lundi 16 août 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 31 août)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Mardi 31 août à 15h

Amour et Exécution de Kamal El Sheikh (Hub wa idam, 1956)
avec Imad Hamdy (Magdi Shaker), Samira Ahmed (Amira), Mahmoud El Meleigy (Morsi, l’amant de la belle-mère d’Amira), Aida Helal (Souad, la belle-mère d’Amira), Wedad Hamdy (Jamila, la servante de la voisine), Adly Kasseb (le procureur général), Abbas Fares (le père d’Amira), Amina Rizk (la mère d’Amira), Aziza Helmy (l’infirmière), Fattoh Nashaty (le médecin), Amal Wahid (Zakia, la voisine)
Scénario et dialogues : Mohamed Kamel Hassan Mouhami
Musique : Abdel Aziz Amer et Mohamed Kamel Hassan Mouhami


Thriller. Amira vit avec sa mère atteinte d’une maladie incurable. Son père les a quittées pour épouser Souad, une ancienne danseuse. Le vieil homme ne sait pas que cette femme ne l’aime pas mais qu’elle est uniquement intéressée par sa fortune. Elle a aussi un amant, Morsi, qu’elle fait passer pour son frère. L’état de santé de la mère d’Amiral se dégrade et il faut absolument trouver de l’argent pour payer les soins supplémentaires. Amira décide de s’adresser à son père. Quand elle arrive chez lui, il est en compagnie de sa nouvelle épouse et du « frère » de celle-ci. Le ton monte très vite, le père refuse de donner quoi que ce soit. Furieuse, Amira quitte l’appartement en lançant des paroles menaçantes. Morsi comprend très vite le parti qu’il peut tirer de la situation : il va pouvoir se débarrasser définitivement du mari de sa maîtresse en faisant accuser la fille de celui-ci…


Lundi 30 août à 15h


Un Amour du Ciel d’Abdel Fattah Hassan (Hob min alsama, 1943)
avec Nagat Aly (Samia), Mohamed Amin (Magdy), Elham Hussein (Alya), Hussein Riad (le docteur), Fouad Shafik (Le Pacha), Mimi Ahmed (Zeinab, l’infirmière), Mohamed Tawfiq (Chérif, un cousin), Gina (Mary), Abdo El Serogy (le chanteur), Nabawya Mostafa (la danseuse), Ismail Yassin (un jeune domestique), Edmond Tuema (le chef d’orchestre)
Scénario : Abdel Fatah Hassan, Mohamed Kamel Hassan Al Mohami
Musique : Aziz Sadeq, Mohamed Amin
Production : Abdel Hamed Zaki et les Studios Misr


Samia et Magdy se connaissent depuis leur plus tendre enfance. Ils étaient voisins et ils passaient toutes leurs journées ensemble. A l’adolescence, leur amitié s’est muée en amour mais Magdy a dû partir à l’étranger pour poursuivre ses études. Les années ont passé et le jeune homme est enfin revenu en Egypte avec un diplôme d’ingénieur agronome. Il trouve du travail dans la propriété de l’oncle de Samia. C’est ainsi que les deux amoureux se retrouvent. Mais un drame a eu lieu : Samia a eu un terrible accident et elle a perdu l’usage de ses jambes. Malgré cela, Magdy est toujours aussi épris de la jeune femme et il souhaite toujours l’épouser. Samia refuse cette union car elle ne veut pas le rendre malheureux. Elle fait tout pour que le jeune ingénieur épouse sa cousine Alya, une jeune fille frivole et inconstante. Magdy accepte à contre cœur ce mariage…


Dimanche 29 août à 19h30

Je t’aime, Hassan de Hussein Fawzi (Ahbak ya hasan, 1958)
avec Chukry Sarhan (Hassan), Naima Akef (Sokara), Horeya Hassan (une chanteuse voisine d’Hassan), Nadia Nour (la cousine d’Hassan), Stephan Rosty (le père d’Hassan), Abdel Moneim Ibrahim (Hanafi, l’oncle de Sokara), Tawfik El Deken (Abdo), Kamal Anwar (l’envoyé du père d’Hassan), Abdel Hamid Badawy (le policier), Abdel Ghani El Nagdi (un marchand), Soad Ahmed (la mère de la chanteuse), Hafez Amin (serveur du restaurant), Abdel Moneim Ismail (le contrôleur dans le train), Hussein Ismael (un marchand), Abdel Halim El Qala'awy (le directeur de théâtre), Abdel Azim Kamel (l’avocat), Saïd Ismaïl (le chanteur)
Scénario : Hussein Fawzi et Zakaria Al-Hijawi
Musique : Ahmed Fouad Hassan, Mohammed Al Mogi. Aly Ismail, Ahmed Alawa, Attia Sharara, Morsi Gameel Aziz, Sayed Khalifa, Mahmoud El Sherif
Production : Hussein Fawzi


