samedi 30 avril 2022

Les réalisateurs : Fouad Al Gazairly (1910-1979)

فؤاد الجزايرلي

Fouad Al Gazairly est un réalisateur égyptien né en 1910 en Haute Egypte. Il n’a pas encore dix ans quand il joue avec son père dans un court-métrage, Madame Loretta. Par la suite, on le retrouve dans diverses compagnies de théâtre, notamment dans celle fondée par Youssef Wahby, la compagnie Ramsès. Il réalise son premier film, Monsieur Bahbah, en 1935. Il tournera en tout dix-sept longs-métrages avant de mettre un terme à sa carrière cinématographique en 1954.


Un seul film de Fouad Al Gazairly a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Bonne Chance (Al-Haz Al-Saïd, 1945)

avec Hussein Sedky (Saïd Effendi), Nagat Ali (Samiha), Beshara Wakim (Farid Bey El Sakari, propriétaire d’une laiterie), Mohamed El Dib (Sobhi Bey), Abdel Moneim Ismail (le chiffonnier), Yahya Najati (l’avocat), Houda Shams El Din (la sœur de Samiha), Reyad El Kasabgy (le propriétaire du restaurant), Ali Tabangat (le marchand de journaux), Hassan Kamel (le musicien Hegazi), Mohamed Edriss (Gamil Bey)
Scénario : Abo El Seoud El Ebiary
Musique : Mahmoud El Sherif, Farid Al Atrache, Farid Ghosn
Production : Hussein Sedky


Saïd est sans emploi et il vit seul dans une petite chambre misérable. Il peut néanmoins compter sur la solidarité de ses voisins, Hegazy, le musicien, et Hachem, le vendeur de journaux, qui font tout leur possible pour que Saïd trouve un emploi. Mais celui-ci semble poursuivi par la malédiction : à chaque fois qu’il est embauché, l’entreprise est confrontée peu après à un drame : incendie, faillite, voire décès du patron. Un jour alors qu’il erre dans les rues, la faim au ventre, il rencontre un ancien camarade d’école. L’homme est attablé à la terrasse d’un grand restaurant et il invite Saïd à se joindre à lui. Notre héros est ravi de l’aubaine : il va enfin pouvoir manger. Las ! Son camarade est lui aussi sans le sou et il parvient à s’éclipser avant que le serveur ne revienne avec la note. Saïd n’est évidemment pas en mesure de la régler. En guise de dédommagement, le patron de l’établissement lui prend son costume et Saïd doit retourner chez lui en caleçon et chemise. Après cette nouvelle expérience malheureuse, il retrouve tout de même espoir : dans le journal, le directeur d’une laiterie a publié une petite annonce pour recruter un employé. Saïd se présente aussitôt dans l’entreprise.

vendredi 29 avril 2022

Fatima Mazhar (1943-2022)

فاطمة مظهر


L'actrice égyptienne Fatima Mazhar est morte jeudi dernier. Elle avait 79 ans. 
Fatima Mazhar était la soeur du grand acteur Ahmed Mazhar. Après des études d'anglais, elle avait commencé sa carrière cinématographique en 1969 avec Secrets de Filles de Mahmoud Zulficar (photo). Elle travaillera beaucoup pour la télévision et très peu pour le cinéma. Sur trente ans d'activité, elle jouera dans une dizaine de films, toujours dans des seconds rôles auprès de grandes stars comme Nagla Fathy ou bien Zubaïda Tharwat. Elle se retire définitivement de la scène et des plateaux à la fin des années quatre-vingt-dix.

dimanche 17 avril 2022

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 17 au 30 avril)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.

Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.


Samedi 30 avril à 19h30

Entre ciel et terre de Salah Abou Seif (Bayna as-sama wa al ard, 1959)

avec Hind Rostom (Nahed Shukry, la star), Abdel Salam Al Nabulsi (l’aristocrate), Mahmoud El Meleigy (le gangster), Abdel Moneim Ibrahim (le fou), Said Abu Bakr (le harceleur), Zizi Mustafa (Sonia), Yacoub Mikhail (le mari de la femme enceinte), Ahmed Louksor (le metteur en scène), Abdel Ghani El Nagdi (le serviteur), Mahmoud Azmy (l’amant), Naïma Wasafi (la femme enceinte), Amin Wahba (le vieillard), Kadreya Kadry (la femme infidèle), Nahed Samir (l’épouse du vieillard), Samia Rushdy (Zakia), Abdel Moneim Madbouli (le voleur)
Scénario : Naguib Mahfouz et El Sayed Badeir
Musique : Fouad El Zahry
appréciation : 5/5


Apologue. Dans la chaleur estivale d'un vendredi après-midi au Caire, un groupe d'individus représentant toute la société égyptienne restent bloqués dans l'ascenseur d'un grand building de Zamalek (Lebon Building construit en 1952) durant plus d’une heure. Parmi les passagers, on trouve une star de cinéma (Hind Rostom) accompagnée de son chien, un aristocrate sans le sou (Abdel Salam Nabulsi) un chef de gang (Mahmoud El Meleigy), un picpocket (Abdel Moneim Madbouly), un fou échappé de l’asile (Abdel Moneim Ibrahim), une femme infidèle (Kadreya Kadry) et son amant (Mahmoud Azmy), un cuisinier (Abdel Ghani El Nagdi), une femme enceinte (Naïma Wasafi) et son mari, un obsédé sexuel (Saïd Abou Bakr), un vieil homme (Amin Wahba) qui doit épouser une très jeune femme, une lycéenne (Zizi Mostafa) qui doit rejoindre son amoureux. Le huis clos tourne au psychodrame. Pendant ce temps-là, l’équipe de cinéma installée sur la terrasse du bâtiment attend sa vedette pour tourner une scène et le metteur en scène se montre de plus en plus fébrile tandis que des gangsters s’apprêtent à forcer le coffre-fort d’une grande compagnie dont le siège se trouve aussi dans l’immeuble.


