lundi 31 mars 2014

Les 100 films les plus importants (9) Les années soixante-dix (1)

En 2006, la bibliothèque d’Alexandrie forme un comité de trois spécialistes (Ahmed El-Hadari, Samir Farid et Kamal Ramzi) afin de dresser la liste des 100 films les plus importants  de l’histoire du  cinéma égyptien. 

Les Années Soixante-dix (1) 



50) Al Ard (La Terre, Youssef Chahine, 1970)
الارض

 
Avec Hamdy Ahmed, Yehia Chahine, Ezzat El Alaili, Mahmoud El Meligi, Najwa Ibrahim, Tawfiq Aldakn, Fatima Oumara
 adapté d'un roman d'Abd al-Rahman al-Charqawi
 Dans un village du delta du Nil, les paysans vivent difficilement. Un jour, les autorités décident de restreindre les permis d’irrigation. Au même moment, le seigneur local  se construit un palais et projette de faire tracer une route qui va spolier les paysans de leurs terres… Accablés, ceux-ci tentent de se révolter.
Dans le la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps, La Terre est classée troisième.


51) Zawgati wal-Kalb (Ma Femme et le Chien, 1971, Saïd Marzouq)
زوجتى و الكلب


Avec Abdel Moneim Bahnassy, Nour El Sherif, Soad Hosny, Mahmoud Morsi, Zizi Mustafa
Rais a épousé une jeune et jolie femme. Il doit la quitter pour son travail : il est l’un des techniciens chargés de l’entretien d’un phare. Désormais il envisage avec une certaine angoisse cette longue période d’isolement qu’il partage avec quelques collègues. La frustration entretenue par ses rêves et les récits de ses compagnons d’infortune  le conduit progressivement à la conviction que sa femme le trompe.


52)  Khali balak min Zouzou ( Méfie-toi de Zouzou, 1972, Hassan Al-Imam) 
خلي بالك من زوزو



Avec Soad Hosny, Taheya Carioca, Hussein Fahmy, Shafik Galal, Sameer Ghanem 
Zouzou est une étudiante qui finance ses études en dansant dans la troupe de sa mère, Naima Almazia. Elle a toujours caché cette double vie. Quand elle tombe amoureuse de Said Kamel, l’un de ses professeurs, elle décide d’abandonner la danse. De son côté, le professeur rompt avec la jeune fille qu’il devait épouser avant de rencontrer Zouzou. Son ex-fiancée décide de se venger. Elle découvre le secret de sa rivale. Un membre de la famille du professeur doit se marier. Pour animer la cérémonie, elle engage la troupe de Naima. Le jour du mariage, Zouzou qui est une invitée de Said Kamel voit la compagnie de danse arriver. Tout le monde découvre le lien entre Zouzou et Naima. Cette situation est humiliante pour les deux femmes. Submergée par la honte, Naima ne peut plus danser. Aussitôt, Zouzou prend la place de sa mère et assume fièrement sa condition de danseuse.


53)  Al-Sukariya (La Taverne de l’Ivresse, 1973, Hassan Al-Imam)
 السكرية


Avec Abdel-Moneim Ibrahim (Yassin), Yahia Shaheen (Ahmed Abdel Gawad), Hoda Soltan (Khadija), Nour Al-Sherif (Kamal Abdel Gawad), Maha Sabry (Znoub), Zahret Al Oulaa (Aïcha), Mohamed el Arabi (Radwa Yassin), Mervat Amine (Abdul Amid Shaddad) , Nagwa Fouad (danseuse)
Troisième et dernier volet de la trilogie de Naguib Mahfouz (Le Jardin du Passé publié en 1957) , dans laquelle le patriarche Ahmed Abdel Gawad, grand-père de quatre garçons, voit se dérouler avant sa mort, leur destinée. Dans “Cinéma arabe : topographie d’une image éclatée” (Ed L’Harmattan, 1996), le critique Khemaïs Khayati écrit : « Malheureusement, l’œuvre majeure de [Naguib Mahfouz] (la Trilogie) a échu à l’un des plus grands tâcherons, Hassan Al-Imam. Il en fit des œuvrettes sans profondeur où le drame de la famille Abdel-Gawad est réduit à un penchant sexuel et un donjuanisme de pacotille. »


