الأنثى والذئاب
إخراج : نيازي مصطفى
La Femme et les Loups a été réalisé par Niazi Mostafa en 1975.
Distribution : Mervat Amine, Nour Al Sherif, Adel Adham, Nawal Abou El Fotouh, Aida Kamel, Rashwan Tawfek, Salama Elias, Rajaa Sadiq, Farouk Youssef, Amal Ramzi, Aziza Rached, Hassan Abdin, Gamal Ismail, Mohamed Hamdy, Abdel Moneim Basiony, Amina El Sherey, Abdulaziz Essa, Nadia Zaghloul, Hassan Anis, Suheir Sabri, Mokhtar El Sayed, Layla Sadeq, Hamdy Youssef
Scénario : Faysal Nada et Niazi Mostafa
Production : Abbas Helmy
Nour Al Sherif |
Mervat Amine et Amal Ramzy |
Amal Ramzy |
Mervat Amine et Salama Elias |
Adel Adham et Salama Elias |
Salma (Mervat Amine avec perruque) est une jeune fille naïve qui après le divorce de ses parents se sent un peu perdue. Elle croit trouver en Shafiq (Adel Adham), un homme d’âge mûr élégant et chaleureux, le futur mari qui lui apportera stabilité et sécurité. En réalité, il dirige d’une main de fer une maison close. Pour s’assurer de l’entière soumission des prostituées qui travaillent pour lui, il les drogue avec la complicité d’un médecin alcoolique. Quand Salma découvre la vérité, il est trop tard et, sous la menace, elle doit rejoindre les autres « pensionnaires » de la maison close. Elle ne cessera pourtant de se révolter et Shafiq craignant qu’elle le dénonce ordonne à ses hommes de la liquider. Ils l’assomment et d’un pont la jettent dans le Nil. Heureusement, Adham (Nour Al Cherif), un homme qui vit sur une péniche amarrée non loin de là a tout vu. Lui et son domestique parviennent à sauver Salma. Hélas, Shafiq l’apprend et lance ses hommes à la poursuite de la jeune femme. Cette fois-ci, ils parviennent à l’abattre. Adham est désespéré mais c’est alors qu’il fait la connaissance de Hanane (Mervat Amine sans perruque), la sœur jumelle de Salma. Celle-ci l’aidera à neutraliser Shafiq et sa bande.
Happy End : les malfrats sous les verrous, Adham accueillera dans son élevage de poulets (Oui : il vit sur une péniche et il est éleveur de poulets !) toutes les prostituées de Shafiq. Elles retrouveront ainsi le goût de la vertu et du travail ! (Cela nous rappelle, hélas, le dénouement édifiant de Candide, le conte philosophique de Voltaire.)
Les années soixante-dix auront été fatales à certains réalisateurs égyptiens. Je ne sais pas si la Femme et les Loups est le plus mauvais film de Niazi Mostafa. Je l'espère.
Heureusement, il y a quand même Adel Adham qui est toujours formidable en personnage odieux prenant plaisir à martyriser les
gentilles héroïnes.
Appréciation : 1/5
*
Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin
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