dimanche 16 mai 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 31 mai)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Lundi 31 mai à 17h30

Poursuite amoureuse de Nagdy Hafez (Moutarada gharamia, 1968)
avec Fouad El-Mohandes (Mounir), Shweikar (Mona), Madiha Kamel (Maria, l’hôtesse italienne), Hassan Mostafa (Fantomas, le maître d’hôtel de Mounir), Abdel Moneim Madbouly (le psychiatre), Camelia (l’hôtesse française), Shahinaz Taha (l’hôtesse américaine), Kawthar Shafiq (l’hôtesse japonaise), Thérèse (l’hôtesse anglaise), Mahmoud Azmy (Sami)
Scénario : Farouk Sabry
Directeur de production : Kamal Hussein


Comédie. Adaptation de la comédie à succès « Boeing Boeing » de Marc Camoletti. Mounir est un homme très riche qui, malgré sa fortune, travaille comme contrôleur aérien. C’est un dom juan impénitent qui entretient une relation amoureuse avec cinq hôtesses en même temps, toutes les cinq de nationalités différentes. Il a en outre la passion des chaussures de femmes qu’il collectionne chez lui. En plus de ses « liaisons internationales », il a une fiancée officielle, Mona, une hôtesse égyptienne. Cette dernière menace de le quitter s’il ne renonce pas à sa vie de play-boy et à sa collection de chaussures. Mounir, plein de bonne volonté, demande de l’aide à un psychiatre...


Dimanche 30 mai à 17h30

Le secret d'une Femme d'Atef Salem (Serr Emra'a, 1960)
avec Hoda Soltan (Fatiah), Imad Hamdy (Raouf), Salah Zulficar (Ahmed, le frère de Fatiah), Aïda Helal (la seconde femme de Raouf), Omar El-Hariri (l’avocat Rachid Hussein), Nagwa Fouad (Sonia, une collègue de Fatiah), Abbas Rahmy (le médecin légiste), Nazim Sharawi (le juge), Victoria Hobeika (la femme de chambre), Ahmed Louxer (l’inspecteur), Nabil El Alfy (Adel Raafat), Saïd Khalil (l’avocat général)
D’après une histoire de Raphaël Gabbour
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Ahmed Fouad Hassan, Mounir Mourad, André Ryder, Fathy Koura


Thriller. Raouf est un entrepreneur fortuné qui se retrouve veuf avec une petite fille à élever. Il se remarie mais très vite ses relations avec sa nouvelle épouse se dégradent. Pour échapper à une existence conjugale peu satisfaisante, il sort régulièrement avec ses amis. Un jour, il fait la connaissance d’une danseuse, Fatiah. Elle est orpheline et elle doit travailler pour subvenir aux besoins de son jeune frère Ahmed qui a grandi loin d’elle. Il est maintenant étudiant en droit et il veut devenir avocat. Entre Raouf et Fatiah, la complicité est immédiate et ils deviennent amants. Raouf s’investit dans cette liaison d’autant plus que sa femme est devenue la maîtresse de Rachid, son ami avocat. Un jour, une collègue de Fatiah révèle à Raouf que sa bien-aimée recevrait des lettres d’un autre homme…


Un autre film à voir :

-à 19h30 : L'épouse n°13 de Fateen Abdel Wahab (1962) avec Rushdy Abaza et Shadia, une comédie qui se moque (gentiment) du mâle égyptien
 

Samedi 29 mai à 19h30

Vacances d’Amour de Mahmoud Zulficar (Agaza Gharam, 1967)
avec Fouad El Mohandes (Magdi), Shwikar (Layla), Nagwa Fouad (Elham), Salah Nazmi (Sabri, le mari d’Elham), Naima Wasfi (Zahira), Hassan Mostafa (Ahmed Papadopoulou), Mohamed Shawky (le portier), Ragaa Sadiq (Adila), Hussein Ismaïl (Attia), Mary Bay Bay (Bahija)
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Mounir Mourad
Chansons : Hussein El Sayed


