Les Deux Frères (Al Shaqiqan, 1965)
avec Aziza Helmy (Aziza), Ahmad Ramzy (Fathi, le fils d’Aziza), Hassan Youssef (Mathloum, le fils d’Alia), Imad Hamdy (Abdel Samiah), Shweikar (Alia, la seconde épouse d’Abdel), Zahra El Ola (Olfat, la fille dont sont amoureux les deux frères), Abdul Khaleq Saleh (le père d’Olfat), El Deif Ahmed, George Sedhom, Samir Ghanem, Soheir Zaky (la danseuse)
Scénario et dialogues : Mahmoud Ismail
Production : Hassan El Seifi
Abdel Samiah est marié depuis des années avec Aziza, une femme douce et attentionnée mais qui n’a jamais pu lui donner d’enfant. Dans le cadre de ses activités professionnelles, il fait la connaissance d’une jeune femme avec qui il sympathise. L’amitié se transforme en amour et ils décident de se marier. Neuf mois plus tard, Abdel Samiah devient enfin père. Peu après, sa première épouse donne elle aussi naissance à un petit garçon : Abdel avait passé une dernière nuit avec elle alors que sa seconde épouse s’était absentée. Les deux enfants grandissent séparément. Ils se retrouvent dans la même université sans savoir qu’ils sont frères. Ils pratiquent tous les deux la boxe et s’affrontent dans un combat…
Tue-moi, s’il te plait (Iktilny minfadlak, 1965)avec Fouad El-Mohandes (Adel), Shweikar (Amina, la fiancée d’Adel), Abdel Moneim Madbouly (le père d’Amina), Abu Bakr Ezzat (docteur Nabih, le frère d’Adel), Abdel Salam Mohamed (le jeune domestique), Hassan Hamed (le voleur), Salama Elias (le docteur Lewis), Hussein Ismaïl (le client ivre du cabaret), Abdel Ghany El Nagdi (le portier), Soheir Magdi (la danseuse), Mukhtar Al Sayed (le procureur), Galal El Masry (le chauve)
Scénario : Ahmed Al Mula
D’après une histoire d’Hassan Hamed
Musique : Fathy Qora et Izzat Al Jahili
Comédie. Adel et son frère le docteur Nabih ont passé la soirée dans un cabaret. Adel a abusé du whisky et son frère a dû le raccompagner jusqu’à chez lui. Adel refuse de laisser partir Nabih tant que celui-ci ne l’a pas examiné. Pour pouvoir rentrer chez lui, le docteur fait croire à Adel qu’il est atteint d’une maladie incurable et qu’il ne lui reste que quelques semaines à vivre. Le monde d’Adel s’écroule. Il devait se marier prochainement avec Amina. Pour ne pas faire subir à la jeune femme un inutile calvaire, il décide se suicider chez lui. Alors qu’il s’apprête à mettre à exécution son funeste projet, il est interrompu par un cambrioleur. Adel a une idée : il paie son visiteur pour que celui-ci le tue à une date et dans un lieu que lui seul aura choisi. Ainsi, notre héros passera de vie à trépas sans s’en apercevoir. Peu après, Adel apprend que le diagnostic était une plaisanterie et qu’en réalité, il est en excellente santé. Malheureusement, il ne sait pas comment joindre son cambrioleur pour lui signifier l’annulation du contrat.
