dimanche 31 octobre 2021

Les réalisateurs : Abdel Rahman Sherif (1920-?)

عبدالرحمن شريف


La carrière cinématographique d’Abdel Rahman Sherif se divise en deux périodes rigoureusement égales. Les quinze premières années, de 1945 à 1960, il travaille comme assistant réalisateur. Il passera à la réalisation, les quinze années qui suivent, de 1961 à 1976. On lui doit treize films, pour la plupart des drames sentimentaux sans grande originalité. Son premier opus s’intitule Reviens maman. Le ton est donné !


Deux films d'Abdel Rahman Sherif ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Reviens, maman (Oudy Ya Ommy, 1961)
avec Chukry Sarhan (Raafat), Omar El Hariri (Hussein), Nadia Lotfi (Zeinab, la femme de Raafat), Boussy (une petite fille), Zouzou Madi (Enayat, la mère de Raafat), Amina Rizq (la mère de Zeinab), Fakher Fakher (le docteur Asim), Riri (Samira, la jeune maîtresse de Hussein), Salwa Mahmoud (la femme de ménage), Ahmed Shawqi (un médecin), Nazim Sharawy (le procureur), Badr Nofal (Abou El Elal), Nani Ezzat (une petite fille)
Scénario : Othman Ali Saad, Bahaa Al Din Sharaf, Mohamed Abou Youssef, Ahmed Abbas Saleh
Musique : Fouad El Zahiry
Production : Dinar Films


Zeinab a épousé Raafat, un ami d’enfance. Ils ont eu une petite fille et ils vivraient heureux s’il n’y avait pas la mère de Raafat, Enayat, qui est une femme égoïste et jalouse. Celle-ci entretient une relation secrète avec Hussein, un camarade de son fils. Zeinab les surprend en pleine conversation amoureuse lors de la fête qu’elle et Raafat donnent pour l’anniversaire de leur mariage. La jeune femme décide de se rendre chez Hussein pour le convaincre de mettre fin à cette liaison. L’homme profite de ce tête à tête pour tenter d’abuser de Zeinab. Elle résiste et tandis qu’ils se battent, la mère de Raafat fait irruption dans l’appartement. Furieuse, elle s’empare d’un bibelot et frappe à plusieurs reprises sur la tête d’Hussein. Il s’écroule inanimé et c’est à cet instant qu’Enayat découvre que la jeune femme qui se trouvait avec son amant est sa belle-fille…


Le Pardon (Al Ghofran, 1971)
avec Ahmed Ramzy, Mervat Amine, Salah Kabil, Tawfik El Deken, Mona Ibrahim, Wafiq Fahmi, Mohsena Tawfik, Khalid Macheal, Nayra Wali
Une histoire de Wali El Sayed
Scénario : Ahmad Abdel Wahab
Musique : Baligh Hamdy


Abdul Rahman meurt laissant toute sa fortune à sa femme Inahyat et à son fils unique Mohsen. Inahyat voue un amour sans borne à son fils. Elle ne peut rien lui refuser et le garçonnet en profite. Ses plus proches compagnons sont ses cousins Samira et Magdy. Ce sont les deux enfants d’Abdel Gawad et ils sont en tous points opposés à Mohsen : ils vivent modestement avec leur père mais ce sont des élèves très studieux. Et puis, Mohsen tombe gravement malade. Le médecin lui annonce qu’il n’y a plus d’espoir. Alors, Inahyat accuse Dieu de l’avoir abandonnée puis elle s’effondre, inanimée. Quand elle se réveille, elle apprend que son fils est à l’hôpital et qu’il est sorti d’affaire. Elle se précipité hors de chez elle pour rejoindre Mohsen. Dans sa chambre, elle retrouve Abdel Gawad et ses deux enfants. Tout le monde a bien changé : Samira, Magdy et Mohsen sont devenus des jeunes gens. Samira est médecin tandis que Magdy est devenu officier de police. Mohsen a eu un accident de voiture. C’est la troisième automobile qu’il casse à cause de son imprudence. Il demande aussitôt à Inahyat de lui en racheter une autre en lui promettant d’être plus sage au volant. Samira est effarée par le comportement de Mohsen. Elle l’aime, ils doivent se marier et lui continue à se comporter comme un enfant gâté. Il ne travaille pas mais préfère passer ses jours et ses nuits à jouer aux cartes et à boire de l’alcool. Evidemment, dès qu’il est sur pied, il reprend sa vie de noceur, dépensant sans compter. C’est ainsi que tout son héritage s’est volatilisé et il commence à entamer les économies de sa mère...



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