Le grand acteur Hassan Youssef est mort aujourd'hui à l'âge de 90 ans. Il est omniprésent dans le cinéma égyptien des années 60 e 70. On l'avait surnommé "le Bad Boy de l'Ecran". Il est diplomé de l'Institut Supérieur des Arts Dramatiques et iI tourne son premier film en 1959. En 1972, il épouse l'actrice Shams Al Baroudi qui fut souvent sa partenaire de jeu. Tous les deux abandonnent leur carrière artistique à la fin des années 80 pour se consacrer à la religion. Hassan Youssef reviendra dix ans plus tard à la télévision pour tourner des oeuvres pieuses. La photo est extraite de "Histoire de Trois Filles" une comédie réalisée en 1968 par Mahmoud Zulficar.
Hassan Youssef en quelques films
Je suis libre de Salah Abou Seif (Ana Hurra, 1959)
avec Lobna Abdel Aziz, Zouzou Nabil, Hussein Riad, Hassan Youssef, Shukry Sarhan, Kamal Yassin, Layla Karim, Gamil Ezz Eddin, Gamalat Zayed, Ali Reda, Victoria Hobeika, Fifi Sayed, Aziza Badr, Kamal Al Zeiny, Abel Moneim Basiony
Scénario de Naguib Mahfouz d'après un roman d'Ihsan Abdul Quddus
Dialogues : El Sayed Bedeir
Musique : Fouad El Zahry
Production : Ramsès Naguib
Depuis la séparation de ses parents, Amina vit chez sa tante et son oncle. Ceux-ci mènent une existence austère régie selon une morale très stricte. Ils mènent la vie dure aussi bien à leur nièce qu’à leur propre fils Ali. Ce dernier est passionné par la musique et voudrait se consacrer à la pratique du violon mais ses parents s’y opposent absolument. Amina ne supporte pas cette vie et finit par se révolter. Elle apprend à danser et fréquente Abbas, un jeune étudiant qui l’incite à conquérir sa liberté. Elle voudrait poursuivre ses études pour pouvoir travailler. Malheureusement, son oncle et sa tante ont d’autres projets. Ils ont trouvé une occasion rêvée de se débarrasser de cette nièce bien insolente : un ingénieur l’a demandée en mariage…
Aucune Entente d'Atef Salem (Mafish Tafahom, 1961)
avec Nabila Ebeid, Olwwiya Gamil, Ahmed El Haddad, Soad Hosny, Hussein Riad, Zinat Sedki, Hassan Youssef, Amin Mokhtar, Mohamed Shawki, Zaki Ibrahim, Ali Kamal, Abdel Ghany El Nagdi
Scénario : Nayrouz Abdel Malak
Musique : Ali Ismaïl
appréciation : 2/5
Le film raconte l’histoire d’une famille qui réside à Port Saïd. Esmat Hanem, la mère, exerce une autorité inflexible sur son mari, Shehata, sa fille, Laïla et son fils Samir. Pour fuir le despotisme de sa femme, Shehata se réfugie au café où il retrouve ses amis. Samir s’ingénie à tromper la surveillance de sa mère pour contempler la jeune voisine qui devant sa fenêtre a l’habitude de faire de la gymnastique en tenue légère. Laila, quant à elle, a fait la connaissance de Sami, un jeune docteur. Ils se retrouvent régulièrement sur le bac qui la conduit à son lycée et passent ensemble des après-midis entiers sur la plage. Malheureusement, Laila sait que sa mère n’acceptera jamais qu’elle épouse un jeune homme qu’elle a elle-même choisi. Elle a alors une idée : elle demande à son père de feindre d’être gravement malade. Ainsi, Esmat Hanem, bouleversée de voir disparaître son époux, lui manifestera à nouveau de l’affection et on fera venir comme médecin, Sami. Quand l’épouse éplorée constatera que le jeune homme a sauvé Shehata, elle ne pourra que lui vouer une gratitude infinie et accepter le mariage. Le plan fonctionne à merveille jusqu’à l’arrivée de Sami. Ce dernier n’est pas médecin, comme le croyait Laïla, mais ingénieur. Il a bien du mal à jouer le praticien sous le regard acéré d’Esmat Hanem…
Un Homme dans notre Maison d'Henry Barakat (Fi Beitna Ragol, 1961)