54) Leil wa Qudban (Nuit et barreaux, 1973, Ashraf Fahmi)
 ليل و قضبان



Avec Samira Ahmed, Mahmoud Morsi, Mahmoud Yassin, Tawfik El Deken, Magdi Wahba, Mohamed El Sabaa, Ali Al Sharif, Ahmed Abaza, Abdel Salam Mohamed, Abdel Khalek Saleh, Helmy Hilaly, Ibrahim Nasr, Asmal Sharif, Ahmad Abd Al.Halim, Gharib Mohy Eldin, Elhamy Fayed, Mahmoud Rashad, Motawea Oweis, Muhammad Abu Hasheesh, Aliya Fawzy
Scénario : Farouk Abdou Jawad et Mostafa Moharam
Musique : Fouad El Zahry
L’action se passe dans les années 40 au sein d’une prison dirigée d’une main de fer par Tawfiq Abdel Hadi, un homme dur et cruel. Un jour, une panne de courant survient à son domicile. Samira, sa femme, téléphone à son bureau pour qu’on lui envoie un prisonnier capable d’effectuer la réparation. C’est Ahmed qu’on charge de cette mission. Ahmed est un jeune étudiant qui a été incarcéré par erreur. Entre Samira et le jeune détenu, la sympathie est immédiate…
Le film évoque la vie carcérale à travers la tragique histoire d'amour d'un prisonnier avec la femme du directeur de la prison. 


55) Hamam Al-Malatili (Le Bain de Malatili , 1973, Salah Abu Seif)
حمام الملاطيلي


Avec Muhammad Al-Araby, Youssef Chaban, Chams Al-Baroudi, Naemet Mokhtar
Ahmed a quitté son village natal afin de poursuivre ses études de droit au Caire. Ses parents se sont sacrifiés pour lui et il compte bien ne pas les décevoir : il leur fait la promesse de revenir un jour auprès d’eux, riche et célèbre. Mais à peine arrivé dans la capitale, il doit déchanter : il ne trouve ni travail, ni logement. Sans un sou, il doit très vite quitter l’hôtel modeste  où il résidait. Heureusement, il fait la connaissance de Naima, une jeune prostituée qui le prend sous son aile.  Un jour, dans l’une de ses errances à travers les rues du Caire, Ahmed entre par hasard dans un établissement de bain, le Hammam El Malatili. Ali, le patron l’accueille chaleureusement et accepte de l’héberger. Ahmed comprend vite que l’établissement de Monsieur Ali est un peu particulier : des notables y retrouvent de  jeunes garçons qui se prostituent. C’est en fait un bordel pour homosexuels. Raouf, un riche client ami du patron  tombe amoureux du nouveau venu et tente de le séduire. En vain..
Au fil des jours, Ahmed devient l’ami des "employés" de Monsieur Ali. Deux d’entre eux, Samir et Fathi lui raconteront comment la misère les a conduits à se prostituer.
De son côté, Naima est de plus en plus amoureuse de son protégé. Elle ne parvient plus à coucher avec les clients de la maison close dans laquelle elle travaille.
Ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’elle a une rivale : la femme d’Ali, le patron d’Ahmed. Celle-ci parvient à devenir la maîtresse du jeune homme. Un nuit, tandis que les deux amants sont ensemble, Naima attend dans la rue celui qu’elle aime passionnément. Malheureusement, son oncle et son cousin sont en embuscade. Après une brève poursuite, les deux hommes la tuent pour venger l’honneur de la famille.





dimanche 30 mars 2014

Nous ne plantons pas des épines (Nahnou La Nazraa El Shouk, 1970)

نحن لا نزرع الشوك
 إخراج : حسين كمال




Hussein Kamal a réalisé Nous ne plantons pas des épines en 1970. 
Distribution : Shadia, Mahmoud Yassin, Salah Kabil, Wafiq Fahmy, Ahmed Jaziri, Hamdy Youssef, Karima Mokhtar, Adly Kasseb, Rawheya Khaled, Sumaya Tawfik, Amira, Nadia El Keilany, Mohamed Abou Hashish, Mohamed Othman 
Scénario : Youssef El Sebaei et Ahmed Saleh 
Musique : Fouad El Zahry, Baligh Hamdy, Abdel Wahab Mohamed

Adly Kassib et Mahmoud Yassin

Shadia

Mahmoud Yassin

Shadia et Wafiq Fahmy

Shadia et Wafiq Fahmy

Ahmed Jaziri

Shadia

Salah Kabil et Shadia

Shadia

 

