vendredi 16 septembre 2022

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 29 septembre)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Jeudi 29 septembre à 15h

Sans Rendez-Vous d’Ahmed Diaa Eddine (Men Gheir Ma'ad, 1962)
avec Moharam Fouad (Kamal), Soad Hosny (Salwa), Nadia Lutfi (Nadia), Mohamed Sultan (Wahid), Khayria Ahmed (Fatima), Zouzou Madi (la mère), Fakher Fakher (l’oncle), Mimi Chakib (la tante), Samir Sabri (Samir), Salah Gahin (Fahmi)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Baligh Hamdy, Abdel Wahab Mohamed, Mohamed Al Mogi, Fouad El Zahry
Production : les films Khalil Diab


Romance. Salwa, Nadia et Fatima sont trois sœurs. Leur père est mort et elles vivent dans une grande maison avec leur mère, leur oncle et leur tante. La situation financière de la famille n’est guère brillante et la mère de famille voudrait marier ses trois grandes filles au plus vite. Fatima, l’aînée est déjà promise à un entrepreneur, fortuné mais énorme. En attendant, la veuve décide de louer le petit chalet qui se trouve dans sa propriété, juste en face de la villa que la famille occupe. C’est Wahid, un jeune artiste peintre très riche, qui s’y installe. Salwa, la plus jeune des trois filles, tombe aussitôt sous le charme de leur locataire mais lui n’est attiré que par Nadia. La situation se complique quand Kamal, un chanteur ami de Wahid, tombe lui aussi amoureux de Nadia…


Mercredi 28 septembre à 23h

Un Million de Livres d’Hussein Fawzi (Million guinîh, 1953)
avec Naima Akef (Falafel, mendiante, l’une des héritières), Mahmoud Shoukoko (le Prince, le compagnon de Falafel), Chukry Sarhan (Hosny, jeune ingénieur, fiancé à Wafaa), Abd El Fatah El Kosary (Marzouk, commerçant, l’un des héritiers), Zinat Sedki (Aïcha, l’une des héritières), Mahmoud El Meleigy (Mokhtar, homme d’affaires corrompu, l’un des héritiers), Samira Ahmed (Wafaa, hôtesse de l’air, l’une des héritières), Zouzou Chakib (ancienne danseuse, la femme de Mokhtar), Wedad Hamdy (la femme de Marzouk), Hassan El Baroudy (l’avocat), George Yordanis (l’épicier), Wahba Hasab Allah (l’officier de police), Safa El Gamil (un employé d’Aïcha)
Inspiré d’un épisode des Aventures de Tom Sawyer de Mark Twain
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Scénario : Hussein Fawzi
Musique : Philemon Wehbe, Ahmed Sabra, Abdel Fattah Mostafa, Mohamed Kandil, Saleh Gawdat, Izzat El Gahely, Ahmed Sedky
Production : les films Hussein Fawzi


Des ouvriers découvrent dans une vieille maison qu’ils devaient abattre un coffre contenant un trésor d’une valeur d’un million de livres. On retrouve les cinq héritiers de l’ancien propriétaire. Parmi eux, il y a Falafel Abou Fadl, une jeune femme qui mène une vie misérable. Elle passe ses journées à errer dans les rues de la ville à la recherche d’un travail. Un restaurateur compatissant accepte de la prendre à l’essai mais ses multiples gaffes ont très vite raison de la patience de l’homme et elle se retrouve sans emploi. La situation est dramatique : il lui faut au plus vite trouver de l’argent pour régler son loyer qu’elle n’a pas payé depuis trois mois. C’est dire à quel point cet héritage tombé du ciel va bouleverser son existence…


Mardi 27 septembre à 15h

Les Amoureux de la Nuit de Kamal Atteya (Oshak el lail, 1957)
avec Magda (Mona, la fille de Hamza), Yahya Shahin (Ezzat), Hind Rostom (la danseuse), Salah Nazmi (le directeur du refuge), Shafik Nour El Din (le voisin aveugle), Mohamed Nabih (le laitier), Abdel Moneim Ibrahim (Tariq, le voisin d’Hamza) Ehsan Sherif (la mère de Mona), Hussein Riad (Hamza)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Productions : les studios Misr et Mina Films


Ezzat est un jeune homme qui vit seul depuis que sa femme l’a trompé avec l’un de ses amis. Mais un soir, il se rend dans un cabaret. Il y fait la connaissance d’Hamza, un vieil alcoolique qui passe toutes ses soirées dans cet établissement. Il rencontre aussi une danseuse qui l’incite à se ressaisir et à profiter de tous les plaisirs que nous offre l’existence. Les trois amis boivent plus que de raison et le lendemain Ezzat se réveille chez lui en compagnie de la danseuse. De son côté Hamza est rentré chez lui. Il retrouve Mona, sa fille unique et son épouse très malade. Les deux femmes ne supportent plus le comportement du chef de famille. Mais Hamza n’en a cure. Ce qu’il veut, c’est continuer à boire et pour cela, continuer à puiser dans les économies du ménage. Sa femme décide de cacher l’argent et quand Hamza s’aperçoit de sa disparition, il entre dans une colère noire. Aveuglé par la fureur, il tue sa femme de plusieurs coups de couteau sous les yeux de sa fille. Condamné au bagne, le meurtrier reçoit la visite d’Ezzat à qui il demande de rendre visite à sa fille…


