mardi 16 mars 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 31 mars)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Mercredi 31 mars à 13h30

Rencontre au crépuscule de Saad Arafa (Liqa fil ghouroub, 1960)
avec Mariam Fakhr Eddine (Amal), Rushdy Abaza (Sharif), Adli Kasseb (Izzat), Ahmed Sabry (le fils d’Amal)
Scénario : Saad Arafa
Musique et Chansons : André Ryder, Baligh Hamdi, Mamoun Al Shennawi
Production : Films Al Shams


Drame sentimental. Nous sommes en été, à Alexandrie. Amal séjourne dans la station balnéaire avec son fils Mahmoud et son mari Izzat. Elle a tout pour être heureuse : ils vivent dans une villa luxueuse, son mari lui offre tout ce qu’elle désire et son fils est un garçonnet adorable qui la vénère. Pourtant elle n’est pas heureuse car sexuellement insatisfaite et sentimentalement meurtrie. Malgré toutes les qualités d’Izzat, elle ne l’aime pas. Son cœur appartient toujours à Sharif. C’était son premier amour. Ils devaient se marier mais Sharif avait dû s’installer à l’étranger un certain temps pour ses études. Ils s’étaient promis de rester en contact et de s’écrire très régulièrement. Malheureusement, les parents d’Amal avaient intercepté toutes les lettres de Sharif et la jeune femme avait cru que son amoureux l’avait oubliée. C’est ainsi que, sous la pression de ses parents, elle avait accepté d’épouser Izzat, un homme riche plus âgé qu’elle. Mais un jour, à la plage, elle tombe nez à nez avec Sharif. Celui-ci n’a jamais cessé de l’aimer. Ils se revoient régulièrement et deviennent amants. Mahmoud finit par les surprendre. Le garçon est bouleversé…

un autre film à voir :

-à 17h30 : La Branche de l’Olivier d’El Sayed Bedeir (1962), un drame de la la jalousie avec Ahmed Mazhar et Soad Hosny


Mardi 30 mars à 23h

Pieds Nus sur un Pont d'Or d'Atef Salem (Hafiat alaa jisr aldhahab, 1976)
avec Hussein Fahmy (Ahmed), Mervat Amin (Camélia), Adel Adham (Aziz), Abdel Moneim Ibrahim (Mahjoub, l’assistant d’Ahmed), Nagwa Fouad (Rouhya, l’ancienne maîtresse d’Ahmed), Mariem Fakhr Eddine (Liliane, la mère de Camélia), Ahmad Tawfiq (Shukri Abdel Hamid), Shafiq Jalal (le chanteur), Myrna Loy (une amie de la mère de Camélia)
Scénario : Ibrahim El Wardani et Abdel-Hay Adib
Musique : Hani Mehanna
Production : Abbas Helmy


Camélia est une jeune fille d’Alexandrie qui rêve de devenir actrice. Un jour, elle fait la connaissance du célèbre réalisateur Ahmed Sameh. Ce dernier est tout de suite séduit par cette jeune fille à la fois candide et passionnée. Il accepte de la faire jouer dans son nouveau film. La mère de Camélia est d’abord très réticente à ce projet mais quand Ahmed vient lui-même lui présenter son travail, elle est rassurée et donne son autorisation. Camélia peut enfin faire ses premier pas au cinéma. Entre elle et son réalisateur, la complicité ne tarde pas à prendre les couleurs de l’amour, ce qui rend furieuse Rouhya, une actrice et danseuse du film qui jusqu’alors était la petite amie d’Ahmed. Mais désormais pour ce dernier, une seule femme compte, c’est Camélia. Un soir alors que les deux tourtereaux passent la soirée dans un cabaret, le puissant homme d’affaires Aziz apparaît entouré de toute un cour. Il s’installe à quelques tables du couple. Aziz est tout de suite subjugué par la beauté de Camélia. Il est bien décidé à la conquérir et il a déjà un plan de bataille : il gagne la confiance de la mère et devient l’un de ses intimes…


Lundi 29 mars à 23h

C’est encore ma chance d’Henry Barakat (Malihsh Ya Zahr,1950)
avec Zaki Rostom (Saber Effendi), Shadya (Najaf, la fille de Saber), Karem Mahmoud (Hosny), Mimi Chakib (Etidal, la femme de Saber), Serag Mounir (Zuhair Bey, le nouveau directeur), Hamada Abdel Latif (Wafa, le fils de Saber), Abd El Fatah El Quosary (Al Hajj Jamah, le père d’Hosny), Zizi Kamel (la mère d’Hosny) , Stephan Rosty (Mohsen Effendi, le chef de bureau), Wedad Hamdy (Ghazaleh, la femme de chambre), Abdel Moneim Ismail (Khalil), Mohamed Attia (Mahrous), Salah Mansour (Abdul Sami Effendi), Zaki Ibrahim (le directeur général), Thuriya Salem (Danseuse), Ahmed Bali (Cheikh Hassan)
Scénario : Henry Barakat, Youssef Issa, Aboul Seoud Al Ibiary
Musique : Ahmed Sedky, Izzat El Gahely,
Production : Assia Dagher


