mercredi 1 mai 2019

Les réalisateurs : Nagdi Hafez (1929-2007)

نجدي حافظ

Nagdi Hafez fait ses premiers pas dans l’industrie cinématographique au début des années cinquante. Il fait d’abord fonction de scripte puis devient l’assistant de metteurs en scène reconnus comme Atef Salem ou bien Mahmoud Zulficar. Il réalise son premier film en 1962. Il s’est essentiellement illustré dans la comédie populaire.


Cinq films de Nagdi Hafez ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :

Le Malin (El rajul el thaalab,1962)
avec Fawzy Darwich, Farid Shawki, Ahmed Tantawi, Mohamed Shaalan, Amina Rizq, Abdel Khalek Saleh, Riri, Cariman, Fayza Fouad, Hussein Issa, Lotfy Abdel Hamid
Scénario : Ismaïl Al Qadi


Farid Sharif appartient à une famille honorable mais il a échoué dans ses études. Il s’est lancé dans le trafic de drogue pour montrer à son père qu’il était capable de réussir aussi bien que les autres. Il vit toujours chez ses parents avec son frère Adel qui est étudiant et sa sœur Afaf. Fardi travaille le jour dans une société commerciale et le soir il rejoint le gang dont il est l’un des membres les plus actifs. Le gang est dirigé par Zidane, Adoui et Marzouk. Farid a comme surnom Le Malin. C’est la police qui l’a baptisé ainsi car il a toujours réussi à échapper à ses filets. Il a aussi réussi un coup de maître en épousant la sœur d’Omar, l’inspecteur qui dirige toutes les actions antidrogue de la police. Et ce n’est pas tout : Omar a de son côté fait la connaissance de sa sœur Afaf et l’a épousée. Le gangster pense ainsi jouir d’une impunité totale. Il va jusqu’à utiliser la voiture de son beau-frère pour transporter la drogue. Mais un enquêteur finit quand même par avoir des soupçons et une perquisition est effectuée dans la maison familiale.


Le Crime Comique  (El Garima el Dahika, 1963)
avec Ahmed Mazhar (Medhat), Soad Hosny (Layla), Fathia Ali (la mère de Medhat), Mahmoud El Meleigy (Salman, l’assassin du père de Medhat), Abdel Moneim Ibrahim (le frère de Layla), Stephan Rosti (le psychiatre), Mimi Chakib (la mère de Layla), Mohamed Reda (l’oncle de Medha), Saïd Khalil (le cousin de Layla), Omar Afifi (Izzat Sami, l’auteur de romans policiers), Mohsen Hassanein (le frère de Salman), Thuraya Fakhry (la nourrice), Ahmed Loxer (l’inspecteur de police)
Scénario : Abdel Aziz Salam
Musique : Youssef Shawki
Production : les Films de la Tour du Caire
appréciation : 3/5


Medhat est un réalisateur de télévision et il doit dans quelques jours épouser Layla. Il se rend dans le village où réside sa mère pour annoncer à celle-ci la bonne nouvelle. Après une fin de voyage mouvementée, il arrive enfin à destination. Son oncle et sa mère lui apprennent que l’assassin de son père est sorti de prison et qu’il voudra certainement se venger d’avoir été dénoncé par Medhat. La vieille femme et l’oncle incitent le réalisateur à tuer le meurtrier avant que celui-ci ne tente quoi que ce soit contre lui. Il refuse. De retour au Caire, il essaie de reporter son mariage mais la famille de sa fiancée ne veut rien savoir. Medhat et Layla se marient donc à la date prévue. La jeune femme s’installe dans la maison de son époux. Medhat sait que l’assassin de son père connaît son adresse. Délaissant son épouse, il passe toutes ses nuits dans le salon face à la porte d’entrée, un fusil entre les mains. Une nuit, un inconnu s’introduit dans la maison. Medhat tire aussitôt. L’homme s’effondre. Il est mort. Medhat enterre le corps dans son jardin. Avertis, des policiers se présentent au domicile du réalisateur… 
Ce film est une adaptation de la comédie The Gazebo réalisé par George Marshall en 1959 (d’après la pièce d’Alec Coppel) avec Glenn Ford et Debbie Reynolds.