Comédie. Magdi qui travaille comme ingénieur à Assouan rentre au Caire pour des vacances. Il a hâte de retrouver sa femme Layla et ses deux enfants. Et pour fêter son retour, il espère bien passer leur première soirée commune en amoureux avec sa femme. Cette dernière est médecin à l’hôpital et son activité lui laisse peu de loisir. Elle reste très souvent tard le soir à l’hôpital mais aujourd'hui, elle est là, prête à satisfaire tous les désirs de son petit mari. Tout s’annonce au mieux : les enfants sont au lit, Layla a passé sa plus belle robe. Las ! Le téléphone sonne. Layla est rappelée à l’hôpital pour une urgence. Elle se change et disparaît au grand dam de Magdi qui reste seul à se morfondre. Mais son dépit est de courte durée car en sortant sur le balcon de leur appartement, il retrouve Elham, la voisine qui prend l’air du soir. Elle aussi est seule : son mari est encore absent alors que c’est le jour de son anniversaire. Entre l’époux délaissé et l’épouse abandonnée, la complicité ne va faire que croître…
Les auteurs ont visiblement été très inspirés par Sept ans de réflexion (The Seven Year Itch), la célèbre comédie de Billy Wilder avec Marilyn Monroe et Tom Ewell (1955). Le personnage de Magdi est le frère jumeau de Richard Sherman, le héros du film américain !


Vendredi 28 mai à 19h30

Elle vécut pour l'amour d'El Sayed Bedeir (Achat li al Hob, 1959)
avec Aziza Helmy (la mère de Zaynab), Zubaida Tharwat (Zaynab), Kamal Al Shennawi (Hosny), Abdel Moneim Ibrahim (l’ami d’Hosny), Wedad Hamdy (la femme de chambre), Laïla Taher (Rachida, la sœur de Zaynab), Hermine (la danseuse), Salwa Mahmoud (la belle-mère d’Hosny), Abdallah Gheith (le cousin et le jeune amant de la belle-mère d’Hosny), Mary Ezz El Din (la mère de famille qui tente de séduire Hosny), Abdel Aziz Hamdy (le père d’Hosny)
Scénario : El Sayed Bedeir
D’après un récit de l’écrivain Mohamed Abdel Halim Abdallah
Musique : Abdel Aziz Mahmoud et Fathy Qoura
Production : Abbas Helmy
appréciation : 4/5


Drame sentimental. Hosny passe son enfance dans un petit village avec son père et la seconde femme de celui-ci. Un jour, il surprend sa belle-mère dans les bras de l’un de ses jeunes cousins. Dès lors, il considère toutes les femmes comme des créatures du diable qui n’ont de cesse de tromper leurs maris. Il fait le serment de ne jamais se marier. Les années ont passé. Hosny s’est installé au Caire pour suivre des études de médecine. Dans l’appartement au-dessous du sien vit une jeune fille avec sa sœur et sa mère. Elle s’appelle Zaynab. Malgré ses résolutions passées, Hosny ne peut plus se mentir : il est tombé amoureux.


Un autre film à voir :

-à 17h30 :  Gare Centrale de Youssef Chahine (1958) avec Hind Rostom et Farid Shawki


Jeudi 27 mai à 17h30

7 heures de Togo Mizrahi (El sa'a saba, 1937)
avec Ali Al Kassar (Othman), Bahiga El Mahdy (la femme d’Othman), Zakia Ibrahim (la belle-mère d’Othman), Ibrahim Arafa (le muet de la banque), Ali Abd El Al (le voisin d’Othman), Hassan Rashid (Hassan Bey)
Scénario : Togo Mizrahi et Ali Al Kassar
Production : Togo Mizrahi
appréciation : 4/5