Saber est un modeste employé qui vit heureux entouré de sa femme et de ses deux enfants. Sa fille Najaf est amoureuse d’Hosny le fils de l’épicier qui travaille dans la boutique de son père. Les deux familles s’entendent très bien et se reçoivent mais Saber souhaiterait que sa fille épouse un fonctionnaire avec un bon salaire. Lui-même a bien du mal à entretenir toute sa petite famille avec ses maigres revenus. Sa situation s’améliore brusquement quand son nouveau directeur s’avère être un ancien camarade de sa femme. Les collègues de Saber, jaloux de sa bonne fortune soudaine, font courir des rumeurs sur une relation adultère entre le nouveau directeur et son épouse…

Un autre film à voir : 

-à 19h30 : Le Monstre de Salah Abu Seif (1954), sur un scénario de Naguib Mahfouz


Dimanche 28 mars à 19h30

Traces dans le sable de Gamal Madkour (Athar Fi al-Rimal, 1954)

avec Faten Hamama (Ragia), Emad Hamdy (Ibrahim Mohsen), Hamdy Gheith (le docteur Ahmed Zaki), Wagdi Al Atrache (Ibrahim enfant), Zahrat Al Oula (Layla), Mohamed Abdul Qaddus (le cuisinier), Mohamed El Tokhy (le psychiatre), Abdul Aziz Ahmed (le grand-père de Ragia), Wedad Hamdy (Sounia), Aziza Helmy (la mère d’Ibrahim), Ali Roushdy (le père d’Ibrahim), Mahmoud Azmy (le cousin Abdel Rahman), Kawthar Shafik (l’infirmière)
Scénario : Gamal Madkour et Youssef El Sebaei
Musique : Mohamed Hassan Al Shugai


Drame. Ibrahim Mohsen est un compositeur talentueux qui réside à Alexandrie. Ce jour-là, il doit se rendre chez son ami le docteur Ahmed Zaki. Sur la route, il est victime d’un choc nerveux qui le laisse totalement désorienté. Quand il reprend conscience, il est en compagnie de son ami qui l’emmène chez le psychiatre Tawfiq Mohamed. Ibrahim a totalement perdu la mémoire mais le médecin parvient à reconstituer des éléments de son passé. Le musicien était amoureux de Ragia, sa jeune voisine qui vit avec son grand-père, un homme exerçant de hautes fonctions. Tous les deux partageaient le même amour de la musique. Le médecin convoque la jeune femme. Celle-ci lui fait le récit de leur histoire d’amour. Grâce à elle, le psychiatre va découvrir le traumatisme infantile qui est à l’origine de son malaise…


Samedi 27 mars à 16h30

Plus Belle que la Lune de Niazi Mostafa (Qamar arbatachar, 1950)
avec Camellia (Qamar), Mahmoud Zulficar (Mohsen), Hassan Fayek (Mansour Pacha, le père de Mohsen), Ferdoos Mohamed (Khadija, la mère de Shafiqa), El Sayed Bedeir (le domestique Awais), Abd El Fatah El Kosary (le père de Shafiqa), Wedad Hamdy (Shafiqa), Samia Roshdi (la mère de Qamar), Ahmed Ghanem (Saleh, le fils cadet du Pacha) , Mimi Aziz (une servante), Fawzya Ibrahim (la femme de chambre), Ragwat Mansour (une servante), Rashwan Mostafa (le chauffeur)
Scénario : Abdel Fatah El Sayed
Production : les studios Misr


Mohsen, un jeune aristocrate, s’est marié secrètement avec Qamar, la fille de la propriétaire de la pension dans laquelle il vit. Il envoie une lettre à son père lui signifiant son intention de se marier et lui demandant son consentement. La réponse de son père ne tarde pas : il lui ordonne de revenir au domicile familial car il lui a déjà trouvé une épouse. C’est la fille d’un riche marchand de poisson. Son père a besoin de ce mariage pour échapper à la faillite qui le menace. Qamar a décidé d’accompagner son mari chez son père. Elle se fera passer pour une gouvernante à son service. A peine installée dans la propriété, elle enflamme le cœur de tous les hommes de la famille…

