mardi 16 octobre 2018

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 16 au 31 octobre)

 روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Mercredi 31 octobre à 18h30

Rendez-vous avec Satan de Kamel El Telmissany (Maw’id ma’ iblis, 1955)
avec Zaki Rostom, Mahmoud El Meleigy, Abdel Moneim Ibrahim, Cariman, Wedad Hamdy, Anwar Mohamed, Mohamed Shawky, Abdel Moneim Ismaël, Abdel Ghani El Nagdi, Soleiman El Gendy
Scénario : Galil El Bendary, d'après Faust de Goethe.
Musique : Mahmoud Al Sharif et Mounir Mourad


Fantastique. Le docteur Ragab Ibrahim dirige une clinique privée dans le quartier de la mosquée Hussein. Les affaires ne vont pas bien, les patients aisés se font soigner dans d’autres établissements plus réputés. Les maigres honoraires du docteur suffisent à peine à payer les charges de la clinique. Ragab vit avec sa fille Nadia, son petit garçon, Adel et son neveu Mounir qui s’est installé chez eux depuis la mort de son père. Mounir rêve de devenir chanteur et il très amoureux de sa cousine. Le médecin a perdu sa femme il y a longtemps déjà et après son travail il se consacre tout entier à ses enfants qu’il ne peut gâter comme il le souhaiterait.
Un soir sa voiture tombe en panne sur une route isolée. Il est secouru par un certain docteur Nabil qui en réalité est Satan. La voiture redémarre et le docteur Ragab propose à son confrère de le ramener en ville. Pendant le trajet les deux hommes discutent et sympathisent. Ils promettent de se revoir.


Mardi 30 octobre à 16h

Enfants des Rues de Youssef Wahby (Awouled El Sheiri, 1951)
avec Youssef Wahby, Rushdy Abaza, Omar El Hariri, Fakher Fakher, Seraj Munir, Madiha Yousri, Zouzou Madi, Mohsen Hassaneim, Fayed Mohamed Fayed, Samiha Mohamed, Huda Essa, Mahmoud Reda, Alya Fawzy, Mohamed Shawky, Chukry Sarhan, Sumia Tawfiq
Scénario : Youssef Wahby
Musique : Ibrahim Haggag


Mélodrame. Fayez Abdel Hadi est un officier de police, père de deux enfants. Un soir, après avoir arrêté un gamin des rues qui avait volé un portefeuille, il recueille un nourrisson qu’on avait déposé sur le seuil d’un immeuble. Il retrouve la mère. Celle-ci, souffrante et exténuée, explique qu’elle avait fui le domicile conjugal afin d'échapper à la violence de son mari. Ce dernier est arrêté mais sa victime meurt peu après. Comme il lui avait promis, Fayez Abdel Hadi adopte son fils etsa femme l’élève comme leurs deux enfants…


Lundi 29 octobre à 22h

Eve et le Singe de Niaizi Mostafa (Hawwa wal Qerd, 1968)
avec Soad Hosny, Mohamed Awad, Mimi Shakib, Mohamed Reda,Abdel Moneim Madbouly, Salah Nazmi, Ahmed Ramzy, Zizi Mostafa, Ali Mostafa, Mohamed Shawky, Ibrahim Zada, El Sayed Radi, Mostafa Hashem, Ahmed Ramzy
Scénario : Abdel Hay Adib
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Fathy Qoura, Mohamed Al Mogi, Abdel Aziz Mahmoud

Comédie. Nadia est scénariste. Un jour, elle découvre qu’un journaliste d’un grand quotidien a écrit un article très méchant sur son dernier film. Folle de rage, elle se rend au domicile du critique et se jette sur lui pour le corriger. Tout se termine par un mariage. Deux ans plus tard, la passion a disparu et le couple se dispute sans fin. Les nuits de Nadia sont troublées par des cauchemars dans lesquels elle et son mai s’entretuent. Elle finit par consulter un psychiatre qui lui conseille de tout faire pour raviver le désir de son mari. Elle décide de s’y appliquer mais au même moment, elle acquiert la conviction que son époux la trompe avec une danseuse. Elle va lui faire croire qu’elle aussi entretient une liaison extra-conjugale…


Dimanche 28 octobre à 18h30

Trente Jours en Prison de Niazi Mostafa (30 youm fil sign, 1966)
avec Farid Shawki, Nawal Abou Al Foutouh, Soheir El-Barouni, Mimi Chakib, Mohamed Reda, Ibrahim Saafan, Madiha Kamel, Samir Ghanem, Ahmed El Deif, George Sedhom
D’après une histoire de Naguib El Rihani et de Badie’ Khairy
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Musique : Hussein Al Saïd
Chansons : Samir Ghanem, Ahmed El Deif, George Sedhom