Othman est employé de banque : il s’occupe du courrier, renseigne les clients et fait le coursier quand il faut remettre ou récupérer des fonds de manière urgente. Pour cette dernière fonction, il a une magnifique bicyclette qui lui permet de se déplacer très rapidement par les rues d'Alexandrie. Il est marié à une couturière. La mère de cette dernière vit avec eux et elle est la propriétaire de l’atelier de couture. Le naturel autoritaire de sa belle-mère déplaît à Othman.
Ce jour-là commence comme tous les autres jours : il trie le courrier reçu, aide un jeune domestique muet à effectuer une démarche à l’un des guichets de l’établissement puis enfourche son vélo pour faire ses premières courses. Hélas ! à peine est-il entré dans une banque où il avait affaire qu’un voleur s’empare de sa bicyclette et disparaît. Quand Othman s’en aperçoit, il court à travers la ville pour la retrouver. Il finira par la récupérer grâce à l’imprudence de son voleur.
A la fin de sa journée, il rentre chez lui où il retrouve son épouse et son insupportable belle-mère. Il décide de sortir avec son voisin. Ils se rendent dans un café pour boire de la bière. Ils rentrent chez eux au milieu de la nuit totalement ivres...


Un autre film à voir :

Le Tigre d’Hussein Fawzi (1952), avec Naima Akef et Anwar Wagdi


Mercredi 26 mai à 19h30

Amira mon Amour d'Hassan Al Imam (Amira Houbi Ana, 1975)
avec Soad Hosny (Amira Salem), Hussein Fahmy (Adel Naguib), Soheir Al Babli (la femme d’Adel), Imad Hamdi (le directeur de l’administration et beau-père d’Adel), Karima Mokhtar (la mère d’Amira), Samir Ghanem (Taher Hamouda, un collègue d’Amira), Hassan Mostafa (le supérieur hiérarchique d’Amira), Hesham El Ashry (le frère d’Amira), Nabil Badr (Fathi), Mahmoud Shoukoko (Oncle Saqr), Helmy Hilaly (l’inspecteur de police)
Scénario : Hassan Al Imam, Mamdouh El Leithy, Salah Gahin
Adaptation d'un passage du roman de Naguib Mahfouz, Miroirs (1972). Ce roman est constitué de courts chapitres indépendants, chacun évoquant la vie d’un personnage que le narrateur a rencontré à un moment ou à un autre de son existence. Le chapitre qui est à la base du scénario de ce film est intitulé « Abda Souleimane » (en français, éditions Babel, trad. de Najet Belhatem)
Musique : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi, Sayed Darwich, Kamel El Tawil


Comédie musicale. Depuis la mort de son père, Amira doit subvenir aux besoins de sa mère ainsi qu’à ceux de ses frères et sœurs. Elle a trouvé un emploi dans une grande administration, au département traduction. Elle a peu de travail car le service compte un trop grand nombre d’employés mais sa gaieté, son charme et son dynamisme ont transformé agréablement l’atmosphère du bureau. Même son chef n’est pas insensible à son charme. Elle fait la connaissance d’Adel Naguib, l’un des cadres supérieurs de l’établissement. Le jeune homme a épousé Amina, la fille du directeur mais lui et sa femme ne s’entendent pas. En fait, Adel ne s’est marié que par ambition professionnelle et il n’éprouve aucun sentiment pour son épouse. Au fil des rencontres, Adel et Amira tombent amoureux l’un de l’autre. Ils se marient en secret…


Deux autres films à voir :

-à 17h30 : Une Lettre d’une Femme Inconnue de Salah Abou Seif (1962), avec Farid Al Atrache, l'adaptation de la nouvelle de l’écrivain autrichien Stefan Zweig publiée en 1922, Lettre d’une inconnue.

-à 23h : La Fille du Quartier d'Hassan El Seifi (1964) avec Ahmed Ramzy et Samia Gamal.


Mardi 25 mai à 17h30

Le Crime Comique de Nagdi Hafez (El Garima el Dahika - 1963)
avec Ahmed Mazhar (Medhat), Soad Hosny (Layla), Fathia Ali (la mère de Medhat), Mahmoud El Meleigy (Salman, l’assassin du père de Medhat), Abdel Moneim Ibrahim (le frère de Layla), Stephan Rosti (le psychiatre), Mimi Chakib (la mère de Layla), Mohamed Reda (l’oncle de Medha), Saïd Khalil (le cousin de Layla), Omar Afifi (Izzat Sami, l’auteur de romans policiers), Mohsen Hassanein (le frère de Salman), Thuraya Fakhry (la nourrice), Ahmed Loxer (l’inspecteur de police)
Scénario : Abdel Aziz Salam
Musique : Youssef Shawki
Production : les Films de la Tour du Caire
appréciation : 3/5