Lundi 26 septembre à 23h

La Fin du Chemin de Kamal Attiya (Nihâyat al tariq, 1960)
avec Hoda Soltan (Sharbat), Rushdy Abaza (Hussein), Tawkik El Deken (Fathi), Wedad Hamdy (l’amie de Sharbat), Abbas Fares (Haj Abdo, le père de Fathi), Omar el Hariri (Fouad), Thuraya Fakhry (la mère de Sharbat), Adawy Gheith (le directeur de l’usine), Fawzia Mohamed (la danseuse), Hassan El Baroudi (le secrétaire du père de Fathi)
Scénario et dialogues : Kamal Hafnawi
Musique : Attia Sharara, Mohamed Al Mogi (la musique du générique est un enregistrement de Pérez Prado, le roi du Mambo et on entend dans quelques scènes, des extraits de la B.O.de Sueurs Froides d’Alfred Hitchcock, une B.O. composée par Bernard Herrmann. Le film comporte d'autres "emprunts", on peut donc s'interroger sur la nature exacte de la participation de Messieurs Sharara et Al Mogi à la musique de ce drame : choix des disques ?)
appréciation : 4/5


Drame. Sharbat, une jeune femme d’origine modeste vit seule avec sa mère dans un petit appartement. Elle est tombée amoureuse d’Hussein, un jeune ouvrier qui réside dans le même immeuble que le sien. Elle multiplie les occasions de rencontres et parvient à s’introduire dans le logement de son bien aimé. Celui-ci cède aux avances réitérées de Sharbat. Ils se marient. Au début, l’entente entre les deux jeunes mariés est totale. Fathi, un jeune étudiant riche, tourne autour de la jeune femme. Il n’hésite pas à venir la voir chez elle quand Hussein est à l’usine mais Sharbat reste insensible à ses propositions. Avec son mari, elle est heureuse, d’autant plus que celui-ci a repris des études à l’université : il veut devenir avocat...


Dimanche 25 septembre à 19h30

Les Femmes ne savent pas mentir de Mohamed Abdel Gawwad (El Settat Mayea'rafoush Yekdebo, 1954)
avec Shadia (Layla), Ismaël Yassin (Noah, huissier et ami de Kamal), Chukry Sarhan (Kamal), Alya Fawzy (la femme de chambre), Zinat Sedki (la cousine de Layla et la femme de Noah), Stephan Rosti (Benayoti), Tawfik El Deken (le psychiatre), Hind Rostom (Nabouhia), Thuraya Fakhry (Oum Yani), Gamalat Zayed (la nourrice), Abdel Ghani El Nagdi (le militaire)
Scénario et dialogues : Badie' Khairy et Ali Reda
Musique : Hussein El Sayed, Ibrahim Ragab, Mahmoud El Sherif


Comédie. Kamal et Layla viennent de se marier. Ils s’aiment passionnément mais le mari découvre très vite que sa femme ment en permanence. Il finit même par croire qu’elle le trompe avec un homme de leur connaissance. Cela le met tellement en colère qu’il décide de s’éloigner. Il s’installe à Paris pour travailler dans la succursale française de son entreprise. Pour faire revenir son mari, Layla a une idée : elle lui envoie une lettre dans laquelle elle annonce qu’elle est enceinte et qu’elle s’apprête à accoucher. Kamal qui a toujours rêvé d’avoir des enfants retourne aussitôt en Egypte. Avec l’aide de sa cousine et de son mari, Layla a fait en sorte qu’à son arrivée, son mari trouve près du lit conjugal un berceau avec dedans un adorable petit bébé…


Vendredi 23 septembre à 23h

Amour et Vengeance de Youssef Wahby (Gharam wa Intiqam, 1944)
avec Asmahan (Sohair), Anwar Wagdi (Wahid Ezzat), Youssef Wahby (Gamal Hamdy), Mahmoud El Meleigy (Safwat, le cousin de Wahid), Zouzou Madi (Inayat, l’amie de Sohair), Amina Sherif (Mounira, la sœur de Gamal), Beshara Wakim (le docteur Beshara), Fouad El Rashidi (le procureur), Menassa Fahmy ( le médecin de Gamal Hamdy), Gina (la danseuse), Mohamed Kamel (Oncle Rajab), Fakher Fakher, Soad Ahmed (la mère de Gamal Hamdy), Rashad Hamed (le chauffeur), Abbas Rahmy (un admirateur), Ibrahim Hechmat (expert dans la police scientifique)
Scénario : Youssef Wahby
Une histoire inspirée du Cid, la célèbre tragédie du dramaturge français Pierre Corneille (1606-1684)
Musique : Mohamed Al Qasabji, Ryad Al Sunbati, Mohammad Hassan Al Shugai et Farid Al Atrache
Textes des chansons : Ahmed Rami, Bayram El Tunsi, Mahmoud Al Sinnawi
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Sohair, une chanteuse célèbre décide d’abandonner sa carrière pour épouser l’amour de sa vie, Wahid, un homme à la sulfureuse réputation, alcoolique et coureur de jupons. Malheureusement, celui-ci est tué la veille de la cérémonie. Le principal suspect est le compositeur Gamal Hamdy. Il est arrêté et interrogé par la police mais on ne trouve aucune preuve contre lui. Il est libéré. Sohair croise à nouveau la route du musicien lors d’une fête donnée par Inayat, l’une de ses amies. Elle décide de faire semblant de tomber amoureuse de lui pour connaître toute la vérité et se venger…

Asmahan meurt accidentellement avant la fin du tournage de ce film, ce qui contraint Youssef Wahby à modifier le dénouement de son scénario.