Hassan est le fils d’un homme très riche. Son père l’a envoyé au Caire pour qu’il puisse faire des études à l’université et devenir ingénieur. Mais Hassan préfère la musique. Il joue avec d’autres musiciens dans les rues de la capitale. C’est ainsi qu’il rencontre Sokara, une jeune danseuse . Elle a fui de chez elle pour échapper à l’emprise de son beau-père. Elle s’est réfugiée chez son oncle qui est aussi un artiste. Hassan et Sokara tombent amoureux l’un de l’autre. Malheureusement, le père d’Hassan est très en colère d’apprendre que son fils mène une vie de bohème au lieu de se consacrer à ses études : il le somme d’abandonner la musique et ses amis pour prendre sa place dans l’usine paternelle et surtout pour épouser une cousine qu’il n’aime pas mais qui est de son milieu…


Samedi 28 août à 19h30

Le Retour de l’Homme le plus Dangereux du Monde de Mahmoud Farid (Awdat Akhtar Ragol fil Alam, 1972)
avec Fouad El-Mohandes, Mervat Amin, Brigitte, Samir Sabri, Souad Hussein, Salah Nazmi,
Salama Elias, Kanaan Wasfy, Wafik Fahmy, Ali Gohar, Afaf Wagdy, Samir Rustam
Scénario et dialogues : Anwar Abd-Allah
Musique : Bakhit Bayoumy, Fathy Qoura, Khaled El-Amir


Comédie. Mister X et ses hommes quittent Chicago pour se rendre au Caire. Ils ont appris qu’un très riche Maharajah était descendu dans un grand hôtel de la capitale égyptienne avec dans ses valises, le plus gros diamant du monde. Les redoutables gangsters s’installent dans le même hôtel et préparent leur hold-up. Pour assurer la protection du richissime indien, des membres de la police américaine sont venus aider leurs collègues cairotes. Mais au même moment, un employé d’une société d’assurance fait son apparition dans l’hôtel : il souhaite contacter le Maharajah afin de lui faire signer une police d’assurance. Ce qui va singulièrement compliquer la situation pour toutes les parties en présence, c’est que l’assureur est le sosie de Mister X…
Dans ce film, Fouad El Mohandes reprend le rôle de Mister X qu’il avait joué une première fois en 1967 dans le film de Niazi Mostafa, L’Homme le Plus Dangereux du Monde.


Jeudi 26 août à 19h30

L’amour n’a pas de remède de Youssef Maalouf (al-hawa maloush dawa, 1952)
avec Shadia (Samara), Kamal Al Shennawi (Latif), Ismail Yassin (Khafif), Thoraya Helmy (Shahala), Fakher Fakher (Bahjat Bey), Reyad El Kasabgy (un des hommes de Bahjat Bey), Aida Kamel (Layla), Abdel Ghany Kamar (le président du conseil d’administration), Lotfi El Hakim (le président de la société des Tramways)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary et Youssef Issa
Production : Henry Barakat


Comédie chantée. Latif et Khafif sont deux amis qui travaillent dans la même entreprise. Un jour, ils sont chargés de représenter leur société lors de l’inauguration d’une nouvelle ligne de tramway. Malheureusement durant cette mission, Khafif assomme un officiel d’un violent coup de maillet. Le directeur licencie les deux compères sur-le-champ. Latif et Khafif décident de jouer aux courses tout le montant de leurs indemnités. Ils commencent d’abord par perdre mais lors de la dernière course ils gagnent enfin alors qu’ils pensaient avoir à nouveau joué de malchance. En fait, cette bonne fortune, ils la doivent à une jeune femme avec qui Latif s’est disputé à propos d’une prétendue erreur concernant l’attribution des tickets par l’employé de la société hippique.
Les deux amis retrouvent l’inconnue dans un cabaret où ils sont allés dîner. Elle est la chanteuse de l’établissement et elle s’appelle Samara. Latif la rejoint dans sa loge. Une conversation s’engage et le jeune homme fait tout pour dissiper l’animosité que la jeune femme semble encore éprouver à son égard. Apparaît le directeur du cabaret qui met aussitôt Latif à la porte. Cet homme, cruel et malhonnête, est amoureux de Samara et il souhaite l’épouser : il ne souffre la présence d’aucun rival…


