atrache


Comédie musicale. Mounir travaille comme employé aux télécommunications. Il arrive souvent en retard au bureau car il consacre ses soirées et ses nuits à la musique. Malgré tous ses efforts, il n’a jamais réussi à percer. Un jour, Nadia, une danseuse se présente à son guichet. Elle souhaite envoyer un télégramme à Ghazal, son chorégraphe, pour lui apprendre une terrible nouvelle : son petit chien vient de mourir. Bouleversée, elle montre à Mounir une photo du « défunt » puis disparaît aussi vite qu’elle était apparue. Le musicien télégraphiste a été vivement impressionné par la beauté de Nadia. Pour la revoir, il a une idée. Comme elle lui a laissé la photo de son chien, il en trouve un identique et se présente avec à son domicile. C’est ainsi que commencent à la fois leur histoire d’amour et leur collaboration artistique. Mounir connaît enfin le succès grâce aux musiques qu’ils composent pour Nadia. Mais très vite, le compositeur devient extrêmement jaloux de la complicité qui unit Nadia et son chorégraphe. Il préfère rompre…


Jeudi 1er décembre à 14h

Pardonne-moi mes péchés d'El-Sayed Ziada (aghfir li khatiyati, 1962)
avec Samira Ahmed (Leila), Kamal Al Shennawi (Hussein), Zouzou Madi (la mère d’Hussein), Hassan Hamed (Mountassir, l’ami d’Hussein), Roweda Adnan (Ahlam, la cousine d’Hussein), Fayza Fouad (la fiancée d’Hussein), Ahmed Ghanem (Mazloum, le mari d’Ahlam), Nahed Samir (Oum Khalil), Amal Yousri (Noussah, la maîtresse de Mountassir), Mohamed Shawky (Sharaf), Saïd Khalil (le père de Leila)
Scénario : Aziz Armani et El Sayed Ziada
Musique : Abdul Magid Al-Sharif


Drame. Hussein était resté un célibataire endurci vivant dans une villa cossue avec sa mère jusqu’à ce qu’il rencontre Leila, une jeune ouvrière. Le coup de foudre est immédiat. A partir de là, Hussein change totalement : il renonce à ses soirées arrosées avec ses amis pour se consacrer à son amour tout neuf. Il est bien décidé à épouser celle qu’il considère comme la femme de sa vie. Un jour, il décide de l’attendre à la sortie de son travail. A peine a-t-elle franchi les grilles de l’usine qu’un homme lui prend le bras et la conduit dans une voiture au volant de laquelle se trouve une second homme. La voiture disparaît. Hussein est ébranlé par ce qu’il vient de voir. Un peu plus tard, il rencontre le premier homme qui prétend être le cousin de Leila…



mercredi 30 novembre 2022

Le corps dans le cinéma égyptien : les jambes (2)

الساقين في السينما المصرية

1946 Taheya Carioca


1947 Nelly Mazlom (au centre)


1949 Houda Shams El Din


1949 Lola Sedky


1949 Lola Sedky


1949 Samia Gamal 


1951 Thoraya Helmy


1952 Naïma Akef


1953 Samia Gamal


1956 Kitty


1957 Berlanti Abdel Hamid


1957 Hind Rostom


1957 Nelly Mazlom et Helen Diatto


1957 Ahmed Ramzy et Ismaïl Yassin


1957 Mounira Sunbul


1957 Hind Rostom


1959 Nagwa Fouad


1960 Samira Ahmed


1962 Shadia


1963 Soad Hosny


1963 Nadia Lotfi


1966 Hind Rostom


1967 Ragaa El Geddawi


1968 Chams El Baroudi


1968 Soad Hosny


1969 Nelly


1969 Magda El Khatib


1969 Nagla Fathy


1970 Shadia


1971 Nahed Sherif


1971 Naglaa Fathy


1971 Zizi Mustafa


1971 Brigitte Haryar


1972 Nagla Fathy


1973 Laïla Taher


1973 Adel Imam


1973 Shahina Taha, Madiha Kamel, Zubaïda Tharwat


1974 Mohamed Awad


1974 Madiha Kamel


1975 Chams Al Baroudi


1975 Mervat Amine


1975 Safia El Emary et Hala El Shawarby


1975 Nadia Lutfi


1976 Noura


1976 Nahed Sherif


1977 Nagwa Fouad


1977 Nabila Ebeid


1984 Madiha Kamel


A suivre...