dimanche 17 octobre 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 17 au 31 octobre)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.

Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.


Dimanche 31 octobre à 14h

La Vendeuse de Pommes
d’Hussein Fawzi (Bayaaet Eltofah, 1939)

avec Aziza Amir (Farahna/Fifi), Mahmoud Zoulficar (Murad), Hassan Mokhtar Saqr (Omar), Anwar Wagdi (Kamal), Ferdoos Mohamed (Nahna), Hassan Fayek (Mohsen), Amal Zayed (Mimi), Mohamed Kamel, Ahmed El Haddad (un voisin de Farahna), Abdel Salam El Nabolsi (Hamdy)
Scénario : Hussein Fawzy et Aziza Amir
D’après la pièce de théâtre de George Bernard Shaw, Pygmalion (1912)
Musique : Hassan Mokhtar Saqr
Production : Aziza Amir Films

Avant cette version d’Hussein Fawzi, il y eut trois adaptations de la pièce du dramaturge irlandais. La première est celle d’Erich Engel tournée en 1935, en Allemagne. La deuxième est réalisée aux Pays-Bas en 1937 par Ludwig Berger. Enfin la troisième sort en 1938, c’est un film britannique d’Anthony Asquith.

Rappelons que cette pièce inspira aussi les auteurs de la célèbre comédie musicale My Fair Lady.


Mourad et Kamal sont deux amis appartenant à la meilleur société. Ils consacrent leur vie aux plaisirs et aux divertissements. Ils aiment se faire des farces et se lancer des défis. Pour lui prouver que les apparences sont parfois trompeuses, Mourad va tendre un piège à Kamal. Il va transformer une fille du peuple en une demoiselle de l’aristocratie et ensuite il la présentera à son ami, qui fidèle à sa réputation de Dom Juan, voudra la conquérir . Le choix de Mourad s’est porté sur une vendeuse de pommes qu’il a entendu chanter dans la rue. Elle s’appelle Farahna. Pour obtenir sa collaboration, Mourad lui promet de lui acheter un petit commerce de fruits et légumes. Il la soumet à une formation accélérée sur les codes et les règles qui régissent la société mondaine. La première sortie de Farahna dans le monde aura lieu lors d’une fête donnée au casino d’Alexandrie. Tous les amis de Mourad sont séduits par cette jeune inconnue si élégante et parmi ceux-ci, Kamal n’est pas le moins impressionné…


Samedi 30 octobre à 23h

La Femme d'un Homme Important de Mohamed Khan (Zawgat Ragol Mohim, 1988)
avec Ahmed Zaki (Hisham), Mervat Amin (Mona), Ali Ghandour (le père de Mona), Alyah Ali (la mère de Mona), Zizi Mustapha (Samiha), Hassan Hosni (le brigadier Yousri), Thuraya Ezzelddin (la femme du brigadier Yousri), Nazim Sharawi (le directeur de la sécurité de l’état), Nahed Samir (la tante d’Isham), Othman Abdel Moneim (le directeur de la sécurité de la ville), Abdel Ghany Nasser (le député), Khairy Beshara (le mari de Samiha), Mohamed Dardiry (l’écrivain Magdy Ezz Al-Arab), Tarek Mandour (le chauffeur d’Hisham)
Scénario : Raouf Tawfiq
Musique : Georges Kazazian
figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps


Dans l'Egypte des années soixante-dix. Mona Ismaïl est une jeune fille romantique qui adore le chanteur Abdel Halim Afez. Son père est ingénieur et pour des raisons professionnelles, il a dû s’installer avec toute sa petite famille à Minieh, une ville de Haute-Egypte. C’est là que Mona rencontre Hisham, un officier de police ambitieux et autoritaire. Elle est séduite par sa personnalité et elle accepte de l’épouser. Peu après le mariage, Mona découvre que son mari est un jeune homme brutal et arrogant qui exige d’elle une soumission totale. Parallèlement, Hisham comprend peu à peu les règles impitoyables de l'ascension sociale et il compte bien en user sans état d’âme.


