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mardi 21 février 2017

Festival international du film de femmes d'Assouan (Egypte)

مهرجان أسوان الدولي لأفلام المرأة




La première édition du festival international du film de femmes d’Assouan (Egypte) s’est ouverte hier.
Du 20 au 26 février, trente et un films seront en compétition dont treize longs-métrages de treize pays différents.
L’Egypte  sera présente avec trois œuvres : un long-métrage, Withered Green  (Akhdar Yabes) de Mohamed Hammad,et deux courts-métrages.
La réalisatrice Hala Khalil  (Nawara) présidera le jury  pour la section longs-métrages.
Le film franco-italien Dalida de Lisa Azuelos clôturera la manifestation.   


Withered Green de Mohamed Hammad
  
Les autres longs-métrages en compétition :


La Jeune Fille et son aigle d’Otto Bell (Etats-Unis)

Little Wing de Selma Vilholen (Finlande)

La Montagne Magique d’Anca Damian (Roumanie)

The Assasin d’Hou Hsiao-Hsien (Chine)

Noces de Stephan Streker (Belgique-Pakistan-France)

La Porte Ouverte de Marina Seresesky (Espagne)

Lala Zoubeïda Ouaness de Yahia Mouzahem (Algérie)

 

Cheer Up de Christy Garland (Canada/Finlande)

Under Construction
de Rubaiyat Hossain (Bengladesh)

Reflections de Darah Broos (Suède)

L’Accabadora d’Enrico Pau (Italie)

Claire in Motion d’Annie J. Howell et de Lisa Robinson (Etats-Unis)


Noces de Stephan Streker



mardi 1 novembre 2016

Festival du film arabe de Stockholm 2016 (Suède)

مهرجان ستوكهولم السينما العربية


A la suite du festival du film arabe de Malmo qui s'est tenu début octobre, celui de Stockholm ouvrira ses portes le jeudi 3 novembre. Pendant trois jours, seront projetés sept longs-métrages de six pays différents (Syrie, Jordanie, Palestine, Maroc, Yemen, Egypte).
En parallèle à cette programmation, le festival organise deux séminaires : l'un intitulé "Migration et Cinéma arabe", l'autre "Devenir femme" .
Le film égyptien Nawara  d'Hala Khalil (2015) sera présenté lors de la soirée inaugurale de la manifestation.

Extrait du programme

Comme pour le festival de Malmo, on goûtera le caractère furieusement excentrique de l'affiche ! Son concepteur semble très inspiré par le graphisme germano-soviétique des années vingt. Ou c'est peut-être un fan du groupe allemand Kraftwerk...



mercredi 5 octobre 2016

Festival du film arabe de Malmo 2016 (Suède)

لدورة السادسة لمهرجان مالمو للسينما العربية



La sixième édition du festival du cinéma arabe de Malmo s'est tenue du 30 septembre au 5 octobre 2016 (On pourra déplorer le caractère un peu austère de l'affiche !). Pendant ces 6 jours, ont été projetés 120 films venant de tous les pays arabes. Cette année, le Maroc était à l'honneur avec des films d'aujourd'hui et d'hier, des expositions et des concerts.

Mardi soir, les différents jurys ont décerné leurs prix. Deux films égyptiens ont été distingués :

Nawara de Hala Khalil déja multi-primé dans de nombreux festivals depuis sa sortie. Il remporte deux prix, celui du meilleur scénario et celui de la meilleure actrice pour son interprète principale Menna Shalaby.


Dry Hot Summer (Gaf Har Sayfan) de Sherif El Bendary a obtenu le prix du meilleur court-métrage.




mardi 2 août 2016

Festival international du film arabe d'Oran (2)

مهرجان وهران الدولي للفيلم العربي

 
Dry Hot Summer de Sherif El Bendary


Trois films égyptiens ont été récompensés lors de la cérémonie de clôture du  festival international du film arabe qui s’est tenu la semaine dernière à Oran.
Dans la catégorie des longs métrages, Nawara de Hala Khalil a reçu deux prix : celui du meilleur film et celui de la meilleure actrice pour son interprète principale Menna Shalaby.
We Have Never Been Kids (Abadan Lam Nakon Atfal) de Mahmoud Soliman a remporté celui du prix spécial du jury dans la catégorie Documentaires.
Enfin Dry Hot Summer (Gaf Har Sayfan) de Sherif El Bendary a obtenu le prix du meilleur court-métrage. Ce film de 30 minutes avait déjà été primé en février dernier au Festival du film de Berlin.
Nawara et We Have Never Been Kids sont les deux films qui caracolent en tête dans tous les festivals auxquels ils participent.
C’est le troisième prix d’interprétation que reçoit Menna Shalaby pour Nawara.

mardi 5 avril 2016

Nawara (2015)

نوارة

إخراج:هالة خليل



Hala Khalil a réalisé Nawara en 2015
Distribution : Menna Shalaby, Mahmoud Hemeda, Sherine Reda, Ameer Salah Eldin, Ragaa Hussein, Ahmed Rateb, Rahma Hassan, Ahmed Magdy, Abbas Abo Elhassan.