Medhat est un réalisateur de télévision et il doit dans quelques jours épouser Layla. Il se rend dans le village où réside sa mère pour annoncer à celle-ci la bonne nouvelle. Après une fin de voyage mouvementée, il arrive enfin à destination. Son oncle et sa mère lui apprennent que l’assassin de son père est sorti de prison et qu’il voudra certainement se venger d’avoir été dénoncé par Medhat. La vieille femme et l’oncle incitent le réalisateur à tuer le meurtrier avant que celui-ci ne tente de le tuer. Il refuse. De retour au Caire, il tente de reporter son mariage mais la famille de sa fiancée ne veut rien savoir. Medhat et Layla se marient donc à la date prévue. La jeune femme s’installe dans la maison de son époux. Medhat sait que l’assassin de son père connaît son adresse. Délaissant son épouse, il passe toutes ses nuits dans le salon face à la porte d’entrée, un fusil entre les mains. Une nuit, un inconnu s’introduit dans la maison. Medhat tire aussitôt. L’homme s’effondre. Il est mort. Medhat enterre le corps dans son jardin. Avertis, des policiers se présentent au domicile du réalisateur…
Ce film est une adaptation de la comédie The Gazebo réalisé par George Marshall en 1959 (d’après la pièce d’Alec Coppel) avec Glenn Ford et Debbie Reynolds.


Un autre film à voir :

-à 13h30 : La Volonté de Kamal Selim (1939), un classique qui figure dans la liste des 15 meilleurs films égyptiens de tous les temps


Lundi 24 mai à 23h

Le Divorce de Madame Souad d'Anwar Wagdi (Talak Souad Hanim, 1948)
avec Anwar Wagdi (Wahid Sabri), Aqila Ratib (Souad, la femme d’Hassan), Bishara Wakim (le père de Souad), Mahmoud Choukoko (le complice de Wahid), Farid Shawki (Hassan), Abdel Fatah El Kosary (le représentant des pompes funèbres), Mohamed Kamel (un domestique), Wedad Hamdi (une femme de chambre), Hassan Kamel (le secrétaire du père de Souad), Ibrahim Hechmat, Abdelhamid Zaki, Abdel Hamed Ismaïl, Ferdoos Hassan
Scénario : Anwar Wagdi et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Abdel Halim Noweira


Comédie. Comme d’habitude, Hassan et Souad se querellent bruyamment dans leur chambre. Tous les domestiques de la maison se pressent contre la porte pour écouter la dispute. Le ton devient si violent que les « auditeurs » finissent par téléphoner au père de Souad. Celui-ci quitte aussitôt son bureau et rentre chez lui. Quand il rejoint tout son personnel devant la porte de la chambre du couple, on entend très distinctement que Hassan répudie Souad. Enfin, la porte s’ouvre. Les deux époux portent des marques de coups et de griffures sur le visage. Devant tout le monde, ils se jettent dans les bras l’un de l’autre et s’embrassent : ils sont réconciliés. Malheureusement, cette fois-ci, les choses ne vont se passer selon le schéma habituel. C’était la troisième fois que Hassan répudiait Souad et la loi est formelle : s’ils souhaitent se remarier, Souad doit d’abord épouser un autre homme puis divorcer. La jeune femme est folle de rage. Elle prend sa voiture et disparaît dans les rues du Caire. Mais le destin s’acharne contre elle : sa voiture renverse un individu. Elle le croit mort. Heureusement un médecin apparaît et la rassure. Il a seulement perdu connaissance. La victime est placée dans sa voiture et, accompagnée du médecin, elle regagne son domicile où l’attendent son père et son ex-mari. Ce qu’elle ne sait pas c’est que le médecin et le blessé sont deux escrocs qui simulent des accidents pour ensuite obtenir des riches automobilistes un confortable dédommagement…


