mardi 20 juin 2017

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 20 juin au 4 juillet)

روتانا كلاسيك


 Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Mardi 20 juin à 19h30

Femme d'Abdel Fatah Hassan (Al Mara’a, 1949)
avec Ahlam, Kamal El Shennawi, Samiha Tawfik, Mahmoud El Sabbaa, Mary Moneib, Abdelhamid Zaki


Drame. Deux frères, Rachid et Mahmoud, travaillent dans la même usine. Ils s’entendent à merveille jusqu’au jour où l’un et l’autre tombent amoureux de la même fille. Celle-ci a une nette préférence pour le plus jeune. L’aîné, d’un naturel méchant et haineux, va tout faire pour perdre son frère aux yeux de sa bien-aimée.


Mercredi 21 juin à 19h30

Leila l'étudiante de Togo Mizrahi (Leila, bint madaress, 1941)
avec Youssef Wahby, Layla Mourad, Mimi Shakib, Mohsen Sarhan, Beshara Wakim, Zaki Ibrahim


Drame. Joseph est un écrivain qui vit avec son frère dans une grande maison austère. Leila est une cousine. Elle a perdu ses parents dans un accident de voiture quand elle était petite. Elle vient de terminer ses études et au sortir du pensionnat, elle s’installe chez ses cousins. Dès son arrivée, elle crée autour d’elle une atmosphère de joie et de bonheur à laquelle Joseph n’est pas insensible…


Jeudi 22 Juin à 19h30

Lasheen de Fritz Kramp (1938)
avec Nadia Nagi, Hassan Ezzat, Hussein Riad, Fouad El Rachidi, Abdel Aziz Khalil, Ahmed El Beh, Mahmoud Lotfi
appréciation : 5/5


Drame historique. L'action se passe au 12ème siècle dans un pays arabe imaginaire. Dans la capitale du Royaume c’est jour de marché et l’agitation est extrême car on s’apprête à fêter le retour de Lasheen, chef des armées, qui à la tête de ses troupes a vaincu les Mongols. Parmi la foule, un vieil homme fait de funestes prédictions : la sécheresse s’étend et la famine va s’abattre sur le Royaume. Il est aussitôt arrêté par les gardes du vizir. Peu après, on voit l’un de ces gardes passer à cheval avec au bout de sa lance la tête tranchée du vieillard.
Lasheen et ses hommes entrent dans la ville. Au palais, le chef des armées présente au Sultan tous les trésors qu’il a rapportés de sa campagne victorieuse. Et le plus beau joyau de ce butin, c’est Kalima, la belle esclave que se disputeront le Sultan et Lasheen.



Vendredi 23 juin à 17h

La Petite Poupée d'Ahmed Badrakhan (El aroussa el saghira, 1956)
avec Saïd Mekawi, Saïd Abou Bakr, Yehia Chahine, Mahmoud El Meleigy, Wedad Hamdy, Salah Sarhan, Mariam Fakhr Eddine, Serag Mounir
 appréciation : 3/5

Mélodrame. Kamel est un modeste employé. Il vit avec sa femme Siham et sa petite fille Nadia. Un jour, son directeur l’invite, lui et sa petite famille, à une soirée dans un cabaret. Après le dîner, le chef d’entreprise demande à Kamel de retourner au bureau pour y effectuer un travail urgent. Une fois son subordonné parti, il en profite pour courtiser Siham. En reconduisant la femme et sa fille chez elles, il a un geste déplacé à l’égard de Siham. Elle le repousse. Vexé, il dépose dans la rue ses deux passagères qui doivent continuer leur route sous une pluie battante. Quand elles regagnent enfin leur petit appartement, Siham raconte tout à son mari. Le lendemain matin, Kamel fou de rage veut corriger son patron. Il est maîtrisé par ses collègues et il est aussitôt licencié. Peu après, Nadia tombe malade...