Vendredi 29 octobre à 23h

Layla, fille de la campagne de Togo Mizrahi (Leila bint al rif, 1941)
avec Layla Mourad (Layla), Youssef Wahby (Fathi), Zouzou Chakib (Samira), Taheya Carioca (Touha), Bechara Wakim (Rachwan), Anwar Wagdi (Ezzat), Ferdoos Mohamed (la mère de Fathi), Hassan el Baroudi (l’oncle de Layla), Fakher Fakher (Ibrahim), Salwa Elaam (Salwa), Abdel Salam Al Nabulsi (Ramzy), Lola Sedki (une amie de Fathi), Mohamed Kamal (un serviteur)
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati
Production : Togo Mizrahi


Fathi qui habite Le Caire retourne dans son village natal à la demande de sa mère malade. Fathi a fait des études de médecine en Grande-Bretagne mais n’a jamais vraiment pratiqué préférant se consacrer à ses plaisirs. Sa mère le retient au village et fait tout pour qu’il se rapproche de sa riche cousine Layla. Fathi refuse d’épouser une fille d’agriculteurs mais sa mère menace de le déshériter. Le jeune homme finit par accepter le mariage. Il retourne au Caire avec sa jeune épouse. Fathi ne tarde pas à reprendre sa vie de joyeux célibataire négligeant ouvertement Layla. Un de ses amis, Ezzat, apprenant que la jeune femme est à la tête d’une grosse fortune commence à lui manifester un intérêt certain. Il compte profiter de sa naïveté et de sa solitude pour la séduire et l’éloigner de son mari.


Jeudi 28 octobre à 15h

Abu Al-Layl de Houssam Al Din Mustafa (1960)
avec Samia Gamal (Doha, la danseuse), Ahmed Ramzy (Ahmed), Zizi El Badrawi (Fatma), Mahmoud El Meleigy (Abou Al Layl), Adli Kasseb (le chef de la police), Mohamed Reda (le procureur), Fahmy Aman (le père de Fatma), Qadria Kamel (la mère de Fatma), Lotfi El Hakim (le maire), Zaki Ibrahim (un villageois), Badr Nofal (la voix d’Abou Layl), Nahed Samir (la femme du chef de la police et la mère d’Ahmed), Ashwaq (danseuse), Abdel Moneim Ismail (un homme du peuple)
Scénario : Adly El Mowalid, Mohamed Kamel Abdel Salam
Musique : Ali Ismaïl
Production : Mahmoud El Meleigy


Abou Al Layl (Le père des Ténèbres) est un mystérieux personnage qui fait régner la terreur parmi les habitants d’un petit village. Il apparaît toujours le visage masqué et tout de noir vêtu. Armé d’un fusil et accompagné d’un berger allemand, il rançonne les paysans. On apprend qu’il agit ainsi pour se venger de la mort de son père : celui-ci a été tué par le pacha qui régnait autrefois sans partage dans la région. Désormais c’est lui le maître. Abou Al Layl a une maîtresse, Doha qui est danseuse dans le café du village. Le chef de la police locale tente de l’arrêter mais personne ne souhaite collaborer ou témoigner dans la crainte de subir des représailles. Il décide d’arrêter Doha pour savoir où se cache Abou Al Layl. Ce dernier kidnappe alors le fils de l’officier de police et le confie à un paysan en lui promettant une mort certaine s’il parle. Ce paysan a une fille, Fatma, l’institutrice de l’école du village. Elle soigne et nourrit leur « invité » avec une sollicitude à laquelle celui-ci n’est pas insensible...

Cette intrigue, inspirée du film de Salah Abou Seif, Le Monstre, sera reprise par le réalisateur en 1969 pour Le Fils de Satan. Les deux films ont le même scénariste.


Mercredi 27 octobre à 15h

Histoire d’Amour de Kamal Selim et de Mohamed Abdel Gawwad (Qassat Gharam, 1945)
avec Amira Amir (Hoda), Ibrahim Hamouda (Galal), Beshara Wakim (Ragab), Zaki Rostom (Chahine), Mahmoud El Meleigy (Rashid), Victoria Hobeika (la femme d’Esmat), Zouzou Hamdi El Hakim (Doria), Thuraya Fakhry (la nourrice Amina), Riad El Kasabgy (le second de Chahine), Zinat Sedki (la sœur de Chahine), Antoine Al Saghir (Galal enfant), Salwa Al Saghir (Hoda enfant), Lotfi El Hakim (Cheikh Abdoul Rahmn), Ibrahim Hechmat (le médecin), Zaki Ibrahim (Esmat Pacha)
Scénario : Kamal Selim
D’après le roman anglais Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights, 1847) d’Emily Brontë
A noter qu’en 1956, Kamel El Sheikh réalisera lui aussi une adaptation de ce roman sous le titre L’Etranger.
Musique : Izzat El Gahely, Ibrahim Hamouda, Sayed Mostafa