Mercredi 25 août à 23h

La Fin du Chemin de Kamal Attiya (Nihâyat al tariq, 1960)
avec Hoda Soltan (Sharbat), Rushdy Abaza (Hussein), Tawkik El Deken (Fathi), Wedad Hamdy (l’amie de Sharbat), Abbas Fares (Haj Abdo, le père de Fathi), Omar el Hariri (Fouad), Thuraya Fakhry (la mère de Sharbat), Adawy Gheith (le directeur de l’usine), Fawzia Mohamed (la danseuse), Hassan El Baroudi (le secrétaire du père de Fathi)
Scénario et dialogues : Kamal Hafnawi
Musique : Attia Sharara, Mohamed Al Mogi (la musique du générique est un enregistrement de Pérez Prado, le roi du Mambo et on entend dans quelques scènes, des extraits de la B.O.de Sueurs Froides d’Alfred Hitchcock, une B.O. composée par Bernard Herrmann. Le film comporte d'autres "emprunts", on peut donc s'interroger sur la nature exacte de la participation de Messieurs Sharara et Al Mogi à la musique de ce drame : choix des disques ?)
appréciation : 4/5


Drame. Sharbat, une jeune femme d’origine modeste vit seule avec sa mère dans un petit appartement. Elle est tombée amoureuse d’Hussein, un jeune ouvrier qui réside dans le même immeuble que le sien. Elle multiplie les occasions de rencontres et parvient à s’introduire dans le logement de son bien aimé. Celui-ci cède aux avances réitérées de Sharbat. Ils se marient. Au début, l’entente entre les deux jeunes mariés est totale. Fathi, un jeune étudiant riche, tourne autour de la jeune femme. Il n’hésite pas à venir la voir chez elle quand Hussein est à l’usine mais Sharbat reste insensible à ses propositions. Avec son mari, elle est heureuse, d’autant plus que celui-ci a repris des études à l’université : il veut devenir avocat...


Mardi 24 août à 23h

La Femme d'un Homme Important de Mohamed Khan (Zawgat Ragol Mohim, 1988)
avec Ahmed Zaki, Mervat Amin, Ali Ghandour, Zizi Mustapha, Hassan Hosni, Nazim Sharawi, Nahed Samir, Othman Abdel Moneim, Abdel Ghany Nasser, Khairy Beshara
Scénario : Raouf Tawfiq
Musique : Georges Kazazian
figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps


Dans l'Egypte des années soixante-dix. Mona Ismaïl est une jeune fille romantique qui adore le chanteur Abdel Halim Afez. Son père est ingénieur et pour des raisons professionnelles, il a dû s’installer avec toute sa petite famille à Minieh, une ville de Haute-Egypte. C’est là que Mona rencontre Hisham, un officier de police ambitieux et autoritaire. Elle est séduite par sa personnalité et elle accepte de l’épouser. Peu après le mariage, Mona découvre que son mari est un jeune homme brutal et arrogant qui exige d’elle une soumission totale. Parallèlement, Hisham comprend peu à peu les règles impitoyables de l'ascension sociale et il compte bien en user sans état d’âme.


Lundi 23 août à 23h

Amour et Vengeance
de Youssef Wahby (Gharam wa Intiqam, 1944)