Le Mari Célibataire (El zoj el azeb, 1966) avec Farid Shawki (Ashour), Hind Rostom (Azhara), Ikram Azou (la petite sœur d’Azhara), Layla Yousri (l’épouse n°6), Mahmoud El-Meleigy (Sayed Al Hamsh, le rival d’Ashour), Naemet Mokhtar (l’épouse n°7), Linda Badaoui (l’épouse n°8), Abdel Moneim Madbouly (l’assistant d’Ashour), Zeinat Elwy (danseuse), Zouzou Chakib (lépouse n°9), Zahrat Al Oula (Rasmy), Aziza Helmy (la mère de Rasmy), Fahmy Aman (le grand frère d’Azhara), Khadiga Mahmoud (la servante d’Azhara)
Scénario : Mohamed Mostafa Samy
Musique : Helmy Bakr, Mohamed Rushdy, Mohamed Taha
Production : Hassan El Seifi
appréciation
: 3/5
Ashour est un marchand de bétail qui a été marié neuf fois. Il a divorcé 5 fois et vit avec 4 femmes et toute une ribambelle d’enfants. Tout ce petit monde occupe le même appartement. Ashour a quelques soucis : certains de ses clients tardent à le payer. Il décide de se rendre au Caire avec son assistant pour récupérer son argent. Dans la capitale, il en profite pour se rendre à la mosquée Al Hussein. En sortant, il aperçoit une femme qui distribue de la nourriture aux enfants pauvres. Il est tout de suite conquis par sa beauté. Il la suit jusqu’à chez elle et s’installe à la terrasse d’un café face à son appartement. Un peu plus tard, Ashour découvre que cette femme tient une boucherie et qu’elle est la veuve de l’un de ses débiteurs. Le mari lui devait 300 livres. Il parvient à séduire la jolie veuve et décide de divorcer de l’une de ses quatre épouses pour convoler en justes noces avec sa nouvelle conquête…
Seconde Rencontre (Alliqa' alththani, 1967)
avec Ahmad Mazhar (docteur Raafat), Soad Hosny (Hoda), Zahrat Al Oula (la mère de Hoda), Hassan Youssef (Hassan, l’officier de marine), Kamal Yassin, Khadiga Mahmoud, Soheir Magdy (la danseuse)
Une histoire de Youssef El Sebai
Scénario : Mohamed Othman
Musique : André Ryder et Mohamed Abdel Wahab
Le docteur Raafat est depuis longtemps amoureux d’Hoda, la fille de son professeur mais celle-ci s’est éprise d’Hassan, un jeune officier de marine. La mère de la jeune fille s’oppose à cette liaison. A la mort de son mari, elle a sombré dans une profonde dépression et elle a perdu la vue. C’est le docteur Raafat qui l’a soignée et guérie. Si bien que pour elle, les choses sont très claires : il a été son sauveur, il sera son gendre ! Malheureusement, sa fille ne l’entend pas ainsi. Certes, elle a beaucoup d’affection pour le docteur Raafat mais c’est avec Hassan qu’elle veut faire sa vie. Devant partir en mission pour un certain temps, l’officier de marine se présente au domicile de sa bien-aimée pour faire sa demande en mariage. La mère d’Hoda est intraitable : il n’aura pas la main de sa fille…
On pourra noter la très grande similitude de ce film avec celui d’Henry Barakat, « Nuit de Noces » , réalisé en 1965. On y retrouve Ahmed Mazhar en médecin et Soad Hosny en jeune fille qui doit épouser celui-ci bien qu’amoureuse d’un autre homme.
Le Fils du Quartier (Ibn El Heta, 1968) avec Farid Shawki (Ashour), Zahrat Al Oula (Nouja), Abdel Moneim Madbouly (Saïd, l’assistant-réalisateur), Tawfik El Deken (Sayed), Mahmoud El Meleigy (Mahmoud Al Badraoui, le réalisateur et producteur), Nagwa Fouad (Nagwa, la femme de Farid Shawki), Mohamed Shawky (Hosny), Nahed Samir (la mère d’Ashour), Fifi Youssef (la mère de Nouja), Seif Allah Mokhtar (le garçon de café), Mohamed Taha (lui-même)
Scénario : Hassan El Seifi
Musique : Fathi Qoura et Helmy Bakr
Comédie. Ashour tient une petite boutique de réparation de vélos. Il est amoureux de sa voisine et aimerait bien l’épouser. Pour cela, il économise tout ce qu’il gagne. Malheureusement, Ashour a un rival dans la personne de Sayyed, le propriétaire du café de la rue. Ce dernier est beaucoup plus riche que notre héros et il a des chances sérieuses d’obtenir la main de la jeune femme. Grâce à son voisin Hosny qui fait de la figuration dans le cinéma, le jeune homme est embauché sur un tournage comme doublure de Farid Shawki auquel il ressemble de manière stupéfiante. En revenant d’Alexandrie où il avait tourné quelques scènes, le célèbre comédien disparaît dans un épouvantable accident de la route. Pour terminer son film, le producteur a une idée : Ashour doit devenir Farid Shawki…