Vendredi 29 avril à 17h

La Mère Célibataire d'Helmy Rafla (al-anisa mama, 1950)

avec Mohamed Kamal Al Masri (Monsieur Okasha), Ismaël Yassin (Nabih, l’assistant de Monir), Sabah (Nimra), Mohamed Fawzy (Monir Yousri), Soliman Naguib (le père de Monir), Hagar Hamdy (Farawila, la fiancée de Monir), Zinat Sedki (Khoukha, la femme de Monsieur Okasha), Gracia Kassin (la directrice du refuge), Mohamed Sobeih (le serveur), Monir El Fangary (le vendeur de chocolat)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mohamed Fawzy


Comédie musicale. Nimra rêve d’être chanteuse mais en attendant que la chance veuille bien lui faire signe, elle est vendeuse dans un magasin de disques à Alexandrie. Un jour, elle lit dans le journal une annonce publiée par Monir Yousri, un musicien célèbre qu’elle admire. Il prépare une nouvelle comédie musicale et recherche des chanteuses. Nimra décide de monter au Caire pour se présenter aux auditions. Elles sont dirigées par l’assistant de Monir tandis que celui-ci écoute les prestations depuis le bureau de son père, grâce à un haut-parleur relié au micro devant lequel défilent les candidates. La voix de Nimra impressionne le chanteur et Yousri Pacha, son père, mais un malentendu conduit l’assistant à la renvoyer du théâtre. Heureusement, Nimra ne s’avoue pas vaincue. Sa voix n’a pas convaincu son idole, pense-t-elle, alors c’est par l’amour qu’elle l’atteindra. Elle retrouve les deux hommes dans un cabaret. Ils s’installent à la même table. Yousri Pacha est aussitôt séduit par sa personnalité mais Monir les a rapidement laissés en tête à tête pour rejoindre à une autre table sa fiancée. Décidément, la partie ne va pas être facile…


Jeudi 28 avril à 23h

Antar le valeureux ou Antar le prince noir de Niazi Mostafa (Antar Ibn Shaddad,1961)

avec Farid Shawki (Antar), Kouka (Abla), Said Abou Bakr (Chiboub), Abdel Halim Khattab (le père d’Antar), Ferdoos Mohamed (Zabida, la mère d’Antar), Mohamed Abaza (le roi Al Numan), Wedad Hamdy (l’amie d’Abla), Fakher Fakher (le père d’Abla), Ahmed Khamis (le frère d’Abla), Nour El Demerdash (Emara Ibn Zyad), Badr Nofal (le frère d’Emara), Abdel Khalek Saleh (le prince Zohair), Yasmine (la danseuse)
Scénario et dialogues : Niazi Mostafa, Abdel Aziz Salam, Bayram El Tunsi
D’après une histoire de Mohamed Farid Abu Hadid
Musique : Aly Ismaïl
Production : Aflam Misr Al Jadida 


Epopée. D’après une légende qui évoque la vie d’un héros valeureux à l’époque antéislamique. Antar est le fils que le prince Shaddad a eu avec son noire africaine Zubaïda. Il n’a pas été reconnu par son père et il mène une vie d’esclave auprès de sa mère. Il aime sa cousine Abla sans espoir de la conquérir en raison de sa misérable condition. A deux reprises, il manifeste aux yeux de tous sa force et son courage en repoussant seul des groupes de cavaliers venus pour s’emparer des femmes. Malgré la haine que lui voue l’épouse légitime de son père, ses exploits lui permettent d’être affranchi et de rejoindre le peuple des hommes libres. Peut-être va-t-il pouvoir épouser Abla qui a été conquise par son courage et sa droiture. C’est sans compter le père de la jeune fille qui veut s’opposer à cette union par tous les moyens…


Mercredi 27 avril à 15h

Antar et Abla
de Niazi Mostafa (Antar we Abla, 1945)

avec Kouka (Abla), Serag Mounir (Antar), Fouad El Rachidi (le père d’Abla), Negma Ibrahim (Samia, la belle-mère d’Antar), Ferdoos Mohamed (Zubaïda), Sayed Suleiman (Shayboub, le frère d’Antar), Hosna Suleiman (la servante d’Abla), Hagar Hamdy (la danseuse), Wedad Hamdy, Mahmoud Ismaïl, Esther Shattah, Mahmoud El Sebbah, Reyad El Kasabgy
Scénario : Abdel Aziz Salam, Bayram Al Tunsi, Niazi Mostafa
Musique : Ibrahim Fawzy, Mahmoud El Sherif, Abdel Halim Noweira, Ibrahim Hussein


Epopée. Antar vit dans la tribu des Bani Abbas. Il est le fruit des amours de son père avec l’une de ses esclaves noires. Il n’a donc jamais été reconnu et partage la misérable condition de sa mère. Jeune homme, il tombe amoureux de sa cousine Abla. Cette dernière l’aime en retour mais son père n’entend pas donner la main de sa fille à un fils d’esclave même si celui-ci a prouvé qu’il avait toutes les qualités d’un seigneur. Pour se débarrasser d’Antar, le père d’Abla exige en dot cent chameaux d’une espèce très rare que l’on ne trouve qu’au Yemen. Antar accepte le défi. Il part vers l’Arabie heureuse…


Mardi 26 avril à 15h

Les Filles d’Eve de Niazi Mustafa (Banat Hawa, 1954)
avec Mohamed Fawzi (Wahid), Madiha Yousri (Esmat), Shadia (Hekmat, la sœur d’Esmat), Ismail Yassin (Ananas, l’amoureux d’Hekmat), Zinat Sedki (le garde du corps d’Esmat), Abdel Moneim Ismail (l’infirmier), Edmond Tuema (le directeur de la galerie de peinture), Hind Rostom (l’une des secrétaires), Hassan Hamed (le professeur de judo), Mohamed Reda (le modèle en tenue de pêcheur), Thuriya Salem (une danseuse), Hamid Badawy (l’oncle d’Esmat), Fawzya Ibrahim (employée du magasin), Mounria Abdel Mohsen (la directrice du camp artistique)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary, Niazi Mostafa
Musique : Mohamed Fawzi, Abd Al Aziz Salam, Fathy Qoura
Paroles des chansons : Saleh Gawdat, Abou Al Seoud Al Ebiary
Producteur : Mohamed Fawzi


Comédie musicale. Esmat est la propriétaire des magasins Jeunesse et Beauté. C’est une féministe convaincue : dans sa société, elle n’emploie que des femmes et elle a créé une association qui lutte pour l’égalité entre les deux sexes. Elle ne veut surtout pas entendre parler de mariage au grand désespoir de sa sœur cadette : celle-ci ne pourra épouser l’homme qu’elle aime qu’une fois Esmat mariée. Un jour, alors que la femme d'affaires se rend en voiture à une réunion de son association, elle renverse un cycliste. Plus de peur que de mal : l’homme se relève sans grande difficulté. Il s’appelle Wahid et c’est un artiste peintre. Il se rendait à une exposition pour y présenter une œuvre qui a été abîmée dans sa chute. Esmat veut le dédommager mais Wahid refuse : il est ébloui par la beauté de la jeune femme et souhaite faire immédiatement son portrait. Esmat accepte à contre-coeur. Ils s’installent au bord du Nil et en quelques minutes, Wahid réalise un portrait au crayon de sa belle inconnue. Cette dernière, exaspérée par cette situation finit par quitter Wahid en lui laissant un chèque. Grâce à ce chèque, le peintre parvient à retrouver la femme d’affaires. Il se présente au siège de sa société mais elle refuse de le recevoir…