Samiah Toufiq


Après la mort de son père, Sadia, encore enfant, est placée comme servante chez une femme. Celle-ci a un fils, Abbas, qui la harcèle à chaque instant. Les années passent. Sadia est devenue une jeune femme séduisante. Abbas voudrait l’épouser mais elle refuse toutes ses avances. Après une violente altercation avec la mère, Sadia quitte la maison. Elle rencontre un jeune étudiant, Hamdi,  qui la conduit dans la grande maison bourgeoise de ses parents. Elle est accueillie chaleureusement par tous les membres de la famille. Elle est  aussitôt embauchée comme domestique. Sadia se dévoue sans compter pour ses nouveaux maîtres. Son affection pour le garçon de la famille ne cesse de croître. Lui non plus ne cache pas les sentiments qu’il éprouve pour la jeune servante. Malheureusement, le père meurt subitement et Hamdi  doit épouser une jeune femme de son milieu. De dépit, Sadia accepte de se marier avec Allam, un commerçant qui la courtisait depuis un certain temps. Chez son mari, c’est l’enfer. Sa belle-mère, irascible et tyrannique, la considère comme son esclave. Après une énième dispute, elle fuit le domicile conjugal. Elle est recueillie par une prostituée qui la présente à la tenancière d’une maison close. Elle devient très vite l'une des pensionnaires les plus demandées de l'établissement. Un client très riche se prend de passion pour elle et l’installe dans un luxueux appartement. Par la suite, elle retrouve Abbas. Celui-ci connaît sa situation mais il est toujours amoureux d’elle. Il lui propose le mariage. Elle accepte. Peu après Sadia tombe enceinte. Elle pense qu’enfin est venu le temps du bonheur. Hélas, l’enfant est malade et il faut consulter régulièrement le médecin. Un jour, dans la salle d’attente, elle croise Hamdi, son amour de jeunesse, qui est accompagné de son fils. Tandis que Sadia lutte pour sauver leur bébé, Abbas passe ses nuits dans des maisons de plaisir où il engloutit tout leur argent. Ils sont ruinés et le nourrisson meurt. Elle se sépare d’Abbas et entreprend des études d’infirmière. Elle veut consacrer sa vie à soigner les enfants.  Le diplôme obtenu, elle travaille dans un dispensaire. Un jour, elle a la visite de Hamdi. Il lui apprend que son fils est très malade. Dès lors, elle va tout faire pour que l’enfant recouvre la santé. Quand celui-ci est enfin tiré d’affaire, c’est elle qui tombe malade. Elle meurt peu après.

Un mélodrame cousu main pour Shadia. Un film qui se laisse voir sans déplaisir. On y retrouve tous les ressorts de la littérature populaire : enfance maltraitée, amour impossible, volonté farouche de s'en sortir, déchéance, rédemption, maladie incurable etc.Tout cela pourrait être totalement indigeste mais ce qui sauve l'ensemble, c'est le dynamisme du récit, le soin apporté à la réalisation, et puis bien sûr le jeu énergique et varié de la grande comédienne, Shadia. Avec tous les ingrédients du navet larmoyant, Hussein Kamal a conçu un divertissement d'excellente tenue.  
A noter que c'est aussi avec ce film que Mahmoud Yassin  commence véritablement sa carrière. 

Appréciation : 3/5
***

mercredi 26 mars 2014

Rendez-vous avec le bien-aimé (Mawid maa el habib, 1971)

موعد مع الحبيب
إخراج : حلمى رفلة

 


Rendez-vous avec le bien-aimé a été réalisé par Helmy Rafla en 1971.
distribution : Farid Shawki, Youssef Wahby, Naglaa Fathy, Zouzou Chakib, Sohair El Barouni, Hassan Mostafa, Zouzou Chakib, Hussein Ismael, Mohamed Shawky, Mokhtar El Sayed, Helmy Halim, Esther Shattah, Khadiga Mahmoud, Hassan Taha, Mamdouh Zayed, Sayed Ghoneim, Ali Oraby
Scénario : Farouk Sabry
Musique : Michel Youssef
Farid Shawki

Nagla Fathy


Zouzou Chakib


Nagla Fathy et Youssef Whaby

 

