lundi 6 avril 2020

Les réalisateurs : Samir Séif (1947-2019)

سمير سيف

Biographie de Samir Séif sur cette page du blog 

Sept films de Samir Séif ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog : 

Le Cercle de la Vengeance (Da’irat Al-Intiqam, 1976)
avec Nour Al Sherif, Mervat Amine, Shwikar, Youssef Chaban, Ibrahim Khan, Salah Kabil, Omar El-Hariri, Hayat Kandel, Abdel Salam Mohamed, Fatheia Shahin, Mustafa Metwalli, Muhamed Faraj, Mohamed Shawky, Zizi Mostafa, Mahmoud Kamel, Helmy Hilaly, Hanem Mohamed, Lucy, Saleh Al-Eskandarani, Tawfiq Al Kurdi, Eetedal Shahin, Abdul Moneim Al Nimr, Hussein Arar, Mohamed Suleiman, Ahmad Bedir, Myrna Loy
Adaptation du Comte de Monte-Christo, un roman d'Alexandre Dumas
Scénario : Samir Seif et Ibrahim EL Mougy
Musique : Fouad El Zahry


Quatre voleurs réussissent à s’emparer d’une somme d’argent considérable. Mais Gaber Abdel Wared, celui qui a réussi à percer le coffre-fort, est trahi par les trois autres. Il se retrouve en prison. Ses anciens camarades se sont partagé le butin et pendant des années ils vont mener l’existence heureuse des nouveaux riches. Quand Gaber sort enfin de prison, il n’a plus qu’une idée en tête : se venger.


Le Suspect (Al Mashbouh, 1981)
avec Soad Hosny (Batta), Adel Imam (Maher), Said Saleh (Bayoumi, le frère aîné de Maher), Farouk El Feshawi (Tarek, l’officier de police), Fouad Ahmed (Hamouda, le complice des deux frères), Ali El Sherif (Afyonah, un bandit), Saïda Galal (une prostituée), Karim Abdel Aziz (l’enfant de Maher), Mona Abdallah (l’infirmière), Kasem El Daly (le mazoun), Mohamed Ashoub (le barman), Hamdi Youssef (le père de l’officier de police)
Scénario et dialogues : Ibrahim El Mougy et Samir Seif
Adaptation du film Les Tueurs de San Francisco (Once a Thief, 1965) du réalisateur américain Ralph Nelson avec Alain Delon et Jack Palance
Musique : Hany Shenouda


Chronique sociale. Maher est un voleur. Alors qu’il est en train de cambrioler un appartement, il fait la connaissance de Batta, une prostituée qui y reçoit ses clients. Les policiers font leur apparition. Pour leur échapper, Maher se bat comme un beau diable et blesse l’officier de police Tarek. Il parvient à s’enfuir. Maher et Batta se revoient. Ils décident de se marier et de commencer une nouvelle vie. Ils s’installent à Port-Saïd. C’est dans cette ville que Maher se retrouve nez à nez avec Tarek, le policier qu’il avait blessé. Tandis que Batta s’apprête à donner naissance à leur enfant, Maher est incarcéré… 


Un Inconnu dans ma maison  (Ghareeb fi Baity, 1982)
avec Soad Hosny (Afaf), Moamen Hassan (le fils d’Afaf), Nour El Sherif (Shehata Abou Kaf), Ali El Sherif (un des acheteurs), Ibrahim Kadri (l’agent immobilier), George Sedhom (Saad Marzouk, l’ancien propriétaire de l’appartement), Hassan Mostafa (Ali Nachif, l’entraîneur du club), Nabila El Sayed (Kaouther, la collègue d’Afaf), Wahid Seif (le réceptionniste de l’hôtel de passe), Seif Allah Mokhtar (l’assistant d’Ali Nachif), Hayatem (la séductrice), Mohamed Abou Dawoud (l’officier de police)
Scénario et dialogues : Wahid Hamid
Remake d’Adieu, je reste (The Goodbye Girl), un film américain réalisé par Herbert Ross en 1977.
Musique : Hany Shenouda