Un autre film à voir :

-à 18h30 : Une demi-heure de mariage de Fateen Abdel Wahab (1969), adaptation d'une pièce de théâtre française, Fleur de Cactus, écrite par Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy


Vendredi 26 mars à 16h30

L’histoire d’une vie de Helmy Halim (hikayet el omr kulluh, 1965)
avec Farid Al Atrache (Farid), Leila Fawzi (Layla), Faten Hamama (Nadia), Ahmed Ramzy (Mamdouh), Maha Sabry (Chouchou), Mohamed Idriss (le serviteur de Farid), Abdel Moneim Ibrahim (Moneim), Abdel Khalek Saleh (le médecin), Farhat Omar (Sami)
Scénario : Helmy Halim
Dialogues : Mohamed Abou Youssef
Musique : Farid Al Atrache et Johannes Brahms (3ème mouvement de la symphonie n°3)
Production : Ramsès Naguib


Farid est un musicien qui mène une vie intense et insouciante, entouré d’amis. Parmi eux, il y a Layla, une actrice. Elle l’aime en secret mais elle sait qu’il n’est pas disposé à renoncer à sa liberté pour le mariage. Un jour, une jeune femme se présente chez lui. Elle s’appelle Nadia et elle est la fille de son ancien professeur de musique qui vient de mourir. Farid invite l’orpheline à s’installer chez lui. Peu après, le musicien est victime d’un infarctus. Il s’en sort par miracle et c’est Nadia qui s’occupe de lui lors de sa convalescence. Progressivement, Farid tombe amoureux de sa belle infirmière. Il ne sait pas qu’elle est éprise de son jeune frère, Mamdouh, qui est rentré depuis peu de l’étranger…


Jeudi 25 mars à 18h30

Monsieur Omar de Niazi Mostafa (Si Omar, 1941)
avec Zouzou Chakib (Lola, la sœur d’Omar), Naguib Al Rihani (Gaber/Omar), Mohamed Kamal El Masry (Gamil Bey, l’oncle d’Omar), Abd El Fatah El Kosary (Abdul Majid Sattour, le complice de Berlanta), Mimi Chakib (Berlanta), Stefan Rosti (l’avocat), Serag Mounir (le cousin d’Omar), Eglal Zaki (la chanteuse), Ali Kamal (l’employé indélicat), Mary Moneib (la tante d’Omar), Victoria Hobeika (la mère d’Omar), Abdel Aziz Khalil (le directeur de la pension), Abdel Aziz El Gahely (le vieux serviteur), Ali Abd El Al (le commerçant), Ahmed Shoukry (l’astrologue indien), Abdel Aziz Al Ahmed (Kawara, le voleur de rue), Eskandar Menassa (le traducteur de l’astrologue)
Scénario : Naguib Al Rihani et de Badie Khairy d’après la pièce du premier Si j’étais beau (1938). Musique : Mohamed Hassan Al Shugai, Riad Al Sonbati, Badyah Sadek, Ibrahim Hussein, Mohamed El-Kahlawy
appréciation : 3/5


Gaber est un modeste employé travaillant dans l’exploitation agricole du très puissant Omar Al Alfy. Un jour il découvre dans les comptes du domaine de nombreuses irrégularités. Il en informe la direction. On le licencie aussitôt. Gaber décide de monter au Caire pour trouver du travail. Dans le train il se retrouve en compagnie d’une jeune femme très séduisante et d’un homme à la mine patibulaire. Ce dernier est un chef de gang du nom d’Abdel Majid Satour. Il est recherché par la police et pour échapper à l’arrestation en gare du Caire, il glisse un collier de très grande valeur dans la poche de Gaber. La jeune femme a surpris la manœuvre du voleur. En descendant du train, Abdel Majid Satour est intercepté par la police. La jeune femme en profite pour entraîner chez elle Gaber afin de récupérer le collier. Elle parvient à faire croire au pauvre employé qu’elle est la propriétaire de ce bijou et qu’elle pourrait très bien le dénoncer pour ce vol. Gaber la supplie de n’en rien faire. Cette femme qui se prénomme Berlanta est à la fois amusée et intriguée par sa « victime ». Elle est amusée par sa naïveté mais aussi intriguée par sa ressemblance frappante avec le milliardaire Omar Al Alfy dont elle prétend être l’épouse mais qui vit depuis plus de vingt en Inde. Elle est bien décidée à exploiter cette similitude. En attendant, Gaber se retrouve à la rue, ne sachant où dormir, et c’est la malchance qui le poursuit impitoyablement : il tombe entre les griffes d’un voleur qui le dépouille de tout ce qu’il possède, puis il se retrouve nez à nez avec Abdel Majid Satour. Ce dernier est très heureux de cette rencontre : il a cherché Gaber dans tous les hôtels de la ville afin de récupérer son collier. Quand Satour comprend que Gaber ne l’a plus, il décide de le séquestrer dans son repaire. Il va même le forcer à devenir un voleur comme lui. Un jour, Gaber voit par la fenêtre Berlanta monter dans une voiture. Avec Satour, il décide de la suivre. C’est ainsi qu’ils se retrouvent devant le palais de la famille d’Omar Al Alfy. Les domestiques qui les reçoivent sont convaincus d’être en présence de leur maître de retour après une si longue absence…