Jeudi 22 septembre à 23h

Ice Cream à Glim de Khairy Beshara (Ice cream fi Glim, 1992)
avec Amr Diab, Ashraf Abdelbaky, Simone, Hussein El Emam, Gihan Fadel, Ali Hassanein, Ezzat Abu Ouf, Hossam Hosni, Alaa Wali El Din, Hesham Nazih, Tamer Hagras, Ahmed Al Nasir, Faten Hamama (pour une très brève apparition lors d’un concert que donnent le héros et ses camarades)
Scénario : Medhat Al Adl et Mohamed El-Mansy Kandil
Musique : Amr Diab, Hossam Hosni


Seif travaille comme coursier pour une société de vente en gros de cassettes vidéo et Il vit dans un garage. Toute la journée, il circule à moto pour fournir en nouveautés les vidéos-clubs et autres commerces de la capitale. Il est fiancé à Badria, une jeune fille pauvre comme lui. Elle est vendeuse dans une boutique de luxe qui se trouve sur la route d’Alexandrie. Le soir, Seif vient la chercher à moto. Si le jeune homme supporte avec bonne humeur cette existence précaire, c’est qu’il a un rêve : depuis toujours il chante et il espère qu’un jour son talent intéressera des producteurs. En attendant, les soucis s’accumulent. Un soir, il est agressé par une bande de voyous qui lui dérobent sa moto et toute sa cargaison de cassettes. Il devra tout rembourser à son patron. Peu après, entre lui et Badria, l’ambiance se dégrade brutalement. La jeune vendeuse a toujours manifesté son impatience, sa frustration à l’égard de leur situation. Elle a fait la connaissance d’un homme mûr très riche qui lui fait miroiter une autre existence. La rupture est inévitable…


Mercredi 21 septembre à 15h

Le Grand Bouffon de Youssef Chahine (Al Moharrag al Kabir, 1952)
avec Youssef Wahbi (Shahtout), Faten Hamama (Asrar), Nabil Al Alfi (Saïd, le mécanicien), Hassan Fayek (Hosni, le secretaire), Mary Ezz Eddin (Almaz Hanim), Ferdoos Mohamed (Madame Karima, la mère d’Asrar), Serag Mounir (Al Antabli Bey), Ibrahim Hechmat (le médecin), Hassan Al Baroudi (Cheikh Saleh Al-Baqal), Wedad Hamdy (une cuisinière), Sana Samih (une cuisinière), Nadia Al Sabei (une cuisinière), Abdel Hamid Zaki (le mazoun), Goma Edriss (le chauffeur), Samia Roshdi (mère de l’enfant errant)
Scénario : Mohamed Abou Youssef, Mahmoud Ismaïl, Youssef Chahine
D’après une histoire de l’auteur britannique Shelley Smith
Musique : Ibrahim Hussein, Hussein Janid, Ibrahim Haggag
Production : Abdel Halim Nasr


Comédie musicale. Shahtout est employé dans une grande entreprise dirigée par une femme énergique, Almaz Hanim. Celle-ci pour pouvoir épouser à nouveau son précédent mari, Al Antabli Bey, dont elle a été divorcée déjà trois fois, demande à Shahtout de se marier avec elle (le Coran, sourate de la vache : « S’il divorce d’avec elle (la troisième fois), alors elle ne lui sera plus licite tant qu’elle n’en aura pas épousé un autre »). Il accepte bien qu’il soit amoureux d’Asrar, la fille de sa logeuse. A peine sont-ils mariés que la femme décède. Shahtout hérite de sa fortune…


Mardi 20 septembre à 17h

Apprenez-moi l’amour d’Atef Salem (Alamuni el hub, 1957)
avec Iman (Nawal), Saad Abdel-Wahab (Sami), Ahmed Ramzy (Mamdouh), Cariman, Abdel Salam El Nabolsi (Ghourab), Serag Mounir, Mimi Chakib, Nelly Mazlom (Mimi, la directrice de l’école de danse), Thuraya Fakhry (la directrice de l’école), Cariman (camarade de classe de Nawal), Serag Mounir (le père de Nawal), Mimi Chakib (la mère de Nawal)
Histoire : Amin Youssef Ghorab (qui s’est inspiré de Cyrano de Bergerac du dramaturge français Edmond Rostand)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab et Saad Abdel Wahab


Comédie musicale. Sami s’installe au Caire pour devenir professeur de Physique et de Musique dans une institution pour jeunes filles. Il est hébergé par son ami Ghourab. Très vite, il est attiré par Nawal, l’une de ses étudiantes mais il n’ose se déclarer. Malheureusement, Mamdouh, un autre de ses amis, est aussi très intéressé par cette jeune personne depuis qu’il sait qu’elle est la fille d’un industriel fortuné. Pour la séduire, Mamdouh demande à Sami de lui écrire des lettres d’amour. Celui-ci accepte d’autant plus volontiers qu’il ne connaît pas l’identité de la destinataire…


Lundi 19 septembre à 19h30

Mon Amour Brun
d'Hassan El Seifi (Habibi Al Asmar, 1958)

avec Samia Gamal (Samara), Taheya Carioca (Zakia), Youssef Wahby (Rostom Bey), Chukry Sarhan (Ahmed), Shafik Nour El Din (le père de Samara), Riri (danseuse), Abdel Aziz Kamel (officier de police), Mahmoud El-Meliguy (Zuhair, un trafiquant), Stephan Rosti (le second de Rostom Bey), Thuraya Fakhry (la mère de Samara), Riri (Riri), Mohamed Tawfiq (un membre du gang de Rostom Bey)
Scénario : Mahmoud Ismaïl
Musique : Attiah Sharara
appréciation : 3/5


Samara est une jeune femme d’origine modeste fiancée à Ahmed, un mécanicien. Elle adore la danse et elle sympathise avec Zakia, une voisine qui justement est danseuse. Cette dernière invite Samara à se rendre dans le théâtre où elle se produit. La jeune femme parvient à échapper à la vigilance de ses parents et rejoint sa nouvelle amie sur son lieu de travail. Là, elle rencontre un homme d’âge mûr qui n’est pas insensible à son charme. Cet homme, c’est Rostom Bey, un redoutable chef de gang. Après avoir hésité, Samara accepte finalement de l’épouser. Elle pense que c’est la seule manière d’échapper à la pauvreté. Son mari la couvre de cadeaux luxueux, elle est enfin heureuse. Mais quand Ahmed apprend son mariage, il veut se venger. Zakia intervient et afin de l’apaiser lui présente un homme d’affaires qui l’engage pour une opération douteuse. Ahmed change de nom et s’envole pour le Liban. Là-bas, il retrouve par hasard Samara qui accompagne son mari.