Dimanche 25 juin à 23h

Jours et Nuits d'Henry Barakat ( Ayyâm wa layâlî, 1955)
avec Abdel Halim Hafez, Imane, Hamed Ramzy


Une femme divorce de son époux alcoolique. Elle se remarie et croit avoir trouvé le conjoint idéal pour élever son fils.


Lundi 26 juin à 19h30

Le Secret du Bonnet Invisible de Niazi Mostafa (Ser Taqya el Ekhfa, 1959)
Tawfik El Deken, Berlanti Abdel Hamid, Abdel Moneim Ibrahim, Ahmed Farahat


Comédie fantastique. Asfour découvre une poudre capable de rendre invisible. Grâce à elle il crée un bonnet qui fait disparaître quiconque le porte. Malheureusement, Amin, un bandit sans scrupules, découvre le secret d'Asfour et projette de l'utiliser à des fins mauvaises.


Mardi 27 juin à 19h30

Méfie-toi de Hawa de Fateen Abdel Wahab (Ah min Hawwa, 1962)
avec Rushdy Abaza, Madiha Salem, Abdel Moneim Ibrahim


Une adaptation moderne de la Mégère Apprivoisée de William Shakespeare. Docteur Hassan Shukri est un vétérinaire qui s’installe chez un riche propriétaire terrien pour soigner les animaux du domaine. Il fait la connaissance de la petite fille de son hôte. Le  mauvais caractère de celle-ci  accable   son entourage et a fait fuir tous les prétendants qui se sont présentés. Le Docteur parviendra-t-il à la dompter ?  
 

Mercredi 28 juin à 19h30

Jeunesse Très Folle de Niazi Mostafa (Shabab magnoun geddan, 1967)
avec Soad Hosny, Mimi Chakib, Samir Sabri, Samir Ghanem, George Sedhom, Ahmed El Deif, Ahmed Ramzy


Comédie musicale avec les Trois Lumières du Théâtre. Madiha est une jeune étudiante à l’Institut des Arts et de la Comédie. Les circonstances vont la conduire à se déguiser en garçon pour pouvoir jouer dans l’orchestre monté par ses trois frères. Ils se produisent dans un club où ils retrouvent tous leurs fans. Parmi eux, il y a la fille du propriétaire de l’établissement. Elle est tombée amoureuse de Madiha et veut l’épouser.  


Jeudi 29 juin à 19h30

Ismaël Yassin dans l'aviation de Fateen Abdel Wahab (Ismail Yassine fil tayyaran, 1959)
avec Ismaël Yassin, Amal Farid, Nagwa Fouad, Youssef Chahine, Abdel Moneim Ibrahim


Comédie. Ismaël et Hussein sont frères jumeaux. Le premier travaille dans le cinéma, le second dans l’aviation. Ismaël tombe amoureux d’une danseuse mais celle-ci l’ignore complètement car elle rêve d’épouser un pilote d’avion. Pour la conquérir, Ismaïl usurpe l’identité de son frère et se fait passer pour un aviateur.


Vendredi 30 juin à 18h

Entre ciel et terre de Salah Abou Seif (Bayna as-sama wa al ard - 1959)
avec Hind Rostom, Abdel Salam Al Nabulsi, Mahmoud El Meligi, Abdel Moneim Ibrahim, Said Abu Bakr, Zizi Mustafa, Yacoub Mikhail, Ahmed Loksar, Abdel Ghani Nagdi
appréciation 5/5


Apologue. Dans la chaleur estivale d'un vendredi après-midi au Caire, un groupe d'individus représentant toute la société égyptienne - dont une star de cinéma, un voleur, un fou, un cuisinier et une femme enceinte - se retrouve bloqué dans l'ascenseur d'un grand building durant plusieurs heures. Le huis clos tourne au psychodrame. Pendant ce temps-là, une équipe de cinéma s'installe sur la terrasse du bâtiment pour tourner un film tandis que des gangsters préparent un hold-up.