Galal est un jeune garçon dont le père est général. Celui-ci meurt lors d’un combat au Soudan. Orphelin, il est recueilli par des amis de son père, Esmat Pacha et sa femme qui ont déjà une petite fille, Hoda. Les deux enfants sont élevés ensemble et ils s’entendent à merveille. Malheureusement, en 1889, une épidémie de choléra dévaste l’Egypte. Esmat Pacha et sa femme succombent à la maladie. Avant de mourir, le vieil homme confie les deux enfants à Chahine, un cousin. Ce dernier n’a qu’une idée en tête : s’approprier la fortune de Hoda. Lui et sa sœur maltraitent les deux enfants qui peuvent tout de même compter sur la protection de leur nourrice et de Ragab, un serviteur dévoué. Les années passent. Galal et Hoda sont devenus des jeunes gens. Leur complicité d’enfants s’est mué en amour véritable, ce qui leur permet de supporter leur condition misérable. L’un et l’autre sont traités par Chahine en domestiques corvéables à merci…


Mardi 26 octobre à 15h

Le Fils du Quartier de Hassan El Seifi (Ibn El Heta, 1968)
avec Farid Shawki (Ashour), Zahrat Al Oula (Nouja), Abdel Moneim Madbouly (Saïd, l’assistant-réalisateur), Tawfik El Deken (Sayed), Mahmoud El Meleigy (Mahmoud Al Badraoui, le réalisateur et producteur), Nagwa Fouad (Nagwa, la femme de Farid Shawki), Mohamed Shawky (Hosny), Nahed Samir (la mère d’Ashour), Fifi Youssef (la mère de Nouja), Seif Allah Mokhtar (le garçon de café), Mohamed Taha (lui-même)
Scénario : Hassan El Seifi
Musique : Fathi Qora et Helmy Bakr


Comédie. Ashour tient une petite boutique de réparation de vélos. Il est amoureux de Nouja, sa voisine, et aimerait bien l’épouser. Pour cela, il économise tout ce qu’il gagne. Malheureusement, Ashour a un rival dans la personne de Sayed, le propriétaire du café de la rue. Ce dernier est beaucoup plus riche que notre héros et il a des chances sérieuses d’obtenir la main de la jeune femme. Grâce à son voisin Hosny qui fait de la figuration dans le cinéma, le jeune homme est embauché sur un tournage comme doublure de Farid Shawki auquel il ressemble de manière stupéfiante. En revenant d’Alexandrie où il avait tourné quelques scènes, le célèbre comédien disparaît dans un épouvantable accident de la route. Pour terminer son film, le producteur a une idée : Ashour doit devenir Farid Shawki


Lundi 25 octobre à 15h


Docteur Farahat de Togo Mizrahi (Doctor Farahat, 1935)
avec Fawzy El Gazaerli (Farhat Swaïlam), Amina Mohamed (Nouna), Ehsane El Gazaerli (la femme de Farhat Swaïlam), Tahya Carioca (Tahya, l’amie de Nouna), Ahmed El Haddad (Ali Effendi, le secrétaire du docteur Hemdy), Togo Mizrahi (docteur Hemdy), Hassan Rashid (le père de Nouna), Hussein El Masry (Khairy, l’ami du docteur Helmy), Zouzou Labib (chanteuse), Ibrahim Arafa (un employé de l’hôtel), Mony, Ali Kamal (le propriétaire de l’hôtel)
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Izzat El Gahely