Dimanche 18 septembre à 19h30

Le Voleur et les Chiens de Kamal El Sheikh (El less wal kilab, 1962)

avec Chukry Sarhan (Saïd Mohamed Mahran), Shadia (Noura), Kamal Al Shennawi (Rauf Alwan), Zein El Ashmawy (Alish Sidra, l’ancien complice de Saïd), Salwa Mahmoud (Naboui, la femme de Saïd), Adly Kasseb (Cheikh Alarah), Salah Gaheen (le marhand de vin), Ikram Izou (Sana, la fille de Saïd), Salah Mansour (le compagnon de cellule de Saïd), Samia Mohamed (la voisine de Noura), Fifi Youssef (une prostituée)
Scénario : Sabri Ezzat
D'après un roman de Naguib Mahfouz
Musique : André Ryder
Production : Gamal El Lithy
appréciation :5/5


Adapté de l'un des chefs d'oeuvre de Naguib Mahfouz. Une adaptation réalisée à peine un an après la parution du roman.
Saïd est un voleur. Il est marié et a une petite fille. Il ne sait pas qu’Alish, son associé, entretient une liaison avec sa femme. Lors d’un cambriolage, Alish téléphone au commissariat pour dénoncer Saïd. Quand ce dernier sort de la maison, il est accueilli par la police. Les juges le condamnent à cinq années de prison.
Saïd est libéré avant la fin de sa peine pour bonne conduite. Il retourne dans son quartier et se présente au domicile d’Alish et de son ex-femme. Il souhaite revoir sa fille mais celle-ci ne le reconnaît pas et prend peur quand il tente de l’embrasser. Bouleversé, Saïd renonce à faire valoir ses droits paternels. Désormais, il n’a plus qu’une idée en tête : se venger…


Samedi 17 septembre à 23h

Fils et Tueurs d’Atef El Tayyeb (Abnaa' wa Qatala, 1987)
avec Mahmoud Abdel Aziz (Chikhoun), Nabila Ebeid (Dalal), Magdi Wahbah (colonel Ghanem), Raga Hussein (Enam), Ahmed Bedeir (Khalil), Nadia Ezzat (Samia), Sherif Mounir (Ouniss), Ahmed Salama (Zuhair), Hassan Al Dib (le propriétaire du bar), Ahmed Kamali (Omar), Nagwa Sultan (Danseuse), Mohamed Mostafa (l’étudiant révolutionnaire), Sayed Allam (officier de police), Nahed Roshdy (Soha)
Scénario : Ismail Waly Eddin, Mostafa Moharam
Musique : Mohamed Helal
Production : Shada Films


L’action commence en 1956, au moment de la nationalisation du canal de Suez. Chikhoun est serveur dans un bar mais il a d’autres ambitions : il voudrait racheter l’établissement à son patron. Malheureusement, il n’a pas la somme nécessaire. C’est alors que le destin va lui donner un coup de pouce. Une nuit alors qu’il rentre chez lui après sa journée de travail, il tombe sur Dalal, une danseuse qui fréquente le bar. Elle est en très mauvaise posture : deux hommes sont en train de l’agresser. Chikhoun intervient aussitôt et parvient à les mettre en fuite. Pour le remercier, Dalal invite son sauveur à prendre un verre dans son appartement. Ils passent la nuit ensemble. Peu après, ils se marient mais Chikhoun est toujours hanté par son rêve. Sans aucun scrupule, il vole les bijoux de sa femme et les revend. Il peut enfin acquérir le bar. Dalal est folle de rage et ce vol est le début de la mésentente qui ne va que croître entre les deux époux. Malgré cela, ils ont deux jumeaux et c’est la sœur de Chikhoun qui va s’installer chez eux pour les aider. La pauvre femme a tout perdu depuis que son mari est en prison mais elle peut compter sur le soutien de son frère. Et quand l’homme s’échappe de prison, Chikhoun n’hésite pas une seconde : il cache son beau-frère dans son établissement. Pour Dalal, c’est l’occasion rêvée de se venger. Elle dénonce son mari à la police…


Vendredi 16 septembre à 19h30

Le Dernier Mensonge d'Ahmed Badrakhan (Akher Kidba, 1950)
avec Farid Al Atrache (Samir), Samia Gamal (Samira Honolulu, l’épouse de Samir), Camellia (Kiki), Aziz Othman (le Maharajah), Ismail Yassin (Arnab/Madame Cire d’Abeille), Ali El Kassar (le domestique), Stephan Rosti (le médecin), Zaki Ibrahim (le directeur de l’opéra), Saïd Abou Bakr (le traducteur), Abdel Salam Al Nabolsi (le représentant de la société d’assurance), Abdel Halim El Qalawy (le chauffeur de bus fou), Abdul Jabbar Metwally (le voleur), Mohamed Shawky (le vendeur de ballons)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ibiary et Ahmed Badrakhan
Musique : Farid Al Atrache
Production : les films Farid Al Atrache
Dernier film de l’actrice Camellia. Elle disparaît brutalement dans un accident d’avion le 31 août 1950.


Samir est un chanteur marié à Samira une danseuse avec qui il travaille. Son bonheur serait complet si Samira n’était pas d’une jalousie féroce. Elle surveille chacun de ses faits et gestes. Quand elle doit s’absenter, elle ne lui laisse pas un sou de peur qu’il en profite pour rencontrer d’autres femmes. Un jour, il reçoit la visite de son ancienne fiancée, Kiki. Elle veut renouer avec lui mais il refuse. Elle ne se décourage pas pour autant. Avec l’aide d’un Maharajah de ses amis très menaçant, elle oblige Samir à assister à la petite fête qu’elle donne pour son anniversaire. Au cours de la soirée, le chanteur casse le collier de perles que portait Kiki, un collier très cher appartenant au Maharajah. Samir s’engage à le faire réparer et retourne chez lui avec dans sa poche de veston le fameux bijou. Le lendemain matin, Samira, toujours aussi suspicieuse, inspecte méthodiquement toutes les poches de son mari et tombe sur le collier…



