dimanche 1 décembre 2019

Les réalisateurs : Niazi Mostafa (1911-1986)

نيازي مصطفى

Niazi Mostafa est né en 1911 à Assiout d'un père soudanais et d'une mère turque. Il étudie le cinéma en Allemagne à l’Institut du cinéma de Munich. Quand il retourne en Egypte, il intègre les studios Misr pour diriger la section de montage. C’est là qu’il rencontre sa femme qui deviendra actrice sous le nom de Kouka et avec qui il tournera ses fameux westerns bédouins.
Il réalise son premier film en 1937 : c’est la comédie Salam va bien et c’est un chef d’œuvre. Niazi Mosafa ne va plus cesser de tourner, enchaînant les tournages avec parfois plusieurs films par an. Il s’est illustré dans tous les genres : comédie, comédie musicale, thriller, mélodrame. Il est l’archétype du cinéaste égyptien grand public qui vise avant tout le succès commercial, tantôt avec des productions de très grande qualité, tantôt avant des navets mal ficelés. Dans sa filmographie on trouve donc le meilleur comme le pire, mais chez lui, même le pire n’est pas sans intérêt. Tout ses films portent sa marque car il y a indubitablement un style Niazi Mostafa qui concilie l’identité égyptienne et le génie hollywoodien. 
Niazi Mostafa a a été assassiné dans son appartement en octobre 1986. Il avait soixante-quinze ans. On n’a jamais pu identifier l’assassin. Les enquêteurs se sont très vite retrouvés dans une impasse : la scène de crime avait été gravement altérée par l’intrusion de proches avant l’intervention de la police. On pense que le coupable se trouve parmi les familiers de l’artiste car le meurtrier s’était introduit dans l’appartement sans commettre d’effraction. Un membre de la famille de Mostafa ? Une relation professionnelle ou sentimentale ? Nul ne le sait. 


Trente films de Niazi Mostafa ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Salama va bien (Salama fi Kheir, 1937)
avec Naguib al Rihani (Salama), Amina Zehni (la belle-mère de Salama), Raqiya Ibrahim (Jihan Rostom), Hussein Ryad (le Prince Kindahar), Menassa Fahmy (l’assistant du prince), Mohamed Kamel Al Morsi (Bayoumi Morgan, le voisin de Salama), Rawhiya Khaled (Nahid, la servante de Jihan), Hassan Fayek (Fayek Rostom), Stephan Rosty (Rostom Pacha), Fouad Shafik (Khalil Hindawi, le propriétaire du magasin de tissus), Ferdoos Mohamed (la femme de Salama), Omar El Hariri (l’enfant), Fouad Al Masry (le directeur de l’hôtel), Edmond Tuema (un vendeur de tissus), Emile Asahiso (le comptable), Madame Gerbis (la mère de famille nombreuse, voisine de Salama)
Scénario : Badie Khairy et Naguib Al Rihani 
Musique : Abdul Hamid Abdul Rahman et Mohamed Hassan Al Shugai 
Production : les Studios Misr
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Comédie. Salama, employé dans un grand magasin de tissus, doit porter à la banque une grosse somme d’argent. Un incident sur le parcours le contraint à rester plusieurs heures au commissariat. Une fois libéré, il reprend sa course mais trop tard : la banque est déjà fermée. Il retourne au magasin et comble de malchance, la grille de l’entrée est baissée. Un panneau annonce une fermeture exceptionnelle en raison d’un heureux événement survenu dans la famille du directeur. Son domicile n’étant pas sûr, Salama décide de passer la nuit dans le luxueux Nefretiti Palace Hotel et de déposer sa précieuse sacoche dans le coffre de l’établissement. La situation se complique lorsqu’à la suite d’un quiproquo, il est pris pour le richissime Prince Kindahar du Baloudestan…


Monsieur Omar (Si Omar, 1941)
avec Zouzou Chakib, Naguib Al Rihani, Mohamed Kamal El Masry, Abd El Fatah El Kosary, Mimi Chakib, Stefan Rosti, Mary Moneib, Victoria Hobeika, Rashad Hamed, Violet Sidawi, Badyah Sadek, Abdel Aziz El Gahely, Ali Abdel Kader, Fouad El Rachidi, Ali Abd El Al, Eskandar Menassa
Scénario : Naguib Al Rihani et de Badie Khairy d’après la pièce du premier Si j’étais beau (1938).
Musique : Mohamed Hassan Al Shugai, Riad Al Sonbati, Badyah Sadek, Ibrahim Hussein, Mohamed El-Kahlawy
appréciation : 3/5


Gaber Afendi est un modeste employé travaillant dans l’exploitation agricole du très puissant Omar Al Alfy. Un jour il découvre dans les comptes du domaine de nombreuses irrégularités. Il en informe la direction. On le licencie aussitôt. Gaber décide de monter au Caire pour trouver du travail. Dans le train il rencontre une jeune femme très séduisante qui est frappée par sa ressemblance avec Omar Al Alfy. Ce dernier est parti pour un long séjour en Inde. Avec l’aide de ses complices, elle entreprend d’exploiter cette similitude. Elle introduit Gaber dans la famille d’Omar pour s’emparer de sa fortune.   


Le Bonnet Magique (Taqeyet El Ikhfaa,1944)
avec Beshara Wakim (Abbas Abed Rabbo), Ferdoos Mohamed (Oum Abdo, la femme d’Abbas), Taheya Carioca (Houria), Mohamed El Kahlawy (Marzouq, fils d’Abbas), Mahmoud Ismail (Abdo, fils d’Abbas), Amina Sherif (Shariba, la sœur d’Houria), Amal Zayed (Soussou), Abdel Hamid Zaki (le boucher), Ibrahim Youssef (Felfel, le plus jeune fils d’Abbas), Hassan Kamel (le propriétaire du cabaret), Mohamed Ragheb (le directeur du cabaret), Nadia Al Sabei (Halawa, la fille d’Abbas), Mahmoud Lotfi le garçon de café), Gina (danseuse), Mohamed Kamel (le portier), Shafik Nour Eddin (l’usurier), Hassan Al Imam (le mendiant)
Scénario : Abbas Kamel, Abou El Seoud El Ebiary, Mahmoud Zulficar, Aziza Amir
Musique : Mohamed Al Kahlawi
Paroles des chansons : Abou Al Seoud Al Ebiary et Abdel Aziz Salam
Production : Ramses Naguib et Isis Films


Conte fantastique. Maître Abbas est un pauvre artisan qui a bien du mal à nourrir sa nombreuse famille. Un jour, une vieille femme lui apporte une cruche en métal à réparer. Dans le socle de l’objet , il découvre un bonnet poussiéreux. Il l’offre à l’un de ses fils qui l’essaie aussitôt. A peine le jeune garçon l’a-t-il posé sur sa tête qu’il disparaît. En effet, ce bonnet est magique : il rend invisible toute personne qui s’en coiffe. Maître comprend tout le parti qu’il peut tirer de ce pouvoir surnaturel. Fini la misère ! Lui et sa famille vont pouvoir vivre dans l’opulence sans plus jamais devoir travailler…


Rabha (1945)
avec Kouka, Badr Lama, Serag Munir, Abbas Fares, Bishara Wakim, Zouzou Chakib, Negma Ibrahim, Fouad El Rachidi, Mohamed Kamel, Thuraya Fakhry
Scénario et dialogues : Mahmoud Taymour et Bayram El Tunsi
Musique et chansons : Amal Hussein, Mohamed El-Kahlawy, Abdul Hamid Abdulrahman


Rabha, une jeune bédouine de la tribu des Bani Amer vient en aide à un garçon de la ville qui a fait une chute de cheval alors qu’il chassait. Ils tombent aussitôt amoureux l’un de l’autre. Malheureusement, Rabha est promise à un cousin qui pourtant a déjà trois épouses. Elle décide de fuir sa tribu pour vivre avec l’homme qu’elle aime. 