Medhat dirige le cabaret « le Trocadéro » qui appartient à Madame Fawzia. Il doit épouser sa fille Soheir mais il entretient aussi une relation amoureuse avec une actrice. Pour garantir la sécurité de l’établissement qu’il dirige, il a embauché Amshir, un hercule de foire. Ce dernier est un brave garçon mais il a tendance a abusé de sa force à contretemps. Justement, ce soir-là, un personnage important dîne au cabaret. Medhat est à sa table et par inadvertance, il brûle la moustache de l’homme. Fureur du « brûlé » qui frappe Medhat. C’est à ce moment-là qu’intervient Amshir : il assomme l’agresseur de son patron mais les hommes de celui-ci répliquent à leur tour. La mêlée devient générale. La police puis la justice s’en mêlent. Un procès a lieu. Contre de l’argent, Amshir accepte de prendre tous les torts à son compte et il est condamné à trente jours de prison…


Samedi 27 octobre à 19h30

Une Ville se déchaîne d’Helmy Rafla (Thawrat el madina,1955)
avec Sabah, Mohamed Fawzi, Hussein Riad, Ahmed Allam, Doha Amir, Wedad Hamdy, Shafik Nour El Din, Mohamed Kamel, Suleiman al-Guindy, Abdel Moneim Ismail, Ragaa Youssef, Abdel Hamid Badawy
Scénario : Nairuz Abdel Malek
Musique : Mamoun Al Shinnawi, Fathy Qoura, Riad El Sonbati, Mohamed Fawzi, Ali Farraj


Mélodrame musical. La mère de Fatima est morte en lui donnant naissance. Sa tante et sa grand-mère avait perdu la vie dans les mêmes circonstances. Depuis ce drame, Salim, son père, est convaincu que toutes les femmes de la famille sont condamnées à subir le même sort. Il a décidé que Fatima ne se marierait jamais et qu’elle n’aurait jamais d’enfant. Dès son plus jeune âge, il lui a interdit de fréquenter les garçons et lui a imposé une éducation d’une grande sévérité. Un jour, ils partent tous les deux pour une courte escapade au Caire. A leur retour, ils découvrent que leur maison et l’atelier de verrerie du père ont été totalement détruits par un incendie. Ils n’ont plus rien. Heureusement, le riche propriétaire d’une usine de verrerie propose à Salim une place comme contremaître dans son établissement et il lui offre même un logement dans son domaine. Le père de Fatima accepte le travail mais refuse le logement : il sait que l’industriel a un fils de l’âge de sa fille. Les années passent…


Vendredi 26 octobre à 19h30

L'épouse n°13 de Fateen Abdel Wahab (al-Zaawgah raqam talata'ch, 1962)
avec Rushdy Abaza , Shadia, Abdel Moneim Ibrahim, Shwikar, Hassan Fayek, Zeinat Olwi, Wedad Hamdy, Zeinab Sedky, Mahmoud Lotfi, Helen, Ahmed Amer
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary et Ali El-Zorkani
Musique : Fouad El Zahry
appréciation : 3/5

Comédie. Mourad est un homme d’affaires qui dirige une usine de textile. C’est aussi un véritable Dom Juan. A Alexandrie, il rencontre Aïda, fille d’un ancien ministre. Il entreprend de la séduire mais celle-ci résiste à ses assauts répétés. Il décide alors de s’attirer les bonnes grâces du père : il l’aide à régler de petites dettes, l’invite au restaurant et lui demande la main de sa fille. Mourad a bien l’intention de divorcer aussitôt qu’il aura obtenu les faveurs de la belle. Aïda ne pouvant lutter contre la coalition formée par son père et son amoureux, finit par accepter le mariage. A peine mariée, elle a la visite de Karima, une ancienne épouse de Mourad qui lui apprend qu’elle est la treizième jeune femme à convoler avec celui-ci.


