dimanche 30 mars 2014

Nous ne plantons pas des épines (Nahnou La Nazraa El Shouk, 1970)

نحن لا نزرع الشوك
 إخراج : حسين كمال




Hussein Kamal a réalisé Nous ne plantons pas des épines en 1970. 
Distribution : Shadia, Mahmoud Yassin, Salah Kabil, Wafiq Fahmy, Ahmed Jaziri, Hamdy Youssef, Karima Mokhtar, Adly Kasseb, Rawheya Khaled, Sumaya Tawfik, Amira, Nadia El Keilany, Mohamed Abou Hashish, Mohamed Othman 
Scénario : Youssef El Sebaei et Ahmed Saleh 
Musique : Fouad El Zahry, Baligh Hamdy, Abdel Wahab Mohamed

Adly Kassib et Mahmoud Yassin

Shadia

Mahmoud Yassin

Shadia et Wafiq Fahmy

Shadia et Wafiq Fahmy

Ahmed Jaziri

Shadia

Salah Kabil et Shadia

Shadia

 

Samiah Toufiq


Après la mort de son père, Sadia, encore enfant, est placée comme servante chez une femme. Celle-ci a un fils, Abbas, qui la harcèle à chaque instant. Les années passent. Sadia est devenue une jeune femme séduisante. Abbas voudrait l’épouser mais elle refuse toutes ses avances. Après une violente altercation avec la mère, Sadia quitte la maison. Elle rencontre un jeune étudiant, Hamdi,  qui la conduit dans la grande maison bourgeoise de ses parents. Elle est accueillie chaleureusement par tous les membres de la famille. Elle est  aussitôt embauchée comme domestique. Sadia se dévoue sans compter pour ses nouveaux maîtres. Son affection pour le garçon de la famille ne cesse de croître. Lui non plus ne cache pas les sentiments qu’il éprouve pour la jeune servante. Malheureusement, le père meurt subitement et Hamdi  doit épouser une jeune femme de son milieu. De dépit, Sadia accepte de se marier avec Allam, un commerçant qui la courtisait depuis un certain temps. Chez son mari, c’est l’enfer. Sa belle-mère, irascible et tyrannique, la considère comme son esclave. Après une énième dispute, elle fuit le domicile conjugal. Elle est recueillie par une prostituée qui la présente à la tenancière d’une maison close. Elle devient très vite l'une des pensionnaires les plus demandées de l'établissement. Un client très riche se prend de passion pour elle et l’installe dans un luxueux appartement. Par la suite, elle retrouve Abbas. Celui-ci connaît sa situation mais il est toujours amoureux d’elle. Il lui propose le mariage. Elle accepte. Peu après Sadia tombe enceinte. Elle pense qu’enfin est venu le temps du bonheur. Hélas, l’enfant est malade et il faut consulter régulièrement le médecin. Un jour, dans la salle d’attente, elle croise Hamdi, son amour de jeunesse, qui est accompagné de son fils. Tandis que Sadia lutte pour sauver leur bébé, Abbas passe ses nuits dans des maisons de plaisir où il engloutit tout leur argent. Ils sont ruinés et le nourrisson meurt. Elle se sépare d’Abbas et entreprend des études d’infirmière. Elle veut consacrer sa vie à soigner les enfants.  Le diplôme obtenu, elle travaille dans un dispensaire. Un jour, elle a la visite de Hamdi. Il lui apprend que son fils est très malade. Dès lors, elle va tout faire pour que l’enfant recouvre la santé. Quand celui-ci est enfin tiré d’affaire, c’est elle qui tombe malade. Elle meurt peu après.

Un mélodrame cousu main pour Shadia. Un film qui se laisse voir sans déplaisir. On y retrouve tous les ressorts de la littérature populaire : enfance maltraitée, amour impossible, volonté farouche de s'en sortir, déchéance, rédemption, maladie incurable etc.Tout cela pourrait être totalement indigeste mais ce qui sauve l'ensemble, c'est le dynamisme du récit, le soin apporté à la réalisation, et puis bien sûr le jeu énergique et varié de la grande comédienne, Shadia. Avec tous les ingrédients du navet larmoyant, Hussein Kamal a conçu un divertissement d'excellente tenue.  
A noter que c'est aussi avec ce film que Mahmoud Yassin  commence véritablement sa carrière. 

Appréciation : 3/5
***

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