Antar et Abla (Antar we Abla, 1945)
avec Kouka (Abla), Serag Mounir (Antar), Fouad El Rachidi (le père d’Abla), Negma Ibrahim (Samia, la belle-mère d’Antar), Ferdoos Mohamed (Zubaïda), Sayed Suleiman (Shayboub, le frère d’Antar), Hosna Suleiman (la servante d’Abla), Hagar Hamdy (la danseuse), Wedad Hamdy, Mahmoud Ismaïl, Esther Shattah, Mahmoud El Sebbah, Reyad El Kasabgy
Scénario : Abdel Aziz Salam, Bayram Al Tunsi, Niazi Mostafa
Musique : Ibrahim Fawzy, Mahmoud El Sherif, Abdel Halim Noweira, Ibrahim Hussein


Epopée. Antar vit dans la tribu des Bani Abbas. Il est le fruit des amours de son père avec l’une de ses esclaves noires. Il n’a donc jamais été reconnu et partage la misérable condition de sa mère. Jeune homme, il tombe amoureux de sa cousine Abla. Cette dernière l’aime en retour mais son père n’entend pas donner la main de sa fille à un fils d’esclave même si celui-ci a prouvé qu’il avait toutes les qualités d’un seigneur. Pour se débarrasser d’Antar, le père d’Abla exige en dot cent chameaux d’une espèce très rare que l’on ne trouve qu’au Yemen. Antar accepte le défi. Il part vers l’Arabie heureuse…

 
Plus Belle que la Lune (Qamar arbatachar, 1950)
avec Camellia (Qamar), Mahmoud Zulficar (Mohsen), Hassan Fayek (Mansour Pacha, le père de Mohsen), Ferdoos Mohamed (Khadija, la mère de Shafiqa), El Sayed Bedeir (le domestique Awais), Abd El Fatah El Kosary (le père de Shafiqa), Wedad Hamdy (Shafiqa), Samia Roshdi (la mère de Qamar), Ahmed Ghanem (Saleh, le fils cadet du Pacha) , Mimi Aziz (une servante), Fawzya Ibrahim (la femme de chambre), Ragwat Mansour (une servante), Rashwan Mostafa (le chauffeur)
Scénario : Abdel Fatah El Sayed
Production : les studios Misr


Mohsen est un jeune aristocrate, fils de Mansour Pacha. Il s’est marié secrètement avec Qamar, la fille de la propriétaire de la pension dans laquelle il vit. Pour officialiser sa situation, il envoie une lettre à son père lui signifiant son intention de se marier et lui demandant son consentement. La réponse de Mansour Pacha ne tarde pas : il lui ordonne de revenir au domicile familial car il lui a déjà trouvé une épouse. C’est la fille d’un riche marchand de poisson. Son père a besoin de ce mariage pour échapper à la faillite qui le menace. Qamar a décidé de se battre. Elle se rend seule chez son beau-père et se fait embaucher comme femme de chambre. Son arrivée coïncide avec celle de la famille du marchand de poisson venue présenter leur fille à Mohsen dont on attend la venue pour le lendemain. A peine installée dans la propriété, Qamar enflamme le cœur de tous les hommes qui la croisent. Les uns et les autres n’ont plus qu’une seule obsession : obtenir les faveurs de l’accorte servante. Et quand elle feint un malaise, chacun veut être le seul à avoir le privilège de la soigner. Plus incroyable encore : pour qu’elle puisse se reposer, tous les hommes, y compris Mansour Pacha, se chargent du ménage, sous l’œil incrédule de la fille et de la femme du marchand de poisson…


Wahiba, la reine des Bohémiens (Wahiba malikat al-ghagar, 1951)
avec Mahmoud Choukoukou (Ourour), Sophie Dimitry, Mimi Assaf (Azza, la fille d’Adham Bey), Gamal Fares (Sherif Adham, le frère d’Azza), Kouka (la reine des Bohémiens), Fouad Al Rashid (Oncle Quandil), Abdel Aziz Mahmoud (Mahrous, le chanteur), Zaki Ibrahim (Adham Bey, le propriétaire terrien), Reyad Al Kasabgy (Rifaat, un gitan), Aïda Kamel (Salma, la cousine de Sherif), Mahmoud Al Zuhairi (le réalisateur), Petro Tamous (le producteur), Rafiah Al Shal (la mère de Sherif), Wedad Hamdy (l’amie de Wahiba)
Scénario et dialogues : Muhamad Kamel Hassan


Comédie musicale. Adham Bey expulse de leurs terres un groupe de bohémiens qui vivaient de l’agriculture. Ceux-ci, dirigé par Qandil, se vengent en kidnappant Azza, la petite fille du notable. Wahiba, la reine des Bohémiens, est en désaccord avec ces méthodes barbares et elle tente de protéger l’enfant de la cruauté de leur chef. Shérif, le grand frère d'Azza, part à sa recherche avec son meilleur ami. Pour s’introduire dans le campement des Bohémiens, ils se font passer pour des médecins envoyés par le gouvernement auprès des tribus nomades. Ils retrouvent très vite la trace de la petite fille mais ils sont aussitôt démasqués. Wahiba leur vient en aide et les accompagne dans leur fuite… 


Le Chevalier Noir (Al fares al aswad, 1954)
avec Kouka (Feraha), Awataf Ramadan (Djamila), Yehia Chahine (le cousin de Feraha), Farid Shawqi (Saïb), Fouad Fahim (Sheikh Agil), Samiha Tawfik (May Bint Amer), Said Abou Bakr (Bahloul), Rafea El Shal (la tante de Feraha), Mahmoud Ismail (le frère de Salma), Nemat Mokhtar (la danseuse)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Dialogues : Bayram Al Tunisi
Musique : Fouad Al Zahry, Abdel Salam Khafajah, Fayed Mohamed Fayed, Abdel Ghani Sheikh
Production : Films de la Flèche d’Or (Kouka)


Feraha, une jeune bédouine travaille dans un cirque comme acrobate. Djamila, la femme qui l’a élevée est à l’agonie mais avant de mourir, elle révèle à sa fille adoptive son origine. Ses parents, Salma et Talal, appartenaient à deux tribus différentes. Pour pouvoir se marier, ils avaient dû fuir et se cacher loin des leurs et c’est elle qui leur avait offert l’hospitalité. Mais quelque temps après la naissance de Feraha, le frère de Salma l’avait tué ainsi que son mari. Djamila avait réussi à sauver l’enfant. Comme elle travaillait dans un cirque, elle a donc très tôt formé la petite fille à l’acrobatie. C’est ainsi qu’elle est devenue une artiste accomplie. Djamila termine son récit en demandant à Feraha de retourner dans la tribu de son père pour réclamer son héritage. Grâce au cheval que lui ont offert tous ses compagnons, la jeune orpheline part en direction de la tribu paternelle mais alors qu’elle atteint enfin le but de son voyage, elle est arrêtée par un homme qui tente d’abuser d’elle. Elle parvient à le repousser mais pour se venger l’inconnu abat son cheval. Elle termine son périple à pied. Dans la tribu de son père, elle est accueillie par sa tante et son cousin mais les autres membres du groupe lui manifestent une franche hostilité. 


