الساحرة الصغيرة
إخراج : نيازى مصطفى
Niazi Mostafa a réalisé La Petite Magicienne en 1963.
Distribution : Rushdy, Soad Hosny, Fouad El Mohandes, Madiha Yousri, Saïd
Abu Bakr, Anwar Madkor, Khayria Sadki, Rushdy El Mahdi, Mahmoud Rashad,
El-Toukhy Tawfiq, Abd El Nabi Mohamed, Abdel Ghani El Nagdi
Une histoire de Mahmoud Ismaïl
Scénario : Abdel Haye Adib
Dialogue : El Sayed Bedeir
Musique : Mohamed Fawzi et Michel Youssef
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Saïd Abu Bakr et Rushdy Abaza
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Madiah Yousri et Rushdy Abaza |
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Soad Hosny |
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Rushdy Abaza |
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Soad Hosny et Rushdy Abaza |
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Fouad El Mohandes |
Résumé
C’est l’histoire de deux amis qui portent le même prénom, Esmat. Les circonstances vont conduire l’un à prendre la place de l’autre.Pour avoir aidé Esmat 1 (Rushdy Abaza) dans ses amours clandestines, Esmat 2 (Saïd Abu Bakr) se retrouve en prison. Malheureusement Haniah (Soad Hosny), sa fille qu’il n’a pas vue depuis sa petite enfance lui annonce son arrivée. L’ami resté libre accepte de se rendre à l’aéroport pour l’accueillir. Trompée par l’homonymie, Haniah prend pour son père Esmat 1 qui se garde bien de démentir. Aussitôt la jeune femme manifeste une affection qui met très mal à l’aise le faux papa. Pis: elle n’observe aucune pudeur en sa présence et dans l’intimité elle arbore les tenues les plus indécentes. Pour notre Dom Juan, la situation devient intenable. Et quand elle flirte avec des jeunes gens de son âge, il ne peut cacher sa jalousie malgré la présence de Machirat (Madiha Yousri), sa maîtresse qu’il doit bientôt épouser.
Le père véritable sort enfin de prison. Pour ne pas traumatiser la jeune femme, les deux Esmat décident de poursuivre la supercherie mais Haniah finit par apprendre la vérité. Cela la comble de joie car elle peut enfin s’avouer et avouer aux autres qu’elle aime l’ami Esmat. Avec l’aide de son vrai père elle décide de lui tendre un piège. Ils lui font croire qu’elle ne sait toujours pas la vérité et elle en profite pour multiplier les provocations. Le séducteur finit par manifester au grand jour son amour pour Haniah. Machirat, l’ancienne maîtresse accepte de s’effacer. La jeune femme et Esmat pourront s’unir avec la bénédiction du père.
Critique
Cette comédie accumule les situations un peu scabreuses censées mettre en valeur les appas de Soad Hosny . On a donc Soad Hosny qui enlève ses bas, Soad Hosny qui se promène en maillot de bain, Soad Hosny qui arbore un décolleté plongeant, Soad Hosny qui dort avec une nuisette et qui se tortille dans tous les sens pour qu’on ne rate rien de ses formes avantageuses etc. La jeune femme ne perd pas une occasion pour se frotter contre son partenaire d’âge mûr (Rushdy Abaza) qui, réduit à l’état de spectateur impuissant, est constamment au bord de l’explosion. Très répétitif. Tout le monde surjoue à qui mieux mieux, la palme revenant à Soad Hosny elle-même dont le jeu appuyé est à la limite du supportable. L’intérêt du film réside peut-être dans ce qu’il nous révèle des mœurs de l’époque en Egypte, du moins de celles de la classe aisée en milieu urbain. Evidemment, la grande liberté dont jouit l’héroïne serait inconcevable aujourd’hui.
Appréciation : 2/5
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Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin
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