jeudi 1 avril 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 1er au 15 avril)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Jeudi 15 avril à 17h30

Ismaël Yassin Tarzan de Niazi Mostafa (Ismail Yassin Tarazane, 1958)
avec Ismaël Yassin (Tigre), Fayrouz (Safa), Abdel Salam Al Nabulsi (Qandil, le fils de Mourad), Hassan Fayek (l’homme de loi), Stephan Rosti (Mourad, le frère du défunt), Thuraya Fakhry (la sœur de Mourad), Zinat Sedki (Hasanat, la fille de Mourad), Mohamed Shawki (le professeur), Riri (la danseuse), Mimi Chakib (la femme de Mourad), Layla Hamdi (Adalat, la fille de Mourad), Mohamed Abu El Soa'ud (le cousin), Khaled El Agabany (le guide soudanais)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Attiah Sharara
Production : Hassan El Seifi


Comédie. Ali Al Assad, un homme très riche, décède. Toute sa famille est réunie pour assister à l’ouverture du testament. A la grande surprise de tous les présents, on apprend que le défunt a un fils. Il s’appelle Tigre et il a été perdu il y a vingt-cinq dans la jungle au Soudan. Ce fils est donc l’héritier principal de son père mais ce dernier lègue une partie de sa fortune aux autres membres de sa famille à une condition : ils doivent retrouver son fils. Mourad, le frère du défunt et son fils Qandil partent à sa recherche. Pour l’identifier, ils possèdent un indice : sur l’épaule droite de Tigre a été tatoué un lion dressé sur ses deux pattes arrière…
Inspiré de Totò Tarzan, un film italien de Mario Mattoli (1950).


Mercredi 14 avril à 23h

Pardonne-moi mes péchés d'El-Sayed Ziada (aghfir li khatiyati, 1962)
avec Samira Ahmed (Leila), Kamal Al Shennawi (Hussein), Zouzou Madi (la mère d’Hussein), Hassan Hamed (Mountassir, l’ami d’Hussein), Roweda Adnan (Ahlam, la cousine d’Hussein), Fayza Fouad (la fiancée d’Hussein), Ahmed Ghanem (Mazloum, le mari d’Ahlam), Nahed Samir (Oum Khalil), Amal Yousri (Noussah, la maîtresse de Mountassir), Mohamed Shawky (Sharaf), Saïd Khalil (le père de Leila)
Scénario : Aziz Armani et El Sayed Ziada
Musique : Abdul Magid Al-Sharif


Drame. Hussein était resté un célibataire endurci vivant dans une villa cossue avec sa mère jusqu’à ce qu’il rencontre Leila, une jeune ouvrière. Le coup de foudre est immédiat. A partir de là, Hussein change totalement : il renonce à ses soirées arrosées avec ses amis pour se consacrer à son amour tout neuf. Il est bien décidé à épouser celle qu’il considère comme la femme de sa vie. Un jour, il décide de l’attendre à la sortie de son travail. A peine a-t-elle franchi les grilles de l’usine qu’un homme lui prend le bras et la conduit dans une voiture au volant de laquelle se trouve une second homme. La voiture disparaît. Hussein est ébranlé par ce qu’il vient de voir. Un peu plus tard, il rencontre le premier homme qui prétend être le cousin de Leila…


Mardi 13 avril à 17h30

Entre ciel et terre de Salah Abou Seif (Bayna as-sama wa al ard - 1959)

avec Hind Rostom (Nahed Shukry, la star), Abdel Salam Al Nabulsi (l’aristocrate), Mahmoud El Meleigy (le gangster), Abdel Moneim Ibrahim (le fou), Said Abu Bakr (le harceleur), Zizi Mustafa (Sonia), Yacoub Mikhail (le mari de la femme enceinte), Ahmed Louksor (le metteur en scène), Abdel Ghani El Nagdi (le serviteur), Mahmoud Azmy (l’amant), Naïma Wasafi (la femme enceinte), Amin Wahba (le vieillard), Kadreya Kadry (la femme infidèle), Nahed Samir (l’épouse du vieillard), Samia Rushdy (Zakia), Abdel Moneim Madbouli (le voleur)
avec Hind Rostom, Abdel Salam Al Nabulsi, Mahmoud El Meleigy, Abdel Moneim Ibrahim, Said Abu Bakr, Zizi Mustafa, Yacoub Mikhail, Ahmed Loksar, Abdel Ghani El Nagdi, Mahmoud Azmy, Naïma Wasafi, Amin Wahba
Scénario : Naguib Mahfouz et El Sayed Badeir
Musique : Fouad El Zahry
appréciation : 5/5