Taxi d'Amour (taksi al-gharam, 1954)

avec Abdelaziz Mahmoud (Abdo, le chauffeur de taxi), Hoda Soltan (Elham), Hassan Fayek (le frère d’Abdo), Mahmoud El Meleigy (le tuteur d’Elham), Zinat Sedki (la servante d’Elham), Khairya Khairy (la mère d’Abdo), El Sayed Bedeir (Hamzawi Bey, l’homme riche), Aly Abd El Al (le directeur du théâtre), Said Abou Bakr (Caoutchouc, l’ami d’Abdo), Abdel Salam El Nabolsi (Aziz, le chanteur), Fawzya Ibrahim (l’assistante d’Aziz le chanteur), Monir El Fangary (un employé du casino), Ellen Deatto (danseuse), Hassan Hamed (un homme de main du tuteur d’Elham), Anwar Zaky (un homme de main du tuteur d’Elham), Abbas El Daly (le concierge)
Scénario : Aboul Seoud Al Ibiary et Niazi Mostafa
Musique : Galil El Bendary, Mamoun Al Shinnawi, Abdelaziz Mahmoud


Abdo est un modeste chauffeur de taxi bien qu’il ait une voix exceptionnelle. Un jour, il rencontre Elham, une jeune fille très riche accompagnée de sa servante. Les deux femmes sont montées dans sa voiture pour fuir le tuteur d’Elham qui veut la marier à un homme laid et grossier mais détenteur d’une fortune immense. Abdo leur offre l’hospitalité. Il vit dans un grand appartement avec sa mère et son frère Hassan. Malheureusement, le tuteur ne tarde pas à retrouver leurs traces. Avec ses hommes, il ramène de force sa nièce à son domicile. Peu après, le chauffeur de taxi arrive pour libérer sa protégée. C’est alors que cette dernière a une idée : elle annonce à son tuteur qu’elle est déjà mariée à Abdo. Le vieil homme est obligé de les laisser partir même s’il ne renonce pas à récupérer sa pupille. Abdo accepte d’épouser Elham pour une durée d’un mois. Elle sera alors majeure, elle sera libérée de la tutelle de son oncle et elle pourra récupérer la fortune de ses parents. Mais Elham tombe vraiment amoureuse d’Abdo. Le modeste chauffeur de taxi lui aussi est épris de son « épouse » mais il préfère dissimuler ses sentiments : il est convaincu que leurs différences sociales rendent impossible leur union. C’est alors qu’il s’installe à Alexandrie pour devenir chanteur dans un cabaret. Elham décide de le suivre. Elle aussi sera chanteuse en faisant croire à Abdo qu’elle est Yasmina, sa sœur jumelle résidant à Alexandrie. Si elle vit pauvrement, loin des siens, c’est que sa famille l’a rejetée car elle voulait devenir artiste…


Les Filles d’Eve (Banat Hawa, 1954)
avec Mohamed Fawzi (Wahid), Madiha Yousri (Esmat), Shadia (Hekmat, la sœur d’Esmat), Ismail Yassin (Ananas, l’amoureux d’Hekmat), Zinat Sedki (le garde du corps d’Esmat), Abdel Moneim Ismail (l’infirmier), Edmond Tuema (le directeur de la galerie de peinture), Hind Rostom (l’une des secrétaires), Hassan Hamed (le professeur de judo), Mohamed Reda (le modèle en tenue de pêcheur), Thuriya Salem (une danseuse), Hamid Badawy (l’oncle d’Esmat), Fawzya Ibrahim (employée du magasin), Mounria Abdel Mohsen (la directrice du camp artistique)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary, Niazi Mostafa
Musique : Mohamed Fawzi, Abd Al Aziz Salam, Fathy Qoura
Paroles des chansons : Saleh Gawdat, Abou Al Seoud Al Ebiary
Producteur : Mohamed Fawzi


Comédie musicale. Esmat est la propriétaire des magasins Jeunesse et Beauté. C’est une féministe convaincue : dans sa société, elle n’emploie que des femmes et elle a créé une association qui lutte pour l’égalité entre les deux sexes. Elle ne veut surtout pas entendre parler de mariage au grand désespoir de sa sœur cadette : celle-ci ne pourra épouser l’homme qu’elle aime qu’une fois Esmat mariée. Un jour, alors que la femme d'affaires se rend en voiture à une réunion de son association, elle renverse un cycliste. Plus de peur que de mal : l’homme se relève sans grande difficulté. Il s’appelle Wahid et c’est un artiste peintre. Il se rendait à une exposition pour y présenter une œuvre qui a été abîmée dans sa chute. Esmat veut le dédommager mais Wahid refuse : il est ébloui par la beauté de la jeune femme et souhaite faire immédiatement son portrait. Esmat accepte à contrecœur. Ils s’installent au bord du Nil et en quelques minutes, Wahid réalise un portrait au crayon de sa belle inconnue. Cette dernière, exaspérée par cette situation finit par quitter Wahid en lui laissant un chèque. Grâce à ce chèque, le peintre parvient à retrouver la femme d’affaires. Il se présente au siège de sa société mais elle refuse de le recevoir…


Une Cigarette et un Verre (Sigarah wa kas, 1955)
avec Samia Gamal (Hoda Gamal),Nabil El Alfy (le docteur Mamdouh), Serag Mounir (l’ingénieur), Dalida (Yolanda, l’infirmière chef), Kouka (Azza, la chanteuse amie de Hoda), Hosny Claude (un médecin), Mervat Kazem (Karima), Fat Fat (la petite fille), Mohamed Reda (directeur du studio Misr), Mahmoud El Zohairy (directeur du studion Al Ahram), Salha Kasin (nouvelle infirmière chef), Ahmed Loxer (l’assistant de l’ingénieur), Kamal El Zeiny (Hassan Haschisch), Ragaa Abdel Hamid (Kwather), Ismaïl Yassin
Scénario : Abdel Aziz Salam, Niazi Mostafa, Hassan Tawfik
Musique : Izzat El Gahely, Hussein Guenid, Abdel Aziz Salam, Hassan Abou Zayed
Production : les Films de la Flèche d’Or (Kouka)


Hoda (Samia Gamal) est une célèbre danseuse qui travaille dans un grand casino avec son amie, la chanteuse tunisienne Azzat. Elle renonce à sa carrière pour se marier avec l’homme qu’elle aime, Mamdouh, un jeune et séduisant docteur. Hoda aide financièrement son mari à monter sa clinique. Grâce à cela, Mamdouh devient un médecin réputé à qui tout semble réussir. Comble de bonheur, Hoda donne naissance à une petite fille. Mais arrive à la clinique une nouvelle infirmière en chef. C’est une belle et mystérieuse italienne nommée Yolanda (Dalida). La jeune mère de famille devient folle de jalousie. Elle se met à boire, mettant en péril tout ce qu'elle a de plus cher.