Lundi 25 avril à 23h

Moi et mes filles d’Hussein Helmy El Mohandes (Ana wa banati, 1961)
avec Abdel Moneim Ibrahim (Fahmy), Salah Zulficar (Samir), Zahrat Al Oula (Mervat), Nahed Sharif (Maysa), Fathia Chahine (propriétaire de la boutique de mode), Fayza Ahmed (Mahasin), Amal Farid (Mona), Zaki Rostom (Mahmoud Abdel Fatah), Samia Roshdy (la mère d’Hamza), Ali Kamal (Gaber), Ahmed Bali (un ami de Mahmoud), Abdel Ghani El Nagdi (Hamza)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Attya Sharara, Ibrahim Haggag, Mohamed Al Mogi


Drame. Mahmoud Abdel Fatah est veuf et il élève seul ses quatre grandes filles : Mervat, Maysa, Mahasin, Mona. Il leur a donné une excellente éducation mais il n’a pas les moyens de financer leur futur mariage. La situation se complique quand il est mis brutalement à la retraite. Sur les conseils d’une relation, il investit toutes ses économies dans une société qui pourra lui faire gagner beaucoup d’argent. Il voit enfin l’avenir avec un certain optimisme. Las ! En se rendant au siège de la société, il s’aperçoit qu’elle a déménagé sans laisser d’adresse : il a été joué par des escrocs qui ont disparu avec son argent ! Il a un malaise et chute dans l’escalier. Il est hospitalisé. Désormais, ses quatre filles devront affronter seules les difficultés de la vie…


Dimanche 24 avril à 15h

Wedad de Fritz Kramp (1936)
avec Oum Kalthoum (Wedad), Ahmed Alam (Baher), Ahmed Al Badawy (Cheikh Badar), Menassa Fahmy (Cheikh Radouan), Fattouh Nashaty (Saïd), Kouka (Shahd), Mahmoud El Meleigy (le messager), Mokhtar Othman (Mansour, le serviteur de Baher), Mohamed Youssef (le tailleur), Hassan El Baroudi (Yazdi), Ibrahim Emara (le professeur), Alfred Haddad (le marchand syrien), Fouad Selim (le médecin), Ibrahim El Gazzar (le mendiant)
Histoire : Ahmed Rami
Scénario : Ahmed Badrakhan
Musique : Mohammed Al-Qasabji, Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati
Paroles des chansons : Ahmed Rami
Wedad est le premier film produit par les studios Misr.


Baher est un riche marchand qui vit une belle histoire d’amour avec son esclave, Wedad. Celle-ci a une voix unique et elle chante souvent pour le plaisir de son maître et de ses invités. Le bonheur des deux amants serait resté sans nuage si un jour, le pillage de l’une de ses caravanes n'avait pas conduit Baher à la faillite. Pour qu’il puisse rembourser ses créanciers, le marchand revend son palais et s’installe dans une modeste maison avec Wedad et ses deux fidèles serviteurs, Mansour et Shahd. Un marchand du Levant propose à Baher de reprendre ses activités commerciales : il lui propose de lui fournir les marchandises à crédit contre un acompte de 500 guinées. Mais Baher ne dispose pas de cette somme. Wedad lui suggère de la vendre au marché aux esclaves. Grâce à sa voix d’or, elle pourra être vendue un bon prix. Baher finit par se résoudre à se séparer de son esclave préférée. C’est ainsi que Wedad est achetée par un vieillard fortuné qui l’emporte dans son pays…


Samedi 23 avril à 15h

Bonne Chance de Fouad Al Gazairly (Al-Haz Al-Saïd, 1945)

avec Hussein Sedky (Saïd Effendi), Nagat Ali (Samiha), Beshara Wakim (Farid Bey El Sakari, propriétaire d’une laiterie), Mohamed El Dib (Sobhi Bey), Abdel Moneim Ismail (le chiffonnier), Yahya Najati (l’avocat), Houda Shams El Din (la sœur de Samiha), Reyad El Kasabgy (le propriétaire du restaurant), Ali Tabangat (le marchand de journaux), Hassan Kamel (le musicien Hegazi), Mohamed Edriss (Gamil Bey)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mahmoud El Sherif, Farid Al Atrache, Farid Ghosn
Production : Hussein Sedky


Saïd est sans emploi et il vit seul dans une petite chambre misérable. Il peut néanmoins compter sur la solidarité de ses voisins, Hegazy, le musicien, et Hachem, le vendeur de journaux, qui font tout leur possible pour que Saïd trouve un emploi. Mais celui-ci semble poursuivi par la malédiction : à chaque fois qu’il est embauché, l’entreprise est confrontée peu après à un drame : incendie, faillite, voire décès du patron. Un jour alors qu’il erre dans les rues, la faim au ventre, il rencontre un ancien camarade d’école. L’homme est attablé à la terrasse d’un grand restaurant et il invite Saïd à se joindre à lui. Notre héros est ravi de l’aubaine : il va enfin pouvoir manger. Las ! Son camarade est lui aussi sans le sou et il parvient à s’éclipser avant que le serveur ne revienne avec la note. Saïd n’est évidemment pas en mesure de la régler. En guise de dédommagement, le patron de l’établissement lui prend son costume et Saïd doit retourner chez lui en caleçon et chemise. Après cette nouvelle expérience malheureuse, il retrouve tout de même espoir : dans le journal, le directeur d’une laiterie a publié une petite annonce pour recruter un employé. Saïd se présente aussitôt dans l’entreprise.


Vendredi 22 avril à 19h30

Le Millionnaire d'Helmy Rafla (El Millionaire, 1950)

avec Ismaël Yassin (Assim El Isterliny/Gamiz), Zinat Sedki (la sœur d’Assim El Isterliny), Soad Mekawy (Soukra, la cuisinière), Stephan Rosti (Zaki), Farid Shawki (Farid), Hussein Issa (Hussein), Wedad Hamdy (Sonia), Serag Mounir (Antar Bin Shaddad, le frère de Sonia), Ryad El Kasabgy (l’infirmier-chef de l’hôpital psychiatrique), Camilia (Rouh Al Fouad Hanem), Nour El Demerdash (le frère de Rouh Al Fouad Hanem), Victoria Hobeika (la tante d’Assim El Isterliny), Abdel Moneim Ismail (le chauffeur d’Assim El Isterliny), Ahmed Darwich (le docteur Darwich), Salah Mansour (un fou), Mahmoud Lotfi (un fou), Eskandar Mansy (un fou), Mohamed Tawfiq (un fou), Abdel Hamid Zaki (le directeur du théâtre)
Scénario : Anwar Wagdi, Abou Al Seoud Al Ibiary, Mamoun Al Shinnawi
Musique : Izzat El Gahely et Mohamed El Bakar
appréciation : 4/5


Assim El Isterliny est un millionnaire despotique et jaloux. Ses gardes ont capturé un homme qu’ils avaient surpris en compagnie de sa femme Rouh Al Fouad Hanem. Fou de rage, Assim le tue de plusieurs coups de pistolet (On apprendra plus tard que le pistolet était chargé à blanc et que l’homme est en réalité le frère de sa femme). Ses gardes lui conseillent de se cacher le temps que les choses s’apaisent. Il se rend dans un cabaret où se produit un artiste du nom de Gamiz. L’ombrageux millionnaire se rend compte que l’individu est son parfait sosie. Il a une idée : il propose à Gamiz de prendre sa place quelque temps. Le pauvre chanteur accepte, séduit par la perspective de vivre dans le luxe et l’oisiveté.