avec Zubaida Tharwat (Nawal, la plus jeune fille de Zaher Effendi), Omar Sharif (Ibrahim Hamdy), Roshdy Abaza (Abdel Hamid Zaher), Zahrat Al Oula (Samia, la fille aînée de Zaher Effendi), Hussein Riad (Zaher Effendi), Nahed Samir (la femme de Zaher Effendi), Naqba (la servante), Hassan Youssef (Mohy Zaher), Aziza Badr, Abdel Moneim Basiony, Youssef Shabaan (un camarade d’Ibrahim), Abbas Rahmi (le premier ministre), Tawfiq El Deken (le directeur de la police politique), Hosni Abdel Jalil (le capitaine Ezzat), Kamal Elzeiny (un étudiant nationaliste)
Scénario et dialogues : Ihsan Abdul Kuddus, Youssef Issa, Henry Barakat
Musique : Fouad El Zahiry
Production : Henry Barakat
Drame. Nous sommes en février 1946. Ibrahim Hamdy est un militant nationaliste qui a exécuté le premier ministre afin de dénoncer la complicité du gouvernement avec l’occupant britannique. Il est arrêté par la police mais il parvient à s’échapper. Il trouve refuge chez son ami Mohy. La famille de celui-ci est au départ hostile à la présence de cet invité encombrant mais tout le monde finit par l’accepter. Nawal, la plus jeune sœur de Mohy, accepte de faire le lien entre Ibrahim et ses amis afin d’organiser sa fuite à l’étranger. C’est sans compter Abdel Ihamid, un jeune homme sans scrupule qui rêve d’épouser Samia, l’autre sœur de Mohy. Il a compris qui se cachait dans l’appartement. Il compte bien exploiter cette découverte à des fins personnelles…
La Porte Ouverte d'Henry Barakat (Elbab Elmaftouh,1963)
avec Faten Hamama (Layla), Saleh Selim (Hussein), Mahmoud Morsi (Fouad, le professeur de philosophie de Layla), Jacob Michaël (le père de Layla), Hassan Youssef (Isam, le cousin de Layla), Shweikar (Djamila, la cousine de Layla), Mimi Chakib (la tante de Layla), Mahmoud El Hedini (Mahmoud, le frère de Layla), Seham Fathy (une camarade de Layla), Nahed Samir (la mère de Layla), Nawal El Saghira (la petite fille), Hussein Ismail (le mari de Djamila), Khadiga Mahmoud (Saïda, la servante), Ali Mostafa (l’un des révolutionnaires arrêtés), Samir Shedid (Sedky, l’amant de Djamila)
d'après un roman de Latifa Al Zayyat
Scénario : Youssef Issa, Henry Barakat, Latifa Al Zayyat
Musique : André RyderProduction : Henry Barakat
Nous sommes en 1951, à la veille de la chute du roi Farouk. Layla est une jeune lycéenne qui prend une part active dans toutes les manifestations organisées pour réclamer le départ du monarque. Quand son père découvre son implication dans le mouvement révolutionnaire, il devient fou de rage et la corrige de manière brutale. Heureusement, Layla trouve du réconfort auprès de son cousin Isam qui vit avec sa mère dans l’appartement au-dessus de celui de ses parents. Une idylle naît entre eux mais le comportement du jeune homme va décevoir Layla et elle va renoncer à l’amour jusqu’à sa rencontre avec Hussein, un militant révolutionnaire, ami de son frère…
avec Hind Rostom, Yehia Chahine, Hassan Youssef, Salah Mansour, Naima Wasfy, Nahed Sabri, Mohamed Al Ezaby, Malak Elgamal
Scénario : Fathi Zaki, Ismaël Al Qadi, Seif El Din Shawkat
Musique : Mohamed Al Mogi, Ali Farag et Andre Ryder
Production : Abdul Aziz Fahmi
appréciation : 2/5
Galila et sa sœur Nakawa travaillent dans le cabaret de leur beau-père. Tandis que Nakawa danse, Galila sert les clients. Son beau-père l’oblige à les voler et il n’hésite pas à battre la jeune femme quand le butin n’est pas à la hauteur de ses attentes. Un soir, elle se révolte et s’enfuit du cabaret. Elle atteint un petit village et s’endort dans un parc. Sans le savoir, elle est dans la propriété d’un notable de la commune, Youssef Bey. Celui-ci décide de la prendre à son service. Tous les hommes de la maison tombent sous son charme : Youssef Bey, bien sûr, mais aussi le régisseur et son propre fils, Hassan, qui est étudiant en école de vétérinaire.
