vendredi 4 octobre 2024

Les réalisateurs : Hassan Ramzy (1912-1977)

حسن رمزي

Hassan Ramzy mena en parallèle une carrière de haut fonctionnaire et une carrière dans l'industrie cinématographique. Ce n'est qu'à l'âge de quarante-six ans qu'il décide de se consacrer exclusivement au septième art. Il fut à la fois réalisateur, scénariste, producteur, acteur, et il occupa jusqu'à sa mort le poste de président de la chambre égyptienne de l'industrie cinématographique. Il a réalisé quinze films. 


Trois films d'Hassan Ramzy ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


La Reine de la Nuit (Malikat el layl, 1971) 
avec Yehia Chahine (Docteur Mahmoud), Hind Rostom (Karima), Hussein Fahmy (Ahmed), Nagwa Fouad (la danseuse), Abdelalim Khattab (le père d'Ahmed), Madiha Salem (la fille du docteur), Abu Bakr Ezzat (Taher)
Scénario : Mohamed Othman et Hassan Ramzy
Musique : Soleiman Fathallah, Mounir Mourad, Hassan Abou Zayed
Production : Mohamed Al Ashry
appréciation : 3/5


Karima est une chanteuse d’âge mûr qui mène une revue dans un célèbre cabaret. Un jour alors qu’elle est au volant de sa voiture sur une petite route de campagne, un enfant traverse brusquement. Elle ne peut l’éviter, c’est l’accident. Le jeune paysan est projeté au sol et perd connaissance. Dans la voiture qui la suivait, se trouve le docteur Mahmoud. Il s’est arrêté et après avoir constaté que la petite victime est toujours en vie, il la conduit à l’hôpital. Karima et le docteur se retrouvent au commissariat pour faire leur déposition. Celui-ci rassure tout le monde en expliquant que les blessures du jeune garçon sont bénignes et qu’il se rétablira vite.
Après cet épisode qui aurait pu tourner au tragique, la meneuse de revue fait tout pour rencontrer à nouveau le médecin. Elle sait qu'il enseigne à l'université, qu’il est veuf et qu’il a une fille d’une vingtaine d’années. Elle passe le voir à son bureau, elle l’invite dans son cabaret. Dans un premier temps, le docteur Mahmoud reste très distant au grand désappointement de Karima qui n’a pas l’habitude qu’on lui résiste ainsi. Mais progressivement, il se laisse séduire et une grande complicité naît entre eux. Ils finissent par s’avouer leur amour. On parle mariage.
Cette situation n’est pas faite pour plaire à l’entourage des deux amoureux...



La Passion et la Chair (Al Atifa wa al Gasad, 1972)
avec Nagla Fathy (Houda), Mahmoud Yassin (docteur Ahmed), Rushdy Abaza (Zaki), Soheir El Bably (Dwala), Omar Khorsheid (Medhat), Sayed Zayan (le serviteur), Nabila El Sayed (la servante), Ali Ezz Al Din (le père de Houda)
Scénario : Nairouz Abdel Malak et Hassan Ramzy
Musique : Fathy Qoura, Gamal Al Hashemi, Hussein Abu Zeid, Helmy Amin, Omar Khorsheid, Suleiman Fatahallah, Mohamed Zia Eddin
Production : les Films Al Nasr (Hassan Ramzy)
appréciation : 2/5


Houda est la fille unique d’un riche homme d’affaires. Elle passe des vacances à Alexandrie. Un jour alors qu’elle bronze au soleil dans un endroit isolé, elle est agressée par quatre individus. Un jeune homme intervient et met en fuite les voyous. Le sauveur de Houda est un étudiant en médecine, le docteur Ahmed. Ils se revoient et très vite tombent amoureux l’un de l’autre. Mais cette idylle à peine commencée doit être mise entre parenthèses : Ahmed annonce à Houda que pour terminer ses études il doit séjourner un certain temps à Londres. La jeune femme est dévastée. Après le départ d’Ahmed, elle trouve un soutien auprès de Zaki et de Dwala, un couple d’âge mûr qui se trouvait à Alexandrie en même temps qu’elle. Au Caire, Houda reprend sa vie dans le luxueux appartement qu’elle occupe avec son père. Malheureusement, les affaires de celui-ci traversent une crise grave. La santé chancelante du vieil homme n’y résiste pas. Il meurt brutalement. Houda est inconsolable. Elle ne retrouve le sourire que le jour où elle reçoit un télégramme d’Ahmed lui annonçant son retour. A l’heure dite, elle se rend à l’aéroport pour l’accueillir. Hélas, elle apprend que l’avion de celui-ci a explosé en plein vol : aucun survivant. Houda a perdu les deux êtres qui lui étaient les plus chers au monde.



Jamais je ne reviendrai (Abadan Lan A'oud, 1975)
avec Nadia Lutfi, Rushdy Abaza, Imad Hamdi, Safia El Emary, Hala El Shawarby, Salah Nazmi. Hala El Shawarby, Afaf Wagdy
Scénario : Nairouz Abdel Malak, Hassan Ramzy, Ahmed Saleh
Musique : Fathy Qoura, Mounir Mourad, Hassan Abou Zayed, Tarek Sharara
Production : les Films Al Nasr (Hassan Ramzy)
appréciation : 1/5


Le docteur Ahmed vit heureux avec sa femme, Hoda, et son fils, Essam, dans une confortable maison bourgeoise. Alors qu’ils sont en vacances au bord de la mer, le garçon est sauvé de la noyade par Souad, une séduisante jeune femme. Hamed et Hoda la considèrent désormais comme un membre de leur famille et l’invitent régulièrement dans leur demeure. Souad est tombée instantanément amoureuse du docteur. Ce dernier finit lui aussi par succomber aux charmes de la jeune femme. Ils deviennent amants. Quelques mois plus tard, Souad est enceinte. Le docteur n’a plus le choix. Il avoue la vérité à sa femme et lui annonce qu’il souhaite vivre avec sa maîtresse.

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