L’Homme le plus courageux du monde (Ashgaa ragel fil alam, 1968)avec Amin El-Heinedy (Sankar), Abbas Fares (Hajj Hussein, le père de Shakshouka), Shweikar (Shakshouka), Zinat Sedky (Sonia, la mère de Shakshouka), Nagwa Fouad (la danseuse), Mohamed Reda (le riche boucher), Tawfik El Deken (Sabi le garçon boucher), Fifi Youssef (Ratiba, la mère de Fatakat), Soheir Al Baroni (Fatakat, la fille du directeur), Abdel Moneim Madbouli (le directeur de l’école), Khadiga Mahmoud (une amie de Shakshouka), Zeinat Olwi (une danseuse), Mohamed Taha (un chanteur), George Sedhom (Coucou), Abdul Moneim Abdul Rahman (le vendeur de journaux)
Scénario : Anwar Abdallah et Hassan El Seifi
Musique : Saïd Mekawi, Mohamed Taha et Mohamed Almogy
Production : Hassan El Seifi
Comédie. Sankar est un modeste professeur, peu courageux et mal voyant. Il est amoureux de Shakshouka, une de ses élèves, et il a le bonheur d'être aimé en retour. Malheureusement, le père de la jeune fille rejette toute idée de mariage car il a déjà choisi son futur gendre. Un jour, Sankar perd ses lunettes dans la rue et il se retrouve nez à nez avec un lion qui vient de s'échapper du zoo. Sa vue est si basse que l'enseignant confond le fauve avec un mouton. Inconscient du danger, il enferme l’animal dans l’échoppe d’un boucher. Il ne sait pas qu'il vient ainsi de rendre un service inestimable à la police locale. Désormais, il passe aux yeux de tous pour un héros...
Le Faux Millionnaire (Al milioneer al mozayaf, 1968) avec Fouad El Mohandes (l’ingénieur Hamdi/Sayed, le mexicain), Shwikar (Zahra, la femme d’Hamdi), Abdel Monem Madbouly (Hosny, l’avocat), Lebleba (Nifin, la fille du ferrailleur), Abbas Fares (le ferrailleur), Bader Eddin Jamgome (Afifi, le secrétaire), Nagwa Fouad (Samiha), Samir Sabri (Samir), Hassan Mostafa (le robot Mac Mac), Mohamed Shawky (l’huissier), Fifi Youssef (la belle-mère d’Hamdi), Abdel Ghani El Nagdi (l’assistant de l’avocat), Sayed Ibrahim (le policier), Anwar Madkor (le constructeur automobile)
Scénario : Abdel Monem Madbouly, Samir Khafagi, Nabil Gholam
Musique : Helmi Bakr
Paroles des chansons : Fathy Koura
Production : Hassan El Seifi, Société de production cinématographique du Caire
Comédie musicale. Hamdi est professeur à l’Institut National de Recherche mais c’est avant tout un inventeur et sa spécialité ce sont les moteurs automobiles. Il s’apprête à rendre public sa dernière invention : le moteur Nafissa 2900. Pour ses travaux, il s’est endetté auprès d’un ferrailleur qui souhaiterait devenir son partenaire. Hamdi a toujours refusé cette association car il tient à garder son indépendance. Malheureusement, sa situation financière est de plus en plus critique et pour ne rien arranger, son épouse continue à dépenser sans compter. Enfin la présentation officielle de son nouveau moteur a lieu en présence de grands constructeurs internationaux mais la démonstration vire à la catastrophe : le prototype se casse en deux dès le démarrage. Peu après cet échec cuisant, un miracle a lieu : le frère d’Hamdi, exilé au Mexique, vient de mourir et lui lègue toute sa fortune…
Le Secrétaire de Maman (Sikritir mama, 1969)avec Farid Shawqy (Shalabi Abu Dabbeh / Zaatar Bey) ,Nadia Lotfi (Camilia),Tawfiq El Deqen (Monsieur Haridi, l’intendant de Camilia), Nevin (Amal),Abdel Ghani El Nagdi (le concierge), Ibrahim Kamal (un policier), Zaki Mohamed Hassan (le chauffeur de taxi), Sayed Ibrahim (un policier), Anwar Madkour (le chef de la police), Abdel Moneim Basiony (un officier de police), Nawal Abou El Foutouh (la maîtresse de Zaatar Bey), Hassan Atla (le propriétaire du cirque), Zeinat Elwy (danseuse), Nabila El Sayed (la cuisinière de Camilia), Sayed El Araby (un artiste du cirque)