Le directeur de l’hôtel Al Karounyah de Port-Saïd charge l’un de ses employés de trouver un interprète. Celui-ci ne cherche pas bien longtemps. Il tombe sur Farahat Swaïlam, un pauvre homme au chômage qui est prêt à tout pour gagner un peu d’argent. Farhat ignore tout des langues étrangères mais il accepte le poste. Après avoir reçu les conseils avisés de son épouse, il devient donc l’interprète officiel de l’hôtel Al Karounyah. Grâce à sa malice et à son sens de la répartie, l’ancien chômeur parvient à faire illusion auprès de tout le personnel de l’hôtel. C’est alors qu’un mystérieux personnage fait son apparition dans l’établissement : c’est le docteur Hemdy, un célèbre médecin qui revient en Egypte après quinze ans d’absence. Pour rester incognito, il arbore une fausse moustache et une fausse barbe. Farahat a tout de suite sympathisé avec son secrétaire. Alors que les deux hommes discutent dans le hall de l’hôtel, des journalistes font irruption et les prennent en photo. Ils ont pris Farhat pour le fameux docteur Hemdy. Ce dernier est présent mais d’un regard appuyé, ordonne à son secrétaire et à Farhat de ne pas détromper les journalistes. Le succès de l’opération a donné une idée au docteur. Il doit se fiancer à une jeune fille mais il n’est pas sûr des sentiments de celle-ci à son égard. Le père de la jeune femme l’a invité chez lui pour officialiser leur prochaine union. Le docteur Hemdy envoie Farahat à sa place : il veut s’assurer d’être aimé pour lui-même et non pour sa célébrité…


Dimanche 24 octobre à 23h

Le cas 85 d’Alaa Karim (85 Jinayat, 1993)
avec Hussein Fahmy (colonel Hazem), Raghda (Rawia), Hoda Issa (la mère du colonel), Yousri Al Ashmawy (Darwish Bey, le mari de Raouya), Bakinam (Aya, la fille du colonel), Gamil Barsoum (le complice de Yousri), Fatima Koshari (une prisonnière)
Scénario : Sherif Al-Menbawy
Musique : Hany Shenouda
Production : Al Ahram


Le colonel Hazem dirige d’une main de fer une prison pour femmes. Il est convaincu qu’il faut traiter avec la plus grande sévérité les détenus et il refuse d’éprouver la moindre compassion à leur égard. La femme d’Hazem est morte et depuis il vit seul avec sa mère malade et sa fille Aya. Dans la somptueuse propriété jouxtant la leur, réside Rawia, une jeune femme élégante et affable. Celle-ci a tout de suite sympathisé avec ses voisins. La grand-mère n’hésite pas à lui confier sa petite fille pour les sorties en ville qu’elle ne peut effectuer en raison de son état de santé . Rawia finit par participer à la plupart des activités de la petite famille et elle s’entend si bien avec Aya qu’Hazem envisage de l’épouser. Malheureusement, la jeune femme est déjà mariée. Son mari est un homme brutal qui a bâti toute sa fortune sans trop se soucier de la morale ni de la loi. Rawia ne l’a jamais aimé et souhaiterait divorcer. Hazem finit par rencontrer cet homme. Aussitôt, ce dernier essaie de le corrompre. Hazem, indigné, décide de rompre tout lien avec sa voisine. Une nuit, la police investit la propriété de Rawia et de son mari. Des coups de feu sont échangés. Plusieurs balles atteignent l’homme d’affaires qui s’effondre sans vie. Sa femme est arrêtée. On l’accuse d’avoir participé au trafic de drogue dirigé par son mari. Bien qu’elle ne connût rien des affaires de celui-ci, elle est condamnée et envoyée dans la prison que dirige Hazem…


