إخراج : محمد عبدالعزيز
Mais il reste quelque chose a été réalisé par Mohamed
Abdel Aziz en 1984
Distribution : avec Mahmoud Abdel Aziz, Madiha Kamel, Noura, Ali Al Sherif, Saïd Saleh, Ibrahim Kadri, Qadria Kamel
Scénario et dialogues : Ahmad SalehMusique : Gamal Salamah
Production : les films Badi Sobih
Madiha Kamel et Mahmoud Abdel Aziz |
Ali Al Sherif |
Résumé
Aziz (Mahmoud Abdel Aziz) et Zina (Madiha Kamel) sont de sympathiques petits escrocs vivant d’amour
et de larcins. Un jour, Aziz se rend au tribunal. Il a accepté de fournir un
faux témoignage pour obtenir la
libération d’un inculpé. L’affaire qui précède la sienne l’intéresse beaucoup. C’est
celle de Mona (Noura), une jeune femme handicapée, héritière d’un riche domaine.
Elle est en procès avec son homme d’affaires qui s’est montré indélicat. Le
tribunal lui donne raison mais elle doit trouver au plus vite un nouveau gérant
Aziz comprend tout de suite le profit qu’il
peut retirer de cette situation Il
parvient à entrer en contact avec la jeune femme et il la met aussitôt en confiance. Ensuite,
les événements vont aller très vite : Aziz fait passer Zina pour sa sœur et
s’installe au domaine avec elle. Il obtient une procuration pour gérer la
propriété. Le plan fonctionne à merveille. Mais progressivement, Aziz tombe
amoureux de Mona. Il l’épouse. Il continue pourtant à rassurer Zina sur ses
sentiments véritables mais celle-ci est de moins en moins dupe. Lors d’une
sortie en discothèque, sous les yeux d’Aziz, elle flirte avec un ancien
prétendant de Mona (Saïd Saleh). Au retour, Aziz fait irruption dans la chambre
de Zina et laisse éclater sa jalousie. Ils passent la nuit ensemble. Après cet
incident, la vie au domaine reprendra son cours : Aziz s’investit toujours
plus dans les différentes entreprises du domaine et l’amour qu’il ressent pour
Mona ne cesse de croître. Ils veulent avoir un enfant mais Mona apprend qu’elle
est stérile. La cohabitation avec Zina est de plus en plus difficile. Elle
menace de tout révéler. Aziz n’y tient plus : il avoue tout à Mona et
quitte le domaine. Il rompt aussi avec Zina qui est pourtant enceinte de lui. Les
mois passent. Un jour, on avertit Aziz que Zina est à l’hôpital pour accoucher.
Il s’y rend aussitôt. Là, il retrouve Mona qui est très préoccupée. L’accouchement
s’annonce mal. Effectivement, Zina meurt en donnant naissance à un petit
garçon. Une fin tragique pour la maman mais un bienfait pour le scénario !
Plus rien ne s’oppose au bonheur de Aziz et de Mona : ils se réconcilient
et élèveront tous les deux l’enfant qu’ils ont tant désiré avoir ! La
morale est sauve ! Enfin !
Critique
Le début est bien sympathique :
un peu dans l’esprit de la comédie italienne, le cinéaste évoque le quotidien d’un
couple sans scrupule qui n’hésite pas à voler les mères de famille pour se
payer du bon temps. Avec l’apparition de l’héritière, on bascule dans le drame
psychologique. Et c’est uniquement grâce au talent de Madiha Kamel et de Mahmoud
Abdel Aziz que le spectateur ne sombre pas dans l’ennui le plus noir. A l’instar
de beaucoup de réalisations des années quatre-vingt, filmé comme un sitcom
fauché .
**
Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin
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