Scénario : El Sayed Bedeir et Anwar Abdullah
Production : Ehab El Lithy
Camilia est une jeune veuve très riche qui vit seule avec sa petite fille Amal. Cette dernière se rend un jour au cirque et assiste à un numéro de moto en cage. A la fin de l’attraction, l’enfant est frappée de stupeur : l’artiste est le sosie de son père ! Pour Amal, il n’y a aucun doute : Shalabi, le motard, est bien son père et personne ne parvient à la convaincre du contraire. Camilia qui ferait tout pour le bonheur de sa petite fille décide d’embaucher Shalabi comme secrétaire. Amal est aux anges : elle a retrouvé un papa. Quant à l’ancien artiste de cirque, il apprécie sa nouvelle existence même s’il doit parfois gérer des situations un peu délicates. Il fait aussi la connaissance de Monsieur Haridi, l’intendant de Camilia qui gère son patrimoine immobilier. Shalabi ne tarde pas à s’apercevoir que l’intendant se livre à des détournements de fonds, spoliant sans scrupules sa patronne et sa fille…
Les Trois Fous (El Maganeen el Talata, 1970)avec Nagla Fathy (Samira, la belle-sœur du docteur Tawfiq)), Zahrat Al Oula (Sonia, la femme du docteur Tawfiq), Samir Ghanem (le docteur Tawfiq), George Sedhom (le journaliste), El Deif Ahmed (le fiancé de Samira), Tawfik El Deken (officier de police), Ibrahim Saafan (le médecin), Kawthar Shafik (une journaliste), Seif Allah Mokhtar (l’unique patient du psychiatre), Zakaria Mowafy (un policier), Adel Nassif (le propriétaire des lapins), Abdel Ghani El Nagdi (Mahmoud), Abdel Moneim Basiony (le voisin), Ahmed Nabil (l’assistant du psychiatre), Soheir Zaky (la danseuse), Mahmoud El Meleigy (le rédacteur en chef)
Scénario : Ali Salem
Musique : Baligh Hamdy, Helmy Bakr, Fathy Qoura
Production : Hassan El Seifi
L’un des derniers films d’El Deif Ahmed qui meurt le 6 avril 1970, à l’âge de 34 ans.
Comédie musicale. Le docteur Tawfiq est vétérinaire. Il a décidé de quitter son emploi au ministère de la santé pour se consacrer à des recherches personnelles dans le laboratoire qu’il a aménagé à son domicile. Il a construit une machine capable de prolonger l’existence des êtres vivants. Pour tester son invention, il fait des essais sur des animaux qu’il vole dans le quartier. Les activités de l’ancien vétérinaire ne plaisent pas beaucoup à sa femme Sonia et elle s’en plaint à sa sœur. Cette dernière demande à son fiancé qui est psychiatre d’intervenir. Dans le même temps, le directeur d’un magazine envoie un reporter enquêter sur le mystérieux docteur…
Le Fauve de la Nuit (Sabah Al Leila, 1971)avec Roshdy Abaza (Hassan), Mervat Amine (Salwa), Nagwa Fouad (la danseuse Shaza), Tawfik El Deken (le serviteur du père de Salwa), Ahmed Al Haddad (le chauffeur de Taxi), Salah Nazmi (le père de Salwa), Magdi Wahba (l’inspecteur), Mohamed Shawky (le propriétaire du café), Galal El Masry (le barman), Ahmed Abou Abya (le policier), Helmy Abdel Wahab, Ali Arabi (l’informateur), El-Toukhy Tawfiq (le directeur du casino)
Scénario : Adly Al Mouled
Production : Gomhouria Film
Thriller. La mère de Salwa a quitté son mari et s’est installée en France avec sa petite fille. Les années passent. La mère meurt laissant seule Salwa qui est devenue une jeune femme. L’orpheline décide de rentrer en Egypte pour rechercher son père. En attendant, elle trouve un emploi comme hôtesse dans un casino. Elle ne sait pas que celui-ci appartient à un redoutable trafiquant de drogue qu’on surnomme le Fauve de la Nuit. Personne ne connaît son identité, même pas les membres de son gang car il ne quitte jamais sa cagoule qui lui dissimule entièrement le visage. Un jour, Salwa décide de se rendre à Alexandrie. Son patron lui propose un de ses véhicules. En fait, lui et ses hommes ont dissimulé de la drogue dans la carrosserie de la voiture. Salwa prend la route d’Alexandrie suivie de près par le trafiquant qui a pris place dans un camion de chantier conduit par l’un de ses complices.