Jeudi 25 octobre à 17h

Adieu mon amour d’Omar Gomai (Wadaan Ya Gharami, 1951)
avec Faten Hamama, Imad Hamdy, Abbas Fares, Zeinab Sedky, Farid ShawKi, Thuraya Fakhry, Omar El-Hariri, Sanaa Samih, Zaki Ibrahim, Aziza Helmy, Mahmoud Reda, Sayed Suleiman, Shafik Nour El Din, Sayed Abdallah Hafez, Abdel Moneim Basiony, Kitty, Mohamed Sobeih, Lola Abdo, Mohsen Hassanein, Sherifa Fadel
Scénario : Omar Gomai
Musique : Mahmoud Al Sharif et Fathy Qoura


Rashad et Fikrya sont deux jeunes voisins qui sont tombés amoureux l’un de l’autre. Ils projettent de se marier mais Rashad est appelé sous les drapeaux. Pour qu’il puisse rester près de celle qu’il aime et poursuivre ses études, il lui faut obtenir un report de son service militaire. Malheureusement son père meurt et sa mère devient la maîtresse d’un escroc qui dilapide tout l’argent de la famille. Rashad tente de protéger sa mère, mais son compagnon parvient à faire échouer la demande de sursis et le jeune homme doit rejoindre son régiment. Plus question de mariage entre Rashad et Fikrya. Les années passent. La jeune femme a fini par accepter d’épouser un vieil officier qu’elle n’aime pas. Elle vit dans l’opulence mais elle n’est pas heureuse. Un jour, elle aperçoit au volant de la voiture de son mari un nouveau chauffeur : c’est Rashad…


Mercredi 24 octobre à 17h

Oum Ratiba d’El Sayed Bedeir (1959)
avec Mary Moneib, Omar El-Hariri, Abdel Moneim Ibrahim, Wedad Hamdy, Mahmoud Shoukoko, Emad Hamdy, Nagwa Fouad, Ahmed Mazhar, Farid Shawki, Hussein Riad, Amal Farid, Fouad Shafik, Hassan Fayek
Scénario et dialogues : Youssef Al Sebaï
Musique : Attya Sharara

 
Comédie.
Oum Ratiba et son frère Suleiman vivent sous la coupe de leur frère aîné, Abdel. A l’égard de son entourage, ce dernier exerce une tyrannie de chaque instant. Il interdit même à sa sœur d’épouser leur voisin qui l’aime passionnément. Abdel est obsédé par la sorcellerie. Avec des amis, il organise des séances de magie noire auxquelles doivent se joindre son jeune frère et leur domestique Zenham. Suleiman souffre d’insuffisance cardiaque et il lui est impossible de mener une vie normale. Abdel a donc eu une idée : ils vont entrer en communication avec l’esprit du docteur Al Banasawi afin qu’il leur propose un remède. Soad, la jeune femme amoureuse de Suleiman, est révoltée par ces pratiques superstitieuses. Avec la complicité d’une amie danseuse, elle interrompt brusquement la petite cérémonie…


Mardi 23 octobre à 17h

Hassan et Marika d'Hassan El Seifi (Hassan wa Marika, 1959)
avec Ismaël Yassin, Thuraya Fakhry, Abdel Salam Al Nabulsi, Maha Sabry, Mohsen Hassanein, Dorrya Ahmed, George Yordanis, Stephan Rosti, Reyad El Kasabgy, Suzie Khairy, Thuraya Fakhry, Abdel Moneim Ismaël
Scénario : Aboul Seoud El Ebiary
Musique : Fathy Qoura, Mounir Mourad, Attiah Sharara, Saïd Mekawi, Mohamed Ali Ahmed
appréciation : 3/5


Hassan est amoureux de Marika, la fille d’un barbier grec du nom de Papadopoulos. Le jour, elle tient la caisse du salon de son père, le soir, elle chante dans un cabaret. Hassan se rend quotidiennement chez le barbier pour rencontrer l’élue de son cœur. Malheureusement, son ami Fahlawy, est aussi amoureux de la jeune femme. Les deux garçons rivalisent d’ingéniosité pour gagner les faveurs de Marika. Cette dernière finit par annoncer que son cœur penche pour Hassan. Mais notre héros n’a pas encore gagné la partie. En effet le père de Marika a déjà des projets de mariage pour sa fille : elle devra épouser Marco, un grec comme lui…


Lundi 22 octobre à 19h30

Ma vie en est le prix d’Hassan Al Imam (Hayati Hiyya al Taman, 1961)
avec Hoda Soltan, Ahmed Mazhar, Hussein Riad, Tewfik El Deken, Zouzou Nabil, Nagwa Fouad, Abdel Aziz Fahmy, Nahed Samir, Hamed Morsi, Ragaa Hussein
Scénario : Hassan Al Imam et Mohamed Othman
Musique : Fouad El Zahry