Vendredi 22 octobre à 23h

Amour et Vengeance de Youssef Wahby (Gharam wa Intiqam, 1944)
avec Asmahan (Sohair), Anwar Wagdi (Wahid Ezzat), Youssef Wahby (Gamal Hamdy), Mahmoud El Meleigy (Safwat, le cousin de Wahid), Zouzou Madi (Inayat, l’amie de Sohair), Amina Sherif (Mounira, la sœur de Gamal), Beshara Wakim (le docteur Beshara), Fouad El Rashidi (le procureur), Menassa Fahmy ( le médecin de Gamal Hamdy), Gina (la danseuse), Mohamed Kamel (Oncle Rajab), Fakher Fakher, Soad Ahmed (la mère de Gamal Hamdy), Rashad Hamed (le chauffeur), Abbas Rahmy (un admirateur), Ibrahim Hechmat (expert dans la police scientifique)
Scénario : Youssef Wahby
Une histoire inspirée du Cid, la célèbre tragédie du dramaturge français Pierre Corneille (1606-1684)
Musique : Mohamed Al Qasabji, Ryad Al Sunbati, Mohammad Hassan Al Shugai et Farid Al Atrache
Textes des chansons : Ahmed Rami, Bayram El Tunsi, Mahmoud Al Sinnawi
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Sohair, une chanteuse célèbre décide d’abandonner sa carrière pour épouser l’amour de sa vie, Wahid, un homme à la sulfureuse réputation, alcoolique et coureur de jupons. Malheureusement, celui-ci est tué la veille de la cérémonie. Le principal suspect est le compositeur Gamal Hamdy. Il est arrêté et interrogé par la police mais on ne trouve aucune preuve contre lui. Il est libéré. Sohair croise à nouveau la route du musicien lors d’une fête donnée par l’une de ses amies. Elle décide de faire semblant de tomber amoureuse de lui pour connaître toute la vérité et se venger… 

Asmahan meurt accidentellement avant la fin du tournage de ce film, ce qui contraint Youssef Wahby à modifier le dénouement de son scénario.


Un autre film à voir :

-à 19h30 : Gare Centrale (1958), le chef d'oeuvre de Youssef Chahine avec Hind Rostom


Jeudi 21 octobre à 23h

L'Evasion d'Atef El Tayyeb (Al Huroub, 1991)
avec Medhat El-Sherif; Ahmed Zaki (Montasser), Abdel Aziz Makhyoun (Major Salem Abdel Razek), Zouzou Nabil (la mère de Montasser), Hala Zedki (Sabah, la danseuse), Mahmoud El Bezawy (le frère aîné de Montasser), Nermin Kamal (la sœur de Montasser), Layla Sheir (la directrice de l’école), Mohamed Wafik (Colonel Fouad Al-Sharnoub), Abu Bakr Ezzat (le Général), Youssef Fawzy (Medhat, le directeur de la société), Samir Wahid (Farid Ezzat, l’agent de change), Aïda Fahmy (Zeinab, la cousine et la femme de Montasser), Salah Abdullah (le fabricant de faux papiers), Ezzat Al Machad (le rédacteur en chef du journal), Ahmed Adam (Aziz, le journaliste), Soheir Tawfiq (la femme de Medhat)
Scénario et dialogues : Mostafa Moharam
Inspiré du Comte de Monte-Cristo, un roman d’Alexandre Dumas
Musique : Modi Al Imam
Figure dans la liste des 100 films les plus importants du cinéma égyptien.


Drame. Montasser travaille pour une société qui s’occupe d’envoyer des ouvriers égyptiens dans les pays du golfe. Ne supportant plus de voir ces travailleurs exploités et escroqués par son patron qui leur délivre des faux visas, il veut dénoncer ces pratiques frauduleuses à la police. Mais son chef est plus rapide que lui : il parvient à faire arrêter son employé pour détention de drogue. Montasser est condamné à deux ans de prison. Quand il est enfin libéré, il veut se venger. Il se rend chez son ancien patron et le tue dans son lit. Puis il se lance à la recherche de sa femme. Celle-ci a été manipulée par une entremetteuse qui l’a convaincue de partir en Turquie pour s’y prostituer. Il retrouve très vite cette mère maquerelle. Elle occupe une fonction fort honorable : directrice d’une école pour jeunes filles. La dame refuse de lui dire où se trouve sa femme. Alors Montasser tente de la faire avouer par la force. En tentant de résister, la directrice chute et sa tête vient frapper violemment l’accoudoir du canapé. Elle meurt sur le coup. Montasser doit fuir…


Mercredi 20 octobre à 15h

Reviens, maman d’Abdel Rahman Sherif (Oudy Ya Ommy, 1961)
avec Chukry Sarhan (Raafat), Omar El Hariri (Hussein), Nadia Lotfi (Zeinab, la femme de Raafat), Boussy (une petite fille), Zouzou Madi (Enayat, la mère de Raafat), Amina Rizq (la mère de Zeinab), Fakher Fakher (le docteur Asim), Riri (Samira, la jeune maîtresse de Hussein), Salwa Mahmoud (la femme de ménage), Ahmed Shawqi (un médecin), Nazim Sharawy (le procureur), Badr Nofal (Abou El Elal), Nani Ezzat (une petite fille)
Scénario : Othman Ali Saad, Bahaa Al Din Sharaf, Mohamed Abou Youssef, Ahmed Abbas Saleh
Musique : Fouad El Zahiry
Production : Dinar Films