Comédie. Shehata est un jeune footballeur d’Al Minya, la capitale de la Moyenne-Egypte. Il a reçu un télégramme du prestigieux club de Zamalek qui a décidé de l’engager et qui lui demande de rejoindre au plus vite Le Caire. C’est la première fois que Shehata se rend dans la capitale et les difficultés commencent dès sa sortie de la gare. Il hèle un taxi et s’apprête à y monter mais une jeune femme prétend qu’elle lui avait fait signe avant lui. Tandis que la discussion s’envenime, un voleur s’empare du porte-monnaie de l'une et du portefeuille de l'autre puis s’enfuit en prenant le taxi que Shehata et Afaf se disputaient. Les deux antagonistes constatent la disparition de leur argent et s’accusent mutuellement. Ils se retrouvent au commissariat pour s’expliquer. L’officier de police décide de mettre Shehata en cellule. C’est l’entraîneur du club de Zamaleck lui-même qui vient délivrer son nouveau joueur. L’officier de police est confus d’avoir rudoyé une future étoile du football. Shehata et Afaf ressortent libres du commissariat.
Afaf est une infirmière qui depuis la mort de son mari élève seule son fils. Après les mésaventures de la journée, la mère et l’enfant retrouvent la petite chambre qu’ils occupent dans une pension modeste. De son côté, Shehata s’est installé dans un hôtel sans savoir que celui-ci accueille essentiellement des prostituées et leurs clients. Le soir même, des policiers investissent l’établissement et embarquent tout le monde. C’est ainsi que le footballeur se retrouve encore une fois en cellule.
Afaf cherche à acheter un appartement qui puisse l’accueillir elle et son fils. Elle l’a enfin trouvé et a hâte de s’y installer. Pour le récompenser de ses bons résultats, le club de Zamaleck offre à Shehata un logement. Mais ce que vont découvrir Afaf et Shehata, c’est qu’ils ont été victimes d’un escroc et qu’ils vont devoir cohabiter dans le même appartement…


L’Ogre (Al Ghoul, 1983)
avec Adel Imam (Adel), Nelly (Moushira, la fille non reconnue de Fahmy), Farid Shawki (Fahmy Al Kashef), Salah El Saadani (le procureur général), Hatem Zu El-fakar (Nash’at Al Kashef), Sherifa Zayton (Fadia), Osama Abbas (Youssef Nahran), Abdel Salam Mohamed (Morsi), Nadia Ezzat (la femme de Morsi), Badr Nofal (le médecin), Samir Wahid, Nawal Fahmy (Hayat, l’épouse de Fahmy), Mahmoud El Zohairy (le rédacteur en chef), Said Tarabik (le barman), Fouad Khalil (un journaliste), Youssef Fawzy (le patron du bar)
Scénario : Wahid Hamid 
Musique : Hany Shenouda, Hany Kota


Adel est un journaliste. Depuis son divorce, il vit seul et il passe ses soirées dans les bars. C’est dans l’un d’eux, le Canaria, qu’il fait la connaissance de Nash’at Al Kashef, le fils d’un puissant homme d’affaires. Dans le bar se trouvent aussi Fadia, une danseuse et Morsi, son musicien. Ils ne savent où passer la nuit et Nash’at propose de les héberger. Le trio quitte le bar pour se rendre dans l’appartement du fils de l’homme d’affaires. Mais les événements ne vont pas se dérouler comme prévu. Nash’at tente d’agresser Fadia. Morsi intervient pour libérer la danseuse. Les deux artistes parviennent à quitter l’appartement. Une fois dans la rue, ils se croient hors de danger mais Nash’at les a suivis. L’homme monte dans sa voiture et se lance à la poursuite des deux fugitifs. Aveuglé par la rage, Nash’at renverse Morsi et Fadia puis disparaît dans la nuit. Le premier meurt sur le coup et la seconde est conduite à l’hôpital. Adel s’est rendu sur le lieu de l’accident et il devine que Nash’at a forcément une responsabilité dans ce drame. Il prévient la police mais le père du meurtrier intervient pour empêcher les poursuites contre son fils. Le journaliste s’obstine : il parvient à joindre Fadia et il la convainc de témoigner devant les policiers. Nash’at est arrêté…


La Foire  (Al Mouled, 1989)
avec Adel Imam (Ibrahim/Hema), Yousra (Amara), Amina Rizk (Baraka), Mostafa Metwali, Eman (Didi), Ahmed Samy Abdallah (Idriss, le mari de Baraka), Gamal Ismaïl (Abou Al Nazar), Abdallah Farghaly (Ali, le boiteux), Karim Al Husseini (le plus jeune fils de Baraka), Saïd Tarabiq (Sawi, membre du gang), Ahmed Salama (Saïd, membre du gang), Ali Qaoud (Ismaïl, membre du gang), Nour al-Demerdash (le Pacha, chef de gang), Aziza Rachid (Suzy)
Scénario : Mohammed Galal Abdel Kawy
Musique : Hany Shenouda 
Production : Wasef Fayez