Ali Abdel Khalek (1944-2022)

على عبدالخالق


Le réalisateur  égyptien Ali Abdel Khalek est mort le 2 septembre dernier à la suite d'une longue maladie. Il avait 78 ans. 
Il réalise son premier film en 1972 et en tournera une quarantaine.  Ali Abdel Khalek est une figure majeure du cinéma des années quatre-vingt. Avec ses scénaristes attitrés, Mahmoud Abou Zeid et Ibrahim Massoud, il tourne ses oeuvres les plus marquantes comme L'Opprobe (1982), Cimetières meublés à louer (1986) ou bien encore La Course des Fauves (1987). Dans ses films, il aborde les problèmes  sociaux de son époque avec un certain goût pour la satire. Durant toute sa carrière, il recevra moult prix et récompenses.  
Lors de ses obsèques, la presse a abondamment commenté la présence de Mervat Amine, l'ex sex symbol des années 70, le visage nu, ne cachant ni son âge, ni son chagrin.

vendredi 2 septembre 2022

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 1er au 15 septembre)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.


Jeudi 15 septembre à 15h

Flirt de jeunes filles d'Anwar Wagdi (Ghazal Al-Banat, 1949)

avec Layla Mourad (Layla), Anwar Wagdi (Wahid, le pilote d’avion), Youssef Wahby (lui-même), Naguib Al Rihani (Himam), Stephan Rosti (le directeur du cabaret), Ferdoos Mohamed (la gouvernante), Soliman Naguib (le père de Layla), Mahmoud El Meleigy (Anwar, le séducteur malhonnête), Abdel Wareth Asr (le secrétaire du père de Layla), Abdel Meguid Choukry (un domestique), Saïd Abou Bakr (le serviteur de Youssef Wahbi), Abdel Hamid Zaki (le directeur de l’école), Zinat Sedki (l’ex-petite amie d’Anwar), Mohamed Abdel Wahab (lui-même), Farid Shawki (un client du cabaret), Nabila El Sayed (une écolière)
Première apparition à l’écran d’Hind Rostom comme figurante. Elle joue dans la première scène du film, le retour d’une promenade à cheval, et elle se tient à la droite de Layla Mourad.
Scénario : Anwar Wagdi
Dialogues : Naguib Al Rihani, Badie Khairy
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Layla Mourad, Naguib Al Rihani
Production : Anwar Wagdi
figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps


Himam, un modeste instituteur, vient d’être renvoyé de son école pour absence d’autorité. Son moral est au plus bas quand il est engagé par un homme richissime pour donner des leçons particulières à sa fille, Layla. Cette dernière est une jeune fille qui aime chanter, monter à cheval et papoter avec ses amies. En revanche, elle ne manifeste guère d’intérêt pour ses études. Himam est chargé de reprendre en main son éducation et de la faire progresser dans la maîtrise de la langue arabe. Quand il pénètre pour la première fois dans le palais de son futur employeur, le vieil instituteur est ébahi par le luxe qui l’environne. Mais pour lui, les choses commencent fort mal : à cause de sa tenue misérable, il est pris pour un voleur qui aurait dérobé un bracelet. Le malentendu est vite dissipé et Himam peut prendre son poste auprès de Layla qui se révèle une élève agréable, toujours gaie. Elle traite son professeur comme un ami et elle parvient même à lui redonner goût à la vie. L’homme tombe amoureux de la jeune fille mais il se garde bien de lui manifester ses sentiments…
Le film sortira après la mort de Naguib Al Rihani.

 
Mercredi 14 septembre à 19h30

Train de Nuit d'Ezzel Dine Zulficar (Ketar el Lail, 1953)

avec Imad Hamdy (Adel), Samia Gamal (Samia), Stephan Rosti (Aboul Azz), Serag Mounir (Malaty), Soleiman Naguib (l’inspecteur de police), Aly Abd El Al (le directeur du cabaret), Abdel Moneim Ismail (membre du gang d’Aboul Azz), Reyad El Kasabgy (membre du gang d’Aboul Azz), Mohamed Reda (conducteur de train), Fakher Fakher (le second de l’inspecteur), Hussein Issa (membre du gang d’Aboul Azz), Salah Nazmi (membre du gang d’Aboul Azz), Zaki Ibrahim (le père de Samia), Tawfiq Ismaïl (directeur de la gare de Tanta)
Scénario : Stephan Rosti, Ezzel Dine Zulficar, Zaki Saleh
Musique : Ibrahim Saleh
Production : Abdel Hamid Zaki
appréciation : 4/5


Samia aime Adel mais celui-ci disparaît brusquement. Elle croit qu’il l’a abandonnée. Au même moment, son père est plongé dans des difficultés financières inextricables. Pour le sauver, Samia épouse Aboul Azz, un redoutable gangster qui l’oblige à danser dans son club. Mais Adel se manifeste à nouveau. Samia et lui se donnent rendez-vous dans un restaurant. On apprend que l’homme n’avait pas fui mais qu’il avait été blessé dans un accident de la route et qu’il est resté hospitalisé plus de deux mois. Leurs retrouvailles sont brèves car Samia doit retourner au club pour son numéro de danse. Malgré le danger, Adel se présente dans l’établissement. Il retrouve sa bien-aimée dans sa loge. Aboul Azz, caché (fort mal !) dans la penderie, se jette sur Adel et l’assomme. Il s’empare de l’argent que sa victime avait réuni pour venir en aide à Samia et à son père. Une fois le gangster parti, Adel recouvre ses esprits. Les deux amoureux peuvent se confier l’un à l’autre. Samia doit rejoindre ses danseuses sur scène. Dans la salle se trouve Malaty, un ami de son mari. Il est envoûté par la sensualité de Samia.


