jeudi 10 octobre 2013

Ma Soeur (Oukhti - 1971)

أختي
إخراج : هنري بركات


 


Ma Soeur a été réalisé par Henry Barakat en 1971. 
Distribution : Nagla Fathy (Sawsan), Madiha Kamel (Madiha), Samir Sabri (Ezzat), Zizi Mustafa (Samira), Mahmoud Yassin (Hassan), Alia Abdel Moneim (la mère de Sawsan)
Scénario :Mohamed Mostafa Samy
d'après une histoire d'Ihsan Abdul Quddus
Production : Naguib Ramsès

Madiha Kamel




Samir Sabri et Madiha Kamel
















Nagla Fathy et Mahmoud Yassin







Zizi Mustafa et Samir Sabri


Zizi Mustafa


 
Résumé

Hassan est un jeune ingénieur encore célibataire. Un soir il rencontre Sawsan, une jeune femme très libre . Il en tombe amoureux. Quelque temps après Hassan est muté en Haute-Egypte. L’isolement lui pèse malgré la sympathie que lui manifestent ses voisins, un vieux couple d’origine grecque. Heureusement, Sawsan accepte de le rejoindre. Pour ne pas choquer la population locale, elle se fait passer pour sa sœur. Au début tout va pour le mieux. Sawsan est tout de suite acceptée par les femmes de la petite ville. Mais très vite, les rumeurs et les ragots transforment la vie des deux tourtereaux en un véritable enfer. La situation est devenue intenable : Sawsan retourne au Caire, laissant Hassan seul et abattu. Elle retrouve son amie Madiha…  


Critique

Ma Soeur ne compte pas parmi les chefs d'oeuvre du cinéaste mais c'est un film attachant servi par une interprétation sans aucune fausse note (Madiha Kamel y est remarquable.). La distribution réunit trois des plus belles actrices de l'époque et le spectateur aurait tort de bouder son plaisir. A travers cette chronique douce-amère, Henry Barakat et son scénariste jettent un regard lucide et désenchanté (déjà !) sur la condition féminine dans l'Egypte de la fin des années soixante. On soulignera la position courageuse des auteurs concernant la prostitution. Elle est présentée de manière explicite dès l'affiche. On peut y lire la traduction arabe des paroles du Christ à propos de la femme adultère : " Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. " (Evangile selon Saint-Jean) On pourra déplorer que la bande son fasse un usage excessif du concerto d’Aranjuez de Joaquín Rodrigo, un défaut récurrent dans le cinéma égyptien des années soixante-dix.

Appréciation : 3/5
***

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

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