Apologue. Dans la chaleur estivale d'un vendredi après-midi au Caire, un groupe d'individus représentant toute la société égyptienne restent bloqués dans l'ascenseur d'un grand building de Zamalek (Lebon Building construit en 1952) durant plus d’une heure. Parmi les passagers, on trouve une star de cinéma (Hind Rostom) accompagnée de son chien, un aristocrate sans le sou (Abdel Salam Nabulsi) un chef de gang (Mahmoud El Meleigy), un picpocket (Abdel Moneim Madbouly), un fou échappé de l’asile (Abdel Moneim Ibrahim), une femme infidèle (Kadreya Kadry) et son amant (Mahmoud Azmy), un cuisinier (Abdel Ghani El Nagdi), une femme enceinte (Naïma Wasafi) et son mari, un obsédé sexuel (Saïd Abou Bakr), un vieil homme (Amin Wahba) qui doit épouser une très jeune femme, une lycéenne (Zizi Mostafa) qui doit rejoindre son amoureux. Le huis clos tourne au psychodrame. Pendant ce temps-là, l’équipe de cinéma installée sur la terrasse du bâtiment attend sa vedette pour tourner une scène et le metteur en scène se montre de plus en plus fébrile tandis que des gangsters s’apprêtent à forcer le coffre-fort d’une grande compagnie dont le siège se trouve aussi dans l’immeuble.


Un autre film à voir : 

-à 23h : Entrevue Confidentielle de Mohamed Abdel Aziz (1986)


Lundi 12 avril à 19h30

C'était le crime de mon père d’Henry Barakat (haza ganahu abi, 1945)
avec Sabah (Samia), Zaki Rostom (Adel, le père de Samia), Ferdoos Mohamed (la femme d’Hassanein et la mère adoptive de Samia), Abdel Aziz Ahmed (Hassanein, le père adoptif de Samia), Serag Mounir (Waji Bey, le père de Samir), Zouzou Nabil (Ilham, la mère de Samia), Salah Nazmi (Samir), Mona (Mona, la fiancée de Samir), Violet Sidawi (la directrice de l’atelier de couture)
Scénario : Youssef Gohar et Henry Barakat
Musique : Saleh Gawdat, Mamoun Al Shinnawi, Mahmoud Al Sherif, Farid Ghosn


Mélodrame chanté. Adel est avocat à Tanta. Il entretient une relation amoureuse avec une jeune femme, Ilham. Quand il a commencé à s’engager en politique et à devenir une personnalité en vue, il a souhaité rompre de peur que cette liaison ternisse sa réputation. Mais Ilham lui annonce qu’elle est enceinte et qu’elle souhaite le mariage. Pour Adel, hors de question de l’épouser. En revanche, il lui propose de l’entretenir elle et son enfant tout en exigeant de garder secret sa paternité. Ilham refuse cet arrangement. Elle quitte Tanta et rejoint Le Caire où elle est accueillie par une amie, Madame Adela. Elle met au monde une petite fille qu’elle prénomme Samia mais elle meurt subitement des suites de son accouchement. C’est Hassanein, le mari de Madame Adela qui reconnaît l’enfant auprès des services de l’état-civil. Samia grandit. C’est devenue une jeune femme. Elle est couturière et quand son père adoptif a été licencié à la suite de la perte accidentelle de son bras droit, c’est elle qui s’est chargée de l’entretien de toute la famille. Un jour, Samia doit remettre une robe chez un riche notable. Quand la jeune couturière entre dans la grande demeure, on s’apprête à fêter l’anniversaire de Samir, le jeune fils de la maison. Bien que déjà fiancé, Samir tombe immédiatement amoureux de Samia…  


Un autre film à voir :

-à 23h : Les Deux Orphelines d'Hassan Al Imam (1948) avec Faten Hamama, une adaptation du roman éponyme (1877) des deux auteurs français Adolphe d'Ennery et Eugène Cormon.