Samedi 1er juillet à 19h30

Tue-moi, s’il te plait d'Hassan El Seifi (Iktilny minfadlak, 1965)
avec Fouad El-Mohandes, Shweikar, Abdel Moneim Madbouly, Abu Bakr Ezzat, Abdelsalam Mohamed, Hassan Hamed

    
Comédie. Mahmoud a appris qu’il n’avait plus que quelques semaines à vivre. Il rompt avec sa fiancé et décide de se suicider chez lui. Alors qu’il s’apprête à mettre à exécution son funeste projet, il est interrompu par un cambrioleur. Mahmoud a une idée : il paie son visiteur pour que celui-ci le tue à une date et dans un lieu que lui seul aura choisi. Ainsi, notre héros passera de vie à trépas sans s’en apercevoir. Peu après, Mahmoud est informé que le diagnostic était faux et qu’il est en excellente santé. Malheureusement, il ne sait pas comment joindre son cambrioleur pour lui signifier l’annulation du contrat. ..


Dimanche 2 juillet à 17h

Le Millionnaire d'Helmy Rafla (El Millionaire, 1950)
avec Stephan Rosti , Zinat Sedki, Soad Mekawy, Serag Mounir, Ismaël Yassin, Nour El Demerdash, Farid Shawki, Wedad Hamdy, Ryad El Kasabgy, Camilia, Ahmed Darwich, Hussein Issa 
appréciation4/5

Assim El Isterliny est un millionnaire despotique et jaloux. Ses gardes ont capturé un homme qu’ils avaient surpris en compagnie de sa femme Camilia. Fou de rage, Assim le tue de plusieurs coups de pistolet (On apprendra plus tard que le pistolet était chargé à blanc et que l’homme est en réalité le frère de sa femme). Ses gardes lui conseillent de se cacher le temps que les choses s’apaisent. Il se rend dans un cabaret où se produit un artiste du nom de Gamiz. L’ombrageux millionnaire se rend compte que l’individu est son parfait sosie. Il a une idée : il propose à Gamiz de prendre sa place quelque temps. Le pauvre chanteur accepte, séduit par la perspective de vivre dans le luxe et l’oisiveté.


Lundi 3 juillet à 17h

Le Chant de l’Espoir d'Ahmed Badrakhan (Nasheed Al-Amal, 1937) 
 avec Oum Kalthoum, Hassan Fayek, Stephan Rosti et Zaki Toleimat   
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


C’est le premier film réalisé par Ahmed Badrakhan et c’est le second interprété par la chanteuse Oum Kalthoum.
Les chansons ont été écrites par Mohamed El Qasabji, le compositeur préféré de la diva.
Ismail abandonne sa femme Amal, la laissant seule avec leur fille Salwa. Celle-ci tombe malade et Alwa consulte le docteur Assem . Tout en soignant la fille, le médecin découvre le talent de chanteuse de la mère. Il décide de l’aider à se lancer dans la carrière artistique...


Mardi 4 juillet à 19h30

Leila, Fille de la Plage d'Hussein Fawzi  (Laila bent el shateaa, 1959)avec Leila Fawzi, Abbas Fares, Mohamed Fawzi, Fayza Ahmed, Anwar Mohamed, Wedad Hamdy, Kamal Hussein
appréciation :2/5


Mohsin Ahmed travaille comme pêcheur sur un bateau appartenant au vieux Aweys. Il est amoureux de la fille de son patron tandis que son meilleur ami Karmouti fréquente Narguis, la femme de chambre de celle-ci. Le soir, Mohsin chante dans un café du village. Son talent a fait de lui une personnalité très populaire.
Un jour apparaît dans cette petite communauté de pêcheurs, le jeune Attia, fils de Maître Abu Saïd, un ancien collègue du vieux Aweys. Ce dernier l’accueille chaleureusement. Attia est arrivé avec des projets bien précis : prendre la direction des affaires d’Aweys et épouser Leila. Ce qu’il n’a pas dit à l’ami de son père, c’est qu’il travaille pour un gang dirigé par Maître Hassouna. Son intention est d’utiliser le bateau pour convoyer de la drogue...