Gaber est un quinquagénaire immensément riche. Il tombe amoureux de Soad, la femme du Docteur Hussein. Celui-ci l’avait soigné alors qu’il avait eu un malaise sur la plage et ils sont devenus amis. L’homme d’affaires comprend qu’il lui sera difficile de séduire Soad mais il ne désespère pas d’y arriver un jour. Pour écarter le mari, il décide de financer la construction d’une clinique dont le docteur Hussein prendrait la direction. Le médecin et sa femme sont aux anges. Les mois passent. La construction de l’établissement va bon train. Soad donne naissance à un petit garçon. Hussein doit s’absenter quelque temps pour une mission scientifique à l’étranger. Gaber en profite pour se rapprocher de Soad mais celle-ci repousse toutes ses avances. Elle finit même par se mettre en colère et lui signifie en termes peu diplomatiques qu’elle ne quittera jamais son mari pour lui. Le vieil homme est terrassé par le désespoir. Il doit s’aliter : son cœur est à deux doigts de lâcher. Très affaibli et sentant sa fin prochaine, il décide de se venger de la plus cruelle des façons. Dans son testament, il désigne comme héritier, le fils de Soad et de Hussein, prétendant que l’enfant est en fait le fruit de la relation adultère qu’il entretenait avec la femme du médecin. A sa mort, ses dernières volontés sont rendues publiques. Hussein décide de divorcer…


Vendredi 19 octobre à 19h30

Les Jolies Belles-Mères d’Helmy Rafla ( Al Hamawat Al Fatenat, 1954)
avec Kamal el-Shennawi, Cariman, Ismal Yassin, Mimi Chakib, Abd El Salam El Nabulsi, Wedad Hamdy, Ibrahim Hichmat, Abbas Rahmy, Abdel Monahem Saoudi
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Fathy Qoura, Ahmed Sabra, Hassan Abou Zayed, Fouad El Zahry


Comédie. Samir est un jeune homme élégant d’une vingtaine d’années. Il épouse Nabila, la fille qu’il aime depuis des années. Quelques jours après leur mariage, la mère de Nabila décide de s’installer chez sa fille et son gendre. Jalouse, la mère de Samir s’installe à son tour chez eux. Les deux femmes se disputent continuellement et font vivre un véritable enfer au jeune couple…


Mercredi 17 octobre à 23h 

Kahraman
d'El Sayed Bedeir (1958)

avec Hoda Soltan, Ferdoos Mohamed, Yehia Chahine, Abdel Moneim Ibrahim, Abdel Moneim Ismaïl, Reyad El Kasabgy, Mohamed Tawfik, Abdel Nabi Mohamed
Danseuse : Zeinat Olwy
Scénario : d'El Sayed Bedeir et Farid Shawki
Musique : Fouad El Zahry

 

Drame. Hamid vit à Damanhour avec sa mère et son frère aîné qui est l’imam de la mosquée. Hamid est un élève brillant. Après le lycée, il suit des cours à l’université d’Alexandrie. Avec des camarades, il se rend dans une boîte de nuit où danse Kahraman. Hamid est tout de suite attiré par cette danseuse. Il fait sa connaissance et entame une relation amoureuse avec elle. Pour le jeune étudiant, c’est le début d’une descente aux enfers…


Mardi 16 octobre à 23h

Monsieur le Concierge d'Hassan Ibrahim (El Beih El Bawwab, 1987)

avec Ragaa Al-Gidawy, Safia El Emari, Fouad El-Mohandes, Mohamed Reda, Sayed Zayan, Ahmed Zaki, Wael Nour, Azza Labieb, Naïma Al Saghir, Helmy Abdel Wahab
Scénario : Youssef Gohar
Musique : Hani Mehanna, Ibrahim Ragab, Ahmed Zaki


Abdel Samia et sa petite famille ont quitté la Haute-Egypte pour s’installer au Caire dans l’espoir d’une vie meilleure. Leur aventure commence très mal : dans le train, un escroc leur a dérobé leur argent et une partie de leurs affaires et, une fois arrivés dans la capitale, ils errent dans les rues à la recherche d’un travail et d’un logement. Après avoir essuyé de nombreux refus, ils finissent par rencontrer un garagiste qui aide Abdel Samia à obtenir un emploi de concierge dans une luxueuse résidence. La petite famille retrouve espoir. Abdel Samia gagne très vite la confiance des résidents de l’immeuble et il devient même le courtier officieux de certains d’entre eux…




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