Mardi 13 septembre à 17h

Les Deux Frères de Hassan El Seifi (Al Shaqiqan, 1965)

avec Aziza Helmy (Aziza), Ahmad Ramzy (Fathi, le fils d’Aziza), Hassan Youssef (Mathloum, le fils d’Alia), Imad Hamdy (Abdel Samiah), Shweikar (Alia, la seconde épouse d’Abdel), Zahra El Ola (Olfat, la fille dont sont amoureux les deux frères), Abdul Khaleq Saleh (le père d’Olfat), El Deif Ahmed, George Sedhom, Samir Ghanem, Soheir Zaky (la danseuse)
Scénario et dialogues : Mahmoud Ismail 
Production : Hassan El Seifi


Abdel Samiah est marié depuis des années avec Aziza, une femme douce et attentionnée mais qui n’a jamais pu lui donner d’enfant. Dans le cadre de ses activités professionnelles, il fait la connaissance d’une jeune femme avec qui il sympathise. L’amitié se transforme en amour et ils décident de se marier. Neuf mois plus tard, Abdel Samiah devient enfin père. Peu après, sa première épouse dont il s’est définitivement séparé donne elle aussi naissance à un petit garçon. Les deux enfants grandissent séparément. Ils se retrouvent dans la même université sans savoir qu’ils sont frères. Ils pratiquent tous les deux la boxe et s’affrontent dans un combat…


Lundi 12 septembre à 19h30

Berlanty de Youssef Wahby (1944)
avec Youssef Wahby (l'avocat Sami Khairat) , Nour El Hoda (Berlanty), Amina Rizq (Samiha Hanem), Olwya Gamil (la mère de Berlanty), Lotfia Nazmy (la secrétaire de Khourshid Bey), Zinat Sedki (Fifi), Fatthia Ali (la collègue de Fifi), Fouad Shafik (Khourshid Bey, l’ami du père de Berlanty), Mahmoud El Meleigy (le journaliste), Abdel Halim Khattab (l’avocat Sami Khayrat), Fouad El Rachidi (le patron du cabaret), Lotfi El Hakim (le frère de Sami), Abdel Salam El Nabulsi (l’ami du journaliste), Ibrahim Hechmat (l’avocat Hassem), Reyad El Kasabgy (l’huissier)
Scénario : Youssef Wahby et Bayram Al Tunisi
Musique : Mohamed El Kahlawy, Mohammed Al Qasabji, Riad El Sonbati
Production : Studios Misr


Le père de Berlanty est mort en laissant derrière lui des dettes considérables. Pour sortir de ce mauvais pas, sa mère s’adresse à l’ami de toujours de son mari, Khourshid Bey. Ce dernier veut profiter de la situation pour obtenir la main de la fille. La veuve refuse ce marché. Elle tombe gravement malade peu après. Pour soigner sa mère, Berlanty se résigne à chanter dans un cabaret, l’Eldorado. Khourshid Bey ne s’est pas avoué vaincu et il se rend régulièrement au cabaret pour approcher sa bien-aimée qui reste de marbre. Un soir, parmi les clients de l’El Dorado, se trouve l’avocat Sami Khairat. Le jeune homme est séduit par la voix et la beauté de Berlanty. Mais l’établissement doit subitement fermer ses portes : la capitale subit un raid aérien de grande ampleur. Sami propose à la jeune chanteuse de la ramener chez elle. C’est ainsi qu’ils font connaissance et quand, un peu plus tard, Berlanty apprend que sa mère et elle doivent quitter leur villa, elle demande de l’aide auprès de Sami. Celui-ci ne peut s’opposer à l’expropriation mais il place la mère dans un établissement de soin et accueille chez lui la fille. Peu après, Sami et Berlanty se marient. La jeune orpheline est enfin heureuse mais ce bonheur ne dure pas. Sami a de grandes ambitions, pour lui et pour l’Egypte. Il fait alors la connaissance de Samiha, une jeune femme fortunée qui se propose de l’aider…


Dimanche 11 septembre à 19h30

La Colère des Parents d'Hassan Al Imam (ghadab el waldeen, 1952)

avec Shadia (Nahemat), Mohsen Sarhan (Wahid), Amina Rizk (la mère de Wahid), Hussein Riad (Imam Mohamed, le père de Wahid), Samia Tawfik (Kawthar, la maîtresse de Wahid), Zouzou Hamdi El Hakim (la tante de Nahemat), Chukry Sarhan (Mahmoud), Ahmed Allam (le directeur d’Imam Mohamed), Fakher Fakher (le jeune homme riche), Mohamed El Dib (l’amant de la tante de Nahemat), Thuraya Fakhry (Oum Mahmoud), Abdel Moneim Ismail (le patron du café), Nadia El Shennawy (Nahemat, petite fille), Awatef Youssef (une danseuse)
Scénario : Hassan Al Imam et Hassan Abdel Wahab
Dialogues : Mohamed Mostafa Samy
Musique : Mahmoud Al Sharif, Fathy Qora, Ibrahim Haggag


Mélodrame. Imam Mohamed est un homme vertueux et travailleur qui a tout sacrifié à la réussite de Wahid, son fils unique. Lui et sa femme ont hypothéqué leur maison afin de financer ses études dans une école de commerce et un fois que le jeune homme a obtenu son diplôme, Imam lui a trouvé une place dans la société qui l'emploie.
Mais le fils ne manifeste aucune gratitude à l’égard de ses parents. Il a toujours souffert d’appartenir à une famille modeste face à ses condisciples plus aisés. A son père et à sa mère, il réclame sans cesse davantage afin de mener une existence conforme à ses désirs. Et ses exigences se font encore plus pressantes depuis qu’il a pris pour maîtresse une danseuse. Contre l’avis de son père, il l’épouse. Erreur fatale : elle le conduira au crime…
En 1976, Hassan El Imam réalisera un remake de ce film avec Farid Shawki dans le rôle du père et Samir Sabri dans celui du fils.