Jeudi 21 avril à 15h

Fatma d'Ahmed Badrakhan (1947)
avec Oum Kalthoum (Fatma), Anwar Wagdi (Fathy, le plus jeune frère du pacha), Suleiman Naguib (le pacha), Hassan Fayek (Fatouh, le frère cadet du pacha), Zouzou Chakib (la petite amie de Fathy), Saneya Shawky (la danseuse), Abdel Fatah El Kosary (Maître Mustafa, le boulanger), Ferdoos Mohamed (la mère de Fatma), Nabil Khairy (le cousin de Fatma), Mohamed Al Dib (Munir), Mohamed Kamel, Hussein Asar (le cuisinier), Edmond Tuema (le réceptionniste de l’hôtel), Mohamed Kamel EL Masry (le professeur Fasih)
Scénario : Mustafa Amin, Badie Khairy
Musique et chansons : Abdul Hamid Abdel Rahman, Abdel Halim Noweira, Riad El Sonbati, Zakaria Ahmed, Mohammed Al-Qasabji, Ahmed Rami, Bayram Al-Tunsi
Dernière apparition d’Oum Kalthoum à l’écran.


Drame. Fatma est infirmière chez un pacha dont l’état nécessite un traitement lourd. Fathy, le frère cadet du maître de maison, est tombé amoureux de la jeune femme. Il multiplie les tentatives pour la séduire mais Fatma reste de marbre. Fou de désir, Fathy se résout à la demander en mariage. L’infirmière accepte. Après un voyage de noces qu’ils passent à Alexandrie, ils sont obligés de s’installer dans le modeste logement des parents de Fatma. En effet, le père de Fathy n’a pas accepté ce mariage et il est furieux contre son fils. Très vite, le jeune marié se lasse de cette existence austère dans un quartier populaire. Le luxe et les plaisirs de sa vie d'antan lui manquent. Il finit par abandonner Fatma pour retourner dans sa famille. Quelques mois plus tard, l’épouse délaissée donne naissance à un enfant. Fathy refuse de le reconnaître…


Mercredi 20 avril à 19h30

Qui est l'assassin ? d'Hassan El Seifi (Man Alqatil, 1956)
avec Samira Ahmed (Samira, la jeune épouse de Saïd), Rafia Al Shal (la mère de Samira), Gamil Ezz Eddin (Magdy, le cousin de Samira), Wedad Hamdy (Zakia, la femme de Nabi), Mohsen Sarhan (Saïd, le directeur de l’entreprise de Souad), Hussein Riad (Suleiman, le père de la mariée), Mahmoud El Meleigy (Salim, le frère de Souad Hanem), Rushdy Abaza (Rushdy, l’enquêteur), Adli Kasseb (le procureur), Ismaïl Yassin (Nabi), Amina Nour Eddin (Souad Hanem, la victime)
Scénario et dialogues : Mohamed Kamal Hassan al Muhami
Production : les Films du Lotus


Film policier. A la mort de son mari, Souad Hanem a hérité de la société qu’il avait fondée. Elle en a confié la direction à Saïd, un jeune homme pour qui elle éprouve de tendres sentiments. Alors que la veuve séjourne à l’étranger, son frère lui apprend que Saïd s’apprête à épouser une autre femme. Souad rentre précipitamment en Egypte. Elle découvre qu’on lui a volé ses bijoux qui se trouvaient pourtant dans un coffre-fort. Le voleur ne peut être que Saïd. Au combe du désespoir, Souad brûle toutes les photos de son ex-protégé. Malgré cela, elle décide de se rendre au mariage de Saïd. C’est ainsi qu’elle apprend que le père de la mariée est dans une situation financière catastrophique et qu’il compte bien utiliser l’argent de son futur gendre pour éponger ses dettes. La petite enquête de Souad s’interrompt brusquement : on retrouve son corps sans vie dans le jardin de la propriété. Un inspecteur arrive sur place. Il devine qu'un certain nombre de présents ont de bonnes raisons d'en vouloir à la victime...


Mardi 19 avril à 19h30

Trente Jours en Prison de Niazi Mostafa (30 youm fil sign, 1966)

avec Abou Bakr Ezzat (Medhat), Farid Shawki (Amshir), Nawal Abou Al Foutouh (Azhar), Hassan Hamed (Ibn Al Janawi), Soheir El-Barouni (l’employée de maison), Mimi Chakib (la mère de Soheir), Mohamed Reda (Hangal le voleur), Ibrahim Saafan (l’avocat), Madiha Kamel (Soheir), Samir Ghanem (son propre rôle), Ahmed El Deif (son propre rôle), George Sedhom (son propre rôle)
D’après une histoire de Naguib El Rihani et de Badie’ Khairy
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Musique : Hussein Al Saïd
Chansons : Samir Ghanem, Ahmed El Deif, George Sedhom
Production : Films Ihab Leithi


Medhat dirige le cabaret « le Trocadéro » qui appartient à Madame Fawzia. Il doit épouser sa fille Soheir mais il entretient aussi une relation amoureuse avec une actrice. Pour garantir la sécurité de l’établissement qu’il dirige, il a embauché Amshir, un hercule de foire. Ce dernier est un brave garçon mais il a tendance a abusé de sa force à contretemps. Justement, ce soir-là, un personnage important dîne au cabaret. Medhat est à sa table et par inadvertance, il brûle la moustache de l’homme. Fureur du « brûlé » qui frappe Medhat. C’est à ce moment-là qu’intervient Amshir : il assomme l’agresseur de son patron mais les hommes de celui-ci répliquent à leur tour. La mêlée devient générale. La police puis la justice s’en mêlent. Un procès a lieu. Contre de l’argent, Amshir accepte de prendre tous les torts à son compte et il est condamné à trente jours de prison…


Lundi 18 avril à 15h

Docteur Farahat de Togo Mizrahi (Doctor Farahat, 1935)

avec Fawzy El Gazaerli (Farhat Swaïlam), Amina Mohamed (Nouna), Ehsane El Gazaerli (la femme de Farhat Swaïlam), Tahya Carioca (Tahya, l’amie de Nouna), Ahmed El Haddad (Ali Effendi, le secrétaire du docteur Hemdy), Togo Mizrahi (docteur Hemdy), Hassan Rashid (le père de Nouna), Hussein El Masry (Khairy, l’ami du docteur Helmy), Zouzou Labib (chanteuse), Ibrahim Arafa (un employé de l’hôtel), Mony, Ali Kamal (le propriétaire de l’hôtel),
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Izzat El Gahely