avec Asmahan (Sohair), Anwar Wagdi (Wahid Ezzat), Youssef Wahby (Gamal Hamdy), Mahmoud El Meleigy (Safwat, le cousin de Wahid), Zouzou Madi (Inayat, l’amie de Sohair), Amina Sherif (Mounira, la sœur de Gamal), Beshara Wakim (le docteur Beshara), Fouad El Rashidi (le procureur), Menassa Fahmy ( le médecin de Gamal Hamdy), Gina (la danseuse), Mohamed Kamel (Oncle Rajab), Fakher Fakher, Soad Ahmed (la mère de Gamal Hamdy), Rashad Hamed (le chauffeur), Abbas Rahmy (un admirateur), Ibrahim Hechmat (expert dans la police scientifique)
Scénario : Youssef Wahby
Une histoire inspirée du Cid, la célèbre tragédie du dramaturge français Pierre Corneille (1606-1684)
Musique : Mohamed Al Qasabji, Ryad Al Sunbati, Mohammad Hassan Al Shugai et Farid Al Atrache
Textes des chansons : Ahmed Rami, Bayram El Tunsi, Mahmoud Al Sinnawi
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Sohair, une chanteuse célèbre décide d’abandonner sa carrière pour épouser l’amour de sa vie, Wahid, un homme à la sulfureuse réputation, alcoolique et coureur de jupons. Malheureusement, celui-ci est tué la veille de la cérémonie. Le principal suspect est le compositeur Gamal Hamdy. Il est arrêté et interrogé par la police mais on ne trouve aucune preuve contre lui. Il est libéré. Sohair croise à nouveau la route du musicien lors d’une fête donnée par l’une de ses amies. Elle décide de faire semblant de tomber amoureuse de lui pour connaître toute la vérité et se venger…
Asmahan meurt accidentellement avant la fin du tournage de ce film, ce qui contraint Youssef Wahby à modifier le dénouement de son scénario.


Dimanche 22 août à 19h30

Lettre d’Amour d’Henry Barakat (Risalat Gharam, 1954)
avec Farid Al Atrache (Wahid), Maryam Fakhr Eddine (Elham/Widad), Kamal Al Shennawi (Rafaat), Hussein Riad (Professeur Sami), Abdel Salam El Nabolsi (Dabour), Omar El-Hariri (Samir), Zomoroda (Mimi), Thuraya Fakhry (Anayat Haneim), Abdel Aziz Hamdy (le père d’Ilham), Hind Rostom (Latifa), Aly Abd El Al (oncle de Wahid), Abbas Rahmy (le bijoutier)
Scénario : Youssef Issa et Henry Barakat
D’après un roman de l’écrivain français, Alphonse Karr, Sous les Tilleuls (1832)
Musique : Farid Al Atrache, Mamoun Al Shinnawi, Saleh Gawdat
Production : Films Farid Al Atrache


Wahid, un vieux chanteur couvert de gloire, se souvient de sa jeunesse et de son seul amour : la jeune femme s’appelait Elham et ils étaient follement amoureux l’un de l’autre. Ils s’étaient juré une fidélité éternelle et rêvaient de se marier. Wahid fit sa demande en mariage au père de sa bien-aimée mais celui-ci s’opposa catégoriquement à ce projet : Wahid, qui rêvait de faire carrière dans la chanson, était trop pauvre. Il décida alors de se consacrer entièrement à son art pour gagner la gloire et la fortune et ainsi obtenir la main d’Elham. Malheureusement, l’un de ses amis, profitant de son retrait parvint à conquérir la jeune femme et à l’épouser…


Samedi 21 août à 19h30

Jeunesse Très Folle de Niazi Mostafa (Shabab magnoun geddan, 1967)
avec Soad Hosny (Madiha), Mimi Chakib (la femme de Youssef), Samir Sabri (Esmat), Samir Ghanem (Rahfat), George Sedhom (Ishmat), Ahmed El Deif (Afat), Ahmed Ramzy (Medhat, le fils de Youssef), Hoda Farid (Mona, la fille de Youssef), Ibrahim Zada (le maître d’hôtel de Youssef), Amin El Heneidy (Youssef, le propriétaire du casino)
Scénario : Abdel Hay Adib et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Hussein El Sayed et André Ryder


Comédie musicale avec les Trois Lumières du Théâtre.
Le groupe de musique pop « Les Fous » est composé de trois frères et de l’un de leurs amis, Esmat. Ils viennent de décrocher un contrat dans un casino d’une station balnéaire mais avant de partir, Esmat veut obtenir la main de Madiha, la sœur de ses trois partenaires. Ce n’est qu’à cette condition qu’il acceptera de poursuivre son activité au sein du groupe. Malheureusement pour lui, Madiha est une étudiante en art dramatique qui ne se laisse pas dicter sa conduite. Elle refuse catégoriquement ce mariage, Esmat restera donc au Caire. Pour honorer leur contrat, les trois frères et leur sœur ont une idée : c’est Madiha elle-même qui remplacera Esmat. Elle se déguisera en garçon et grâce à son talent de comédienne, tout le monde n’y verra que du feu. Dès leurs premiers concerts, le groupe rencontre un vif succès auprès des jeunes estivants et Madiha jongle sans peine avec ses deux identités. Tantôt elle est la sœur de ses trois frères, tantôt, elle se travestit en homme pour devenir Esmat, le guitariste des Fous. La jeune femme est néanmoins confrontée à des situations un peu délicates : Medhat, le fils du propriétaire du casino est tombé amoureux de Madiha tandis que Mona, sa soeur, éprouve une véritable passion pour Esmat…