Mercredi 24 mars à 12h30

La Vendeuse de Pommes d’Hussein Fawzi (Bayaaet Eltofah, 1939)
avec Aziza Amir (Farahna/Fifi), Mahmoud Zoulficar (Murad), Hassan Mokhtar Saqr (Omar), Anwar Wagdi (Kamal), Ferdoos Mohamed (Nahna), Hassan Fayek (Mohsen), Amal Zayed (Mimi), Mohamed Kamel, Ahmed El Haddad (un voisin de Farahna), Abdel Salam El Nabolsi (Hamdy)
Scénario : Hussein Fawzy et Aziza Amir
D’après la pièce de théâtre de George Bernard Shaw, Pygmalion (1912)
Musique : Hassan Mokhtar Saqr
Production : Aziza Amir Films

Avant cette version d’Hussein Fawzi, il y eut trois adaptations de la pièce du dramaturge irlandais. La première est celle d’Erich Engel tournée en 1935, en Allemagne. La deuxième est réalisée aux Pays-Bas en 1937 par Ludwig Berger. Enfin la troisième sort en 1938, c’est un film britannique d’Anthony Asquith.
Rappelons que cette pièce inspira aussi les auteurs de la célèbre comédie musicale My Fair Lady.


Mourad et Kamal sont deux amis appartenant à la meilleur société. Ils consacrent leur vie aux plaisirs et aux divertissements. Ils aiment se faire des farces et se lancer des défis. Pour lui prouver que les apparences sont parfois trompeuses, Mourad va tendre un piège à Kamal. Il va transformer une fille du peuple en une demoiselle de l’aristocratie et ensuite il la présentera à son ami, qui fidèle à sa réputation de Dom Juan, voudra la conquérir . Le choix de Mourad s’est porté sur une vendeuse de pommes qu’il a entendu chanter dans la rue. Elle s’appelle Farahna. Pour obtenir sa collaboration, Mourad lui promet de lui acheter un petit commerce de fruits et légumes. Il la soumet à une formation accélérée sur les codes et les règles qui régissent la société mondaine. La première sortie de Farahna dans le monde aura lieu lors d’une fête donnée au casino d’Alexandrie. Tous les amis de Mourad sont séduits par cette jeune inconnue si élégante et parmi ceux-ci, Kamal n’est pas le moins impressionné…

Un autre film à voir :

-à 22h : Le Bon Chemin de Togo Mizrahi  (1943), un drame de l'adultère qui réunit les plus grands acteurs de l'époque.


Mardi 23 mars à 18h30

Nos plus beaux jours de Helmy Halim (Ayyamine el helwa, 1955)
avec Omar Sharif (Ahmed), Faten Hamama (Houda), Abdel Halim Hafez (Ali), Ahmed Ramzy (Ramzy), Zahrat Al Oula (Salwa, la cousine d’Ahmed), Zinat Sedky (Zenobia), Serag Mounir (Oncle d’Ahmed), Aziza Helmy (la folle), Saïd Khalil (le médecin), Ibrahim Hechmat (le chirurgien), Ahmed Saïd (docteur Shouqi Yassin), Fifi Sayed (la tante d’Houda)
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Kamal Al Tawil, Mohamed Al Mogi
Production : Helmy Halim


Houda est une jeune fille qui vient de sortir de l’orphelinat. Elle a trouvé un emploi de garde-malade et elle loue une chambre dans une grande maison tenue par madame Zenobia. Elle a comme voisins trois étudiants qui sont immédiatement conquis par sa beauté et sa gentillesse. Mais Houda tombe gravement malade et son état nécessite une opération chirurgicale qu’elle est incapable de payer. Les trois garçons vont tout entreprendre pour réunir la somme exigée par l’hôpital…

Un autre film à voir :

-à 16h30 : L'Evasion d'Atef El Tayyeb (1991) avec Ahmed Zaki. C'est une nouvelle adaptation du Comte de Monte-Cristo, le roman d'Alexandre Dumas (décidément, les cinéastes égyptiens, toutes générations confondues, adorent cette histoire de vengeance !). L'Evasion figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien. 