L’histoire se déroule à la veille de la révolution de 2011. Nawara est une jeune femme qui mène une existence laborieuse faite de soucis et d’épreuves. Elle est mariée depuis cinq à Ali mais ils n’ont encore jamais vécu ensemble. Elle vit avec sa grand-mère dans un quartier très pauvre à la périphérie du Caire. Tous les matins elle doit aller chercher l’eau à la fontaine communale puis elle se rend à l’hôpital où se trouve son beau-père. Celui-ci souffre d’un cancer et il a été installé dans un couloir, étendu à même le plancher, en attendant qu’un lit se libère. Après cette visite, elle se rend à son travail. Elle est employée de maison chez un couple fortuné, Oussama et Shahinda. Ces deux personnages appartiennent à la classe des privilégiés qui a profité du système corrompu mis en place par Hosni Moubarak.
Dans les rues du Caire, les manifestations se multiplient. La situation devient inquiétante pour les nantis. Beaucoup d’entre eux s’installent à l’étranger en espérant un retour rapide à l’ordre. Oussama et sa femme finissent eux aussi par quitter le pays mais ils demandent à Nawara de résider dans leur propriété pour ne pas qu’elle soit pillée. Nawara accepte. Après le départ de ses patrons, Ali, son mari, la rejoint. Ils passeront leur première nuit ensemble…

Pour son interprétation du rôle-titre, Menna Shalaby a obtenu le prix de la meilleure actrice au festival international du film méditerranéen de Tétouan (Maroc) ainsi qu'au festival international du film de Dubaï.
Menna Shalaby, née en 1982, est la fille de la très grande danseuse Zizi Mustafa.


Menna Shalaby et Zizi Mustafa


 la Bande-annonce de Nawara 

 

lundi 4 avril 2016

Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (Maroc)

مهرجان تطوان الدولي للسينما المتوسطية


Les deux films égyptiens Nawara et We Have Never Been Children poursuivent leur tournée triomphale à travers les festivals d’Afrique et du Moyen-Orient.  Le festival international du film méditerranéen de Tétouan (Maroc)  qui vient de refermer ses portes a décerné le prix de la meilleure actrice à Menna Shalaby pour son rôle dans Nawara  de Hala Khalil et celui du meilleur premier film documentaire à We Have Never Been Children de Mahmoud Soliman. 



vendredi 29 août 2014

Les 100 films les plus importants (17) Les années deux mille (2)

En 2006, la bibliothèque d’Alexandrie forme un comité de trois spécialistes (Ahmed El-Hadari, Samir Farid et Kamal Ramzi) afin de dresser la liste des 100 films les plus importants de l’histoire du cinéma égyptien.

Voici les trois derniers films de la liste :


Les années deux mille (2)

98)  Ahla Al-Awqat (Best Times, 2004, Hala Khalil)
أحلى الأوقات

  

Distribution : Hend Sabri, Menna Shalabi, Hanan Turk, Amr Waked,Hassan Hosny, Khaled Saleh, Amir Karara
Aujourd’hui, au Caire. La mère de Salma est morte brutalement. La jeune femme continue de vivre avec Rabi, son beau-père. Un jour, elle reçoit, par mail, des photos de son enfance et de son adolescence. Ces photos lui rappellent ses amies de lycée, Yousriya et Doha. Elle décide de les revoir et se rend dans le quartier populaire où elles résident. Youssriya est voilée, elle a deux enfants et en attend un troisième. Elle travaille comme professeur. Doha rêve toujours de devenir actrice et elle a une liaison avec Tareq…


99) Bahib Al-Sima (J’aime le Cinéma, 2004, Osama Fawzi)
  بحب السيما

Distribution : Laila Eloui, Mahmoud Hemida, Aida Abdel Aziz, Raouf Mustafa, Youssef Osman
L’ histoire se passe au Caire dans le quartier de Shubra à majorité copte. Na’im est un petit garçon de six ans passionné par le cinéma. Son père, éducateur, est un copte intégriste imposant à toute sa famille une existence très austère. Sa mère, Ni’mat, se sent abandonnée et souffre de l’abstinence sexuelle que lui inflige son mari. Elle devient la maîtresse de Mamdouh, un artiste communiste qui a passé un certain temps en prison.
Le film veut montrer que l’intégrisme touche aussi les coptes. Rappelons que le réalisateur Osama Fawzi est un copte qui s’est converti à l’islam. Les autorités coptes ont voulu faire interdire le film. Sans succès.


100) Imarat Yaqoubiyan (L’immeuble Yacoubian, 2006, Marwan Hamed)
عمارة يعقوبيان


Pour ce film, le réalisateur a réuni des stars de différentes générations : Adel Imam, Nour El-Sherif, Youssra, Isaad Younis, Hind Sabri, Somaya El-Khashab, Khaled Saleh, Khaled El-Sawi, Basim Samra
D’après le roman d’Alaa Al Aswany
En 1994, dans l’immeuble Yacoubian, on suit la vie de plusieurs résidents. Il y a Zaki El Dessouqi, un sexagénaire, fils d’un pacha ; Azzam, un homme d’affaires qui a fait fortune et qui aménage un appartement pour sa seconde femme. Il y a aussi Hatim el Rashidi, un journaliste homosexuel qui entame une relation avec un policier. Au dernier étage habite Buthaina qui est commerçante et qui est amoureuse du fils du gardien. Et enfin Malak, le tailleur qui est le frère du domestique de Zaki.
Comme dans le roman, il s’agit d’aborder frontalement les sujets les plus tabous de la société égyptienne d’aujourd’hui.