Le directeur de l’hôtel Al Karounyah de Port-Saïd charge l’un de ses employés de trouver un interprète. Celui-ci ne cherche pas bien longtemps. Il tombe sur Farahat Swaïlam, un pauvre homme au chômage qui est prêt à tout pour gagner un peu d’argent. Farhat ignore tout des langues étrangères mais il accepte le poste. Après avoir reçu les conseils avisés de son épouse, il devient donc l’interprète officiel de l’hôtel Al Karouniah. Grâce à sa malice et à son sens de la répartie, l’ancien chômeur parvient à faire illusion auprès de tout le personnel de l’hôtel. C’est alors qu’un mystérieux personnage fait son apparition dans l’établissement : c’est le docteur Hemdy, un célèbre médecin qui revient en Egypte après quinze ans d’absence. Pour rester incognito, il arbore une fausse moustache et une fausse barbe. Farahat a tout de suite sympathisé avec son secrétaire. Alors que les deux hommes discutent dans le hall de l’hôtel, des journalistes font irruption et les prennent en photo. Ils ont pris Farhat pour le fameux docteur Hemdy. Ce dernier est présent mais d’un regard appuyé, ordonne à son secrétaire et à Farhat de ne pas détromper les journalistes. Le succès de l’opération a donné une idée au docteur. Il doit se fiancer à une jeune fille mais il n’est pas sûr des sentiments de celle-ci à son égard. Le père de la jeune femme l’a invité chez lui pour officialiser leur prochaine union. Le docteur Hemdy envoie Farahat à sa place : il veut s’assurer d’être aimé pour lui-même et non pour sa célébrité…


Dimanche 17 avril à 15h

Femme d’Abdel Fattah Hassan (Al Mara’a, 1949)
avec Ahlam (Fatimah), Kamal El Shennawi (Mahmoud), Samiha Tawfik (une danseuse), Mahmoud El Sabaa (Farid), Mary Moneib (Mahroussa), Abdel Hamid Zaki (le beau-père de Fatimah), Mohamed Tawfiq (le commis de Mahroussa), Kitty (la danseuse du cabaret), Zaki Ibrahim (le père de Fatimah), Ryad Al Kasabgy (le policier), Zizi Kamal (la directrice de l’école)
Scénario : Abdel Fattah Hassan, Mahmoud El Sabaa, Saleh Gawdat
Musique : Farid Ghosn, Bayram Al Tunsi, Saleh Gawdat, Mahmoud Al Sherif, Ali Farraj, Ahmed Sedki


Drame. Après la mort accidentelle de son père, Fatimah décide de quitter Alexandrie pour rejoindre sa mère qui vit au Caire avec son beau-père. Ce dernier est émoustillé par l’arrivée dans son foyer de cette jeune femme séduisante. Il n’a de cesse de l’importuner tant et si bien que Fatimah préfère s’en aller. Elle trouve refuge chez Mahroussa, une pâtissière, qui l’accueille comme sa fille. Cette femme d’un naturel enjoué tient une échoppe près d’une usine où travaillent deux frères, Rachid et Mahmoud. Et ces deux garçons habitent dans une maison qui fait face à celle de Mahroussa. C’est ainsi qu’ils ne tardent pas à faire connaissance avec Fatimah dont ils vont tomber amoureux en même temps. La jeune femme a une nette préférence pour Mahmoud, le plus jeune. Mais l’aîné ne renonce pas pour autant et entre les deux frères, les disputes deviennent de plus en plus violentes…





lundi 4 avril 2022

Ciné le Caire sur Instagram

 


Ciné le Caire est depuis quelques jours sur Instagram. 

Retrouvez-nous  à l'adresse suivante : 

https://www.instagram.com/cinelecaire/

vendredi 1 avril 2022

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 1er au 15 avril)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.

Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.


Vendredi 15 avril à 19h30

Une Ville se déchaîne d’Helmy Rafla (Thawrat el madina,1955)
avec Sabah (Fatima), Mohamed Fawzi (Ahmed), Hussein Riad (le père de Fatima), Qadria Kamel (la tante de Fatima), Ahmed Allam (Haj Saber, le propriétaire de l’usine), Doha Amir (Fatima enfant), Wedad Hamdy (la servante), Suleiman al-Guindy (le petit garçon Al Wadi Galal), Abdel Moneim Ismail (le père de Al Wadi), Ragaa Youssef (la danseuse), Horeya Hassan (la chanteuse)
Scénario : Nairuz Abdel Malek
Musique : Mamoun Al Shinnawi, Fathy Qoura, Riad El Sonbati, Mohamed Fawzi, Ali Farraj
Production : les films du Lotus (Assia Dagher)


Mélodrame musical. La mère de Fatima est morte en lui donnant naissance. Sa tante et sa grand-mère avaient perdu la vie dans les mêmes circonstances. Depuis ce drame, Salim, son père, est convaincu que toutes les femmes de la famille sont condamnées à subir le même sort. Il a décidé que Fatima ne se marierait jamais et qu’elle n’aurait jamais d’enfant. Dès son plus jeune âge, il lui a interdit de fréquenter les garçons et lui a imposé une éducation d’une grande sévérité. Un jour, ils partent tous les deux pour une courte escapade au Caire. A leur retour, ils découvrent que leur maison et l’atelier de verrerie du père ont été totalement détruits par un incendie. Ils n’ont plus rien. Heureusement, le riche propriétaire d’une usine de verrerie propose à Salim une place comme contremaître dans son établissement et il lui offre même un logement dans son domaine. Le père de Fatima accepte le travail mais refuse le logement : il sait que l’industriel a un fils de l’âge de sa fille. Les années passent. Fatima est devenue une jeune femme et Ahmed, le fils du propriétaire de l’usine qui avait séjourné à l’étranger pour ses études, est de retour…


Mercredi 13 avril à 23h

Le Prince de la Vengeance d'Henry Barakat (Amir Al Intiqam, 1950)

avec Anwar Wagdi (Hassan Hilali), Madiha Yousri (Yasmina), Samia Gamal (Zumoroda), Farid Shawki (Jaafar), Hussein Riad (Cheikh Jalal), Kamal Al Shennawi (Chahine le Mamelouk), Mahmoud El Meleigy (Metwali), Serag Mounir (Badran, chef de la police), Abdul Aziz Ahmed (cheikh Fadel), Zaki Ibrahim (le père d’Hassan Hilali), Mohamed Alwan (le frère de Badran), Reyad El Kasabgy (Cheikh al Mansour Ghurab), Zaki El Fayomi (Hisham, le fils de Yasmina), Ali Al Kassar (Nour, l’esclave)
Scénario : Henry Barakat
Dialogues : Youssef Gohar, Henry Barakat, Youssef Issa
D'après le roman Le Comte de Monte Cristo d'Alexandre Dumas
Musique : Ahmed Sedky, Farid Al Atrache
Production : Les Films du Lotus (Assia Dagher)


