samedi 10 avril 2021

Les réalisateurs : Ahmed Fouad (1931-1992)

أحمد فؤاد

Ahmed Fouad commence sa vie professionnelle dans le cinéma au milieu des années cinquante mais ce n’est qu’en 1969 qu’il réalise son premier film, Lune de Miel d’un Jour. Pendant les deux décennies qui suivent, il tournera près d’une trentaine de films. Il est le spécialiste de la comédie populaire dont le ressort principal est le sexe. Il surfe sur la libération des mœurs de son époque et n’hésite pas à dénuder ses actrices, du moins autant que le permettent la censure et l’opinion publique. Il faut lui reconnaître une certaine audace dans les sujets abordés même si on pourra lui reprocher le côté racoleur d’un grand nombre de ses comédies.


Trois films d'Ahmed Fouad ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog : 


24 Heures d'Amour (24 saaha hob, 1974)
avec Zizi Al Badraoui (Laïla), Adel Imam (Ahmed), Soheir Ramzy (Mona), Samir Ghanem (Samir), Mohie Ismaïl (le voisin célibataire), Lebleba (Amira), Hassan Youssef (Sherif), Sayed Zayan (le notaire), Nabila El Sayed (la mère d’Amira), Aziza Helmy (la mère de Sherif), Khadiga Mahmoud (la servante), Mohamed Reda (le chauffeur)
Scénario : Farouk Saïd
Musique : Fathy Qoura, Ali Ismaïl, Lebleba
Production : Al Masry Films
appréciation : 3/5


Après six mois passés en mer, trois officiers de marine rentrent chez eux pour un jour de congé. Mais, au lieu de les accueillir avec amour et tendresse, leurs compagnes les fuient car elles sont persuadées qu’elles ont été trompées durant une si longue séparation. Les trois marins ont vingt-quatre heures pour retrouver leurs bien-aimées et jouir enfin du repos du guerrier.



Tout le monde veut aimer (El Kol Awez Yeheb, 1975)
avec Soheir Ramzy, Nour Al Sherif, Adel Imam, Hassan Hamed, Nabila El Sayed, Nadia Arslan, Ibrahim Saafan, Seif Allah Mokhtar, Medhat Gamal, Dina Abdallah, Mohamed Shawky, Gamal Ismail, Qadria Kamel, Motawa Owis, Ibrahim Kadri, Mazhar Abol Naga, Saleh Al-Eskandrani
Scénario : Yahya Al Leithi
Production : Ahmed Fouad


Ahmed, un playboy de la capitale, rend visite à son ami Abdel Salam, un instituteur qui réside à Fayoum. Il est accompagné par deux jeunes femmes, Diana et Maria. Celles-ci vont à l’hôtel tandis qu’Ahmed traverse la vile pour rejoindre Abdel Salam dans son école. En cheminant, il rencontre Layla. C’est le coup de foudre immédiat. Quand il retrouve enfin son ami, Ahmed lui raconte aussitôt ce qui vient de lui arriver. Abdel Salam lui conseille de ne pas tenter d’approcher à nouveau celle dont il est tombé amoureux. La jeune femme habite en face de chez lui et elle est étroitement surveillée par son cousin qui rêve de l’épouser bien qu’il soit déjà marié. Un détail qui a son importance : ce cousin, du nom de Massoud, est un commerçant prospère et une force de la nature qui effraie tout le monde par sa violence. Ahmed n’a cure de l’avertissement d’Abdel Salam. Il veut revoir Layla.


Les Maris Diaboliques (Al'azwaj alshayatin, 1977)
avec Nahed Sharif (Naïma Abbas), Adel Imam (Mamdouh), Saïd Saleh (Kamal), Youssef Fakhr Eddine (Fathy), Layla Taher (Karima, la femme de Kamal), Hayat Kandel (Samia, la femme de Fathy), Wedad Hamdy (Wedad Hamdy), Madiha Kamel (Magda, la belle sœur de Kamal), Tawfik El Deken (le voleur en prison), Ahmed Nabil (un autre voleur en cellule), Zayan (le policier), Ibrahim Saafan (le voisin de Mamdouh), Buthaïna Nassar (Afaf, la servante), Ahmed Nabil, Mohamed Hamdy (l’officier de police)
Scénario : Ahmed Abdel Wahab
appréciation : 3/5


Fathy, Mamdouh et Kamal sont trois amis travaillant dans la même fabrique de réfrigérateurs. Kamal est marié à Karima, Fathy à Samia. Mamdouh est célibataire. Il vit dans une péniche où le rejoignent régulièrement Fouad et Fathy pour passer du bon temps loin de leurs épouses. Un jour, Mamdouh prend dans sa voiture une jeune femme qui semble désemparée. Ce que Mamdouh ne sait pas c’est qu’elle vient de voler des bijoux au domicile de sa patronne qui n’est autre que la comédienne Wedad Hamdy. Cette dernière s’en est aperçue et, avec l’aide son jardinier, elle s’est lancée aux trousses de son employée indélicate. Peine perdue ! Grâce à la voiture de Mamdouh, la voleuse échappe à ses poursuivants. Elle parvient même à apitoyer son chauffeur qui accepte volontiers de l’accueillir sous son toit, non sans avoir quelques arrière-pensées. La jeune femme qui s’appelle Naïma prend tout de suite ses aises dans la péniche : elle se sent comme chez elle. Surviennent les deux amis de Mamdouh. Ils sont enchantés de faire la connaissance d’une invitée aussi séduisante. Pour fêter, cet « heureux événement », on débouche une bouteille de vin, on met un disque et Naïma danse pour les trois garçons. Malheureusement, ils sont interrompus par l’irruption de la police qui est à la recherche des bijoux volés. Naïma a juste le temps de les dissimuler dans le canapé du salon. Tout le monde est emmené au poste et placé en cellule. Si Naïma reste en prison, les trois hommes sont vite relâchés. Mais cette mésaventure a mis Kamal et Fathy dans une situation délicate : leurs épouses ont été informées des circonstances de leur arrestation et elles n’ont guère apprécié la plaisanterie. Les deux hommes mariés ont décidé de rompre avec Mamdouh et de tout faire pour regagner l’affection de leurs femmes.


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