Dimanche 11 avril à 19h30

Une fenêtre sur le Paradis d’Ahmed Diaa Eddine (nafiza alal janna, 1953)

avec Mariam Fakhr Eddine (Samiha Farid), Mohsen Sarhan (Magdy Abdel Hamid), Omar El-Hariri (Tawfiq, le secrétaire de Farid Bey), Abdel-Wareth Asr (Farid Bey, le père de Samiha), Wedad Hamdy (Shalabiya), Zahrat Al Oula (Nadia Hanem, l’amie de Samiha), Thuraya Fakhry (la tante de Samiha), Soheir Fakhry (Aïcha, la sœur de Samiha), Abdel Aziz Al Ahmed (Suleiman), Abbas Rahmy (le médecin), Aziza Badr (la nourrice)
Scénario : Mohamed Kamal Hassan Al Mouhamy
Production : Paul Moradian


Drame. Samiha et son père, Farid Bey, sont les victimes d'un escroc. Celui-ci était le secrétaire particulier de Farid Bey et grâce à sa situation, il a non seulement dérobé la fortune de la famille mais il a abusé de la fille. Le père porte plainte pour le vol mais on préfère ne rien dire concernant le viol. Le secrétaire a fui à l’étranger si bien qu’il échappe à toute condamnation. Samiha donne naissance à une petite fille aveugle. L’enfant est confié à une nourrice qui doit l’élever dans le plus grand secret. Le temps passe. La jeune mère rencontre Magdy, un homme honnête qui l'aime sincèrement, mais elle le repousse pour ne pas avoir à révéler son lourd passé. C’est alors qu’elle apprend le retour en Egypte du père de sa fille…


Samedi 10 avril à 19h30

Oum Ratiba d’El Sayed Bedeir (1959)
avec Mary Moneib (Oum Ratiba), Omar El-Hariri (le jeune frère d’Oum Ratiba), Thurya Fakhry (la mère de Sayed et de Souad), Abdel Moneim Ibrahim (le serviteur), Abdel Moneim Ismaïl (le boucher), Wedad Hamdy (Sonia, la servante), Mahmoud Shoukoko (le chanteur), Emad Hamdy (le client muet), Nagwa Fouad (Safia, l’amie de Souad), Ahmed Mazhar (l’inspecteur), Farid Shawki (un faux mage), Hussein Riad (un faux mage), Amal Farid (Souad), Fouad Shafik (le frère aîné d’Oum Ratiba), Hassan Fayek (Sayed, le frère de Souad)
Scénario et dialogues : Youssef Al Sebaï
Musique : Attya Sharara


Comédie. Oum Ratiba et son frère Suleiman vivent sous la coupe de leur frère aîné, Abdel. A l’égard de son entourage, ce dernier exerce une tyrannie de chaque instant. Il interdit même à sa sœur d’épouser leur voisin qui l’aime passionnément. Abdel est obsédé par la sorcellerie. Avec des amis, il organise des séances de magie noire auxquelles doivent se joindre son jeune frère et leur domestique Zenham. Suleiman souffre d’insuffisance cardiaque et il lui est impossible de mener une vie normale. Abdel a donc eu une idée : ils vont entrer en communication avec l’esprit du docteur Al Banasawi afin qu’il leur propose un remède. Soad, la jeune femme amoureuse de Suleiman, est révoltée par ces pratiques superstitieuses. Avec la complicité d’une amie danseuse, elle interrompt brusquement la petite cérémonie…


Vendredi 9 avril à 19h30

La Porte Ouverte de Henry Barakat (Elbab Elmaftouh,1963)
avec Faten Hamama (Layla), Saleh Selim (Hussein), Mahmoud Morsi (Fouad, le professeur de philosophie de Layla), Jacob Michaël (le père de Layla), Hassan Youssef (Isam, le cousin de Layla), Shweikar (Djamila, la cousine de Layla), Mimi Chakib (la tante de Layla), Mahmoud El Hedini (Mahmoud, le frère de Layla), Seham Fathy (une camarade de Layla), Nahed Samir (la mère de Layla), Nawal El Saghira (la petite fille), Hussein Ismail (le mari de Djamila), Khadiga Mahmoud (Saïda, la servante), Ali Mostafa (l’un des révolutionnaires arrêtés), Samir Shedid (Sedky, l’amant de Djamila)
d'après un roman de Latifa Al Zayyat
Scénario : Youssef Issa, Henry Barakat, Latifa Al Zayyat
Musique : André Ryder
Production : Henry Barakat