Samedi 10 septembre à 19h30

Ali Baba et les quarante voleurs de Togo Mizrahi (Ali Baba wel Arba'in Haramy, 1942)
avec Ali Al Kassar (Ali Baba), Mohamed Abdel Moteleb (Hassan), Ismael Yassin (Belout), Abdel Meguid Choukry (Barakat), Zakeya Ibrahim (femme d’Ali Baba), Reyad El Kasabgy (Hafez Shaalan, le chef de gang), Zaki Ibrahim (Prince Nasser), Hassan Baroudi (le frère d’Ali Baba), Rafia Al Shaal (la belle-sœur d’Ali Baba)
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Izzat El Gahely et Riad El Sonbati
Production : Bahna Films


L'adaptation cinématographique du célèbre conte tiré des Mille et Une Nuits.
Ali Baba mène une existence miséreuse tandis que son frère Qassim vit dans l’opulence. Un jour, avec son compagnon, il découvre dans la forêt une grotte appartenant à des voleurs. Il a entendu le chef de la bande prononcer le mot de passe permettant l’ouverture de la grotte. Quand les voleurs sont repartis, les deux hommes peuvent explorer le repaire. Les voleurs y entreposent tous les trésors qu’ils ont amassés grâce à leurs activités coupables. Ali Baba et son ami s’emparent de tout ce qu’ils peuvent et rentrent vite chez eux…


Vendredi 9 septembre à 23h

Illusions d’Amour de Salah Abou Seif (El Wesada Elkhalya, 1957)

avec Abdel Halim Hafez (Salah), Loubna Abdel Aziz (Samiha), Zahrat Al Oula (Douria), Ahmed Ramzy (Fayez), Omar El Hariri (le docteur Fouad), Abdel Moneim Ibrahim (Hassan), Abdel Wares Asr (le père de Salah), Kawthar Shafik (Sonia), Serag Mounir (le père de Douria), Rafia Al Shal (la mère de Salah)
D’après un roman d’Ishan Abdul Quddus
Scénario et dialogues : El Sayed Bedeir
Musique : Kamal El Tawil, Mamoun Al Shinnawi, Mounir Mour ad, Mohamed Al Mogi, Ismaël El Habrouk
Production : Ramses Naguib


Film chanté. Alors qu’il arpente les rues du Caire avec ses deux meilleurs amis, Salah fait la connaissance de Samiha. Entre eux, c’est immédiatement le grand amour. Mais leur bonheur est de courte durée car Samiha doit épouser un médecin. L’étudiant pauvre ne peut rivaliser. Il essaie d’oublier celle qu’il aime en passant ses nuits à boire dans les cabarets. Il rencontre une jeune femme qui est éperdument amoureuse de lui mais cela ne suffit pas à lui redonner le goût de vivre. Une nuit, alors qu’il a bu plus que de raison, il a un malaise. Il est hospitalisé. Le médecin qui le soigne est le mari de Samiha…


Jeudi 8 septembre à 15h

Sept Jours au Paradis de Fateen Abdel Wahab (Sabaa Ayam fil Janna, 1968)
avec Nagat El Saghera (Karouan), Hassan Youssef (Hussein Mahmoud), Amin Elheneidy (oncle Amin), Adel Imam (Shukry, le journaliste), Salama Elias (le rédacteur en chef), Youssef Fakhr El Din (Youssef), Shahinaz Taha (Mervat), Nadia Seif El Nasr (Effat Qamar Dar), Tawfiq El Deken (le frère d’Effat Qamar Dar), Abdul Moneim Saudy (le mazoun)
Scénario et dialogues : Ali El-Zorkani
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Fouad El Zahry, Saïd Mekawi, Mansour Rahbani, Asi Rahbani
Production : Ramses Naguib


Comédie musicale. Pour vivre, Karouan et son oncle Amin vendent du jasmin sur la plage à Alexandrie. Afin d’attirer les clients, la jeune femme chante et Amin l’accompagne à l’accordéon. Un jour, un journaliste assiste à leur petit numéro et cela lui donne l’idée d’un nouveau reportage. Il propose au duo de vivre pendant sept jours l’existence des riches et lui relatera dans son journal cette expérience inédite. Karouan et Amin acceptent. Le journaliste conduit ses deux nouveaux amis au Caire et les installent dans un hôtel luxueux. L’oncle doit se faire passer pour un millionnaire de retour du Brésil avec sa fille Houda. Un article paraît dans le journal pour annoncer l’arrivée en Egypte de ces deux éminents personnages…


Mardi 6 septembre à 15h

Le Chant de l’Espoir d'Ahmed Badrakhan (Nasheed Al-Amal, 1937)
avec Oum Kalthoum (Amal), Salwa (Salwa, la fille d’Amal), Hassan Fayek (l’assistant du réalisateur), Stephan Rosti (l’acteur Mourad), Fouad Shafik (le réalisateur, Mary Moneib (la mère d’Amal) et Zaki Toleimat (Docteur Assem), Abbas Fares (Ismaïl, l’ex-mari d’Amal), Abdel Aziz Khalil (le chef de gang), Abdel Meguid Choukry (le professeur de musique), Mahmoud Reda (Docteur Mahboub)
D’après un roman d’Edmond Tuema
Scénario et dialogues : Ahmed Badrakhan et Ahmed Rami
Musique : Aziz Sadek, Mohamed El Qasabji et Riad El Sonbati
Paroles des chansons : Ahmed Rami
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


C’est le premier film réalisé par Ahmed Badrakhan et c’est le second interprété par la chanteuse Oum Kalthoum.