Dimanche 23 mai à 17h30

Bonnes Nouvelles d’Abbas Kamel (khabar abyad, 1951)
avec Leila Fawzi (Leila), Karem Mahmoud (Mohsen), Adel Abbas (Hassan, le petit frère de Mohsen), Soad Mekawy (Bilia, la servante de Leila), Aziz Othman (l’hypnotiseur), Hagar Hamdy (l’assistante de l’hypnotiseur), Ferdoos Mohamed (la mère de Mohsen et d’Hassan), Abd El Fatah El Kosary (le père de Mohsen et d’Hassan), Fouad Shafik (le père de Leila), Mohamed Kamal El Masry (Shabana, le chauffeur), Mohamed El Tabei (le créancier du père de Leila), El Sayed Bedeir (le fils du créancier)
Scénario : Abbas Kamel
Musique et chansons : Mounir Mourad, Mahmoud Sharif, Karem Mahmoud, Mohamed El Bakkar, Fathi Koura, Mohamed Abdel Moteleb


Comédie musicale. Mohsen est un modeste vendeur de journaux et de magazines. Un jour, une revue organise une grande loterie dont le premier prix est une Cadillac. En ville, c’est l’effervescence. Tout le monde veut gagner la limousine. Notamment, Layla, la fille d’un commerçant dont les affaires ne sont plus très florissantes. En fait, c’est Mohsen qui remporte le gros lot. Malheureusement, il ne sait pas conduire. Layla qui est parvenue à entrer en contact avec le héros du jour lui propose son aide…


Un autre film à voir :

-à 19h30 : Samara de Hassan El-Seifi (Samara, 1956) avec Taheya Carioca. Figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien.


Samedi 22 mai à 19h30

Entre ciel et terre de Salah Abou Seif (Bayna as-sama wa al ard - 1959)
avec Hind Rostom (Nahed Shukry, la star), Abdel Salam Al Nabulsi (l’aristocrate), Mahmoud El Meleigy (le gangster), Abdel Moneim Ibrahim (le fou), Said Abu Bakr (le harceleur), Zizi Mustafa (Sonia), Yacoub Mikhail (le mari de la femme enceinte), Ahmed Louksor (le metteur en scène), Abdel Ghani El Nagdi (le serviteur), Mahmoud Azmy (l’amant), Naïma Wasafi (la femme enceinte), Amin Wahba (le vieillard), Kadreya Kadry (la femme infidèle), Nahed Samir (l’épouse du vieillard), Samia Rushdy (Zakia), Abdel Moneim Madbouli (le voleur)
Scénario : Naguib Mahfouz et El Sayed Badeir
Musique : Fouad El Zahry
appréciation : 5/5


Apologue. Dans la chaleur estivale d'un vendredi après-midi au Caire, un groupe d'individus représentant toute la société égyptienne restent bloqués dans l'ascenseur d'un grand building de Zamalek (Lebon Building construit en 1952) durant plus d’une heure. Parmi les passagers, on trouve une star de cinéma (Hind Rostom) accompagnée de son chien, un aristocrate sans le sou (Abdel Salam Nabulsi) un chef de gang (Mahmoud El Meleigy), un picpocket (Abdel Moneim Madbouly), un fou échappé de l’asile (Abdel Moneim Ibrahim), une femme infidèle (Kadreya Kadry) et son amant (Mahmoud Azmy), un cuisinier (Abdel Ghani El Nagdi), une femme enceinte (Naïma Wasafi) et son mari, un obsédé sexuel (Saïd Abou Bakr), un vieil homme (Amin Wahba) qui doit épouser une très jeune femme, une lycéenne (Zizi Mostafa) qui doit rejoindre son amoureux. Le huis clos tourne au psychodrame. Pendant ce temps-là, l’équipe de cinéma installée sur la terrasse du bâtiment attend sa vedette pour tourner une scène et le metteur en scène se montre de plus en plus fébrile tandis que des gangsters s’apprêtent à forcer le coffre-fort d’une grande compagnie dont le siège se trouve aussi dans l’immeuble.