Vendredi 20 août à 23h

Adieu mon amour de Houssam Al-Din Mustafa (wedan ya hob, 1960)
avec Mariam Fakhr Eddine (Amani), Nagwa Fouad (Ragah), Moharam Fouad (Sharif), Khalil Badr El Din (Ramzy), Amal Farid (Layla), Wedad Hamdy (l’admiratrice de Sharif), Hassan El Baroudi (Mustafa), Abdel Ghany Kamar (Abdel Sattar Effendi), Samir Shedid (Magid), Saleh Al-Eskandarani (l’épicier)
Scénario : Fathi Abou Fadal
Musique : Mounir Mourad, Baligh Hamdy, Mohamed Al Mogy, Mamoun Al Shinnawi, Attiah Sharara


Drame chanté. Sharif est un jeune musicien qui vient d’abandonner ses études. Un jour, il trouve une chaine d’or devant l’Opéra. Le bijou appartient à une jeune femme nommée Amani. Il l’apprend en découvrant l’annonce qu’elle a fait paraître dans le journal. Sharif se rend à l’adresse indiquée : c’est un immense domaine agricole. Il est reçu par Amani elle-même. Il découvre une blonde très élégante à la voix douce et au regard tendre. Elle est folle de joie de récupérer son collier mais Sharif refuse la récompense promise. Amani, impressionnée par son honnêteté, lui fait alors une proposition : prendre la direction de son exploitation agricole. Le jeune homme accepte mais son arrivée ne va pas faire que des heureux…


Jeudi 19 août à 15h

Vacances forcées de Nagdy Hafez (Agaza Belafya, 1966)
avec Fouad El-Mohandes (Hussein), Mohamed Awad (Salem), Shweikar (Dounia), Nawal Abou El Fotouh (Amina), Kawthar El Assal (Sharifa, la complice de Kamal), Hassan Hamed (Kamal, l’escroc), Zouzou Chakib (la tante de Dounia), Adel Imam (un détective), Lebleba (chanteuse), Salama Elias (le directeur du journal), Adel Awad (un détective), Abdel Ghani El Nagdi (un détective), Fouad Rateb (le bijoutier)
Scénario : Abdel Ghani El Nagdi, Ahmed Al Mula et Hassan Ahmed
Musique : Munir El Meiligy et Fathi Qoura
Production : Alflam Al Nasr Al Arabi


Comédie. Salem et Hussein sont deux amis qui travaillent dans la même administration. En jouant à un concours organisé par un journal, ils gagnent deux semaines de vacances à Alexandrie. A l’hôtel, ils font la connaissance des deux journalistes, Amina et Dounia, qui sont chargées de réaliser un reportage sur leur séjour. Les deux jeunes femmes sont aussi jolies l’une que l’autre et tout à fait au goût des deux compères. Mais un escroc qui s’est installé dans leur hôtel avec sa complice va manipuler Dounia pour tenter de s’emparer de bijoux d’une valeur inestimable…

 
Mercredi 18 août à 15h

Dananir d'Ahmed Badrakhan (1939)
avec Oum Kalthoum (Dananir), Soliman Naguib (Jafar), Abbas Fares (le calife Haroun Al Rachid), Abdel Aziz Ahmed (Ibrahim Al Musli, le maître de chant)), Omar Wasfy (le tuteur de Dananir), Fouad Shafik (Abou Nawas), Menassa Fahmy (Ismaïl Ibn Yahya), Yehia Chahine (Zyad), Ferdoos Hassan (la reine Zubaïda), Mohamed Ibrahim (le médecin), Yahya Nagati (le gardien), Amal Zayed, Taheya Carioca (une danseuse), Edmond Tuema (le messager de Charlemagne), Imam Mohamed (l’astrologue)
Histoire et dialogues : Ahmed Rami
Musique : Mohamed Al Qasabgi, Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati


