lundi 10 mars 2014

Une Fille Turbulente (Bint Shaqiyat, 1967)

بنت شقية
 اخراج : حسام الدين مصطفى


Houssam Al Din Mustafa a réalisé ce film en 1967.
Distribution : Mohamed Awad (Sami Ibrahim) , Nadia Lutfi (Samira) , Hassan Youssef (Choukri) , Nawal Abou el Foutouh (la première fiancée de Sami) , Abdel Moneim Madbouly (le père de Samira et le patron des deux amis), Zizi Mustafa (la danseuse), Samir Ghanem (infirmier) , George Sedhom (l’homme de l’hôtel dont la lune de miel avec sa jeune épouse est gâchée par les interventions récurrentes des deux amis) , Ahmed El Deif (infirmier). Ces trois derniers acteurs sont les membres du trio comique Thalathy Adwa’a El Masrah (Les Trois Lumières du Théâtre) très célèbre dans les années soixante.
Scénario et dialogues : Adly Al Mouled et Abdel Fattah El Sayed

En 1967, Houssam Al Din Mustafa tourne quatre films. Dans l'un d'eux, Le Rivage de la Gaieté, on retrouve l'intégralité de la distribution masculine d'Une Fille Turbulente (et aussi, hélas, les même scénaristes)


Hassan Youssef et Nadia Lutfi

















Nadia Lutfi

















Malgré leurs perpétuelles chamailleries, Choukri et Sami sont deux amis inséparables. Ils travaillent dans la même usine de fabrication d’objets en plastique et passent tout leur temps libre ensemble. Mais quand ils rencontrent la fille de leur patron, ils en tombent tous les deux éperdument amoureux. Entre eux, la lutte devient alors sans merci.
 Qu’y a-t-il de plus consternant dans ce navet ? Les mauvaises farces que se font les deux "copains" ? Les grimaces  de Mohamed Awad qui se prend pour Jerry Lewis ? Les interventions irritantes des deux infirmiers psychiatriques plus fous que les malades dont ils ont la charge ? L’abus, au-delà du supportable, du comique de répétition ? Le scénario bâclé au point qu’on a l’impression que des séquences entières du film ont été réalisées dans la plus grande improvisation ? Les plans mal cadrés ? Les scènes mal éclairées ? 
On le sait, les filmographies des plus grands cinéastes égyptiens présentent toujours de mauvaises surprises. Mais là, on atteint un niveau de nullité tout à fait exceptionnel pour un réalisateur de la trempe de Houssam Al Din Mustafa.
Et puis une dernière question concernant Nadia Lutfi : mais que diable allait-elle faire dans cette galère ? Certes, il faut bien manger...
Bref, une petite comédie idiote à oublier très vite.

Appréciation : 1/5




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