Film d'aventure. Hassan Al Helali est un capitaine de navire. Il dirige le Mansoura qui appartient à Cheikh Fadel. Il vit avec son vieux père et aime une jeune femme, Yasmina, qu’il doit très prochainement épouser. Mais Hassan a un rival, Chahine le Mamelouk qui est prêt à tout pour l’écarter. Avec deux complices, celui-ci échafaude un complot diabolique. C’est ainsi que le jour de son mariage, Hassan est jeté en prison sans procès. Ses ennemis ont la voie libre : l’un épousera sa fiancée, les deux autres prendront le commandement du Mansoura pour se livrer à la contrebande. En prison, Hassan rencontre un vieil homme qui avant de mourir lui indique l’endroit où il a caché un trésor. Hassan parvient à s’évader et retrouve le coffre de son compagnon d’infortune. Il décide de se venger de tous ceux qui ont voulu l’éliminer…


Mardi 12 avril à 19h30

Agent 77 de Niazi Mostafa (Aleamyl 77, 1969)

avec Farid Shawqi (le major Kamel Suleiman), Soheir El Bably (Maria, l’assistantre de Simon), Nawal Abou El Fotouh (Nadia), El Deif Ahmed (El Deif), George Sedhom (George), Samir Ghanem (Samir), Hassan Shafik (le faux réalisateur Simon), Ahmed Abaza (le propriétaire de Vénus Casino), Mohamed Refaat (Salah), Samir Waley Eddin (le trafiquant de drogue), Nasr Seif (Max), Mohamed Sultan (l’officier de police)
Scénario : Abdel Hay Adib
Musique : Johnny Kostanios
Production : les Studios Misr, les films Saad Dafraoui


Le major Salah a réussi à enregistrer sur microfilm des images d’une base militaire ultra-secrète. Ces documents sensibles sont destinés à des espions qui se sont introduits sur le territoire égyptien en se faisant passer pour une équipe de tournage d’un film d’action. L’homme qui sert d’’intermédiaire est le directeur du Vénus Casino, Petro di Roma. Celui-ci accompagne Salah sur le lieu du faux tournage où ils retrouvent Simon, le prétendu réalisateur, chef du gang. Salah demande l’argent qu’on lui a promis mais Simon l’abat d’un coup de revolver. Le réalisateur et Petro di Roma se battent pour récupérer le microfilm mais il finit par tomber dans l’une des guitares appartenant à trois artistes qui ont assisté à toute la scène, dissimulés derrière des costumes. Petro di Roma fuient avec les trois jeunes comédiens et il les embauche dans son cabaret, pensant ainsi récupérer rapidement le précieux microfilm….


Lundi 11 avril à 19h30

La Maîtresse de Maison d’Ahmed Kamal Morsi (Sitt al Bayt, 1949)
avec Faten Hamama (Elham), Imad Hamdy (Nabil), Zeinab Sedky (la mère de Nabil), Mona (Madiha, l’amie d’Elham), Thuraya Fakhry (la mère de Bashir), Mohamed Kamel (Bashir, le serviteur de Nabil), Hosna Suleiman (la servante d’Elham) , Naima Akef (la danseuse), Mahmoud Shoukoko (le chanteur), Soad Mekawy (la chanteuse), Abdel Mona'em Saoudi (le docteur), Zaki Ibrahim (le directeur de la société)
Une histoire d'Abou Al Seoud Al Ebiary
Scénario : Henry Barakat et Ahmed Kamel Morsi
Musique : Morsi Gamil Aziz, Hiram Ghamarawy, Abdel Aziz Mahmoud, Hassan Al Imam, Izzat El Gahely, Mahmoud Shoukoko
L’une des premières apparitions à l’écran de Naïma Akef qui a à peine vingt ans. Dans ce film, le rôle principal féminin est tenu par Faten Hamama qui a tout juste dix-huit ans mais ce n’est déjà plus une débutante puisqu’elle a tourné son premier film en 1940.


Nabil est un ingénieur qui vit avec sa mère très malade. Un jour, il demande à son médecin de lui envoyer une infirmière parce que sa mère se sent très fatiguée. C’est une jeune femme douce et charmante qui se présente. Elle s’appelle Elham. Au fil de ses visites, Nabil apprend qu’Elham est une jeune fille de bonne famille qui travaille bénévolement comme infirmière pour le Croissant Rouge. Les deux jeunes gens sympathisent et sortent régulièrement ensemble. L’amour s’en mêle et ils se marient. Elham s’installe peu après dans la maison de sa belle-mère. Avec cette dernière, les relations sont tendues. La vieille dame la considère comme une intruse qui veut prendre sa place. Elle essaie de convaincre son fils d’épouser une autre femme car elle croit qu’Elham est stérile. Celle-ci ne supporte plus le comportement de sa belle-mère : elle décide de quitter la maison. Dans sa précipitation, elle tombe dans l’escalier…


Vendredi 8 avril à 23h

Le Malchanceux de Mohamed Abdel Gawwad (Qalil al Bakht, 1952)
avec Shadia (la chanteuse Bulbula/Hoda), Kamal El Shennawi (Hussein), Abbas Al Daly (le père d’Hussein), Abdel Hamid Badaoui (l’oncle d’Hussein), Thuraya Hassan (Thuraya, la danseuse), Zomoroda (Elham, la cousine de Bulbula), Gamalat Zayed (la tante de Bulbula), Samia Mohsen (Fakria, l’amie d’Elham), Rashad Ahmed (Zaki), Ismail Yassin (Faleh, le serviteur d’Hussein), Lotfi Al Hakim (le propriétaire du casino), Mahmoud El Meleigy (Mounir, le cousin d’Hussein), Shafik Galal (le chanteur), Nour El Demerdash (le fiancé de Hoda)
Scénario : Zuhair Bakir
Musique et chansons : Izzat El Gahely, Ismael Nazmy, Ahmed Sabra, Ahmed Sedky, Mahmoud El Sherif
On peut aussi entendre, notamment dans les trente premières secondes du générique, la toccata et fugue en ré mineur de Jean-Sébastien Bach dans la version symphonique arrangée et dirigée par Leopold Stokowsky.
Production : Zuhair Bakir


Hussein, un fils de bonne famille quitte son village pour s’installer à Alexandrie où il terminera ses études. Il est accompagné de son fidèle serviteur, Faleh. fait la connaissance de Bulbula, une jeune employée d'un cabaret qu'il fréquente. Ils tombent amoureux l’un de l’autre et projettent de se marier. Malheureusement, Elham, la cousine de Bulbula, a des vues sur le jeune homme depuis qu’elle sait qu’il appartient à une famille aisée. Elle veut casser cette idylle. Elle fait croire à Hussein que Bulbula a un lourd passé, que c’est une fille de mauvaise vie qui a eu recours maintes fois à l’avortement. A contrecœur, Hussein s’éloigne de celle qu’il aime passionnément. Abandonnée, Bulbula veut en finir avec la vie…