Au bout d’un certain temps, Salwa s’arrête à une station-service mais quand elle veut repartir, la voiture refuse de démarrer. Hassan, le mécanicien du garage fait un examen rapide du moteur et déclare qu’il faudra plus d’une journée de réparation. Salwa laisse donc le véhicule au bon soin de l’homme de l’art et s’en va. Le lendemain, Hassan découvre la drogue placée dans la roue de secours. Il décide de la mettre dans un sac et de dissimuler le tout dans un champ. A peine s’en est-il débarrassé qu’il tombe nez à nez avec trois des hommes du Fauve de la Nuit. Hassan refuse de leur laisser la voiture. Une bagarre s’ensuit qui tourne à la correction sévère pour le pauvre mécanicien. Les malfrats reprennent possession du véhicule et, croient-ils, de sa précieuse cargaison...
Interdit pendant la Nuit de Noces (Mamnou' Fi Layla Al Dokhla, 1975)avec Soheir Ramzy (Mona), Adel Imam (Tahsin, le professeur d’arabe), Mohamed Reda (Achour, le père de Mona), Nabila El Sayed (Madame Zarifa, la mère de Mona), Samir Ghanem (Khamis, le professeur d’arabe), Adly Kasseb (le directeur de l’école), Nagwa Fouad (Zuba), Wahid Seif (le psychiatre), Fadia Okasha (la prostituée), George Sedhom (Lola, une prostituée), Tawfik El Deken (le sorcier), Naima Al Saghir (la mère de Tahsin), Nelly (danseuse), Nagwa Sultan (danseuse), Fifi Abdou (danseuse)
Scénario : Farouk Sabry
Musique : Helmi Bakr, Mounir Mourad, Fathy Koura
Madame Zarifa est une femme autoritaire, au fort caractère. Elle se conduit en véritable tyran domestique à l’égard de son mari Ashour et de sa fille Mona. Cette dernière est tombée amoureuse de leur voisin, Tashin, un jeune professeur d’histoire. Ashour qui voit d’un très bon œil cette union, invite l’enseignant à venir chez lui pour faire sa demande officielle. Malheureusement, Madame Zarifa est catégoriquement opposée à ce mariage. Elle considère que sa fille mérite mieux qu’un petit professeur comme mari. Non seulement, elle met à la porte sans ménagement le prétendant mais elle interdit à sa fille de le revoir. Tashin fait alors appel à son collègue Khamis pour contourner l’interdit maternel. Déguisés en agents des télécommunications, ils vont pénétrer dans l’appartement de Madame Zarifa et Tashin va pouvoir passer quelques instants en compagnie de Mona. Ils vont être très vite démasqués par la maman irascible et celle-ci ne va pas hésiter le lendemain matin à se rendre à leur école pour porter plainte auprès de leur directeur. Ce dernier engage ses deux professeurs à tenter de calmer l’ire de la dame. Alors qu’ils la raccompagnent pour la convaincre de retirer sa plainte, Madame Zarifa disparaît dans une bouche d’égout dont le couvercle avait été retiré. Elle meurt noyée.