avec Mohamed Awad (Sami Ibrahim) , Nadia Lutfi (Samira) , Hassan Youssef (Choukri) , Nawal Abou el Foutouh (la première fiancée de Sami) , Abdel Moneim Madbouly (le père de Samira et le patron des deux amis), Zizi Mustafa (la danseuse), Samir Ghanem (infirmier) , George Sedhom (l’homme de l’hôtel dont la lune de miel avec sa jeune épouse est gâchée par les interventions récurrentes des deux amis) , Ahmed El Deif (infirmier). Ces trois derniers acteurs sont les membres du trio comique Thalathy Adwa’a El Masrah (Les Trois Lumières du Théâtre) très célèbre dans les années soixante.
Scénario et dialogues : Adly Al Mouled et Abdel Fattah El Sayed
appréciation : 1/5
Malgré leurs perpétuelles chamailleries, Choukri et Sami sont deux amis inséparables. Ils travaillent dans la même usine de fabrication d’objets en plastique et passent tout leur temps libre ensemble. Mais quand ils rencontrent la fille de leur patron, ils en tombent tous les deux éperdument amoureux. Entre eux, la lutte devient alors sans merci.
Le Rivage de la Gaieté d'Houssam Al Din Mustafa (Chatei el Marah, 1967)
avec Nagat El Saghera (Norah), Hassan Youssef (Houssam), Youssef Fakhr El Din (Hamada), Samia Shokri (Riri), Samir Ghanem (ami d’Houssam), George Sedhom (ami d’Houssam), El Deif Ahmed (ami d’Houssam), Abdel Moneim Madbouly (le professeur Raafat), Nahed Yousri (Nahed), Shahinaz Taha (Salli, la sœur de Norah), Sanaa Mazhar (Sanaa, l’amie d’Hamada), Mimi Chakib (Aziza, la femme du professeur), Adly Kasseb (le père d’Houssam)
Scénario et dialogues : Abdel Fattah El Sayed et Adli El Moled
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Le Rivage de la Gaieté est une adaptation de La Stripteaseuse effarouchée (Girl Happy), un film américain réalisé en 1966 par Boris Sagal avec en vedette Elvis PresleyComédie musicale. Un professeur laisse ses deux grandes filles, Norah et Sally, partir seules pour quinze jours de vacances à Ismaïlia avec leur club. Craignant pour leur vertu, l’universitaire demande à Houssam, le fils de son meilleur ami, de les accompagner pour les surveiller discrètement. Le jeune homme qui est musicien accepte la mission. Il se rend à Ismaïlia avec les trois membres de son groupe. Le voyage est long et pénible car leur vieux tacot tombe constamment en panne. Une fois arrivés, les quatre garçons s’installent dans le même hôtel que Norah, Sally et leurs camarades. Ils ont obtenu un logement gratuit, en échange, ils doivent se produire en soirée devant les clients de l’établissement. Mais Houssam n’oublie pas sa mission. Avec ses camarades, il part aussitôt à la recherche des deux sœurs et il ne tarde pas à découvrir que Norah est courtisée par Hamada, un incorrigible coureur de jupons. Celui-ci est très vite parvenu à gagner l’amitié de la jeune fille…
avec Nelly (Mona), Hassan Youssef (Ahmed), Fatima Mazhar (Elham), Nagla Fathy (Sonia), Youssef Fakhr El Din (Samir),Tawfik El Deken (le père d’Elham), Mohamed Reda (le père de Sonia), Poussy (Nani), Mimi Chakib (la mère de Nani), Fifi Youssef (la directrice), Nazim Sharawy (le père d’Ahmed), Zizi Mustafa (Sounia, danseuse et belle-mère de Sonia), Samir Wali Eddine (le père de Mona)
Scénario : Abdel Fattah El Sayed, Farouk Sayed, Adly Al Mouled
appréciation : 1/5