Nous sommes en 1951, à la veille de la chute du roi Farouk. Layla est une jeune lycéenne qui prend une part active dans toutes les manifestations organisées pour réclamer le départ du monarque. Quand son père découvre son implication dans le mouvement révolutionnaire, il devient fou de rage et la corrige de manière brutale. Heureusement, Layla trouve du réconfort auprès de son cousin Isam qui vit avec sa mère dans l’appartement au-dessus de celui de ses parents. Une idylle naît entre eux mais le comportement du jeune homme va décevoir Layla et elle va renoncer à l’amour jusqu’à sa rencontre avec Hussein, un militant révolutionnaire, ami de son frère…


Un autre film à voir :

-à 23h : Illusions d’Amour de Salah Abou Seif (1957) avec Abdel Halim Hafez


Jeudi 8 avril à 17h30

L’Histoire de mon Amour d’Henry Barakat (Kesat Hoby, 1955)
avec Farid Al Atrache, Iman, Serag Mounir, Abdel-Wareth Asar, Berlanti Abdel Hamid, Wedad Hamdy, Kawthar Shafik, Ehsan El Qalawy, Mary Ezz Eddin, Thuraya Fakhry, Nelly Mazlom, Ali Kamal
Scénario : Youssef Assi, Henry Barakat, Farid Al Atrache
Musique et chansons : Farid Al Atrache et Abdel Aziz Salam
Production : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Un chanteur célèbre tombe amoureux d’une jeune aristocrate qu’il rencontre dans une fête. Celle-ci est en fait amoureuse de lui depuis longtemps mais jamais elle n’avait osé se déclarer. Ils se fréquentent régulièrement et les parents de la jeune fille sont très heureux de cette relation. Mais le jour où l’artiste veut faire sa demande en mariage officielle il apprend que l’élue de son cœur est déjà fiancée au roi. Le chanteur est fou de chagrin. Il tombe malade…


Un autre film à voir : 

-à 23h : Le Suicide du Propriétaire de l’Appartement d’Ahmed Yehia (1986) avec Nabila Ebeid et Taheya Carioca
 

Mercredi 7 avril à 13h30

La Photo de Mariage de Hassan Amar (Soreat al zefaf, 1952)
avec Fayrouz (Hoda), Mohsen Sarhan (Salah), Zahrat Al Oula (Tuha), Mahmoud El Meleigy (Abou Al Dahab, le riche marchand), Mary Moneib (la belle-mère), Wedad Hamdy (la sœur d’Abou Al Dahab), Ismail Yassin (Hanafi), Naima Wasfi (la directrice de l’école), Ensherah El Alfy (l’institutrice), Sayed Ismaïl (le chanteur), Tousoun Motamad (le marchand), Riad El Kasabgy (un homme de main d’Abou Al Dahab)
Scénario : Galil El Bendary, Docteur Hakim, Hassan Amar
Musique : Ahmed Sedky
Production : Hassan Amar