Jeudi 7 avril à 15h

L’Homme le plus courageux du monde d’Hassan El Seifi (Ashgaa ragel fil alam, 1968)

avec Amin El-Heinedy (Sankar), Abbas Fares (Hajj Hussein, le père de Shakshouka), Shweikar (Shakshouka), Zinat Sedky (Sonia, la mère de Shakshouka), Nagwa Fouad (la danseuse), Mohamed Reda (le riche boucher), Tawfik El Deken (Sabi le garçon boucher), Fifi Youssef (Ratiba, la mère de Fatakat), Soheir Al Baroni (Fatakat, la fille du directeur), Abdel Moneim Madbouli (le directeur de l’école), Khadiga Mahmoud (une amie de Shakshouka), Zeinat Olwi (une danseuse), Mohamed Taha (un chanteur), George Sedhom (Coucou), Abdul Moneim Abdul Rahman (le vendeur de journaux)
Scénario : Anwar Abdallah et Hassan El Seifi
Musique : Saïd Mekawi, Mohamed Taha et Mohamed Almogy
Production : Hassan El Seifi


Comédie. Sankar est un modeste professeur, peu courageux et mal voyant. Il est amoureux de Shakshouka, une de ses élèves, et il a le bonheur d'être aimé en retour. Malheureusement, le père de la jeune fille rejette toute idée de mariage car il a déjà choisi son futur gendre. Un jour, Sankar perd ses lunettes dans la rue et il se retrouve nez à nez avec un lion qui vient de s'échapper du zoo. Sa vue est si basse que l'enseignant confond le fauve avec un mouton. Inconscient du danger, il enferme l’animal dans l’échoppe d’un boucher. Il ne sait pas qu'il vient ainsi de rendre un service inestimable à la police locale. Désormais, il passe aux yeux de tous pour un héros...


Mercredi 6 avril à 19h30

La Matrone d’Hassan Reda (El moallema, 1958)

avec Taheya Carioca (Tuha), Yahia Chahine (Maître Abbas), Mahmoud El Meleigy (Maître Hafez), Omar El-Hariri (Fathi, le jeune comptable de Tuha), Wedad Hamdy (la servante de Tuha), Mohamed Tawfik (Madbouly), Nagwa Fouad (la fille de la patronne de la maison close), Rafia Al Shal (la patronne de la maison close), Roheya Jamal (une prostituée), Nawal Attia (une prostituée), Suzi Khairy (la danseuse)
Scénario : El Sayed Bedeir et Hassan Reda (d’après Othello de William Shakespeare)
Musique : Fouad El Zahry, Ahmed Fouad Hassan, Saïd Morsi
Production : les films Taheya Carioca


Maître Hafez est un commerçant véreux qui se livre au trafic de drogue. Il est amoureux de Tuha, une commerçante elle aussi. C'est une femme d'âge mûr au caractère bien trempé. Elle dirige la petite boutique d’épices que son père avait fondée. Ses affaires sont prospères et elle a toute confiance en Fathi, son jeune comptable honnête et dévoué. Maître Hafez lui a manifesté sa flamme de manière insistante mais, malheureusement pour lui, le cœur de Tuha est déjà pris : elle aime Maître Abbas. Elle l’épouse et lui trouve une place dans son affaire. Mais Hafez n’a pas dit son dernier mot. En feignant d’être un grand ami d’Abbas, il s’ingénie à briser le couple. Sous son influence pernicieuse, le mari de Tuha devient alcoolique, violent et infidèle…


Mardi 5 avril à 19h30

Les Trois Fous d’Hassan El Seifi (El Maganeen el Talata, 1970)

avec Nagla Fathy (Samira, la belle-sœur du docteur Tawfiq), Zahrat Al Oula (Sonia, la femme du docteur Tawfiq), Samir Ghanem (le docteur Tawfiq), George Sedhom (le journaliste), El Deif Ahmed (le fiancé de Samira), Tawfik El Deken (officier de police), Ibrahim Saafan (le médecin), Kawthar Shafik (une journaliste), Seif Allah Mokhtar (l’unique patient du psychiatre), Zakaria Mowafy (un policier), Adel Nassif (le propriétaire des lapins), Abdel Ghani El Nagdi (Mahmoud), Abdel Moneim Basiony (le voisin), Ahmed Nabil (l’assistant du psychiatre), Soheir Zaky (la danseuse), Mahmoud El Meleigy (le rédacteur en chef)
Scénario : Ali Salem
Musique : Baligh Hamdy, Helmy Bakr, Fathy Qoura
Production : Hassan El Seifi
L’un des derniers films d’El Deif Ahmed qui meurt le 6 avril 1970, à l’âge de 34 ans.


Comédie musicale. Le docteur Tawfiq est vétérinaire. Il a décidé de quitter son emploi au ministère de la santé pour se consacrer à des recherches personnelles dans le laboratoire qu’il a aménagé à son domicile. Il a construit une machine capable de prolonger l’existence des êtres vivants. Pour tester son invention, il fait des essais sur des animaux qu’il vole dans le quartier. Les activités de l’ancien vétérinaire ne plaisent pas beaucoup à sa femme Sonia et elle s’en plaint à sa sœur Samira. Cette dernière demande à son fiancé qui est psychiatre d’intervenir. Dans le même temps, le directeur d’un magazine envoie un reporter enquêter sur le mystérieux docteur…


Lundi 4 avril à 23h

Pardonne-moi mes péchés d'El-Sayed Ziada (aghfir li khatiyati, 1962)
avec Samira Ahmed (Leila), Kamal Al Shennawi (Hussein), Zouzou Madi (la mère d’Hussein), Hassan Hamed (Mountassir, l’ami d’Hussein), Roweda Adnan (Ahlam, la cousine d’Hussein), Fayza Fouad (la fiancée d’Hussein), Ahmed Ghanem (Mazloum, le mari d’Ahlam), Nahed Samir (Oum Khalil), Amal Yousri (Noussah, la maîtresse de Mountassir), Mohamed Shawky (Sharaf), Saïd Khalil (le père de Leila)
Scénario : Aziz Armani et El Sayed Ziada
Musique : Abdul Magid Al-Sharif


