jeudi 29 août 2013

Mais il reste quelque chose (Walaken Chahi Ma Yabqa - 1984).


ولكن شيئا ما يبقى
إخراج : محمد عبدالعزيز



Mais il reste quelque chose a été réalisé par Mohamed Abdel Aziz en 1984
Distribution : avec Mahmoud Abdel Aziz, Madiha Kamel, Noura, Ali Al Sherif, Saïd Saleh, Ibrahim Kadri, Qadria Kamel
Scénario et dialogues : Ahmad Saleh
Musique : Gamal Salamah
Production : les films Badi Sobih


Madiha Kamel et Mahmoud Abdel Aziz
          

 
Noura
                                                                                                                                


Ali Al Sherif
                          


Résumé

Aziz  (Mahmoud Abdel Aziz) et Zina (Madiha Kamel)  sont de sympathiques petits escrocs vivant d’amour et de larcins. Un jour, Aziz se rend au tribunal. Il a accepté de fournir un faux témoignage pour obtenir  la libération d’un inculpé. L’affaire qui précède la sienne l’intéresse beaucoup. C’est celle de Mona (Noura), une jeune femme handicapée, héritière d’un riche domaine. Elle est en procès avec son homme d’affaires qui s’est montré indélicat. Le tribunal lui donne raison mais elle doit trouver au plus vite un nouveau gérant  Aziz comprend tout de suite le profit qu’il peut retirer de cette situation  Il parvient à entrer en contact avec la jeune femme et il la met aussitôt en confiance. Ensuite, les événements vont aller très vite : Aziz fait passer Zina pour sa sœur et s’installe au domaine avec elle. Il obtient une procuration pour gérer la propriété. Le plan fonctionne à merveille. Mais progressivement, Aziz tombe amoureux de Mona. Il l’épouse. Il continue pourtant à rassurer Zina sur ses sentiments véritables mais celle-ci est de moins en moins dupe. Lors d’une sortie en discothèque, sous les yeux d’Aziz, elle flirte avec un ancien prétendant de Mona (Saïd Saleh). Au retour, Aziz fait irruption dans la chambre de Zina et laisse éclater sa jalousie. Ils passent la nuit ensemble. Après cet incident, la vie au domaine reprendra son cours : Aziz s’investit toujours plus dans les différentes entreprises du domaine et l’amour qu’il ressent pour Mona ne cesse de croître. Ils veulent avoir un enfant mais Mona apprend qu’elle est stérile. La cohabitation avec Zina est de plus en plus difficile. Elle menace de tout révéler. Aziz n’y tient plus : il avoue tout à Mona et quitte le domaine. Il rompt aussi avec Zina qui est pourtant enceinte de lui. Les mois passent. Un jour, on avertit Aziz que Zina est à l’hôpital pour accoucher. Il s’y rend aussitôt. Là, il retrouve Mona qui est très préoccupée. L’accouchement s’annonce mal. Effectivement, Zina meurt en donnant naissance à un petit garçon. Une fin tragique pour la maman mais un bienfait pour le scénario ! Plus rien ne s’oppose au bonheur de Aziz et de Mona : ils se réconcilient et élèveront tous les deux l’enfant qu’ils ont tant désiré avoir ! La morale est sauve !  Enfin !


Critique

 Le début est bien sympathique : un peu dans l’esprit de la comédie italienne, le cinéaste évoque le quotidien d’un couple sans scrupule qui n’hésite pas à voler les mères de famille pour se payer du bon temps. Avec l’apparition de l’héritière, on bascule dans le drame psychologique. Et c’est uniquement grâce au talent de Madiha Kamel et de Mahmoud Abdel Aziz que le spectateur ne sombre pas dans l’ennui le plus noir. A l’instar de beaucoup de réalisations des années quatre-vingt, filmé comme un sitcom fauché .

Appréciation : 2/5
**
Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

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