Salah, un jeune ingénieur, est marié à Tuha. Les deux époux mènent une existence modeste mais ils seraient parfaitement heureux si avec eux ne vivait pas la mère de la jeune femme. Le comportement déplaisant de la vieille dame finit par conduire le couple au bord de la rupture. Un jour, on propose à Salah un poste au Soudan avec un très gros salaire. La belle-mère exige que sa fille reste avec elle en Egypte. Malgré l’insistance de Salah pour que sa femme l’accompagne, rien n’y fait. Ils divorcent et le jeune ingénieur se rend seul au Soudan. Tuha découvre peu après qu’elle est enceinte. Elle envoie aussitôt un message à son ex-mari mais elle ne reçoit aucune réponse. Elle met au monde une petite fille qu’elle prénomme Hoda. Les années passent. Malgré ses lettres, la jeune mère n’a plus eu aucune nouvelle de Salah. Quand ce dernier revient enfin en Egypte, il ne sait toujours pas qu’il est le père d’une enfant. Il se rend à son ancien domicile pensant y trouver Tuha mais celle-ci a déménagé sans laisser d’adresse. En fait, elle réside dans une maison qui appartient à un riche commerçant, Abou Al Dahab. Ce dernier souhaiterait épouser la jeune femme mais elle a constamment repoussé ses avances, espérant toujours retrouver un jour le père de sa petite fille. Pour son malheur, elle va découvrir qu’Abou Al Dahab n’est pas un homme qui renonce facilement…


Un autre film à voir :

-à 23h : Amour et Vengeance de Youssef Wahby (1944), avec Asmahan qui mourra dans des circonstances mystérieuses avant la fin du tournage.


Mardi 6 avril à 19h30

Hassan et Nayma d'Henry Barakat (1959)
avec Muharam Fouad (Hassan), Soad Hosny (Naïma), Wedad Hamdy (Fatima), Hassan El Baroudy (Abdulaq), Mahmoud El Sabba (Atwa), Hussein Assar (Metwali), Naïma Wasfi (mère d’Hassan), Lotfy El Hakim (le maire), Layla Fahmy (servante), Neimat Mokhtar (danseuse), Hussein Ismaïl, Mohamed Tawfik, Abdelalim Khattab, Ibrahim Saafan
d’après un récit d’Abdel Rahman El Khamisy
Scénario : Henry Barakat et Abdel Rahman El Khamisy
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Morsi Gamil Aziz, André Ryder, Mohamed Al Mogi, Abdel Rahman El Khamisy
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Drame. Metwaly est un riche paysan qui ne pense qu’à accroître sa fortune et agrandir son domaine. Sa fille Naïma est tombée amoureuse d’un jeune chanteur du nom d’Hassan. Régulièrement, ils se retrouvent en cachette et se promettent l’un à l’autre. Malheureusement Metwaly a d’autres projets pour sa fille. Il souhaite qu’elle épouse Atwa, plus vieux mais surtout beaucoup plus riche qu’Hassan. Les deux amoureux décident de s’enfuir... 
C'est le premier film de Soad Hosny. Elle a quinze ans.


Un autre film à voir : 

-à 13h30 : Fils à Louer d'Helmy Rafla (1953), une comédie avec Mohamed Fawzi, Leila Fawzi et Taheya Carioca


Lundi 5 avril à 19h30

Sultan de Niazi Mostafa (1958)
avec Farid Shawki (Sultan), Rushdy Abaza (Essam, le fils d’Ahmed Shokry), Berlanti Abdel Hamid (Zakia, la servante), Nadia Lutfi (Sawsan, la journaliste fiancée d’Essam), Tawfik El Deken (Abu Sunnah Al Makuji), Mohamed Farag (le chef du gang de la montagne), Samiha Tawfik (la maîtresse du chef de gang), Adly Kasseb (le général Ahmed Shokry), Aziza Helmy (la femme d’Ahmed Shokry), Fakher Fakher (Awad), Nahed Samir (la mère de Sultan), Reyad El Kasabgy (le beau-père de Sultan), Mohamed Rushdy (chanteur)
Scénario : Niazi Mostafa et Abdel Hay Adib
Dialogues : El Sayed Bedeir
Musique : Mohamed Roshdy, Sonia Abdel Wahab, Naguib Al Selhdar, Fathy Qora


Sultan est un jeune homme pauvre qui depuis son enfance n’a connu que sévices et humiliations. A l’âge adulte, il est entré dans l’armée mais il continue à travailler comme homme à tout faire au domicile du général Ahmed Shokry. Le militaire et sa femme l’emploient depuis son plus jeune âge et l’ont toujours traité avec rudesse. Un jour, Sultan demande à s’absenter pour se rendre au chevet de sa mère gravement malade. Ses patrons refusent de lui donner l’argent nécessaire au voyage. Il parvient tout de même à prendre le train pour son village natal mais il arrive trop tard. Sa mère est morte. A la fin de la cérémonie funèbre, Sultan est arrêté : on l’accuse d’un vol commis chez le général. Il est condamné à trois mois de prison. Quand il en sort, il tente de prouver son innocence et se rend chez le teinturier qui l’a accusé. Le ton monte. Sultan s’empare d’un fer à repasser et assomme l’artisan. Il croit l’avoir tué. Il ne lui reste plus qu’à fuir. C’est ainsi que Sultan se retrouve dans le repaire du gang de la montagne.
Le premier film de Nadia Lutfi