Drame. Hussein était resté un célibataire endurci vivant dans une villa cossue avec sa mère jusqu’à ce qu’il rencontre Leila, une jeune ouvrière. Le coup de foudre est immédiat. A partir de là, Hussein change totalement : il renonce à ses soirées arrosées avec ses amis pour se consacrer à son amour tout neuf. Il est bien décidé à épouser celle qu’il considère comme la femme de sa vie. Un jour, il décide de l’attendre à la sortie de son travail. A peine a-t-elle franchi les grilles de l’usine qu’un homme lui prend le bras et la conduit dans une voiture au volant de laquelle se trouve une second homme. La voiture disparaît. Hussein est ébranlé par ce qu’il vient de voir. Un peu plus tard, il rencontre le premier homme qui prétend être le cousin de Leila…


Dimanche 3 avril à 19h30

Héros jusqu'au bout de Houssam Al Din Mustafa (Batal lil Nihaya (1963)
avec Farid Shawki (Ibrahim), Laila Taher (la femme d’Ibrahim), Mahmoud El-Meleigy (Hafez Amin), Tawfik El Deken (un complice d’Hafez Amin), Zin El Ashmawy (Rashad, un membre du gang), Lotfi Abdel Hamid (un membre du gang), Nahed Samir, Ali Roshdy (l’ingénieur Ahmed Abdo), Helen (Helen, la maîtresse d’Hafez Amin), Nazim Sharawi (le chef de la police), Mohamed El Dafrawi (officier de police), Khristo Kladakis (le mari d’Helen), Ikram Ezzo (une petite fille), Abdel Badi El Arabi (Sayed Bey), Mohsen Hassanein (Omari membre du gang), Fayek Bahgat (vendeur de cigarettes, membre du gang)
Scénario et dialogues : Ali El-Zorkani
Musique : emprunt de la musique composée par André Previn pour le film de Vincente Minnelli Les 4 cavaliers de l’Apocalypse (1962)
Production : Les films Gamal Al Leithi


Thriller. Hafez Amin préside et finance une association qui gère un orphelinat à Alexandrie. C’est un homme estimé. En fait cette honorable fonction au sein d’une œuvre de bienfaisance est une couverture pour dissimuler ses activités criminelles : il est à la tête d’un gang dont la spécialité est le kidnapping des enfants de familles fortunées. Il s’en prend notamment aux personnalités qui composent le conseil d’administration de son orphelinat. Il les menace d’enlever leur enfant s’ils refusent de payer la rançon demandée. La plupart des familles accepte le marché et se garde bien de prévenir la police. Cette dernière finit par être alertée. On fait appel à Ibrahim, un ancien gangster qui a payé sa dette à la société, pour qu’il s’infiltre dans l’organisation criminelle…

 
Samedi 2 avril à 19h30

Le Pain Quotidien de Niazi Mostafa (Lukmet el aish, 1960)

avec Salah Zulficar (Mohsen), Maha Sabry (Samia), Adel Khairy (Fathy), Zouzou Madi (Madame Monira, la propriétaire de la pension), Hassan Fayek (le père de Samia), Said Abou Bakr (Basiony, le cousin de Samia), Abdel Halim Khattab (Ghazal, l’ancien gestionnaire du domaine), Houda Tawfiq (Kawthar, la fiancée de Fathy), Salwa Mahmoud (Mabrouka, une paysanne), Abbas Rahmy (le médecin)
Scénario : Abdel Fattah El Sayed, Mostafa Fouad, Niazi Mostafa
Musique de générique : Steve Bretton (Becky)
Production : Les Films du Nouveau Monde (Mostafa Hassan)


Fathy et Moshen sont deux amis sans emploi. Il leur faut trouver de l’argent au plus vite pour payer la pension dans laquelle ils résident. Mohsen tombe sur une petite annonce dans un journal : une entreprise agricole recherche un responsable technique. Il se rend à l’adresse indiquée. En chemin, il sauve une jeune femme qui s’apprêtait à être piétinée par un troupeau de vaches. Ils font connaissance. Elle s’appelle Samia et elle est la fille du propriétaire du domaine où se rend Moshen. Elle est aussitôt tombée amoureuse de son sauveur et elle espère bien qu’il sera embauché. Mohsen passe avec succès les épreuves auxquelles on soumet tous les candidats mais pour obtenir le poste, il doit remplir une dernière condition, être marié. La solution est toute trouvée : Fahti s’habillera en femme et se fera passer pour l’épouse de son compagnon…


Vendredi 1er avril à 19h30

Soir de fête d’Helmy Rafla (Laylat al id, 1949)
avec Elias Moaadab, Ismaël Yassin (Sosso), Shadia (Yasmina), Mahmoud Shoukoko (Shosho), Abdel Hamid Zaki (le propriétaire du théâtre), Farid Shawki (Sharif), Stephan Rosti (Nazih), Hussein Issa (Nadim), Lola Sedky (Lola, la sœur de Nazih, Sharif et Nadim), Nour El-Demirdash (Salah Ezzat, la victime des quatre escrocs), Abd El Fatah El Qosary (Hamouda, propriétaire de la Rose Blanche), Zinat Sedky (la femme d’Hamouda), Hassan Fayek (le père de Salah), Gomaa Edriss (le gardien du théâtre), Monir El Fangary (l’employé du théâtre)
Une histoire d’Anwar Wagdi
Scénario et dialogues : Abou Al Saoud Al Ibiary
Musique : Mahmoud Al Sherif, Mohamed El Bakkar
Production : Anwar Wagdi


Comédie. Yasmina et ses deux frères chantent et dansent dans un théâtre. Un soir, le directeur de l’établissement importune plus que de coutume la jeune femme et ses deux frères finissent par intervenir. Ils rossent sans ménagement l’homme indélicat. Ce dernier les met aussitôt à la porte. Les trois artistes n’ont plus qu’à chercher un autre lieu où se produire. C’est alors qu’ils découvrent une annonce publiée dans le journal par le Casino de la Rose Blanche. Le célèbre cabaret recherche des chanteurs. Yasmina se rend à l’adresse indiquée. Malheureusement, elle s’est trompée et elle s’est introduite dans un appartement privé. A peine a-t-elle compris son erreur qu’un groupe de trois hommes et une femme fait son entrée. Yasmina a juste le temps de se cacher. A travers leur conversation, elle devine que ce sont des escrocs qui attendent l’une de leur victime : ils ont bien l’intention de la plumer au jeu. La proie arrive enfin. C’est un jeune homme qui semble doux et honnête. Il est reçu par la femme qui l’accueille seule. Ils se connaissent et ont manifestement de tendres sentiments l’un pour l’autre. Soudain les trois hommes font irruption dans la pièce. Ce sont les frères de la jeune femme et ils feignent l’indignation devant le spectacle de leur sœur dans les bras d’un inconnu. Ils exigent une promesse de mariage pour laver l’honneur de la famille. Le jeune homme accepte aussitôt. Les trois frères convient alors l’amoureux de leur sœur à une partie de poker. Yasmina s’est dissimulée sous la table de jeu et elle s’aperçoit que les trois escrocs trichent afin de dépouiller leur victime. Yasmina décide d’intervenir…