Lundi 22 mars à 22h

Le Passage des Miracles d'Hassan Al Imam (zoqaq el madaq, 1963)
avec Shadia (Hamida), Salah Kabil (Abbas), Hassan Youssef (le fil de Maître Karsha), Youssef Chabane (Farag), Samia Gamal (Shukria), Hussein Riad (le professeur Darwish), Aqeila Rateb (Adilah, l’amie chez qui vit Hamida), Abdel Moneim Ibrahim (Sangar, un employé de Maître Karsha), Abdel Wareth Asr (Hadj Kamal), Mohamed Reda (Maître Karsha, le propriétaire du café), Thoraya Helmy (Hassaniah, trafiquante de drogue), Adli Kasib (Salim Alwan, l’homme le plus riche du passage), Hussein Ismaïl (Salim Alwan), Hassan El Baroudy (un commerçant), Mahmoud Shoukoko (dans son propre rôle), Tawfik El Deken (Maître Zeita), Victoria Cohen (la voisine)
Scénario et dialogues : Saad Eddin Wahba
Musique et chansons : Hussein El Sayed, Mohamed Al Mogi, Fathy Qoura, Ali Ismaïl
Production : Naguib Ramsès


D'après un roman de Naguib Mahfouz paru en 1947. L’histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale alors que l’Egypte est toujours occupée par les Britanniques. Hamida vit avec sa mère dans une rue pauvre du Caire. Elle rêve de quitter son quartier pour accéder à une vie meilleure. Abbas le coiffeur souhaiterait l’épouser mais il est trop pauvre. Alors pour accroître ses revenus et obtenir la main de la jeune fille, il se résigne à travailler dans un camp militaire britannique. Malheureusement, Abbas n’est pas le seul homme à convoiter Hamida. Farag, un homme corrompu, s’intéresse aussi à la jeune femme. Il lui propose de quitter le quartier pour se marier. Un jour, Hamida disparaît…


Un autre film à voir :

-à 16h30 : Ismaïl Yassin et le fantôme d’Hassan El Seifi (1954), une comédie dans laquelle on retrouve l'actrice et danseuse Kitty pour l'une de ses prestations les plus mémorables.


Dimanche 21 mars à 18h30

La Plus Chère à Mon Coeur de Youssef Maalouf (Aazz Al habayib, 1961)
avec Amina Rizk (Amina, la femme d’Ibrahim), Zaki Rostom (Ibrahim Effendi), Sherifa Mahear (la fiancée puis la femme d’Abdullah), Chukry Sarhan (Makhtar, le fils cadet), Soad Hosny (Kawthar, la petite amie de Makhtar), Samia Roshdi (la mère de Kawthar), Thuraya Fakhry (la servante), Hassan El Baroudi (le propriétaire du café), Nour El Demerdash (Abdullah, le fils ), Soheir Al Baroni (Soad, la fille), Mary Ezz El Din (la belle-mère d’Abdullah), Abdel Moneim Basiony (un employé), Eskandar Menassa (le mari de Soad)
D'après une histoire d'Henry Barakat
Scénario : Ibrahim Aboud et Youssef Issa
Production : les films Barakat


Ibrahim Effendi est un simple employé qui toute sa vie a travaillé pour que sa petite famille soit heureuse. Avec sa femme, il a eu trois enfants, deux garçons et une fille. Les années passent. Abdullah et Soad, les deux aînés, sont maintenant en âge de se marier. Mais Abdullah doit attendre que sa sœur ait trouvé un mari avant de pouvoir à son tour convoler avec la femme qu’il aime. Malheureusement, Soad ne parvient pas à attirer les prétendants : elle a un physique ingrat et la pauvreté de son père ne permet pas de compenser ce petit défaut par des atouts sonnants et trébuchants. La jeune fille ne supporte plus cette situation et sombre dans une grave dépression. Pour la guérir, il faut beaucoup d’argent et Ibrahim Effendi n’a pas d’économies. C’est à ce moment-là que le propriétaire d’un café lui fait une proposition. Pour arrondir ses fins de mois, ce commerçant s’est lancé dans le trafic de stupéfiants et il propose au petit employé de garder chez lui des sacs remplis de drogue contre un dédommagement qui mettra fin à tous ses soucis d’argent. Ibrahim Effendi accepte. A partir de là, tout change dans la famille : non seulement, Soad est soignée mais on finit par lui trouver un mari ; Abdullah de son côté peut enfin épouser sa bien-aimée. Comble de bonheur, le plus jeune de leurs enfants obtient son diplôme d’ingénieur. Ibrahim Effendi décide qu’il n’a plus besoin de continuer à travailler pour le trafiquant. Il veut mettre un terme à leur collaboration. Mais c’est trop tard : la police surgit dans la maison pour une perquisition. Afin de sauver l’honneur de son père, le plus jeune des fils s’accuse d’être le propriétaire des sacs de drogue. Il est condamné à 5 ans de prison. Ibrahim Effendi meurt peu après…