Que veulent les filles ? (Elbanat Ayza Aih, 1980)
avec Soheir Ramzy (Layla), Mahmoud Abdel Aziz (Kamal), Samir Ghanem (Ahmed, le journaliste), Hayatem (Azza, la danseuse), Salah Nazmi (le rédacteur en chef du journal), Mohamed Shawky (le secrétaire de Kamal), Salama Elias (le père de Layla), Heyam Abdel Latif (une collègue de Layla), Nabil El Hegrassy (l’oncle de Layla), Ahmed Adawya (le rival de Kamal), Saleh Al-Eskandarani (le portier)
Scénario : Ahmed Abdel Wahab
Musique : Fouad El Zahry
Layla est une femme indépendante qui travaille dans une entreprise fabriquant des téléviseurs. Malgré son âge et sa situation, elle vit toujours seule. Elle n’a aucune confiance dans les hommes, elle est persuadée qu’ils mentent tous. L’expérience malheureuse de sa sœur n’a fait que consolider ses convictions. C’est pour cette raison qu’elle ne veut pas épouser un homme qui aurait eu une vie amoureuse antérieure. Elle a déjà rompu trois fois des fiançailles en découvrant que ses prétendants avaient menti sur leur passé. Son père ne supporte plus son entêtement à rester célibataire. Mais un homme va à son tour tenter sa chance : c’est Kamal, un séducteur invétéré qui souhaite se ranger en se mariant. Il parvient à entrer en contact avec Layla grâce à son ami Ahmed, un journaliste qu’avait contacté le père de la jeune femme. Kamal se fait passer pour un garçon vertueux et pur. C’est ainsi que Layla finit par baisser la garde et accepte d’épouser ce nouveau prétendant. Entre les jeunes mariés, tout semble aller au mieux jusqu’au jour où une ancienne maîtresse de Kamal refait son apparition…
Les Frères Etrangers (Alghoua Alghoraba, 1980)avec Farid Shawki (Abdel Wadoud Hamid), Imad Abdel Halim (Wahid, le fils d’Aziza), Shwikar (Layla), Wagdi Al Arabi (Omar, le fils de Layla), Zahrat Al Oula (Aziza, la femme d’Abdoul), Athar El Hakim (Olfat Sabri, fille d’un industriel et condisciple de Wahid et d’Omar), Farouk Youssef (Younes), Hamdy Youssef (le père d’Olfat), Wahid Seif (Bayoumi)
Scénario et dialogues : Mostafa Kamal Hassan, Hassan El Seifi
Musique : Amaar El Sheraiey et Mohamed Ali Soliman
L’histoire de deux frères qui grandissent séparément et se retrouvent à la faculté sans savoir qui ils sont l’un pour l’autre. Ils vont durement s’opposer car tous les deux sont amoureux de la même jeune femme.
Ce film est en fait le remake de celui intitulé les Deux Frères qu’Hassan El Seifi avait réalisé en 1965. La seule différence notable est que dans la première version, les deux frères s’affrontent à la boxe alors que dans la seconde, c’est au judo.
A noter que Shwikar joue dans les deux films (comme Zahrat Al Oula) et qu’elle interprète le même rôle. Dans le premier, elle pouvait incarner une jeune maman avec une certaine crédibilité ; en revanche, dans le second… Même difficulté pour Zahrat Al Oula : dans le film de 1965, elle joue la jeune fille que les deux garçons courtisent, dans celui de 1980, elle est la mère de Wahid. Zahrat Al Oula est née en 1934. Lors du tournage, elle a donc quarante-six ans et fait bien plus que son âge. Pour incarner une future maman, c’est peut-être un handicap.
Hadi Badi (1984)
avec Farid Shawki, Noura, Samir Ghanem, Dalal Abdel Aziz, Said Abdel Ghani, Zahrat Al Oula, Tareq Hassan, Badrya Abdel Gawad, Shafiq Galal, Nagwa Soltan
Scénario et dialogues : Nabil Gholam
Musique : Ammar El Sherei
Comédie. Docteur Saber et Docteur Laïla se sont connus à Londres et s’y sont mariés. Ils rentrent en Egypte. Dans un premier temps ils ont décidé de dissimuler leur mariage à leurs proches. Saber craint surtout de devoir l’annoncer à son oncle Radir. Ce dernier a depuis longtemps le projet de marier son neveu à sa fille Sobhia. La situation de Saber est délicate car son oncle est un riche commerçant qui l’a élevé et qui a financé ses études de médecine. Un proche du couple fait une suggestion : Saber épouse sa cousine et vit avec elle jusqu’au décès de l’oncle, ensuite il divorce et retrouve sa première femme ; l’épreuve ne devrait pas durer trop longtemps car Radir est gravement malade du cœur. Saber et Laïla finissent par souscrire à cet arrangement un peu particulier…
Les Anges de la Rue (Malayikat alshawarie, 1985)