Un autre film à voir : 

-à 23h : Avec le Temps d’Ahmed Diaa Eddine (1958), un drame sentimental écrit par Youssef Gohar et avec dans les rôles principaux, Magda et Imad Hamdi.


Dimanche 4 avril à 17h30

Un Cœur de Femme de Togo Mizrahi (Qalb imra'ah, 1940)

avec Amina Rizq (Khayria), Anwar Wagdi (Amin Bey), Dawlat Abyad (la mère de Khayria), Fakher Fakher (Ali, le frère de Khayria), Soliman Naguib (Fayez Effendi), Zouzou Nabil (Sonia, la sœur de Fayez), Mahmoud El Meleigy (l’avocat, ami de Fayez), Aqila Ratib (Fatima, la fille de Maître Orfi), Mukhtar Othman (Maître Arfi, le marchand de bétail), Margareth Sofer (la mère de Fatima)
Scénario : Togo Mizrahi
Production : Togo Mizrahi


Khayria appartient a une famille aristocratique régnant sur un vaste domaine. Elle doit épouser Amin Bey, un cousin parti en Europe faire ses études. Près de la propriété de la famille de Khayria, réside Fayez Effendi, un homme d’origine modeste qui a fait fortune dans le coton. Fayez Effendi a eu l’occasion de croiser sa jolie voisine et il en est tombé amoureux. Mais il sait qu’il ne peut rien espérer : on lui a dit qu’elle était fiancée à son cousin et, puis surtout, ils n’appartiennent pas la même classe sociale. Et voilà qu’un coup du sort vient bouleverser la situation : la famille de Khayria se trouve subitement ruinée. Amin qui revient d’Europe apprend la triste nouvelle. Il décide d’abandonner sa cousine et d’épouser la fille d’un marchand de bétail richissime. Khayria est dévastée. Pour ne pas perdre la face, elle accepte de devenir la femme de leur voisin, Fayez Effendi, bien qu’elle ne l’aime pas et que sa famille soit opposée à cette union…


Un autre film à voir :

-à 19h30 : J’ai failli détruire mon foyer
 d’Ahmed Kamel Morsi (1954)


Samedi 3 avril à 13h30

Les Deux Banquiers de Togo Mizrahi (Al-Ezz Bahdala, 1937)
avec Shalom (Shalom), Ahmed Elhaddad (Abdo), Hassan Saleh (Ibrahim, le père d’Amina), Adalat (Esther, la fiancée de Shalom), Rouhya Fawzi (Amina, la fiancée d’Abdo), Mohamed Wafy, Mohamed El Salamony (Salmon, le père d’Esther), Victoria Farhi (Victoria, la mère d’Esther), Soad Ahmed (Sonia, la mère d’Amina), Amina (la danseuse), Zouzou Labib (la chanteuse)
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Izzat El Gahely


Shalom et Abdo sont deux amis qui partagent la même chambre, sous les toits d’une maison où résident la famille d’Esther, la fiancée de Shalom, et celle d’Amina, la fiancée d’Abdo . Les deux familles s’entendent à merveille et partagent les joies comme les peines. Shalom vend des billets de loterie et Abdo est garçon boucher. Le patron de ce dernier meurt et lui lègue tout ce qu’il possède. Abdo partage son héritage avec son ami. C’est ainsi que les deux compagnons se marient avec leurs fiancées respectives et deviennent des commerçants prospères. Ce n’est que le début de leur ascension sociale mais ils finiront par comprendre que l’argent ne fait pas forcément le bonheur de ceux qui l’accaparent…


Un autre film à voir : 