Nagla Fathy et Sohair El Barouni


Résumé

Ahmed est le père d’un petit garçon qu’il élève seul depuis la mort de sa femme. Jamais il n’a pensé à se remarier et il vit dans le souvenir de la défunte. Un jour, dans l’entrée de l’immeuble où se trouve la société pour laquelle il travaille, il a une altercation avec une jeune femme. Il la retrouve dans le bureau de son patron : c’est sa fille. Elle est venue voir son père pour parler de son futur mariage. Quelque temps plus tard, Ahmed part en vacances avec son fils à Alexandrie. Heureux hasard ! La fille de son patron séjourne au même endroit. Près de la plage, elle fait la rencontre du jeune garçon. Ils sympathisent immédiatement. C’est ainsi que la jeune femme finit par passer toutes ses journées avec le père et l’enfant. Elle comprend qu’elle est tombée amoureuse d’Ahmed. Elle est très embarrassée car elle est fiancée et elle sait que son père acceptera difficilement une rupture. Évidemment, le fiancé devra s’effacer (le jour même de son mariage !) et Ahmed deviendra le gendre de son patron pour le plus grand bonheur du petit garçon qui retrouve ainsi une maman.


Critique

Une petite comédie qui réunit une vedette confirmée du grand écran, Farid Shawki, et une jeune actrice en pleine ascension, Nagla Fathy. En 1971, cette dernière n'a que vingt ans et en cette seule année, elle va tourner dans pas moins de huit films. On retrouve aussi Youssef Wahby qui joue avec nonchalance le papa gâteau grand amateur de femmes. Sur un scénario paresseux et convenu, Rendez-vous avec le bien-aimé nous offre de jolies cartes postales d'Alexandrie et de ses alentours.

 


Détail amusant. Dans l'une des scènes du film, Helmy Rafla nous montre comment contourner la censure pour offrir quelques images "coquines" à un public avide de nudités. La fille entre dans le bureau de son père. Celui-ci est plongé dans la lecture d'un magazine. Pour qu'on n'ignore rien de la nature de la publication, suivent quelques gros plans (voir ci-dessous). On notera, non sans fierté, que le magazine est rédigé en français.

Appréciation : 2/5
**

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

vendredi 21 mars 2014

Danse : Ruby, 2004

روبي 



Ce clip est extrait de « Seven Playing Cards » (Sabaa warakat kotshina), un film de Sherif Sabri sorti en 2004.
Ruby ou Rania Hussein Mohammed Tawfik est née au Caire en 1981. Elle est d’abord mannequin et c’est Youssef Chahine qui lui fait faire ses premiers pas au cinéma dans « Silence, on tourne » (2001). En 2003, elle se lance dans la chanson.
« Seven Playing Cards » sera interdit dans plusieurs pays arabes mais grâce à ce film, Ruby devient une star au grand dam des intégristes.



vendredi 14 mars 2014

Les 100 films les plus importants (8) Les années soixante (2)

En 2006, la bibliothèque d’Alexandrie forme un comité de trois spécialistes (Ahmed El-Hadari, Samir Farid et Kamal Ramzi) afin de dresser la liste des 100 films les plus importants de l’histoire du  cinéma égyptien. 

Les Années Soixante (2) 



43) Umm Al-Arousa (La mère de la mariée, 1963, Atef Salem)
 أم العروسة


Avec Hassan Youssef ( Shafiq), Taheya Carioca (Zeinab), Samira Ahmed, Malak Elgamal, Adly Kassib (Mostafa Elal), Khayria Ahmed (Fayza)
L’un des films les plus populaires d’Atef Salem.
Zeinab et Hussein ont déjà fort à faire avec leurs sept enfants. Tout se complique quand leur fille aînée tombe amoureuse d’un jeune garçon. Le coup de foudre est immédiat. Les deux familles sont d’accord pour les marier. Mais les exigences des parents du fiancé mettent dans l’embarras Zeinab et Hussein. Ils ne peuvent sacrifier leurs six autres enfants pour faire le bonheur de leur fille ainée. Alors ils imaginent des moyens peu conventionnels pour  financer la cérémonie nuptiale dont rêvent les deux tourtereaux. 