Amal a été abandonnée par son mari. Elle vit pauvrement avec sa mère et sa fille, Salwa. Cette dernière tombe malade et Amal consulte le docteur Assem. Tout en soignant la fille, le médecin découvre le talent de chanteuse de la mère. Il décide de l’aider à se lancer dans la carrière artistique. Les premières prestations publiques de la jeune femme provoquent l’enthousiasme des spectateurs. Très vite, un réalisateur des studios Misr lui propose de tourner un premier film. Comble de bonheur : le docteur Assem est tombé amoureux d’Amal et il manifeste une grande affection pour sa fille. C’est à ce moment-là que son ex-mari reparaît…


Lundi 5 septembre à 23h

Le Divorce de Madame Souad d'Anwar Wagdi (Talak Souad Hanim, 1948)
avec Anwar Wagdi (Wahid Sabri), Aqila Ratib (Souad, la femme d’Hassan), Bishara Wakim (le père de Souad), Mahmoud Choukoko (le complice de Wahid), Farid Shawki (Hassan), Abdel Fatah El Kosary (le représentant des pompes funèbres), Mohamed Kamel (un domestique), Wedad Hamdi (une femme de chambre), Hassan Kamel (le secrétaire du père de Souad), Abdel Hamid Zaki (le mathoun)
Scénario : Anwar Wagdi et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Abdel Halim Noweira
Production : Anwar Wagdi


Comédie. Comme d’habitude, Hassan et Souad se querellent bruyamment dans leur chambre. Tous les domestiques de la maison se pressent contre la porte pour écouter la dispute. Le ton devient si violent que les « auditeurs » finissent par téléphoner au père de Souad. Celui-ci quitte aussitôt son bureau et rentre chez lui. Quand il rejoint tout son personnel devant la porte de la chambre du couple, on entend très distinctement que Hassan répudie Souad. Enfin, la porte s’ouvre. Les deux époux portent des marques de coups et de griffures sur le visage. Devant tout le monde, ils se jettent dans les bras l’un de l’autre et s’embrassent : ils sont réconciliés. Malheureusement, cette fois-ci, les choses ne vont se passer selon le schéma habituel. C’était la troisième fois que Hassan répudiait Souad et la loi est formelle : s’ils souhaitent se remarier, Souad doit d’abord épouser un autre homme puis divorcer. La jeune femme est folle de rage. Elle prend sa voiture et disparaît dans les rues du Caire. Mais le destin s’acharne contre elle : sa voiture renverse un individu. Elle le croit mort. Heureusement un médecin apparaît et la rassure. Il a seulement perdu connaissance. La victime est placée dans sa voiture et, accompagnée du médecin, elle regagne son domicile où l’attendent son père et son ex-mari. Ce qu’elle ne sait pas c’est que le médecin et le blessé sont deux escrocs qui simulent des accidents pour ensuite obtenir des riches automobilistes un confortable dédommagement…

Vendredi 2 septembre à 23h

Moi et mes filles d’Hussein Helmy El Mohandes (Ana wa banati, 1961)

avec Abdel Moneim Ibrahim (Fahmy), Salah Zulficar (Samir), Zahrat Al Oula (Mervat), Nahed Sharif (Maysa), Fathia Chahine (propriétaire de la boutique de mode), Fayza Ahmed (Mahasin), Amal Farid (Mona), Zaki Rostom (Mahmoud Abdel Fatah), Samia Roshdy (la mère d’Hamza), Ali Kamal (Gaber), Ahmed Bali (un ami de Mahmoud), Abdel Ghani El Nagdi (Hamza)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Attya Sharara, Ibrahim Haggag, Mohamed Al Mogi


Drame. Mahmoud Abdel Fatah est veuf et il élève seul ses quatre grandes filles : Mervat, Maysa, Mahasin, Mona. Il leur a donné une excellente éducation mais il n’a pas les moyens de financer leur futur mariage. La situation se complique quand il est mis brutalement à la retraite. Sur les conseils d’une relation, il investit toutes ses économies dans une société qui pourra lui faire gagner beaucoup d’argent. Il voit enfin l’avenir avec un certain optimisme. Las ! En se rendant au siège de la société, il s’aperçoit qu’elle a déménagé sans laisser d’adresse : il a été joué par des escrocs qui ont disparu avec son argent ! Il a un malaise et chute dans l’escalier. Il est hospitalisé. Désormais, ses quatre filles devront affronter seules les difficultés de la vie…


Jeudi 1er septembre à 23h

Le Prince de la Ruse d’Henry Barakat (Amir Al Dahaa', 1964)
avec Farid Shawki (Hassan/le Prince de la Ruse), Abdel Halim Khatab (Abdul Jalil), Shweikar (Yasmine), Tawfik El Deken (Jafar), Naima Akef (Zumarad), Mahmoud Morsi (le chef de la police), Hussein Asar (Sheikh Fadel), Omar Afifi (Sheikh Al Mansour), Abdel Rahim El Zarakany (le gouverneur), Ahmed Loxer (Chahine), Hassan Al Baroudi (Metwali), Ibrahim Hechmat (le père d’Hassan), Mohamed Faraj (l’assistant du Prince de la Ruse), Kanaan Wasfy (Raïs Ismaïl), Shafik Nour El Din (Sheikh Galal), Shaladimo (le gardien de prison)
Seconde adaptation réalisée par Henry Barakat du Comte de Monté Christo, roman d’Alexandre Dumas (La première date de 1950.)
Scénario et dialogues : Youssef Issa et Henry Barakat
Musique : Michel Youssef et Ahmed Sedky
Production : Henry Barakat


Hassan El Hilaly est arrêté le jour de son mariage à la suite d’une dénonciation calomnieuse de trois de ses ennemis. Il est emprisonné sans jugement dans un cachot. En creusant un trou dans l’un des murs de sa cellule, il parvient à entrer en communication avec un autre prisonnier. C’est un très vieil homme à la vaste culture. Pendant toutes ses années de détention, Hassan va acquérir grâce à lui des connaissances dans tous les domaines du savoir. Avant de mourir, son compagnon lui révèle l’emplacement d’un trésor qu’il a caché avant d’être condamné. Hassan est libéré. Il récupère le trésor de son ami et retourne dans sa ville pour se venger de ceux qui l’avaient dénoncé.