jeudi 15 juin 2017

Aziza (1954)

عزيزة
إخراج : حسين فوزي
 

Hussein Fawzi a réalisé Aziza en 1954.
Distribution : Zinat Sedki (la propriétaire du bar), Zeinab Sedky (la directrice de l’école), Naïma Akef (Aziza/Zeinab), Saïd Abu Bakr (le serveur), Thuraya Fakhry (la mère d’Hassan), Farid Shawki (Khalil Al Bono), Mohamed Sobeih (un ami de Khalil), Chukry Sarhan (le fils de la directrice de l’école), Imad Hamdi (Hassan Al Masry)
Scénario : Hussein Fawzi
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ibiary
Musique : Ahmed Sedky, Ali Farag, Mohamed Abdel Wahab, Mahmoud El Sherif, Ahmed Sabra
Production : les films Hussein Fawzi

Zinat Sedki


Naïma Akef

Naïma Akef, Zinat Sedki, Saïd Abu Bakr

Zinat Sedki

Naïma Akef, Saïd Abu Bakr, Zinat Sedki

Naïma Akef

Chukry Sarhan et Naïma Akef

Naïma Akef

Cheikh Mohamed Fayoumi

Thuraya Fakhry

Wafaa Sharif

Petro Tanouss, Farid Shawki, Wafaa Sharif


Farid Shawki, Imad Hamdi

Naïma Akef

Imad Hamdi, Naïma Akef

Naïma Akef


Résumé

Aziza est une danseuse qui se produit dans un bar. Son activité lui permet de financer les études de sa petite sœur Zeinab dans un pensionnat pour jeune filles. Elles sont orphelines et Aziza doit assumer seule toutes les charges de l’existence de l’une et de l’autre. Elle le pourrait sans grande difficulté si elle n’était pas sans cesse harcelée par un gangster qui lui vole régulièrement son argent. Heureusement, elle peut compter sur la protection d'Hassan Al Masry, un officier de police qui est amoureux d’elle. Aziza rend fréquemment visite à sa sœur dans son école. Elle est toujours reçue par la directrice qui ne cache pas son affection pour Zeinab. Aziza n’a jamais révélé qu’elle était danseuse dans un cabaret mais se fait passer pour une infirmière. 
La fin de l’année est proche et les élèves de l’école doivent donner un spectacle dans lequel Zeinab joue et chante. Malheureusement, la veille, le gangster a une nouvelle fois agressé Aziza et la police est intervenue. En l’absence d'Hassan Al Masry, c’est un autre officier qui dirigeait l’opération. Celui-ci a décidé de placer en prison Aziza pour procéder à différentes vérifications. Elle n’assistera donc pas à la petite fête de l’école. Le lendemain elle se rend au pensionnat pour s’excuser et la directrice lui apprend qu’elle souhaite que son fils unique épouse sa petite sœur. Aziza est folle de joie. 
Le gangster qui a appris l’existence de Zeinab menace de tout lui révéler si l’artiste vedette du cabaret continue à refuser de lui céder une partie de ses revenus. Aziza décide d’abandonner la danse et d’épouser Hassan Al Masry. Fou de rage à l’idée que la jeune femme lui échappera définitivement, le malfrat veut se venger. Le jour des noces de Zeinab et du fils de la directrice, Il s’introduit dans la maison du policier où Aziza se trouve seule. Il se précipite sur elle mais sa victime s’empare d’un couteau et le poignarde. Avant de mourir, il tire sur elle avec son pistolet. Hassan apparaît enfin. Aziza est transportée à l’hôpital mais c’est trop tard : elle meurt. Le policier a la douloureuse tâche de prévenir Zeinab qui a déjà revêtue sa robe de mariée et qui attend ses derniers invités, entourée de la famille de son futur époux.