Le Prisonnier d’Abou Zabal (Sageen Abu Za'abal, 1957)
avec Mohsen Sarhan (Hassan), Mahmoud El Meleigy (Mahmoud Abou Al Rous), Stephan Rosty (Al Khawaja Al komanda), Zahrat Al Oula (Sonia), Monera Sonbul (la maîtresse d’Al Khawaja Al komanda), Olwiyya Gamil (la mère d’Hassan et de Sonia), Said Abou Bakr (Saïd, l’ami d’Hassan), Kamal El Zeiny (l’officier de police), Hassan Hamed (un homme de main d’ Al Khawaja Al Komanda), Mohamed Sobeih (un homme de main d’Al Khawaja Al Komanda) 
Scénario : El Sayed Bedeir, Mahmoud El Meleigy, Niazi Mostafa


Hassan est conducteur de bateau pour Al Khawaja Al Komanda, un homme d’affaires très puissant. Il vit avec sa mère et sa sœur Sonia. Cette dernière est sans cesse harcelée par Mahmoud Abou Al Rous, un trafiquant de drogue du quartier qui voudrait l’épouser. Pour que cela cesse, Hassan décide de se rendre dans le café que fréquente le gangster afin de le corriger mais il est vite maîtrisé par les complices de celui-ci. Hassan est roué de coups puis jeté dans la rue. En amour, le jeune homme est plus heureux que sa sœur même si la situation pourrait lui attirer bien des problèmes : la jeune maîtresse de son patron est tombée amoureuse de lui et il n’a pas résisté très longtemps à son charme. Evidemment, Al Khawaja Al Komanda surprend les deux amants. Avec la complicité de Mahmoud Abou Al Rous, il va se venger : les deux hommes parviennent à faire arrêter Hassan pour trafic de drogue. Il est condamné à la prison à perpétuité. Peu après, Mahmoud Abou Al Rous envoie une lettre signée Hassan à la mère de celui-ci : il fait croire à la vieille femme que son fils accepte de lui donner la main de Sonia…

 
Ismaël Yassin Tarzan (Ismail Yassin Tarazane, 1958)
avec Ismaël Yassin (Tigre), Fayrouz (Safa), Abdel Salam Al Nabulsi (Qandil, le fils de Mourad), Hassan Fayek (l’homme de loi), Stephan Rosti (Mourad, le frère du défunt), Thuraya Fakhry (la sœur de Mourad), Zinat Sedki (Hasanat, la fille de Mourad), Mohamed Shawki (le professeur), Riri (la danseuse), Mimi Chakib (la femme de Mourad), Layla Hamdi (Adalat, la fille de Mourad), Mohamed Abu El Soa'ud (le cousin), Khaled El Agabany (le guide soudanais)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Attiah Sharara
Production : Hassan El Seifi


Comédie. Ali Al Assad, un homme très riche, décède. Toute sa famille est réunie pour assister à l’ouverture du testament. A la grande surprise de tous les présents, on apprend que le défunt a un fils. Il s’appelle Tigre et il a été perdu il y a vingt-cinq dans la jungle au Soudan. Ce fils est donc l’héritier principal de son père mais ce dernier lègue une partie de sa fortune aux autres membres de sa famille à une condition : ils doivent retrouver son fils. Mourad, le frère du défunt et son fils Qandil partent à sa recherche. Pour l’identifier, ils possèdent un indice : sur l’épaule droite de Tigre a été tatoué un lion dressé sur ses deux pattes arrière…
Inspiré de Totò Tarzan, un film italien de Mario Mattoli, (1950).


Sultan (1958)
avec Farid Shawki (Sultan), Rushdy Abaza (Essam, le fils d’Ahmed Shokry), Berlanti Abdel Hamid (Zakia, la servante), Nadia Lutfi (Sawsan, la journaliste fiancée d’Essam), Tawfik El Deken (Abu Sunnah Al Makuji), Mohamed Farag (le chef du gang de la montagne), Samiha Tawfik (la maîtresse du chef de gang), Adly Kasseb (le général Ahmed Shokry), Aziza Helmy (la femme d’Ahmed Shokry), Fakher Fakher (Awad), Nahed Samir (la mère de Sultan), Reyad El Kasabgy (le beau-père de Sultan), Mohamed Rushdy (chanteur)
Scénario : Niazi Mostafa et Abdel Hay Adib
Dialogues : El Sayed Bedir
Musique : Mohamed Roshdy, Sonia Abdel Wahab, Naguib Al Selhdar, Fathy Qora
Production : Ramses Naguib


Sultan est un jeune homme pauvre qui depuis son enfance n’a connu que sévices et humiliations. A l’âge adulte, il est entré dans l’armée mais il continue à travailler comme homme à tout faire au domicile du général Ahmed Shokry. Le militaire et sa femme l’emploient depuis son plus jeune âge et l’ont toujours traité avec rudesse. Un jour, Sultan demande à s’absenter pour se rendre au chevet de sa mère gravement malade. Ses patrons refusent de lui donner l’argent nécessaire au voyage. Il parvient tout de même à prendre le train pour son village natal mais il arrive trop tard. Sa mère est morte. A la fin de la cérémonie funèbre, Sultan est arrêté : on l’accuse d’un vol commis chez le général. Il est condamné à trois mois de prison. Quand il en sort, il tente de prouver son innocence et se rend chez le teinturier qui l’a accusé. Le ton monte. Sultan s’empare d’un fer à repasser et assomme l’artisan. Il croit l’avoir tué, il ne lui reste plus qu’à fuir. C’est ainsi que Sultan se retrouve dans le repaire du gang de la montagne.
Le premier film de Nadia Lutfi


Un scandale à Zamalek (Fadiha fil Zamalek, 1959)
avec Omar Sharif (Ahmed), Berlanty Abdel Hamid (Afaf), Mariam Fakhr Eddine (Amina), Mahmoud El Meleigy (Mourad), Mohsen Sarhan (Kamal), Ahmed Louxer (le procureur), Camilia El Arabi (Camilia, la fille de Kamal et d’Amina), Wagdi El Arabi (Samir, le fils de Kamal et d’Amina)
Scénario et dialogues : Fathi Abou Al Fadl
Production : Les films Edward Khayyat


Drame. C'est l'histoire de deux sœurs, Afaf et Amina. La première rêve de vivre dans le luxe et l’aisance mais son mari Ahmed n’est qu’un petit employé avec un salaire de 30 guinées. Elle est très jalouse de sa sœur dont le mari gagne 500 guinées par mois. Amina vit dans une maison vaste et luxueuse tandis qu’Afaf doit se contenter d’un petit appartement délabré. Ahmed sent bien que cette situation rend sa femme très malheureuse. Pour pouvoir lui offrir des vacances à Alexandrie, il sollicite son ami, Mourad. C’est un homme d’âge mûr, très riche et très généreux. Il lui prête 50 guinées. Pour le remercier, Ahmed l’invite à dîner chez lui. C’est ainsi qu’Afaf fait la connaissance de Mourad. Ce dernier est tout de suite séduit par la jeune épouse de son ami. Et d’invitations en invitations, de cadeaux en cadeaux, ils deviennent amants. Leurs rencontres ont lieu dans l’appartement de Mourad tandis qu’Ahmed travaille à son bureau. Mais un jour, peu après avoir fait l’amour avec sa jeune maîtresse, l’homme d’âge mûr meurt d’une crise cardiaque…