Thriller. Lors d’une fête religieuse, des parents perdent leur petit garçon dans la foule. Il est recueilli par un vendeur ambulant qui va l’élever avec sa fille dans un bidonville. L’enfant grandit au milieu des bandits et des voyous et devenu adulte, il a entamé une carrière de délinquant. Mais il finit par se repentir et souhaite mener une vie honnête. Malheureusement, la police l’arrête pour un délit qu’il n’a pas commis. Avec l’aide de sa « sœur » (la fille de son ravisseur), il parvient à s’échapper. Parce qu’il a besoin d’argent, il décide faire un dernier cambriolage. Il a choisi une luxueuse villa et la nuit venue, il parvient sans peine à s’y introduire. Il ne sait pas que cette belle maison appartient à Didi, une jeune femme blonde très séduisante qui dirige une bande de malfaiteurs spécialisée dans la contrebande. Le jeune homme est tout de suite repéré par la propriétaire et ses hommes de main. La confrontation est violente mais Didi est impressionnée par l’audace et le courage de son voleur. Elle veut en faire son associé…


Shams al-Zanati (1991)
avec Adel Imam (Chams Al Zunati), Mahmoud Hemeida (le Marshall Boraie), Sawsan Badr (Hena), Mahmoud El Gendy (Salama Al-Tafshan), Mustafa Metwalli (Sayed Saberto), Abdullah Mahmoud (Awad Al Kalaf), Ahmed Maher (Abdo Qarnas), Ibrahim Nasr (Jeidi), Roshdy El Mahdy (Cheikh Atman), Ali Abdel Rahim (Sambo), Noha El Amroussy (Nana'a), Sayed Trabik (Dadour), Ahmed Samy Abdallah (le propriétaire de la forge), Gharib Mahmoud (le patron de la carrière)
Scénario : Magdy Hedaya
Adaptation du film américain Les Sept Mercenaires réalisé par John Sturges en 1960
Musique : Hani Shenouda
Production : Pop Art Film


Pendant la seconde guerre mondiale, les bédouins d’une petite oasis sont régulièrement attaqués par une bande d’hommes armés dirigée par le Marshall Boraie. Ces criminels s’emparent de tous leurs vivres et exécutent ceux qui osent s’opposer à leur pillage. Le Cheikh Atman, le chef de l’oasis, décide de réagir et d’organiser la résistance : il se rend au Caire à dos de chameau pour acheter des armes. Dans la capitale, il retrouve Hena, une jeune veuve qui a quitté l’oasis pour tenir un petit commerce. Elle le met en relation avec Chams Al Zanati, un résistant qui lutte activement contre les occupants anglais. Par amour pour la jeune femme, celui-ci accepte d’aider Cheikh Atman à se débarrasser du Marshall Boraie et de ses complices. Il contacte cinq hommes qui furent ses compagnons à l'armée : Sayed Saberto, lanceur de poignards dans un cirque, Salama, marginal sans le sou, Jeidi, forgeron, Sambo, ouvrier dans une carrière et enfin Abdo Qarnas, souteneur et trafiquant de drogue. Un sixième personnage, Awad Al Kalaf, se joindra à eux et c'est donc à sept qu'ils prennent la route pour l’oasis, accompagnés du Cheikh et de Hena…


Fiché Dangereux (Musagal Khatar, 1991)
avec Adel Imam (Sayed Kabaka), Salah Kabil (Mustafa), Sayed Abdel Ghani (le proxénète Badr Salim), Mustafa Metwalli (Tariq Shahin), Sanaa Shafea (Safwat Shalabi), Hadel (Yasmine, la fille de Mustafa), Nadia Rafik (Madame Salima, la voisine de Mustafa), Fouad Farghaly (le marchand d’armes), Mohamed Abou El Enein (le trafiquant de drogue), Hatem Zulficar (Toto, l’assistant de Badr), Mohamed El Dafrawi (l’ancien tueur à gages), Hend Akef (la secrétaire), Bardees (la danseuse)
Scénario : Wahid Hamed
Musique : Hani Shenouda


Sayed, Mustafa et Badr se sont connus en prison. Sayed est un ancien mécanicien qui a trouvé une activité plus lucrative en volant dans les voitures, Badr est un proxénète flamboyant et enfin Mustafa avait accepté d’être condamné tout seul pour cambriolage afin que ses deux complices échappent à la justice. En échange ceux-ci avaient promis de s’occuper de sa fille mais aussi de sa femme qui était gravement malade. Ils s’étaient engagés à payer tous les frais médicaux que son état exigeait. Sayed, Mustafa et Badr sont libérés en même temps. Sayed reprend aussitôt ses vols et Badr renoue avec sa vie de nabab entouré de toutes ses filles. Pour Mustafa, le retour est plus dramatique : en rentrant chez lui, il retrouve un appartement vide. Sa vieille voisine lui apprend que sa femme est morte et que sa petite fille a été placée dans un orphelinat. Il comprend que ses deux "amis" n’ont pas tenu leur parole. Mustafa a décidé de se venger. Il recontacte Badr, le proxénète…

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