A l’époque d’Haroun Al Rachid, vivait une jeune bédouine appelée Dananir. Elle menait une existence austère sous la tente, au milieu du désert. Son seul plaisir dans la vie était de chanter et elle avait une voix sublime qui ravissait tous ceux qui avaient la chance de l’entendre. Il se trouve qu’un jour le vizir Jafar al Mansour passa avec ses hommes près de l’endroit où se dressait la tente de la jeune femme. L’éminent personnage l’entendit chanter et il fut immédiatement conquis. Il proposa à Dananir de venir avec lui dans son palais de Bagdad pour y parfaire son éducation musicale avec le plus grand maître de chant du monde. La chanteuse et son tuteur acceptèrent la proposition. Dananir dit adieu à son parent et partit aussitôt avec Jafar. Au palais, tout le monde fut séduit par la voix unique de la jeune femme. Comble de bonheur, entre elle et son protecteur, l’amour grandissait de jour en jour. Mais Haroun Al Rachid voulut lui aussi entendre la jeune prodige et quand cela fut fait, ébloui par son exceptionnel talent, il exigea que Dananir entrât à son service…


Mardi 17 août à 23h

Amira mon Amour d'Hassan Al Imam (Amira Houbi Ana, 1975)
avec Soad Hosny (Amira Salem), Hussein Fahmy (Adel Naguib), Soheir Al Babli (la femme d’Adel), Imad Hamdi (le directeur de l’administration et beau-père d’Adel), Karima Mokhtar (la mère d’Amira), Samir Ghanem (Taher Hamouda, un collègue d’Amira), Hassan Mostafa (le supérieur hiérarchique d’Amira), Hesham El Ashry (le frère d’Amira), Nabil Badr (Fathi), Mahmoud Shoukoko (Oncle Saqr), Helmy Hilaly (l’inspecteur de police)
Scénario : Hassan Al Imam, Mamdouh El Leithy, Salah Gahin
Adaptation d'un passage du roman de Naguib Mahfouz, Miroirs (1972). Ce roman est constitué de courts chapitres indépendants, chacun évoquant la vie d’un personnage que le narrateur a rencontré à un moment ou à un autre de son existence. Le chapitre qui est à la base du scénario de ce film est intitulé « Abda Souleimane » (en français, éditions Babel, trad. de Najet Belhatem)
Musique : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi, Sayed Darwich, Kamel El Tawil


Comédie musicale. Depuis la mort de son père, Amira doit subvenir aux besoins de sa mère ainsi qu’à ceux de ses frères et sœurs. Elle a trouvé un emploi dans une grande administration, au département traduction. Elle a peu de travail car le service compte un trop grand nombre d’employés mais sa gaieté, son charme et son dynamisme ont transformé agréablement l’atmosphère du bureau. Même son chef n’est pas insensible à son charme. Elle fait la connaissance d’Adel Naguib, l’un des cadres supérieurs de l’établissement. Le jeune homme a épousé Amina, la fille du directeur mais lui et sa femme ne s’entendent pas. En fait, Adel ne s’est marié que par ambition professionnelle et il n’éprouve aucun sentiment pour son épouse. Au fil des rencontres, Adel et Amira tombent amoureux l’un de l’autre. Ils se marient en secret…


Lundi 16 août à 19h30

Nour Eddine et les trois marins de Togo Mizrahi (Nureddine wa bahhara el talata, 1944)
avec Zouzou Nabil (Kahramana), Ali Abd El Al (Abdel Aal), Ali Al-Kassar (Othman), Ismaïl Yassin (Ismaïl), Thuraya Fakhry (la gouvernante de la princesse Shams), Mahmoud El-Meleigy (le médecin), Reyad El Kasabgy (la pilote du navire), Leila Fawzi (Princesse Shams), Zakeya Ibrahim (la belle-mère d’Othman), Wedad Hamdy (la suivante de la princesse Shams), Ibrahim Hamouda (le prince Nour Eddine), Eglal Zaki (la femme d’Othman)
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Riad El Sonbati et Ibrahim Hamouda
Production : Bahna Films


En voulant échapper à la tyrannie de sa belle-mère, Othman, un modeste boulanger, se retrouve, avec deux de ses employés, embarqué sur le vaisseau d’un prince qui parcourt les mers à la recherche de la femme qu’il aime. Après avoir fait naufrage, les passagers du navire se retrouvent sur une île dont le prince a été destitué par un bandit. La ressemblance d’Othman avec ce dernier va l’entraîner, lui et ses compagnons, dans de multiples aventures…
Le dernier film qu’Ali Al Kassar tourne avec Togo Mizrahi.



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