Critique

L’essentiel de la carrière cinématographique de Naïma Akef se fera sous l’égide du réalisateur Hussein Fawzi qui l’a découverte à la fin des années quarante. De 1949 à 1958, date de leur divorce (ils s’étaient mariés en 1952), ils tourneront quatorze films, des comédies musicales construites autour des multiples talents de madame qui joue, chante et danse de la première scène à la dernière. Et dans certains cas, comme ici, on va jusqu’à lui donner deux rôles ce qui lui assure une présence quasi permanente à l’écran ! On se doute que cela a dû faire grincer bien des dents de partenaires forcément moins bien lotis, souvent cantonnés aux rôles de faire valoir de la star !
Ceci dit, Aziza est l’une des comédies musicales les plus réussies du couple. Hussein Fawzi et Naïma Akef ont déjà tourné onze films ensemble et celui-ci peut être considéré comme une œuvre de la maturité. Le réalisateur et son actrice y sont au faite de leurs carrières respectives et leur savoir-faire est indéniable.
Aziza est avant tout un mélodrame avec deux orphelines, un policier amoureux et un malfrat sans pitié. Des stéréotypes, certes, mais qui fonctionnent grâce à une réalisation de très bonne facture : la photographie, le jeu des acteurs, la musique (notamment les quelques notes d’accordéon qui accompagnent le passage d’une scène à l’autre), tout concourt à créer une atmosphère d’une grande intensité dramatique.
La reconstitution du cabaret est sans doute le point fort du film avec sa patronne trônant à sa caisse, et cette galerie de prostituées et de mauvais garçons. A nous, Français, cela rappelle l’univers de la chanson populaire des années vingt et trente. On s’attend presque à voir surgir dans la salle enfumée de l’établissement la chanteuse Damia ou bien Kiki de Montparnasse.
Ce film comporte de nombreuses scènes d’anthologie : la plus connue est celle dans laquelle Naïmat descend lentement l’escalier de bois du cabaret pour danser sur un air de Mohamed Abdel Wahab. Mais il ya aussi ces scènes qui se déroulent dans les ruelles en escaliers du vieux quartier et où l’on voit s’affronter tous les protagonistes du drame. C’est là que Farid Shawki, en vrai méchant de mélodrame, se déchaîne contre sa pauvre victime ! C’est là qu’Imad Hamdi, impeccable dans son costume d’officier de police, défend celle pour qui il se consume d’amour !
En revanche, toutes les séquences où l’on retrouve la petite sœur d’Aziza, jouée aussi par Naïma Akef, constituent la partie la plus faible du film. On assiste notamment au spectacle de fin d’année donné par les élèves du pensionnat aux parents et amis rassemblés, et cela a très mal vieilli. On est plus proche de la petite fête de patronage que de la comédie musicale hollywoodienne. Certains spectateurs pourront être sensibles à l’hommage rendu à la littérature française à travers l’évocation des Trois Mousquetaires et de Notre Dame de Paris mais cela accentue aussi le caractère terriblement scolaire de la prestation de Naïma Akef et de ses partenaires. A noter qu’on retrouvera la représentation du pensionnat quasiment à l’identique dans le film tourné l’année suivante par la star, L'Ecole des Filles de Kamel El Telmisany (1955). Et le résultat est encore moins convaincant.