Vendredi 21 mai à 23h

Dérive sur le Nil d'Hussein Kamal (Thartharah fawq al-Nil - 1971)
avec Adel Adham (Ali Al Saïd), Mervat Amine (Sana), Magda El-Khatib (Samara), Imad Hamdi (Anis Zaki), Ahmed Ramzy (Ragab Al Qadi), Soheir Ramzy (Layla Zidane), Ahmed Tawfiq (Mustafa Rashid), Naemet Mokhtar (Sania Kamal), Salah Nazmy (Khaled Azouz), Ahmed El Gezeiry (le domestique), Aïda El Shahir (chanteuse), Mahmoud Kamal (Abou Sarih)
Adaptation d’un roman de Naguib Mahfouz publié en 1966 (traduction française en 1989)
Scénario : Mamdouh El Leithy
Musique : Ali Ismaïl
appréciation : 5/5

Nous sommes en 1967, pendant la guerre des Six Jours.Anis Zaki est un vieux fonctionnaire qui travaille au Ministère de la Santé. Il ne supporte plus la société dans laquelle il vit. L’autoritarisme des uns, l’hypocrisie des autres, tout lui fait horreur. Il arpente les rues du Caire en ruminant à voix haute. Beaucoup le prennent pour un fou. C’est un vieux misanthrope solitaire et malheureux qui ne trouve l’apaisement que dans la consommation régulière de hachich.
Un jour par hasard, il rencontre Ragab El-Qadi, un ancien voisin qui est devenu acteur de cinéma. Celui-ci l’invite dans son « Royaume » : c’est une péniche où avec des amis, ils se retrouvent le soir pour fumer le narguilé...


Jeudi 20 mai à 15h30

À la recherche du scandale de Niaizi Mostafa (Albahth A'n Fediha, 1973)
avec Adel Imam (Magdy), Mervat Amine (Hanan), Samir Sabri (Sami), Hamdi Salem (le père de Sami), Youssef Wahby (le père d’Hanan), Ahmed Ramzy (Fakry), Imad Hamdi (le père de Sana), Zizi El Badraoui (Sana), Mohamed Reda (Abou Sari), Nawal Abou El Foutouh (la femme mariée), Salah Nazmi (le mari de la femme mariée), Tawfik El Deken (Saber), Hassan Hamed (le cambrioleur), Nagwa Fouad (elle-même), Zouzou Madi (la mère de Sana), George Sedhom (Abdel Azim), Mimi Chakib (la mère de Hanan), Angel Aram (Mona), Sayed Ibrahim (le père de Mona), Mohamed Awad (Aziz), Rakia Damati (la secrétaire), Mohamed Farid (le barman), Naguib Abdo (le dentiste)
Scénario : Farouk Sabry et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Samir Sabri et Ahmed Hamouda
Production : Gamal Al-Leithi


Ce film est inspiré d'une comédie américaine réalisée par Gene Kelly en 1967, Petit guide pour mari volage (A Guide for the Married Man).
Magdy quitte son village pour travailler au Caire comme ingénieur. Avant son départ, son père lui donne ses dernières instructions : pour l’honneur de la famille, il faut qu’il se marie au plus vite. Dans la capitale, c’est son collègue Sami qui va l’aider à trouver une fiancée. Celui-ci invite Magdy à l’accompagner dans un club de loisirs qu’il fréquente régulièrement. Le petit provincial repère aussitôt une jeune fille très belle. Il en tombe amoureux fou. Ce sera sa future femme ! Sami lui conseille d’abord de s’assurer qu’elle est bien libre. Après une petit enquête, ils apprennent que la jolie inconnue s’appelle Hanan, qu’elle est célibataire et qu’elle vit chez ses parents. Détail plus embêtant : sa mère souhaite qu’elle épouse l’un de ses cousins.
Sami propose à Magdy une première méthode d’approche. Alors que la jeune femme quitte le parking du club au volant de sa voiture, il s’agit de se jeter devant le véhicule, de rouler sur le capot et enfin de tomber à terre en feignant d’éprouver mille souffrances. Rien ne se passe comme prévu : la chute de Magdy est si maladroite que Hanan n’a aucune pitié pour sa « victime ». Elle est même furieuse. Pire encore : deux jeunes hommes qui ont assisté à la scène prennent notre héros pour un fâcheux sans éducation et le rossent de façon sévère. Evidemment, l’aspirant au mariage et son conseiller ne s’avouent pas vaincus.