Zeinab a épousé Raafat, un ami d’enfance. Ils ont eu une petite fille et ils vivraient heureux s’il n’y avait pas la mère de Raafat, Enayat, qui est une femme égoïste et jalouse. Celle-ci entretient une relation secrète avec Hussein, un camarade de son fils. Zeinab les surprend en pleine conversation amoureuse lors de la fête qu’elle et Raafat donnent pour l’anniversaire de leur mariage. La jeune femme décide de se rendre chez Hussein pour le convaincre de mettre fin à cette liaison. L’homme profite de ce tête à tête pour tenter d’abuser de Zeinab. Elle résiste et tandis qu’ils se battent, la mère de Raafat fait irruption dans l’appartement. Furieuse, elle s’empare d’un bibelot et frappe à plusieurs reprises sur la tête d’Hussein. Il s’écroule inanimé et c’est à cet instant qu’Enayat découvre que la jeune femme qui se trouvait avec son amant est sa belle-fille…


Mardi 19 octobre à 15h

L’Enfer de la Jalousie de Konstantin Kostanov (Jahim Al-Gheera, 1953)
avec Amira Amir (Soraya, la danseuse), Kamal El Shennawi (Nabil), Zahrat Al Oula (Awatef, la femme de Nabil), Mahmoud El Meleigy (Mamdouh Al Masrani), Hind Rostom (Elham, la femme de Wagih), Stephan Rosty (Wagih), Aziza Helmy (la mère d’Awatef), Mimi Asaaf (Samia, la fille de Nabil et d’Awatef), Edmond Tuema (Hamdy Bey), Abdel Moneim Ismaïl (le chauffeur de taxi)
Scénario : Konstantin Kostanov, Sobhy Amin, Osman Ali Saad
Musique : Osman Ali Saad, Farid Ghosn, Abdel Halim Noweira, Hassan Abou Zayed
Producteur : Fondation Kostanov


Nabil est un jeune architecte brillant . Il a épousé Awatef qui lui a donné une petite fille, Samia. Tous les trois forment une petite famille heureuse vivant à l’abri du besoin. Nabil travaille pour la compagnie de Wagih et ils s’apprêtent à signer un gros contrat avec Hamdy Bey. Pour l’occasion, Wagih organise une réception dans sa propriété. La grand danseuse Soraya a promis de s’y produire malgré la jalousie féroce de son amant, Mamdouh Al Masrani. Awatef n’a pu accompagner son mari si bien que celui-ci se rend seul à la petite fête. Tandis que les invités dansent, Wagih et Nabil se sont isolés avec Hamdy Bey pour signer le fameux contrat et les deux associés savourent leur succès. Dans le même temps, un incident éclate : Soraya a été giflée par son amant qui n’a pas supporté la voir danser avec un invité. C’en est trop : elle décide de rompre. Elle quitte aussitôt la maison de Wagih tandis que Nabil lui aussi s’apprête à prendre congé de ses hôtes, pressé de rejoindre sa petite famille. C’est ainsi que l’architecte et la danseuse se retrouvent dans le même taxi. Soraya supplie Nabil de l’accompagner au domicile de Mamdouh Al Masrani : elle veut y récupérer ses affaires. Le jeune homme accepte, un peu hésitant. Malheureusement, l’amant de la danseuse les avait suivis et il fait irruption dans la maison. Les deux hommes se bagarrent. Nabil a réussi à s’emparer du revolver de son adversaire et il le tient en joue. Sans qu’il n’ait appuyé sur la gâchette, deux coups de feu retentissent et Mamdouh s’écroule. C’est Soraya qui a tiré de la chambre dans laquelle l’avait enfermée son amant. Elle visait la serrure de la porte mais les balles se sont logées dans le dos de Mamdouh, le blessant mortellement...