Le Secret du Bonnet Invisible (Ser Taqya el Ekhfa, 1959)
avec Tawfik El Deken (le bijoutier Amin), Berlanti Abdel Hamid (Lola, la maîtresse d’Amin), Abdel Moneim Ibrahim (Asfour), Mohamed Abdel Qodoos (le père d’Asfour), Ahmed Farahat (le frère d’Asfour), Zahrat Al Oula (Amal), Gamalat Zayed (la mère d’Asfour), Adli Kasseb (Salem, le rédacteur en chef), Samia Roshdi (la mère d’Amal)
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Dialogues : El Sayed El Bedir
Musique : Mounir Mourad et Fathy Qora
Production : Khalil Diab


Comédie fantastique. Asfour est un reporter naïf et maladroit. Son incompétence notoire exaspère son rédacteur en chef. Il est amoureux d’une collègue, Amal. Malheureusement cette dernière doit épouser Amin, un cousin méchant et sournois, bijoutier de son état. 
Asfour vit avec son petit frère Fasih et ses parents. Son père est un excentrique qui se consacre à l’alchimie. Il multiplie les expériences dans l’espoir de fabriquer un jour de l’or. 
Amin ne supporte pas qu’Amal fréquente Asfour. Il menace son rival afin qu’il s’éloigne de la jeune femme. Le bijoutier a le soutien de la mère de celle-ci et rien ne pourra empêcher leur mariage. Asfour est désespéré. 
Un soir, Fasih est resté seul dans le laboratoire de leur père et il entreprend de jouer au petit chimiste. Il provoque une explosion qui libère d’une jarre un génie. L’enfant s’évanouit puis l’être surnaturel prend feu, ne laissant de son passage qu’une fine poussière qui s’est déposée sur un bonnet appartenant à Asfour. 
Peu après, on s’aperçoit que le bonnet a le pouvoir de rendre invisible celui qui le porte. Asfour comprend tout de suite le parti qu’il va pouvoir en tirer. Tout d’abord, tourmenter Amin et empêcher son mariage avec Amal…


Le Pain Quotidien (Lukmet el aish, 1960)
avec Salah Zulficar (Mohsen), Maha Sabry (Samia), Adel Khairy (Fathy), Zouzou Madi (Madame Monira, la propriétaire de la pension), Hassan Fayek (le père de Samia), Said Abou Bakr (Basiony, le cousin de Samia), Abdel Halim Khattab (Ghazal, l’ancien gestionnaire du domaine), Houda Tawfiq (Kawthar, la fiancée de Fathy), Salwa Mahmoud (Mabrouka, une paysanne), Abbas Rahmy (le médecin)
Scénario : Abdel Fattah El Sayed, Mostafa Fouad, Niazi Mostafa
Musique de générique : Steve Bretton (Becky)
Production : Les Films du Nouveau Monde (Mostafa Hassan)


Fathy et Moshen sont deux amis sans emploi. Il leur faut trouver de l’argent au plus vite pour payer la pension dans laquelle ils résident. Mohsen tombe sur une petite annonce dans un journal : une entreprise agricole recherche un responsable technique. Il se rend à l’adresse indiquée. En chemin, il sauve une jeune femme qui s’apprêtait à être piétinée par un troupeau de vaches. Ils font connaissance. Elle s’appelle Samia et elle est la fille du propriétaire du domaine où se rend Moshen. Elle est aussitôt tombée amoureuse de son sauveur et elle espère bien qu’il sera embauché. Mohsen passe avec succès les épreuves auxquelles on soumet tous les candidats mais pour obtenir le poste, il doit remplir une dernière condition, être marié. La solution est toute trouvée : Fahti s’habillera en femme et se fera passer pour l’épouse de son compagnon…


Antar le valeureux ou Antar le prince noir (Antar Ibn Shaddad,1961) 
avec Farid Shawki (Antar), Kouka (Abla), Said Abou Bakr (Chiboub), Abdel Halim Khattab (le père d’Antar), Ferdoos Mohamed (Zabida, la mère d’Antar), Mohamed Abaza (le roi Al Numan), Wedad Hamdy (l’amie d’Abla), Fakher Fakher (le père d’Abla), Ahmed Khamis (le frère d’Abla), Nour El Demerdash (Emara Ibn Zyad), Badr Nofal (le frère d’Emara), Abdel Khalek Saleh (le prince Zohair), Yasmine (la danseuse)
Scénario et dialogues : Niazi Mostafa, Abdel Aziz Salam, Bayram El Tunsi
D’après une histoire de Mohamed Farid Abu Hadid
Musique : Aly Ismaïl
Production : Aflam Misr Al Jadida


Epopée. D’après une légende qui évoque la vie d’un héros valeureux à l’époque antéislamique. Antar est le fils que le prince Shaddad a eu avec son noire africaine Zubaïda. Il n’a pas été reconnu par son père et il mène une vie d’esclave auprès de sa mère. Il aime sa cousine Abla sans espoir de la conquérir en raison de sa misérable condition. A deux reprises, il manifeste aux yeux de tous sa force et son courage en repoussant seul des groupes de cavaliers venus pour s’emparer des femmes. Malgré la haine que lui voue l’épouse légitime de son père, ses exploits lui permettent d’être affranchi et de rejoindre le peuple des hommes libres. Peut-être va-t-il pouvoir épouser Abla qui a été conquise par son courage et sa droiture. C’est sans compter le père de la jeune fille qui veut s’opposer à cette union par tous les moyens…


Rabia Al Adawia (1963)
avec Farid Shawki (Khalil) , Nabila Ebeid (Rabia Al Adawia) Imad Hamdy (Essam El Din) Hussein Riad (Sheikh Thawbaan), Sherifa Mahear (Dalal), Salwa Mahmoud (Abida), Zouzou Nabila (Alia), Abdallah Gheith, Abdelghany Kamar, Hassan Hamed, Sherifa Mahear, Samia Roshdi, Ibrahim Emara, Nazim Sharawy, Khaled El Agabany, Mohamed Sobeih, Victoria Cohen, Omar Afifi
Une histoire de Saneyya Ora'a
Scénario : Abdel Fattah Mostafa
Musique : Mohammed Almogi, Riad El Sonbati, Fouad El Zahry
Pour les chansons, Oum Kalthoum prête sa voix à Nabila Ebeid.
appréciation : 3/5


Ce film est une biographie de Rabia Al Adawia (717-801), poétesse et figure éminente du mysticisme soufi . Elle est née à Bassora, quatrième fille (Rabia signifie quatre en arabe) d’une famille pauvre. Dans sa jeunesse, elle est une esclave qui séduit les riches et les puissants par sa beauté, sa grâce et son talent. Au faîte de sa gloire, elle abandonne le chant, la danse, le luxe pour se consacrer à la prière et à la poésie.
Le scénario reprend les principaux épisodes de la vie de la sainte dont la légende s’est enrichie au fil des siècles.
Quand commence le film, Rabia est une jeune mendiante qui n’a qu’une idée en tête : quitter son village pour s’installer à Bassora. Un jour, alors qu’elle se repose sur la berge du fleuve, elle sauve la vie d’Essam Al Din, un riche seigneur que deux bandits s’apprêtaient à détrousser Pour la récompenser, l’homme lui remet une bourse remplie de dinars. Avec cet argent elle réalise son rêve : se rendre à Bassora.
Alors qu’elle se promène dans le souk de la ville, un marchand d’esclaves la repère. Il lui promet une vie luxueuse si elle accepte d’être vendue. Rabia finit par céder. Lors de la vente, sa beauté et sa voix font sensation. Dans l’assistance, elle retrouve l’homme dont elle a sauvé la vie. Khalil, un autre grand seigneur la convoite aussi. Essam Al Din remporte les enchères. Mais le perdant n’a pas dit son dernier mot. Il tue son rival dans un guet-apens...