Deux autres films sont à voir, deux films réalisés par Henry Barakat :

- à 17h30 : Jours et Nuits (1955)

 -à 19h30 : Hassan et Nayma (1959)


Mercredi 19 mai à 13h30

Dananir d'Ahmed Badrakhan (1939)
avec Oum Kalthoum (Dananir), Soliman Naguib (Jafar), Abbas Fares (le calife Haroun Al Rachid), Abdel Aziz Ahmed (Ibrahim Al Musli, le maître de chant)), Omar Wasfy (le tuteur de Dananir), Fouad Shafik (Abou Nawas), Menassa Fahmy (Ismaïl Ibn Yahya), Yehia Chahine (Zyad), Ferdoos Hassan (la reine Zubaïda), Mohamed Ibrahim (le médecin), Yahya Nagati (le gardien), Amal Zayed, Taheya Carioca (une danseuse), Edmond Tuema (le messager de Charlemagne), Imam Mohamed (l’astrologue)
Histoire et dialogues : Ahmed Rami
Musique : Mohamed Al Qasabgi, Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati


A l’époque d’Haroun Al Rachid, vivait une jeune bédouine appelée Dananir. Elle menait une existence austère sous la tente, au milieu du désert. Son seul plaisir dans la vie était de chanter et elle avait une voix sublime qui ravissait tous ceux qui avaient la chance de l’entendre. Il se trouve qu’un jour le vizir Jafar al Mansour passa avec ses hommes près de l’endroit où se dressait la tente de la jeune femme. L’éminent personnage l’entendit chanter et il fut immédiatement conquis. Il proposa à Dananir de venir avec lui dans son palais de Bagdad pour y parfaire son éducation musicale avec le plus grand maître de chant du monde. La chanteuse et son tuteur acceptèrent la proposition. Dananir dit adieu à son parent et partit aussitôt avec Jafar. Au palais, tout le monde fut séduit par la voix unique de la jeune femme. Comble de bonheur, entre elle et son protecteur, l’amour grandissait de jour en jour. Mais Haroun Al Rachid voulut lui aussi entendre la jeune prodige et quand cela fut fait, ébloui par son exceptionnel talent, il exigea que Dananir entrât à son service…


Mardi 18 mai à 13h30

Al Mabrouk (1959) d’Hassan Reda
avec Mariam Fakhr Eddine (Zeinab), Imad Hamdi (Saber), Mahmoud El Meleigy (Hafez, le chaman), Olwiya Gamil (Madame Bahiga, la mère de Zeinab), Omar El-Hariri (le docteur Hussein), Samiha Ayoub (Baya, la femme d’Hafez), Hamada Galal (le fils d’Hafez), Mohamed Tawfiq (l’assistant d’Hafez), Awatef Ramadan (la femme de chambre), Abdel Ghani El Nagdi (le voleur ), Ali Kamal (Hajj Salem), Naïma Wasfi (Naïma, la sœur de Saber), Kadreya Kadry (la femme du docteur Hussein), Khaireya Khairy (la femme d’Hajj Salem)
Scénario : Mahmoud El Meleigy et Mohamed Othman
Musique : Fouad El-Zahiry
Production : Mahmoud El Meleigy et Silver Star Films


Hafez, un petit voleur, décide de devenir chaman pour profiter de la crédulité des gens. Il prétend aider les personnes en souffrance grâce à ses dons surnaturels et à ses remèdes miracles. Malheureusement, son activité n’est guère florissante et c’est grâce au petit commerce de Baya, sa femme, que le couple parvient à vivre et à donner à manger à son fils unique. La chance finit tout de même par sourire au chaman : son assistant le met en relation avec une riche veuve et sa fille. Il va réussir à gagner la confiance de la vieille dame et à se rendre indispensable. Il lui faudra néanmoins affronter deux adversaires qui le considèrent comme un escroc : le docteur Hussein et Saber, le cousin et fiancé de Zeinab…


Deux autres films à voir :

-à 17h30 : L'Appel du Courlis (ou La Prière du Rossignol) de Henry Barakat (1959). Un chef d'oeuvre.