avec Mamdouh Abdel Alim (Mahmoud), Chukry Sarhan (Adel, le père de Fatima), Zahrat Al Oula (Sharifa, la fille du Pacha), Mariam Fakhr Eddine (la sœur de Sharifa), Nabil Badr (Hassan, le secrétaire du Pacha et le mari de Sharifa), Athar El Hakim (Fatima, la fille de Sharifa), Athar El Hakim, Sanaa Gamil (la directrice de la maison de correction), Raafat Fahim (le mari de la directrice de la maison de correction), Hafez Amin (Khalaf, le vieux serviteur), Talaat Zakaria (l’officier de police), Thuraya Ezzel Dine (l’infirmière)
Scénario : Nabil Gholam
Musique : Mohamed Ali Suleiman
Production : M.Shafie and Co
Mamdouh est un enfant de la rue. Il avait été placé dans un orphelinat puis il avait été recueilli par un homme riche qui s’était chargé de son éducation. A la mort de celui-ci, il s’est retrouvé à la rue et il finit par être admis dans une maison de correction. La directrice de l’établissement comprend qu’il n’est pas un délinquant comme ses autre pensionnaires. Elle l’accueille dans la grande villa qu’elle et son mari possèdent et c‘est ainsi que Mamdouh devient domestique au service de sa bienfaitrice. Cette situation lui plait d’autant plus que dans la maison, il y a une jeune servante qui elle aussi est orpheline. Elle s’appelle Fatima, elle est jolie et toujours gaie. Entre les deux jeunes gens l’amour ne va pas tarder à naître mais un événement va gâcher leur bonheur tout neuf. Alors que les propriétaires de la maison sont absents, une bande de jeunes fait irruption dans la maison et saccage tout, ils s’en prennent violemment à un vieux domestique qui avait tenté de s’interposer. Ces garçons sont des pensionnaires de la maison de correction et ils veulent se venger de la trop grande rigueur de sa directrice. Mamdouh et Fatima s’enfuient et disparaissent dans la ville. Ils trouvent refuge dans la maison de l’homme riche qui avait adopté Mamdouh. Le lendemain, les journaux évoquent les incidents survenus dans la maison du couple et l’agression dont a été victime leur vieux serviteur. Mamdouh et Fatima sont considérés comme des suspects en fuite et les journaux racontent leur histoire personnelle. Une lectrice porte un intérêt tout particulier à ce faits divers, c’est la propre mère de Fatima. Elle s’appelle Sharifa et elle appartient à une famille prestigieuse. Toute jeune elle était tombée amoureuse du fils du chauffeur de son père. Ils avaient fui et s’étaient mariées clandestinement. Le père de Sharifa les avait retrouvés et avait forcé sa fille enceinte à divorcer. Quand l’enfant était né, il l’avait déposé dans un zoo et c’est ce détail relaté dans les journaux qui avait retenu l’attention de Sharifa…
Les Filles de Notre Ruelle (Banat Haritina, 1987)
avec Poussy (Aziza), Thuraya Ezzelddin (la sœur d’Aziza), Elham Shahin (Lawahez), Wasila Hussein (la mère de Lawahez), Dalal Abdel Azziz (Gamalah), Mohamed Abu Hashish (le beau-frère d’Aziza), Farida Saif Al Nasr (Shahira), Ahmed Bedir (Harbi, l’assistant de Shahira), Naima Al Saghir (la commerçante, Madame Nazaga), Mimi Gamal (Madame Laroche), Wahid Seif (Yorgo, l’assistant de Madame Laroche), Samir Rostom (l’officier de police), Hussein Al Sharif (le douanier), Sonya Salama (la chanteuse), Zeyad Makok (le second de Madame Laroche), Mouis Youssef (un douanier), Hussein Al Sharif (le douanier)
Scénario et dialogues : Salama Hassan et Hassan El Seifi
Musique et chansons : Ammaar El Sheray, Bakhit Bayoumi, Farouk Salama
Production : les films El Seifi
Aziza, Lawahez et Gamalah sont trois amies qui vivent dans le quartier « Al Qalaa » au Caire. Toutes les trois travaillent pour subvenir aux besoins de leurs proches. Elles ont été embauchées par une commerçante qui leur demande de s’occuper de la branche import/export de son activité. Pour cela, elles se rendent régulièrement à l’étranger. Un jour, elles sont contrôlées par les douaniers de l’aéroport. Ceux-ci découvrent qu’elles ont dissimulé dans leurs bagages des appareils électriques. Elles doivent payer une lourde amende. Leur patronne l’apprenant les licencie sur le champ. Heureusement, une autre commerçante les engage aussitôt. Les trois amies sont aux anges. Elles ne savent pas qu’elles viennent d’intégrer un gang de trafic de drogue et qu’à leur insu on leur confiera le transport de la précieuse marchandise…