La Petite Magicienne (El Sahera El Saghira, 1963)
avec Rushdy, Soad Hosny, Fouad El Mohandes, Madiha Yousri, Saïd Abu Bakr, Anwar Madkor, Khayria Sadki, Rushdy El Mahdi, Mahmoud Rashad, El-Toukhy Tawfiq, Abd El Nabi Mohamed, Abdel Ghani El Nagdi
Une histoire de Mahmoud Ismaïl
Scénario : Abdel Haye Adib
Dialogue : El Sayed Bedeir
Musique : Mohamed Fawzi et Michel Youssef
appréciation : 2/5


C’est l’histoire de deux amis qui portent le même prénom, Esmat. Les circonstances vont conduire l’un à prendre la place de l’autre.Pour avoir aidé Esmat 1 (Rushdy Abaza) dans ses amours clandestines, Esmat 2 (Saïd Abu Bakr) se retrouve en prison. Malheureusement Haniah (Soad Hosny), sa fille qu’il n’a pas vue depuis sa petite enfance lui annonce son arrivée. L’ami resté libre accepte de se rendre à l’aéroport pour l’accueillir. Trompée par l’homonymie, Haniah prend pour son père Esmat 1 qui se garde bien de démentir. Aussitôt la jeune femme manifeste une affection qui met très mal à l’aise le faux papa. Pis: elle n’observe aucune pudeur en sa présence et dans l’intimité elle arbore les tenues les plus indécentes. Pour notre Dom Juan, la situation devient intenable. Et quand elle flirte avec des jeunes gens de son âge, il ne peut cacher sa jalousie malgré la présence de Machirat (Madiha Yousri), sa maîtresse qu’il doit bientôt épouser.


Trente Jours en Prison  (30 youm fil sign, 1966)
avec Abou Bakr Ezzat (Medhat), Farid Shawki (Amshir), Nawal Abou Al Foutouh (Azhar), Hassan Hamed (Ibn Al Janawi), Soheir El-Barouni (l’employée de maison), Mimi Chakib (la mère de Soheir), Mohamed Reda (Hangal le voleur), Ibrahim Saafan (l’avocat), Madiha Kamel (Soheir), Samir Ghanem (son propre rôle), Ahmed El Deif (son propre rôle), George Sedhom (son propre rôle)
D’après une histoire de Naguib El Rihani et de Badie’ Khairy
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Musique : Hussein Al Saïd
Chansons : Samir Ghanem, Ahmed El Deif, George Sedhom
Production : Films Ihab Leithi


Medhat dirige le cabaret « le Trocadéro » qui appartient à Madame Fawzia. Il doit épouser la fille de cette dernière mais il entretient aussi une relation amoureuse avec Azhar, une jeune actrice très ambitieuse. Pour garantir la sécurité de l’établissement qu’il dirige, il a embauché Amshir, un hercule de foire. Ce dernier est un brave garçon mais il a tendance a abusé de sa force à contretemps. Justement, ce soir-là, un personnage important dîne au cabaret. Il travaille dans le cinéma et il pourrait jouer un rôle déterminant dans la carrière d’Azhar. Medhat se trouve à sa table et par inadvertance, il brûle la moustache de l’homme. Fureur du « brûlé » qui frappe Medhat. C’est à ce moment-là qu’intervient Amshir : il assomme l’agresseur de son patron mais les hommes de celui-ci répliquent à leur tour. La mêlée devient générale. La police puis la justice s’en mêlent. Un procès a lieu. Medhat est condamné à trente jours de prison. Contre de l’argent, Amshir accepte de purger la peine à la place de son patron. Il rejoint le centre pénitentiaire sous le nom de Medhat tandis que le vrai Medhat est parti en voyage au Liban.


Jeunesse Très Folle (Shabab magnoun geddan, 1967)
avec Soad Hosny (Madiha), Mimi Chakib (la femme de Youssef), Samir Sabri (Esmat), Samir Ghanem (Rahfat), George Sedhom (Ishmat), Ahmed El Deif (Afat) , Ahmed Ramzy (Medhat, le fils de Youssef), Hoda Farid (Mona, la fille de Youssef), Ibrahim Zada (le maître d’hôtel de Youssef), Amin El Heneidy (Youssef, le propriétaire du casino)
Scénario : Abdel Hay Adib et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Hussein El Sayed et André Ryder


Comédie musicale avec les Trois Lumières du Théâtre. 
Le groupe de musique pop « Les Fous » est composé de trois frères et de l’un de leurs amis, Esmat. Ils viennent de décrocher un contrat au casino de la plage de Mamoura à Alexandrie  mais avant de partir, Esmat veut obtenir la main de Madiha, la sœur de ses trois partenaires. Ce n’est qu’à cette condition qu’il acceptera de poursuivre son activité au sein du groupe. Malheureusement pour lui, Madiha est une étudiante en art dramatique qui ne se laisse pas dicter sa conduite. Elle refuse catégoriquement ce mariage, Esmat restera donc au Caire. Pour honorer leur contrat, les trois frères et leur sœur ont une idée : c’est Madiha elle-même qui remplacera Esmat. Elle se déguisera en garçon et grâce à son talent de comédienne, tout le monde n’y verra que du feu. Dès leurs premiers concerts, le groupe rencontre un vif succès auprès des jeunes estivants et Madiha jongle sans peine avec ses deux identités. Tantôt elle est la sœur de ses trois frères, tantôt, elle se travestit en homme pour devenir Esmat, le guitariste des Fous. La jeune femme est néanmoins confrontée à des situations un peu délicates : Medhat, le fils du propriétaire du casino est tombé amoureux de Madiha tandis que Mona, sa soeur, éprouve une véritable passion pour Esmat…


Papa veut qu'il en soit ainsi (Baba ayez Keda, 1968)
avec Rushdy Abaza (Kamal), Soad Hosny (Nadia), Nawal Abou Al Fotouh (Maha, la maîtresse de Kamal), Mohamed Awad (Zaki, le cousin de Kamal), Amal Ramzi (Siham, (la soeur de Nadia), Mimi Chakib (la mère de Nadia), Hassan Mostafa (Abbas), Mahmoud Rashad (le père de Nadia), Brigitte, un mannequin libanais (mannequin), Brigitte Omar (mannequin)
Scénario : Abdel Haye Adib 
appréciation : 2/5