L’intrigue du film tourne autour de plusieurs lycéennes scolarisées dans la même institution. Elles connaissent toutes des situations familiales difficiles.
Les parents de Mona sont séparés. Pour ne pas irriter leurs nouveaux compagnons respectifs, le père et la mère rejettent leur fille. Cette dernière n’en peut plus de se sentir de trop. Elle décide de fuguer. Heureusement, elle est aimée par Ahmed qui l’accueille chez lui. Le soir il l’invite dans un cabaret. Elle s’aperçoit avec horreur que sur la scène de celui-ci, c’est sa belle-mère qui danse tandis que son père s’alcoolise à une table.
Sonia a un père tyrannique qui refuse qu’elle sorte avec des amies. Elle est courtisée par Samir, le meilleur ami d’Ahmed. Elle échange avec lui une correspondance passionnée.
Elham est celle qui connaît la situation la plus dramatique : son père est un alcoolique sans emploi et sa mère est gravement malade. Pour acheter les médicaments et nourrir ses petits frères, elle vole le bijou de l’une de ses camarades.
Toutes ces petites malheureuses ont de la chance : une enseignante de l’institution est à leur écoute. Elle organise une conférence à laquelle elle invite tous ses élèves et leurs parents. Elle incite ces derniers à faire preuve d’une plus grande bienveillance à l’égard de leurs adolescentes sensibles et fragiles.
La Fille du Music-hall de Mahmoud Zulficar (Fatat El Esste'rad, 1969)
avec Soad Hosny (Fayza), Hassan Youssef (Ahmed Alawi), Fifi Youssef (la mère d’Ahmed), Adel Imam (Fahmy, l’assistant d’Ahmed), Farouk Falawkas (le serviteur d’Ahmed), El Sayed Radi (le metteur en scene), Aleya Abdel Moneim (la mère de Fayza), Hamed Morsi (le professeur de chant), Abdel Moneim Madbouly (lui-même), Atef Makram (le frère de Fayza)
Scénario : Mohamed Abou Youssef
Musique : Mounir Mourad Production : Abbas Helmy
Adaptation du Milliardaire de George Cukor (1960)
Ahmed Alawi a hérité de la fortune de son père et il mène une existence oisive et insouciante. Un jour il apprend dans un magazine qu’une compagnie de danse prépare un spectacle dans lequel on tournera en dérision sa vanité et son arrogance. Ahmed décide aussitôt de se rendre au théâtre qui héberge la troupe pour protester. Il tombe en pleine séance de travail : c’est Fayza, la vedette du spectacle qui répète l’un de ses numéros avec ses danseurs. Le riche héritier est subjugué par la beauté de la jeune artiste. Pour la séduire, il va cacher sa véritable identité…
Un garçon, une fille et le diable d'Hassan Youssef ( Walad wa bint wa chaytan, 1971)
avec Biligh Habashy, Nagla Fathy, Hassan Youssef, Brigitte Haryar (?), Naeima Wasfi, Ahmed El-Gezeiry, Abdelbadie El Arabi, Nour Al Sherif, Zizi Mustafa, Samir Ghanem
Scénario : Mohamed Salem
Musique : Baligh Hamdy
appréciation : 3/5
Adel quitte sa famille et sa fiancée Fayza pour tenter sa chance en Europe. Il s’installe à Munich. Avec un ami installé depuis longtemps en Allemagne, Adel découvre les multiples plaisirs que l’occident offre à profusion : alcool, sexe, drogue. Il rencontre Monica, une jeune femme libre et sensuelle. Ensemble, ils voyagent à travers l’Europe. Ils se promènent au pied le la Tour Eiffel, ils grimpent sur les cimes enneigées des Alpes, ils se baignent dans de grands lacs transparents. A son retour à Munich, une triste nouvelle l’attend : Fayza lui a écrit pour lui annoncer que son père est gravement malade...