Samedi 20 mars à 16h30

Rendez-vous avec un inconnu d’Atef Salem (Maweed maa maghoul, 1959)
avec Omar Sharif (Magdi), Samia Gamal (Nana, auxiliaire de police), Hala Shawkat (Nadia), Fakher Fakher (Soubhy), Youssef Fakhr El Din (Rachad), Omar Al Hariri (officier de police), Reyad El Kasabgy (le gardien de l'usine), Kamal Hussein, Thuraya Fakhry (mère de Rachad), Salah Nazmi (le médecin)
Scénario : Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab
appréciation : 3/5


Amin est un industriel. Depuis qu’il a constaté que son entreprise était l’objet d’importants détournements de fonds, il reçoit des lettres anonymes lui enjoignant de garder le silence. Amin veut lui-même enquêter avant de prévenir la police. Il convoque Rachad, son jeune comptable. Lors de leur entretien, Amin explique à son interlocuteur qu’il est certain de son innocence mais que quelqu’un a tenté de le faire accuser en falsifiant ses livres de comptes. Tandis qu’ils discutent, un homme s’est introduit dans la voiture de Rachad pour se saisir du revolver qui se trouve dans la boîte à gants. L’inconnu pénètre dans les locaux de l’entreprise et tire sur Amin qui s’effondre mortellement blessé. Poursuivi par le gardien, Rachad se sauve. Sur la route il est arrêté par un étrange personnage qui lui garantit l’impunité bien que tout l’accuse. Il doit disparaître et garder le silence sur tout ce dont il a été le témoin. Après avoir fait ses adieux à sa mère et à sa sœur, Rachad s’envole pour le Soudan. La police a pris l’affaire en main mais elle ne parvient pas à identifier un coupable. Magdi est le jeune frère d’Amin qui fait des études à l’étranger. Il rentre en Egypte pour mener sa propre enquête.


Un autre film à voir :

-à 18h30 : Le Retour de l’Homme le plus Dangereux du Monde de Mahmoud Farid (1972), une comédie divertissante avec la délicieuse Mervat Amine.


Vendredi 19 mars à 18h30

Un Bienfaiteur d’Helmy Rafla (Fa'el Kheir , 1953)
avec Mohamed Fawzy (Khaïry), Sabah (Soheir), Ismail Yassin (Afkar/Hamido), Zomoroda (Elham Anim), Abdel Ghany Kamar (Anis Effendi, le gérant de la société d’Elham), Menassa Fahmy (le père de Soheir), Zaki Ibrahim (le chirurgien) , Abdel Aziz Ahmed (le père de Khaïry), Ferdoos Mohamed (la mère de Khaïry), Zeinat Elwy (la danseuse), Abdel Moneim Basiony (le directeur du théâtre), Anwar Zaky (un ami d’Elham), Aziza Badr (la mère de Sonia), Kawthar Shafik (une des amies d’Elham), Fawzya Ibrahim (Sonia), Alya Fawzy (la servante)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique et chansons : Mohamed Fawzy, Abdel Aziz Salam, Fathy Qoura, Saleh Gawdat, Mustafa Abdel Rahman


Comédie musicale. Khaïry vit avec ses parents dans un quartier populaire de la ville. Il est réparateur de vélos et il travaille dans un petit atelier avec un ouvrier du nom d’Hamido. Toutes les maisons du secteur appartiennent à une riche jeune femme, Elham Anim, qui a confié la gestion de ses affaires à un homme impitoyable. Khaïry, lui, a le cœur sur la main et il n’hésite pas à venir en aide aux gens du quartier tant et si bien qu’il lui arrive d’avoir les plus grandes difficultés à payer son loyer. Un soir, il trouve sur la route un bébé abandonné. Dans ses langes, il y a une lettre écrite par la mère de l’enfant : elle annonce qu’elle s’est suicidée. Son mari est mort et son père a refusé de la reprendre, elle et son enfant, car elle s’était mariée sans son consentement. Khaïry décide de se rendre chez le grand-père avec le bébé. Le jeune homme est impressionné par le luxe de la demeure. Il fait la connaissance de Soheir, la sœur de la suicidée avec qui il sympathise immédiatement. Puis arrive le maître des lieux. Celui-ci reste intraitable et il le chasse, lui et l’enfant, tandis que Soheir est terrassée par le chagrin. Khaïry et ses parents décident donc de s’occuper du nourrisson. Peu après, Soheir frappe à la porte de leur appartement. Elle veut contribuer à l’entretien et à l’éducation de l’enfant contre la volonté de son père. Elle est accueillie à bras ouverts mais on refuse son argent. Un peu plus tard, Khaïry chante dans un mariage. Depuis la rue, Elham Anim, l’héritière fortunée qui possède toutes les maisons du quartier, entend la voix de notre héros. Elle est immédiatement sous le charme. Elle parvient à entrer en contact avec le jeune homme qui, grâce à son soutien, va connaître la gloire et la fortune. Bien évidemment, Khaïry n’a pas pour autant oublié Soheir…