Kamal est un garçon naïf et sentimental. Il est fiancé à Nadia, une jeune fille de bonne famille qu’il a connue à la faculté des Beaux-Arts. La mère de Nadia est opposée à cette union mais sa fille a passé outre : elle est certaine que Kamal est l’homme de sa vie et le fait qu’il soit un grand timide inexpérimenté en amour la rassure. Avant de pouvoir se marier, les deux amoureux doivent se séparer. Le père de Nadia est diplomate et toute la famille doit s’installer à l’ambassade de Paris pendant trois ans. Kamal promet à Nadia de l’attendre et celle-ci lui conseille de s’investir pendant son absence dans le domaine de la mode : elle est certaine qu’il réussira grâce à son talent et sa créativité. C’est ce que fait Kamal et sa réussite est fulgurante. Il devient Coco, le couturier le plus en vue du Caire. Constamment entouré de femmes, modèles ou clientes, il a beaucoup évolué : l’étudiant complexé s’est métamorphosé en Dom Juan irrésistible. Il entretient une relation amoureuse avec Maha, l’un de ses mannequins . Cette dernière découvrant les infidélités de son amant exige le mariage. Kamal est obligé de s’exécuter. Mais le jour même du mariage, Nadia annonce son retour au Caire. Kamal reprend ses habits d’étudiant et se précipite à l’aéroport bien décidé à cacher à sa fiancée l’homme qu’il est devenu. Malheureusement, Maha apprend par Zaki, le cousin de Kamal que son promis est parti pour l’aéroport et elle s’y rend à son tour. A peine est-elle arrivée qu’elle tombe nez à nez sur Nadia. En fait, les deux jeunes femmes sont amies de longue date. Aussitôt Maha apprend à Nadia qu’elle va se marier avec un couturier célèbre et qu’elle l’invite. Nadia accepte l’invitation et précise qu’elle viendra accompagnée de son fiancé Kamal…


Eve et le Singe  (Hawwa wal Qerd, 1968)
avec Soad Hosny (Nadia), Mohamed Awad (Kamal Hamdy, le journaliste), Mimi Shakib (la mère de Nadia), Mohamed Reda (le père de Kamal), Abdel Moneim Madbouly (le psychiatre), Salah Nazmi (l’acteur célèbre), Ahmed Ramzy (Zaki, l’ex-fiancé), Zizi Mostafa (Nora, la danseuse), Mohamed Sultan (l’officier de police), Mohamed Shawky (le ma’dhun), Mostafa Hashem (le médecin)
Scénario : Abdel Hay Adib
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Fathy Qoura, Mohamed Al Mogi, Abdel Aziz Mahmoud


Comédie. Nadia est scénariste. Un jour, elle découvre que Kamal, un journaliste d’un grand quotidien, a écrit un article très méchant sur son dernier film. Folle de rage, elle se rend au domicile du critique et se jette sur lui pour le corriger. Tout se termine par un mariage. Deux ans plus tard, la passion a disparu et le couple se dispute sans fin. Les nuits de Nadia sont troublées par des cauchemars dans lesquels elle et son mari s’entretuent. Elle a la certitude que Kamal la trompe avec une danseuse. Pour Nadia, la situation devient insupportable. Assaillie par des hallucinations, elle a un malaise alors qu’elle conduisait. Le psychiatre qui la suit pense qu’elle est atteinte d’un dédoublement de la personnalité. Elle va user de ce diagnostic pour se venger de son mari : elle prétend qu’elle aussi entretient une liaison extra-conjugale…


Agent 77 (Aleamyl 77, 1969)
avec Farid Shawqi (le major Kamel Suleiman), Soheir El Bably (Maria, l’assistantre de Simon), Nawal Abou El Fotouh (Nadia), El Deif Ahmed (El Deif), George Sedhom (George), Samir Ghanem (Samir), Hassan Shafik (le faux réalisateur Simon), Ahmed Abaza (le propriétaire de Vénus Casino), Mohamed Refaat (Salah), Samir Waley Eddin (le trafiquant de drogue), Nasr Seif (Max), Mohamed Sultan (l’officier de police)
Scénario : Abdel Hay Adib
Musique : Johnny Kostanios
Production : les Studios Misr, les films Saad Dafraoui


Le major Salah a réussi à enregistrer sur microfilm des images d’une base militaire ultra-secrète. Ces documents sensibles sont destinés à des espions qui se sont introduits sur le territoire égyptien en se faisant passer pour une équipe de tournage d’un film d’action. L’homme qui sert d’’intermédiaire est le directeur du Vénus Casino, Petro di Roma. Celui-ci accompagne Salah sur le lieu du faux tournage où ils retrouvent Simon, le prétendu réalisateur, chef du gang. Salah demande l’argent qu’on lui a promis mais Simon l’abat d’un coup de revolver. Le réalisateur et Petro di Roma se battent pour récupérer le microfilm et il finit par tomber dans l’une des guitares appartenant à trois artistes qui ont assisté à toute la scène, dissimulés derrière des costumes. Petro di Roma fuient avec les trois jeunes comédiens et il les embauche dans son cabaret, pensant ainsi récupérer rapidement le précieux microfilm….


Le Plaisir et la Souffrance (Al Motaa Wal Azaab, 1971)
avec Shams Al Baroudi, Sohier Ramzy, Nour El Sherif, Safaa Abo El-Saoud, Mohamed Hamdy, Mahmoud Rashad, Anwar Madkor, Kamal Al Zini, Ghasan Matar, Samir Sabri, Rawya Ashour, Nawal Hashim, Sayed Abdallah Hafez, Amin Antar, Helmy Halim, Gamil Ezz Eddin, Mokhtar El Sayed
Scénario : Niazi Mostafa et Faysal Nada
appréciation : 4/5


Quatre jolies filles sont amies depuis le lycée. La première, Nana (Chams Al Baroudi) est une styliste de mode. L’atelier qu’elle dirige connaît un grand succès. Depuis son enfance, elle hait les hommes car, enfant, elle fut souvent le témoin de la cruauté de son père à l’égard de sa mère. Elle ne croit pas en l’amour et pense que les hommes n’ont qu’un désir : asservir les femmes.
La seconde s’appelle Salwa Saleh (Rawya Ashour). Elle travaille comme modèle pour Nana. Son père est un petit employé et son salaire sert à améliorer le quotidien de la famille. Elle hésite à épouser un garçon qui a les faveurs de ses parents. Nana lui conseille de refuser cette union. La styliste fait tout pour que Salwa éprouve les mêmes sentiments qu’elle à l’égard des hommes. Elle la menace même de la licencier si elle se marie. Salwa se soumet au désir de Nana mais elle souffre de cette solitude forcée.
La troisième est Fifi (Safa Abou Saoud). Elle veut devenir célèbre. Elle rêve d’être actrice. En attendant, elle vit dans l’illusion et prétend tourner dans plusieurs films en même temps.
La quatrième, Ilham Asim (Soheir Ramzy) a souffert petite de la préférence marquée par son père pour sa sœur cadette. Elle est devenue kleptomane et cette manie a plongé fréquemment le groupe d’amies dans des situations embarrassantes.
Dans une boîte, les quatre amies font la connaissance d’Adel (Nour Al-Sherif). Le jeune homme est employé dans une usine de cigarettes. Il a beaucoup d’ambition et rêve d’une réussite éclatante. On apprendra plus tard qu’il est entre les mains d’Atwa (Ghassan Matar) un criminel qui lui a prêté de l’argent et qu’il est incapable de rembourser...