Appréciation : 4/5
****

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

lundi 5 juin 2017

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 5 au 19 juin)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée. La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Lundi 5 juin à 19h30

Le Crime Comique de Nagdi Hafez (El Garima el Dahika - 1963)
avec Ahmed Mazhar, Soad Hosny, Mahmoud El Meliguy, Abdel Moneim Ibrahim, Stephan Rosti.
appréciation : 3/5


Medhat (Ahmed Mazhar) est un réalisateur de télévision. Sa mère lui avait demandé de venger la mort de son père en tuant son assassin, Al Doksh. Il avait refusé. Quelque temps après, il épouse Laïla (Soad Hosny). Le bonheur prend fin quand  Medhat est averti par son oncle que Salman Al Doksh est sorti de prison et qu’il le cherche pour le tuer. Medhat se prépare à affronter son ennemi. Délaissant son épouse, il passe toutes ses nuits dans le salon face à la porte d’entrée, un fusil entre les mains. Une nuit, un inconnu s’introduit dans la maison. Medhat tire aussitôt. L’homme s’effondre. Il est mort. Medhat enterre le corps dans son jardin. Avertis, des policiers se présentent au domicile du réalisateur…
Ce film est une adaptation de la comédie The Gazebo réalisé par George Marshall en 1959 (d’après la pièce d’Alec Coppel) avec Glenn Ford et Debbie Reynolds.


Mercredi 7 juin à 17h

Ali Baba et les quarante voleurs de Togo Mizrahi ( Ali Baba wel Arba'in Haramy, 1942)
avec Ali Al Kassar, Mohamed Abdel Moteleb, Ismael Yassin, Abdel Meguid Choukry, Zakeya Ebrahim, Reyad El Kasabgy 


L'adaptation cinématographique du célèbre conte tiré des Mille et Une Nuits. 


 Jeudi 8 juin à 19h30

Princesse Aziza de Tolba Radwan (El Safira Aziza, 1961)
avec Wedad Hamdy, Soad Hosny, Abdel Moneim Ibrahim, Chukry Sarhan, Adli Kasab, Kamal Anwar
Appréciation : 4/5

 
Comédie. Ahmed est professeur. Il emménage dans un appartement qui appartient à Abbas le boucher. Celui-ci vit avec sa femme enceinte et sa sœur, Aziza, dans l’appartement situé sur le même palier. Ahmed tombe très vite amoureux d’Aziza. Bien que son propriétaire soit un homme violent et un commerçant sans scrupules, le jeune professeur n’a de cesse de se faire bien voir de lui pour obtenir la main de sa sœur. Il finit par l’obtenir mais Aziza exige de lui qu’il réclame à son frère sa part d’héritage.


Vendredi 9 juin à 19h30

Angoisse d'amour de Salah Abou Seif (Lawet el hub, 1960)
avec Shadia , Omar Sharif et Ahmed Mazhar


Drame sentimental. Mahmoud est un conducteur de train. Il est marié à Amal. Un jour, il doit partir pour une mission qui le tiendra éloigné un certain temps de la ville. Il charge son collègue Hassan de prendre soin de sa femme. La complicité entre l’ami et l’épouse est immédiate, une complicité qui au fil des jours se change en passion amoureuse.


Dimanche 11 juin à 17h

Avec les Souvenirs de Saad Arafa (Mahal zekrayat,1961)
avec  Ahmed Mazhar, Nadia Lutfi, Mariam Fakhr Eddine, Salah Mansour, Fattoh Nashaty


Drame. Sharif est un acteur célèbre. Il file le parfait amour avec Ilham, une jeune actrice qui grâce à lui est devenue une vedette. Dans sa vie, il y a une autre jeune femme : Alam. Elle est orpheline et il l’a prise sous sa protection. Après ses études, elle est revenue vivre auprès de lui. Elle l’aime secrètement mais Sharif ne lui manifeste qu’une affection paternelle. Le bonheur de Sharif et d’Ilham serait complet si cette dernière n’était pas sans cesse importunée par Madbula, un technicien du studio dans lequel ils tournent un nouveau film. L’homme est bossu, boiteux et sans doute simple d’esprit. Une nuit, il s’introduit dans la chambre d’Ilham et tente de la violer. Heureusement, Sharif, alerté par les cris, fait irruption dans la pièce et chasse l’agresseur.