Un autre film à voir :

-à 22h : Moi et mes filles d’Hussein Helmy El Mohandes (1961)
 

Jeudi 18 mars à 12h30

Lutte avec la Vie de Zuhair Bakir (Sira'a ma'a Alhayah, 1957)
avec Hind Rostom (la danseuse Samira) Ahmad Ramzy (Magdy), Amal Farid (Layla), Mahmoud El Meleigy (Zaki), Gawaher (la seconde femme de Zaki), Aziza Helmy (Sonia, la première femme de Zaki), Laila Hamdy (Oum Sayed, la voisine), Soheir El Bably (Chouchou, l’amie de Layla), Faryal Mohamed (Fatima Zaki), Mohamed El Dib (le beau-père), Nabil El-Zakzouky (Magdy enfant, le fils de Zaki), Nahed Abdel Aziz (Layla enfant), Rashwan Tawfik (l’amant de la seconde femme de Zaki), Abdel Azim Kamel (le médecin), Fatma Ali (chanteuse), Tita Saleh (chanteuse), Esmat Abdelalim (chanteuse), Mahmoud Shoukoko (chanteur)
Scénario : Zuhair Bakir
Musique : Mohamed Fawzy, Abdallah Ahmed Abdallah, Saleh Attya, Mohamed El-Kahlawy, Ibrahim Hussein, Fathy Qoura, Hussein Al Ganid, Abdel Aziz Salam
Production : les films Edward Khayat et Mostafa Hassan


Zaki a quitté sa femme Sonia et son jeune garçon Magdi pour vivre avec une danseuse. Afin de subvenir à leurs besoins, la jeune mère a dû vendre les meubles de leur appartement et elle occupe toutes ses journées à d’harassants travaux de couture. Grâce à sa voisine, Sonia trouve un nouveau compagnon. Ce dernier n’apprécie guère la présence de Magdi et il lui manifeste une hostilité constante. Une nuit, n’en pouvant plus, l’enfant décide de quitter le domicile de sa mère pour rejoindre son père. Mais la compagne de celui-ci refuse de l’accueillir. Magdi erre seul dans les rues. C’est alors qu’il est renversé par une voiture. Le véhicule s’immobilise aussitôt. En sort Samira, une célèbre danseuse. Elle ramène l’enfant chez elle pour le soigner. Zaki fait la connaissance de Layla, la fille de Samira, qui a le même âge que lui. Le jeune garçon a perdu l’usage de la parole et sa convalescence va durer des mois. Une fois remis, Zaki apprend une triste nouvelle : sa mère est morte. Samira décide alors de l’élever. Du côté de son père, un autre malheur survient : celui-ci a surpris sa nouvelle épouse dans les bras de son amant. Il la tue et il est condamné à une longue peine de prison. Les années passent. Magdi fait de brillantes études de médecine et ses recherches l’ont conduit à faire une découverte scientifique majeure. Lui et Layla sont amoureux mais Samira, la mère, est aussi attirée par le jeune homme. Elle va entreprendre de le séduire, quitte à faire le désespoir de sa fille…


Un autre film à voir :

-à 18h30 : Le Haffir du Quartier de Togo Mizrahi (1936), une comédie de l'un des pionniers du cinéma égyptien.
 