24 Heures d'Amour d'Ahmed Fouad (24 saaha hob, 1974)
avec Zizi Al Badraoui (Laïla), Adel Imam (Ahmed), Soheir Ramzy (Mona), Samir Ghanem (Samir), Mohie Ismaïl (le voisin célibataire), Lebleba (Amira), Hassan Youssef (Sherif), Sayed Zayan (le notaire), Nabila El Sayed (la mère d’Amira), Aziza Helmy (la mère de Sherif), Khadiga Mahmoud (la servante), Mohamed Reda (le chauffeur)
Scénario : Farouk Saïd
Musique : Fathy Qoura, Ali Ismaïl, LeblebaProduction : Al Masry Films
appréciation : 3/5
Après six mois passés en mer, trois officiers de marine rentrent chez eux pour un jour de congé. Mais, au lieu de les accueillir avec amour et tendresse, leurs compagnes les fuient car elles sont persuadées qu’elles ont été trompées durant une si longue séparation. Les trois marins ont vingt-quatre heures pour retrouver leurs bien-aimées et jouir enfin du repos du guerrier.
avec Hind Rostom (Soad Hanem), Hassan Youssef (Magdi), Omar El-Hariri (docteur Ahmed Fakry), Shwikar (Mahlabia), Chams Al-Baroudi (Samira), Zouzou Nabil (Nafisa, la mère de Magdi), Ahmed El-Gezeiry (Amin Ghaleb, le père de Magdi), Nahed Samir (la mère de Samira), Naima Al Saghir (la mère de Mahlabia), Layla Yousry (Zeinab, la servante)
Scénario : Moussa Sabry et Ahmed Saleh
Musique : Omar Khorsheid
appréciation : 3/5
C’est l’histoire de Magdi (Hassan Youssef), un jeune homme d’origine modeste qui étudie à la faculté de médecine.
La vie de Magdi est bouleversée quand il rencontre Soad (Hind Rostom), la femme du docteur Ahmed Fakry (Omar El Hariri) qui est son professeur à la faculté. Soad convainc son mari de prendre le jeune étudiant comme assistant. De son côté, elle en fait son amant et le couvre de cadeaux. Hélas, Soad meurt dans un accident de voiture. Magdy se remet bien vite de son chagrin et se rapproche alors d’une jeune collègue qu’il a connue à la faculté, Samira (Shams el Baroudy). Ils entament une liaison torride mais le docteur Fakry ne cache pas l’intérêt qu’il porte à la jeune femme. Cette dernière n’est pas insensible au charme et au statut social du docteur. Elle l’épouse. Magdi ne restera pas seul très longtemps : il devient l’amant de l’épouse (Shwikar) d’un riche homme d’affaires. Quelque temps après, Samira divorce et reparaît dans la vie de celui qu’elle n’a pas cessé d’aimer.
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