حسن حلمي
Hassan Helmy est un acteur, scénariste et réalisateur égyptien né le 15 juillet 1914.
Il étudie le théâtre à Londres pendant plusieurs années puis rentre en Egypte en 1940. Il commence sa carrière cinématographique comme acteur et comme assistant réalisateur.
Hassan Helmy tourne son premier film en 1946, La Femme du Pacha (Haram Al Pacha) avec Ismaël Yassin et Amina Sherif.
Il réalisera en tout 14 fims et mettra fin à sa carrière égyptienne en 1952, année de la chute du roi Farouk et de l’arrivée au pouvoir des officiers libres.
Il semblerait qu’il se soit ensuite installé aux Etats-Unis et qu’il ait travaillé comme assistant de production à Hollywood.
Il meurt à Paris en 1966.
Sa filmographie ne comporte rien de notable et certains de ses films ont même disparu.
Un seul film d'Hassan Helmy a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :
La Maison des Escrocs (beit el nattash, 1952)
avec Shadia (Malabesa), Ismail Yassin (Sukar, le cousin de Malabesa), Mohammad Kamal El Masry (Ghandour), Zinat Sedki (Madame Nafusa, la mère de Malabesa), Abd El Fatah El Kosary (Monsieur Saadoun), Zouzou Mohamed (la danseuse Souad), Abdel Salam Al Nabulsi (Mahboub Ghandour), Elias Moadab (Limoun), Othman Abaza (Khalil), Abbas Al Balidi (le chanteur), Mohsen Hassanein (Nadal)
Scénario : Nagdy Hafez, Ali Kamel Fahmy, Mohamed Metwally
Musique : Izzat El Gahely, Mohamed Elshref, Abbas Al Blaidi, Ahmed Sabra
Paroles des chansons : Fathy Koura
Ghandour est un escroc qui a tenté de duper Madame Nafusa dans l’achat d’une maison. Avant qu’elle ne s’aperçoive qu’elle a signé un faux contrat, il lui propose le mariage. Mais Madame Nafusa refuse d’envisager une nouvelle union tant que sa fille Malabesa est célibataire. Qu’à cela ne tienne, Ghandour a un fils, Mahboub, qui fera un excellent époux pour la jeune femme. Ce Mahboub est le portrait craché de son père, menteur et malhonnête comme lui. C’est alors que reparaît Sukar, le cousin de Malabesa. Le jeune homme vivait au Soudan où il a fait fortune comme commerçant. Très vite, les deux cousins vont se plaire mais Ghandour ne s’avoue pas vaincu : son fils épousera Malabesa…
Notre avis : l’avant dernier film d’Hassan Helmy dont la carrière cinématographique s’étendra sur à peine dix ans. Le film réunit des grands noms de la comédie de l’époque comme Ismaïl Yassin, Abdel Salam El Nabolsi ou bien Zinat Sedky. Shadia y tient le rôle principal féminin. Elle n’a que vingt et un ans et c’est déjà une star que tous les producteurs et cinéastes s’arrachent. En 1952, année de la sortie de « La Maison des Escrocs », elle est à l’affiche de douze autres films ! Malgré sa distribution « haut de gamme » , cette comédie ne décolle jamais. La mise ne scène est balourde, aucun sens de l’action, aucune invention, aucun gag. C’est étrange de vouloir réaliser une comédie quand on est manifestement si peu doué pour le comique. Les premières scènes sont particulièrement laborieuses. On va d’entretien en entretien entre personnages qui, assis autour d’une table, enchaînent les répliques avec la régularité et l’expressivité d’un métronome. Sans doute est-ce dû à une situation de départ inutilement complexe que le réalisateur a toutes les peines du monde à rendre intelligible. Bref, on s’ennuie et les acteurs aussi.
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