samedi 30 avril 2022

Les réalisateurs : Fouad Al Gazairly (1910-1979)

فؤاد الجزايرلي

Fouad Al Gazairly est un réalisateur égyptien né en 1910 en Haute Egypte. Il n’a pas encore dix ans quand il joue avec son père dans un court-métrage, Madame Loretta. Par la suite, on le retrouve dans diverses compagnies de théâtre, notamment dans celle fondée par Youssef Wahby, la compagnie Ramsès. Il réalise son premier film, Monsieur Bahbah, en 1935. Il tournera en tout dix-sept longs-métrages avant de mettre un terme à sa carrière cinématographique en 1954.


Un seul film de Fouad Al Gazairly a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Bonne Chance (Al-Haz Al-Saïd, 1945)

avec Hussein Sedky (Saïd Effendi), Nagat Ali (Samiha), Beshara Wakim (Farid Bey El Sakari, propriétaire d’une laiterie), Mohamed El Dib (Sobhi Bey), Abdel Moneim Ismail (le chiffonnier), Yahya Najati (l’avocat), Houda Shams El Din (la sœur de Samiha), Reyad El Kasabgy (le propriétaire du restaurant), Ali Tabangat (le marchand de journaux), Hassan Kamel (le musicien Hegazi), Mohamed Edriss (Gamil Bey)
Scénario : Abo El Seoud El Ebiary
Musique : Mahmoud El Sherif, Farid Al Atrache, Farid Ghosn
Production : Hussein Sedky


Saïd est sans emploi et il vit seul dans une petite chambre misérable. Il peut néanmoins compter sur la solidarité de ses voisins, Hegazy, le musicien, et Hachem, le vendeur de journaux, qui font tout leur possible pour que Saïd trouve un emploi. Mais celui-ci semble poursuivi par la malédiction : à chaque fois qu’il est embauché, l’entreprise est confrontée peu après à un drame : incendie, faillite, voire décès du patron. Un jour alors qu’il erre dans les rues, la faim au ventre, il rencontre un ancien camarade d’école. L’homme est attablé à la terrasse d’un grand restaurant et il invite Saïd à se joindre à lui. Notre héros est ravi de l’aubaine : il va enfin pouvoir manger. Las ! Son camarade est lui aussi sans le sou et il parvient à s’éclipser avant que le serveur ne revienne avec la note. Saïd n’est évidemment pas en mesure de la régler. En guise de dédommagement, le patron de l’établissement lui prend son costume et Saïd doit retourner chez lui en caleçon et chemise. Après cette nouvelle expérience malheureuse, il retrouve tout de même espoir : dans le journal, le directeur d’une laiterie a publié une petite annonce pour recruter un employé. Saïd se présente aussitôt dans l’entreprise.

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