-à 19h30 : Ismaïl Yassin dans la maison des fantômes de Fateen Abdel Wahab (1951). Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais on s'amuse beaucoup.


Lundi 17 mai à 19h30

Le Voleur et les Chiens de Kamal El Sheikh (El less wal kilab, 1962)
avec Chukry Sarhan (Saïd Mohamed Mahran), Shadia (Noura), Kamal Al Shennawi (Rauf Alwan), Zein El Ashmawy (Alish Sidra, l’ancien complice de Saïd), Salwa Mahmoud (Naboui, la femme de Saïd), Adly Kasseb (Cheikh Alarah), Salah Gaheen (le marhand de vin), Ikram Izou (Sana, la fille de Saïd), Salah Mansour (le compagnon de cellule de Saïd), Samia Mohamed (la voisine de Noura), Fifi Youssef (une prostituée)
Scénario : Sabri Ezzat
D'après un roman de Naguib Mahfouz
Musique : André Ryder
appréciation :5/5


Adapté de l'un des chefs d'oeuvre de Naguib Mahfouz. Une adaptation réalisée à peine un an après la parution du roman.
Saïd est un voleur. Il est marié et a une petite fille. Il ne sait pas qu’Alish, son associé, entretient une liaison avec sa femme. Lors d’un cambriolage, Alish téléphone au commissariat pour dénoncer Saïd. Quand ce dernier sort de la maison, il est accueilli par la police. Les juges le condamnent à cinq années de prison.
Saïd est libéré avant la fin de sa peine pour bonne conduite. Il retourne dans son quartier et se présente au domicile d’Alish et de son ex-femme. Il souhaite revoir sa fille mais celle-ci ne le reconnaît pas et prend peur quand il tente de l’embrasser. Bouleversé, Saïd renonce à faire valoir ses droits paternels. Désormais, il n’a plus qu’une idée en tête : se venger…


Un autre film à voir :

-à 23h : Un Homme dans notre Maison d'Henry Barakat (1961), un drame politique dans lequel s'affrontent Omar Sharif et Rushdy Abaza.


Dimanche 16 mai à 17h30

Aziza d'Hussein Fawzi (1954)
avec Zinat Sedki (la propriétaire du bar), Zeinab Sedky (la directrice de l’école), Naïma Akef (Aziza/Zeinab), Saïd Abu Bakr (le serveur), Thuraya Fakhry (la mère d’Hassan), Farid Shawki (Khalil Al Bono), Mohamed Sobeih (un ami de Khalil), Chukry Sarhan (le fils de la directrice de l’école), Imad Hamdi (Hassan Al Masry)
Scénario : Hussein Fawzi
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ibiary
Musique : Ahmed Sedky, Ali Farag, Mohamed Abdel Wahab, Mahmoud El Sherif, Ahmed Sabra
Production : les films Hussein Fawzi
appréciation : 4/5


Aziza est une danseuse qui se produit dans un bar. Son activité lui permet de financer les études de sa petite sœur Zeinab dans un pensionnat pour jeune filles. Elles sont orphelines et Aziza doit assumer seule toutes les charges de l’existence de l’une et de l’autre. Elle le pourrait sans grande difficulté si elle n’était pas sans cesse harcelée par un gangster qui lui vole régulièrement son argent. Heureusement, elle peut compter sur la protection d’Hassan Al Masry, un officier de police qui est amoureux d’elle. Aziza rend fréquemment visite à sa sœur dans son école. Elle est toujours reçue par la directrice qui ne cache pas son affection pour Zeinab. Aziza n’a jamais révélé qu’elle était danseuse dans un cabaret mais se fait passer pour une infirmière.





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