Le Diable est une Femme (Al-Shayttan Imra'a, 1972)
avec Mahmoud Yassin (Amin), Nagla Fathy (Yasmine), Ghasan Matar (Ghassan), Madiha Kamel (Warda, l’amie de Yasmine), Samir Sabri (Samir Sabri), Salah Nazmi (Al Damanhouri), Hassan Abdin (Othman, le beau-père de Yasmine), Mohiedine Abdel Mohsen (Salah), Aleya Abdel Moneim (la mère d’Amin), Mohamed Refaat (l’un des voleurs), Essam Mustafa (le contremaître), Hanem Mohamed (Naïma, la mère de Yasmine), Rashad Hamed (Desouki Bey), Mokhtar El Sayed (l’officier de police), Al Morsi Abou El Abbas (le frère d’Amin), Ali Ezz Eddine (le chef de la police), Wafiq Fahmi (Maïtre Boraï)
Scénario : Faysal Nada
Musique : Samir SabriProduction : Abbas Helmy


Une entreprise de tricot est victime de vols à répétition. Pour tenter de freiner le phénomène, deux agents de sécurité sont embauchés. Leur mission : contrôler les entrées et les sorties du personnel. Yasmine est une ouvrière de l’entreprise. Son attitude effrontée lui a valu maints rappels à l’ordre de la part de la direction. Amin, l’un des deux agents de sécurité, a fort affaire avec elle. D’emblée, Yasmine n’hésite pas à l’affronter. Quand elle quitte l’usine, elle refuse de montrer le contenu de son sac comme le règlement l’exige. Le jeune homme ne sait comment réagir à ses provocations d’autant plus qu’il a bien du mal à cacher le trouble qui s’empare de lui en sa présence.
Un jour, il est invité au mariage du contremaître de l’entreprise. Celle qui danse pour les jeunes mariés, c’est Yasmine. Amin est ébloui par sa beauté et sa sensualité. En quittant la fête, il surprend un homme en train de violenter Yasmine. Amin intervient aussitôt et met en fuite l’agresseur. Elle se jette dans ses bras mais lui la maintient maladroitement à distance. Le lendemain, il découvre dans le sac de Yasmine des pelotes de laine volées. Il l’entraîne dans son bureau mais il accepte de ne pas la dénoncer à la direction. Pour le remercier, la jeune femme lui propose de se voir en dehors du travail. Ils passent une journée ensemble au bord de la mer. Amin déclare son amour à la jeune femme qui répond de manière évasive.
Le lendemain, Yasmine ne se présente pas à l’usine. Inquiet, Amin se rend au domicile de ses parents. Il y découvre sa bien-aimée assise près d’un homme qui la tient tout contre lui. Amin s’enfuit sans dire un mot. Yasmine le rejoint chez lui. Elle lui explique que sa mère et son beau-père l’obligent à se montrer très conciliante à l’égard des clients qui viennent chez eux passer du bon temps. Elle prétend ne plus supporter cette situation et elle demande à Amin de la garder auprès de lui, tout en l’embrassant tendrement. Le jeune homme ne résiste pas longtemps. Ils passent la nuit ensemble. Au matin, les parents de Yasmine accompagnés de voisins font irruption dans l’appartement d’Amin.


À la recherche du scandale (Albahth A'n Fediha, 1973)
avec Adel Imam (Magdy), Mervat Amine (Hanan), Samir Sabri (Sami), Hamdi Salem (le père de Sami), Youssef Wahby (le père d’Hanan), Ahmed Ramzy (Fakry), Imad Hamdi (le père de Sana), Zizi El Badraoui (Sana), Mohamed Reda (Abou Sari), Nawal Abou El Foutouh (la femme mariée), Salah Nazmi (le mari de la femme mariée), Tawfik El Deken (Saber), Hassan Hamed (le cambrioleur), Nagwa Fouad (elle-même), Zouzou Madi (la mère de Sana), George Sedhom (Abdel Azim), Mimi Chakib (la mère de Hanan), Angel Aram (Mona), Sayed Ibrahim (le père de Mona), Mohamed Awad (Aziz), Rakia Damati (la secrétaire), Mohamed Farid (le barman), Naguib Abdo (le dentiste)
Scénario : Farouk Sabry et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Samir Sabri et Ahmed Hamouda
Production : Gamal Al-Leithi


Ce film est inspiré d'une comédie américaine réalisée par Gene Kelly en 1967, Petit guide pour mari volage (A Guide for the Married Man).
Magdy quitte son village pour travailler au Caire comme ingénieur. Avant son départ, son père lui donne ses dernières instructions : pour l’honneur de la famille, il faut qu’il se marie au plus vite. Dans la capitale, c’est son collègue Sami qui va l’aider à trouver une fiancée. Celui-ci invite Magdy à l’accompagner dans un club de loisirs qu’il fréquente régulièrement. Le petit provincial repère aussitôt une jeune fille très belle. Il en tombe amoureux fou. Ce sera sa future femme ! Sami lui conseille d’abord de s’assurer qu’elle est bien libre. Après une petit enquête, ils apprennent que la jolie inconnue s’appelle Hanan, qu’elle est célibataire et qu’elle vit chez ses parents. Détail plus embêtant : sa mère souhaite qu’elle épouse l’un de ses cousins. 
Sami propose à Magdy une première méthode d’approche. Alors que la jeune femme quitte le parking du club au volant de sa voiture, il s’agit de se jeter devant le véhicule, de rouler sur le capot et enfin de tomber à terre en feignant d’éprouver mille souffrances. Rien ne se passe comme prévu : la chute de Magdy est si maladroite que Hanan n’a aucune pitié pour sa « victime ». Elle est même furieuse. Pire encore : deux jeunes hommes qui ont assisté à la scène prennent notre héros pour un fâcheux sans éducation et le rossent de façon sévère. Evidemment, l’aspirant au mariage et son conseiller ne s’avouent pas vaincus.


La Femme et les Loups (Ountha wal dhiab, 1975)
avec Mervat Amine, Nour Al Sherif, Adel Adham, Nawal Abou El Fotouh, Aida Kamel, Rashwan Tawfek, Salama Elias, Rajaa Sadiq, Farouk Youssef, Amal Ramzi, Aziza Rached, Hassan Abdin, Gamal Ismail, Mohamed Hamdy, Abdel Moneim Basiony, Amina El Sherey, Abdulaziz Essa, Nadia Zaghloul, Hassan Anis, Suheir Sabri, Mokhtar El Sayed, Layla Sadeq, Hamdy Youssef
Scénario : Faysal Nada et Niazi Mostafa 
Production : Abbas Helmy 
appréciation : 1/5



Salma (Mervat Amine avec perruque) est une jeune fille naïve qui après le divorce de ses parents se sent un peu perdue. Elle croit trouver en Shafiq (Adel Adham), un homme d’âge mûr élégant et chaleureux, le futur mari qui lui apportera stabilité et sécurité. En réalité, il dirige d’une main de fer une maison close. Pour s’assurer de l’entière soumission des prostituées qui travaillent pour lui, il les drogue avec la complicité d’un médecin alcoolique. Quand Salma découvre la vérité, il est trop tard et, sous la menace, elle doit rejoindre les autres « pensionnaires » de la maison close…


Le Défenseur des Pauvres Gens (Fetewet Elnas Elghalaba, 1984)
avec Farid Shawki, Boussy, Samir Sabri, Salah El Saadani, Mona Ismail, Layla Fahmy, Ali El Sherif, Amal Ramzi, Hassan El Sobki, Hussein Ibrahim, Youssef Fawzy
Scénario : Niazi Mostafa et Ahmed Abdel Wahab
Musique : Mohamed Ali Soliman


Comédie fantastique. Kamel tient une petite bouquinerie. Il adore vivre au milieu des livres et il serait parfaitement heureux si son propriétaire ne cessait de le persécuter : ce dernier veut l’expulser pour installer à la place de sa librairie une boutique de vêtements. Un jour, Kamel trouve dans un vieux livre un collier aux pouvoirs magiques (il rend invisible celui qui le porte.). Le vieux bouquiniste compte bien s’en servir pour venir en aide à tous ses voisins qui sont dans le besoin...

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