44) Al-Haram (Le Péché, 1965, Henri Barakat)

  الحرام


avec  Faten Hamama, Abdela Ghayth, Zaki Rostom
d'après un roman de Youssef Idriss
Le Pêché est l'histoire du sort atroce que connaissaient les filles mères bien que leur grossesse soit le plus souvent le résultat d'un viol commis par un maître ou un notable. Ainsi cette jeune paysanne qui se loue pour les travaux des champs et finit par accoucher, sous un arbre, d'un enfant qu'elle veut faire disparaître.
Dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps, le Péché occupe la deuxième place.


45) Al-Gabal (La Montagne, 1965, Khalil Shawqi) 
الجبل

  

Avec Omar El Hariri, Samira Ahmed, Magda El-Khatib, Salah Kabil
Scénario de Fathy Ghanem 
Ce film raconte comment le célèbre architecte Hassan Fathy (1900-1989) a construit le nouveau village de Gournah à l’ouest de Louxor pour reloger les pilleurs de tombes qui opéraient dans la Vallée des Rois.


46)  Khan Al-Khalili (1966, Atef Salem)

خان الخليلي


avec Samira Ahmed , Imad Hamdi , Hassan Youssef
D’après Khan al Khalili, le roman de Naguib Mahfouz (1946) traduit en français en 1999 sous le titre incongru, le Cortège des Vivants.
En 1941, fuyant la ville moderne bombardée par les Allemands, une famille s'installe dans un vieux quartier du Caire, Khan al-Khalili. Ahmad est le fils aîné de cette famille. C'est lui qui grâce à son salaire pourvoit aux besoins de tous. Il mène une existence de vieux garçon triste et solitaire jusqu'au jour où il tombe amoureux d'une jeune voisine, Nawal. Sa timidité l'empêche de la demander en mariage. Peu après, son frère cadet Rouchdi revient habiter au domicile familial. Il entreprend aussitôt de séduire Nawal qui cède à ses avances. Ahmad est contraint d'assister en silence à leur idylle. Mais Rouchdi est atteint de la tuberculose. La maladie progresse et il meurt...



47) Al-Boustaghi (Le Facteur, 1968, Hussein Kamal)

 البوسطجي



Avec Seif El Dine (Khalil), Soheir El-Morshidy, Salah Mansour (Salama), Zizi Mustafa (Gamila), Shukry Sarhan (Abbas)
Le facteur est l’une des quatre oeuvres de Yahia Haqqi (1905-1992) ayant fait l’objet d’une adaptation cinématographique.
Ce filme raconte l’expérience d’Abbas, un postier du Caire qui est muté dans un petit village nommé Koum Annahl. Il ne supporte pas la bêtise et la grossièreté des habitants du lieu. Pour supporter son triste sort, il se met à boire et ouvre les lettres qui lui sont confiées.



48) Qandil Umm Hashim (La Lampe à Huile, 1968, Kamal Attiya)
 قنديل أم هاشم



D’après le roman de Yahya Haqqi. Cet écrivain est né au Caire dans le quartier de Sayeda Zeinab où se situe l'action de son chef-d'œuvre La Lampe à huile (Qandīl umm hashim, 1944)
Avec Samira Ahmed, Chukry Sarhan, Abdel Wares Asr, Magda El Khatib, Salah Mansour, Amina Rizk 
Ismail est un étudiant qui vit dans le district de Sayeda Zeinab. Il se rend en Allemagne pour terminer ses études de médecine. Là, il fait la connaissance d’une jeune fille qui lui ouvre les portes du monde occidental. Il retourne au Caire et crée une clinique dans son quartier.  Pour soigner ses patients, il devra lutter contre les traditions et les croyances ancestrales qui interdisent tout progrès dans la société égyptienne. 
Ce film connut un énorme succès. A la fin de sa vie, Kamal Attiya se plaignait que dans sa filmographie le public ne se souvenait que de La Lampe à huile.


49) Shai’ min Al-Khowf (Un Soupçon de Peur, 1969, Hussein Kamal)
شيء من الخوف




Avec Shadia, Yehia Chahine, Mohammed Tawfik, Mahmoud Moursy, Salah Nazmi
Atris dirige le village en faisant régner la terreur parmi les habitants. Il est amoureux de Fouada mais celle-ci se refuse à lui. Atris demande tout de même sa main à son père. Ce dernier craignant la colère du tyran déclare que sa fille accepte le mariage. La joie d’Atris sera de courte durée car tout le village va se révolter contre lui et sa bande.