La Vie d’un Célibataire (Hayat azeb, 1963)
avec Nadia Lotfi (Hoda), Chukry Sarhan (Omar), Abdel Moneim Ibrahim (Hassanein), Youssef Fakhr El Din (Mahmoud), Fouad El-Mohandes (Ali), Abdel Khalek Saleh (Abdo Effendi, le père d’Hoda), Nahed Samir (la mère d’Hoda), Nagwa Salem (Aziza), Abdel Ghani El Nagdi (le gardien de l’immeuble), Mohamed Al Ezaby (chanteur), Poussy (la petite bonne), Sayed Abdallah (le barman)
Scénario : Ahmed Heikal et Nagdi Hafez
Musique : Youssef Shawki
Production : Films de la Tour du Caire


Omar est un employé modeste qui vit seul dans un petit appartement. Il est tombé amoureux d’Hoda, sa voisine. Tous les deux aimeraient bien se marier mais le père de la jeune fille s’oppose catégoriquement à cette union. Omar est terriblement déçu. Pour le consoler, ses trois amis l’entraînent dans un cabaret. Ils boivent et dansent toute la nuit. Quand ils quittent l’établissement, Aziza, une danseuse, les suit. Tout le monde se retrouve dans l’appartement d’Omar. Aziza qui avait très soif boit par mégarde une potion mortelle que l’un des trois amis de l’hôte avait apportée. Elle meurt. Les quatre garçons devront donc résoudre ce problème : comment se débarrasser du corps en toute discrétion ?


Vacances forcées (Agaza Belafya, 1966)
avec Fouad El-Mohandes (Hussein), Mohamed Awad (Salem), Shweikar (Dounia), Nawal Abou El Fotouh (Amina), Kawthar El Assal (Sharifa, la complice de Kamal), Hassan Hamed (Kamal, l’escroc), Zouzou Chakib (la tante de Dounia), Adel Imam (un détective), Lebleba (chanteuse), Salama Elias (le directeur du journal), Adel Awad (un détective), Abdel Ghani El Nagdi (un détective), Fouad Rateb (le bijoutier)
Scénario : Abdel Ghani El Nagdi, Ahmed Al Mula et Hassan Ahmed
Musique : Munir El Meiligy et Fathi Qoura 
Production : Alflam Al Nasr Al Arabi


Comédie. Salem et Hussein sont deux amis qui travaillent dans la même administration. En jouant à un concours organisé par un journal, ils gagnent deux semaines de vacances à Alexandrie. A l’hôtel, ils font la connaissance des deux journalistes, Amina et Dounia, qui sont chargées de réaliser un reportage sur leur séjour. Les deux jeunes femmes sont aussi jolies l’une que l’autre et tout à fait au goût des deux compères. Mais un escroc qui s’est installé dans leur hôtel avec sa complice va manipuler Dounia pour tenter de s’emparer de bijoux d’une valeur inestimable…


Poursuite amoureuse (Moutarada gharamia, 1968)
avec Fouad El-Mohandes (Mounir), Shweikar (Mona), Madiha Kamel (Maria, l’hôtesse italienne), Hassan Mostafa (Fantomas, le maître d’hôtel de Mounir), Abdel Moneim Madbouly (le psychiatre), Camelia (l’hôtesse française), Shahinaz Taha (l’hôtesse américaine), Kawthar Shafiq (l’hôtesse japonaise), Thérèse (l’hôtesse anglaise), Mahmoud Azmy (Sami)
Scénario : Farouk Sabry
Directeur de production : Kamal Hussein


Comédie. Adaptation de la comédie à succès « Boeing Boeing » de Marc Camoletti. Mounir est un homme très riche qui, malgré sa fortune, travaille comme contrôleur aérien. C’est un dom juan impénitent qui entretient une relation amoureuse avec cinq hôtesses en même temps, toutes les cinq de nationalités différentes. Il a en outre la passion des chaussures de femmes qu’il collectionne chez lui. En plus de ses « liaisons internationales », il a une fiancée officielle, Mona, une hôtesse égyptienne. Cette dernière menace de le quitter s’il ne renonce pas à sa vie de play-boy et à sa collection de chaussures. Mounir, plein de bonne volonté, demande de l’aide à un psychiatre...


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