Lundi 12 juin à 23h

La Folie de l’Amour de Mohamed Karim (Gounoun al hob, 1954)
avec Raqiya Ibrahim, Anwar Wagdi, Imad Hamdi, Suleiman Naguib, Abdel Waress Assar, Ferdoos Mohamed


Drame. Nadia et Soheir sont deux sœurs. Leurs parents manifestent une affection beaucoup plus grande pour la première que pour la seconde. Soheir finit par croire que le monde entier la déteste. Les garçons qui la courtisent se détournent d’elle dès qu’ils font la connaissance de Nadia. Le conflit entre les deux sœurs devient une véritable guerre. A la mort de leurs parents, Soheir n'a de cesse de tyranniser Nadia qui ne sait comment se défendre…


Mercredi 14 juin à 19h30

La Jeune Fille de 17 ans de Kamal Attiya (Bint Sabaatashar, 1958)
avec Zubaida Tharwat, Ahmad Ramzy, Hussein Riad, Zouzou Madi, Abdel Moneim Ibrahim ,Wedad Hamdy 


Safaa, étudiante en droit, est amoureuse de son condisciple Kamal mais son père ne veut pas entendre parler de mariage car la mère du jeune homme loue son appartement à des joueurs de poker. Il demande à son ami Refaat de l’aider à briser cette idylle.


Vendredi 16 juin à 19h30

Un scandale à Zamalek de Niazi Mostafa (Fadiha fil Zamalek, 1959)
avec Omar Sharif, Berlanty Abdel Hamid et Mariam Fakhr Eddine


 C'est l'histoire de deux sœurs. L'une d'elles épouse un homme riche ce qui provoque la jalousie de l'autre qui est mariée à un homme d'origine modeste. De dépit, celle-ci prend un amant issu de la bonne société. Cette relation adultère ne reste pas secrète très longtemps : le scandale est considérable.


Samedi 17 juin à 17h

 L'Appel du Courlis (ou La Prière du Rossignol) de Henry Barakat (Doa al karawan, 1959)
avec Ahmed Mazhar, Hussein Ismail, Faten Hamama, Abdelalim Khattab, Mimi Shakib
appréciation : 5/5
 

Drame. Bani Warkan est une petite ville au cœur des montagnes. Y vit Amina avec sa sœur Hanadi et ses parents, Khader et Zarah. C’est une famille de bédouins. Leur existence est laborieuse mais les trois femmes sont courageuses. Malheureusement, le père mène une vie dissolue. Il est assassiné. Apparaît Khal Jaber, le frère de Zarah : il ordonne à sa sœur et à ses nièces de quitter le pays, le temps que les gens oublient le scandale. Les trois femmes se lancent dans un long périple qui les mène dans une ville. Elles louent une petite maison mais il faut trouver du travail au plus vite. Grâce à un intermédiaire, les deux filles sont embauchées comme femme de chambre.


Dimanche 18 juin à 23h 

Samara de Hassan El-Seifi (Samara, 1956)
avec Taheya Carioca, Mohsen Sarhane, Mahmoud El-Meliguy
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien
 

 Film policier. Soltan, un important trafiquant de drogue épouse Samara et l’initie à ses affaires. Elle devient une pièce maîtresse du gang. Mais la police parvient à introduire dans le réseau un indicateur. Samara en tombe aussitôt amoureuse. La situation se complique encore quand le patron de Soltan s’éprend de la jeune femme…


Lundi 19 juin à 19h30

 Rencontre au crépuscule de Saad Arafa (Liqa fil ghouroub, 1960)
  avec Mariam Fakhr Eddin, Rushdy Abaza, Adli Kasab


Drame sentimental. Pendant les vacances qu'il passe avec ses parents dans une station balnéaire, un jeune garçon découvre que sa mère entretient une relation adultère avec un ancien flirt.