Lundi 18 octobre 2021 à 15h

La Fin des Diables d’Houssam Al Din Mostafa (Nihayat al Chayatin, 1970)

avec Farid Shawky (Ismaïl), Nagla Fathy (Zahra), Youssef Chabaan (Hamada), Ibrahim Khan (Raafat), Tawfik El Deken (Issam), Zouzou Chakib (Tafida), Fathia Shahin (la mère de Zahra), Soheir Fakhry (Mervat), Abdel Moneim Basiony (Abdin, le propriétaire du garage), Hussein Kandeil (l’enquêteur), Mahmoud Rashad (le directeur de la banque), Tawfiq Al-Kurdi (le gardien de voitures)
Scénario : Sami Sarhan, Faysal Nada, Sabri Ezzat
Production : les films Ehab El-Leithy


Ismaïl, Raafat et Hamada sont trois mauvais garçons dont le métier est le cambriolage. Leurs derniers coups ont été piteux et ils se sont séparés. Ismaïl est devenu vendeur de voitures dans un grand garage. Il met ses compétences au service de son patron pour escroquer les clients et il a épousé Zahra, une guide touristique. Hamada est coiffeur pour dames. Il a réussi à séduire sa patronne qui lui donne tout l’argent dont il a besoin pour se livrer à son hobby préféré : le jeu. Enfin, Raafat file le parfait amour avec Mervat, la fille d’un directeur de banque.
C’est grâce à cette jeune femme qui se rend au garage d’Ismaïl pour acheter une voiture qu’ils vont se retrouver et se lancer dans un projet ambitieux : dévaliser une banque. L’opération se déroule exactement comme ils l’avaient prévu mais Ismaïl est arrêté peu après. Il a été identifié à cause d’un témoin qui avait enregistré la plaque d’immatriculation de son véhicule…


Dimanche 17 octobre 2021 à 19h30

Les Filles d’Eve de Niazi Mustafa (Banat Hawa, 1954)
avec Mohamed Fawzi (Wahid), Madiha Yousri (Esmat), Shadia (Hekmat, la sœur d’Esmat), Ismail Yassin (Ananas, l’amoureux d’Hekmat), Zinat Sedki (le garde du corps d’Esmat), Abdel Moneim Ismail (l’infirmier), Edmond Tuema (le directeur de la galerie de peinture), Hind Rostom (l’une des secrétaires), Hassan Hamed (le professeur de judo), Mohamed Reda (le modèle en tenue de pêcheur), Thuriya Salem (une danseuse), Hamid Badawy (l’oncle d’Esmat), Fawzya Ibrahim (employée du magasin), Mounria Abdel Mohsen (la directrice du camp artistique)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary, Niazi Mostafa
Musique : Mohamed Fawzi, Abd Al Aziz Salam, Fathy Qoura
Paroles des chansons : Saleh Gawdat, Abou Al Seoud Al Ebiary
Producteur : Mohamed Fawzi


Comédie musicale. Esmat est la propriétaire des magasins Jeunesse et Beauté. C’est une féministe convaincue : dans sa société, elle n’emploie que des femmes et elle a créé une association qui lutte pour l’égalité entre les deux sexes. Elle ne veut surtout pas entendre parler de mariage au grand désespoir de sa sœur cadette : celle-ci ne pourra épouser l’homme qu’elle aime qu’une fois Esmat mariée. Un jour, alors que la femme d'affaires se rend en voiture à une réunion de son association, elle renverse un cycliste. Plus de peur que de mal : l’homme se relève sans grande difficulté. Il s’appelle Wahid et c’est un artiste peintre. Il se rendait à une exposition pour y présenter une œuvre qui a été abîmée dans sa chute. Esmat veut le dédommager mais Wahid refuse : il est ébloui par la beauté de la jeune femme et souhaite faire immédiatement son portrait. Esmat accepte à contrecœur. Ils s’installent au bord du Nil et en quelques minutes, Wahid réalise un portrait au crayon de sa belle inconnue. Cette dernière, exaspérée par cette situation finit par quitter Wahid en lui laissant un chèque. Grâce à ce chèque, le peintre parvient à retrouver la femme d’affaires. Il se présente au siège de sa société mais elle refuse de le recevoir…






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