Mercredi 17 mars à 16h30

La Maison n°13 de Kamal El Sheikh (Al-Manzel Raqam 13, 1952)
Faten Hamama (Nadia, la fiancée de Sharif Kamal), Imad Hamdy (Sharif Kamal), Lola Sedky (Sonia Chahine, la maîtresse du docteur Assim Ibrahim), Mahmoud El Meleigy (le docteur Assim Ibrahim), Tawfik Ismail (Saber Amin), Serag Mounir (l’enquêteur), Ferdoos Mohamed (la mère de Sharif Kamal), Wedad Hamdy (la femme de chambre de Nadia), Zaki Ibrahim (le père de Nadia), Fawzia Mostafa (l’infirmière), Alia Ali (la danseuse)
Une histoire de Kamel Attya et de Kamal El Sheikh
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Production : les Studios Misr


Thriller. Un homme arrive en voiture près d’une villa isolée. Il se gare devant le portail et sort de son véhicule. Il gravit les marches qui mène jusqu’à la porte d’entrée. Il sort une clé de sa poche et l’introduit dans la serrure. La porte s’ouvre, il entre. L’individu se retrouve face à un autre homme qui lit son journal. Il l’abat de plusieurs coups de revolver. On retrouve dans son lit le meurtrier qui vient de se réveiller. Il s’appelle Sharif Kamal et il vit avec sa mère dans un grand appartement. On comprend que la scène du meurtre était un rêve. Mais Sharif reste troublé par ce rêve étrange dont les moindres détails lui sont restés en mémoire. Son malaise grandit encore quand il constate qu’il a une blessure à la main et que dans sa poche, il y a une clé qui ne lui appartient pas. Il se précipite à la clinique du docteur Assim Ibrahim, un psychiatre qui le soigne pour troubles nerveux. Il ne sait pas que c’est ce dernier qui par hypnose lui a ordonné de commettre ce crime car en effet, il a bien tué cet inconnu, ce n’était pas un rêve…


Deux autres films à voir :

-à 12h30 : Le Passé Inconnu d’Ahmed Salem (1946), un drame avec Layla Mourad qui était à l'époque mariée au réalisateur et acteur Anwar Wagdi. Ce dernier, d'une jalousie féroce, n'apprécia guère que sa femme travaille avec un confrère à la réputation si sulfureuse. 

-à 22h : Dahab d'Anwar Wagdi (1953), une comédie musicale qui est restée dans la mémoire collective et qu'on revoit toujours avec une certaine nostalgie même si sa mièvrerie peut nous sembler bien désuète.


Mardi 16 mars à 18h30

Jours et Nuits d'Henry Barakat (Ayyâm wa layâlî, 1955)
avec Abdel Halim Hafez (Yahia), Iman (Samia), Hamed Ramzy (Raafat, l’ami de Yahia), Serag Mounir (Asim le père de Fathi et le beau-père de Yahia), Mahmoud El Meleigy (Kamal, le père de Yahia), Kamal Hussein (Fathi), Samia Roshdi (la mère de Samia), Thuraya Fakhry (la mère de Fatima), Abbas Rahmy (le procureur), Zeinat Olwi (la danseuse), Aqeila Rateb (Fatima, la mère de Yahia), Soheir El Barouni (Nawal, la sœur de Samia), Abdel Moneim Basioni, Adly Kasseb
Scénario et dialogues : Youssef Gohar et Henry Barakat
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Production : Films Barakat/Films Abdel Wahab


Drame. La mère de Yahia a divorcé de son père car il était alcoolique. Elle s’est remariée avec un homme qui a un fils du même âge que Yahia. Les années passent et les enfants grandissent. Ils sont très différents l’un de l’autre. A l’université, Yahia est un étudiant modèle apprécié de tous : c’est un garçon raisonnable et généreux, d’humeur toujours égale. Avec son ami Raafat, il fait partie de l’équipe d’aviron du campus et les deux camarades s’entraînent régulièrement sur le Nil. Fathi est tout le contraire : il dort en cours et passe ses nuits à boire dans les cabarets. Yahia fait la connaissance de Samia et en tombe très vite amoureux. Ils sortent souvent ensemble, accompagnés de Raafat et de Nawal, la sœur de Samia. Fathi ne tarde pas à s’immiscer dans le groupe avec une intention bien précise : séduire Samia.
Un soir, lors d’une fête, ivre comme de coutume, il essaie d’embrasser de force la jeune fille mais Yahia intervient. Fathi, furieux, décide de rentrer. Il prend le volant de sa voiture, tandis que Yahia s’installe à ses côtés. Sur la route, le chauffard renverse un piéton mais, lâche et inconscient, il poursuit sa course folle dans la nuit. Raafat qui avec son propre véhicule suivait la voiture de Fathi s’arrête pour porter secours à la victime. La police apparaît. L’ami de Yahia est accusé d’être le responsable de l’accident…


Deux autres films à voir aujourd'hui :

-à 12h30 : La Fille du Quartier d'Hassan El Seifi (1964), un drame sur un excellent scénario de Mahmoud Ismaïl

-à 14h30 : La Mariée du Nil (1963), une comédie réalisée par le maître du genre, Fateen Abdel Wahab


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