-à 19h30 : Mademoiselle Hanafi de Fateen Abdel Wahab (1954), la comédie qui fit la gloire d'Ismaïl Yassin


Vendredi 2 avril à 23h

Le Grand Amour d’Henry Barakat (Alhabu alkabir, 1968)
avec Farid El Atrache (Farid Ezzat), Faten Hamama (Hanan), Youssef Wahby (Ibrahim, le photographe), Abdel Salam El Nabolsi (Marwan), Eman (la femme de Marwan)
Scénario : Henry Barakat et Kamel Al Telmissani
Remake du film américain Ariane (Love in The Afternoon, 1957) de Billy Wilder avec Audrey Hepburn et Gary Cooper
Musique : Farid Al Atrache
Production : Henry Barakat


Ibrahim est photographe, il vit seul avec sa grande fille Hanan qui travaille dans le commerce. Elle est chargé de la conception des vitrines d’un grand magasin de Beyrouth. Un jour, Ibrahim reçoit, un homme qui lui propose une mission. Cet individu s’appelle Marwan, c’est un millionnaire qui doute de la fidélité de sa femme. Il la soupçonne d’entretenir une relation extra-conjugale avec Farid Ezzat, un chanteur très célèbre. Il demande à Ibrahim de prendre des photos du couple adultère. Le vieux photographe a besoin d’argent et il accepte cette mission. Mais quand il développe les photos qu’il a pu prendre grâce aux indications données par Marwan, il s’aperçoit qu’on ne voit jamais le visage de la femme. Pourtant, le mari trompé en est sûr : c’est bien sa femme dans les bras du chanteur. Il décide de passer à l’action : il va se rendre à l’hôtel de Farid et tuer les deux amants. Hanan qui a tout entendu, veut empêcher le drame. Elle court en direction de l’hôtel de Farid mais Marwan est déjà là lui aussi et il brandit un revolver. Il n’y a plus un instant à perdre : Hanan trouve la chambre du chanteur. A travers la fenêtre, elle voit les amants s’embrasser fougueusement. Elle frappe du poing contre la vitre tandis que Marwan approche à grandes enjambées. .. Le mari hésite quelques instants devant la porte de la chambre puis entre enfin. Comme il s’en doutait, il découvre Farid Ezzat tenant une femme dans ses bras. Il profère des menaces en pointant son arme en direction du couple. L'homme se retourne découvrant le visage de sa partenaire : ce n’est pas l'épouse déloyale mais Hanan, la fille du photographe !


Un autre film à voir :

-à 17h30 : Seconde Rencontre d’Hassan El Seifi (1967) avec Ahmed Mazhar et Soad Hosny


Jeudi 1er avril à 19h30

Lutte sur le Nil d'Atef Salem (Seraa fil Nil, 1959)
avec Hind Rostom, Rushdy Abaza, Omar Sharif, Ahmed El Haddad, Mohamed Kandil, Saïd Khalil, Hassan El Baroudi, Nazim Sharawi, Kamal Anwar, Abdel Moneim Ismaïl, Hussein Ismaïl, Mohsen Hassaneim
Scénario : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi
Production : Les Films Gamal Leithi
appréciation : 5/5


Drame. Muhasab (Omar Sharif) est un jeune homme qui réside en Haute Egypte. Son père aveugle lui confie une mission : remonter le Nil jusqu’au Caire à bord de la vieille felouk du village « La Fiancée du Nil », la revendre et, avec la somme obtenue complétée par les contributions des villageois, acheter une barge à moteur. Pour cette mission, il sera accompagné par un vieil ami de son père Mujahed (Rushdy Abaza) qui pilotera le bateau et veillera sur l’argent.
« La Fiancée du Nil » lève l’ancre sous les acclamations de tous les habitants de la localité. Muhasab, Mujahed et les quatre membres d’équipage ne s’aperçoivent pas qu’ils sont suivis : Abu Safaan, un mauvais garçon du village, et ses complices sont bien décidés à tout faire pour récupérer l’argent. Ils mettent en place un stratagème : ils chargent une danseuse de leur connaissance (Hind Rostom) de s’introduire dans la felouk afin de séduire Muhasab et récupérer l’argent.


Un autre film à voir :

-à 17h30 : Leila, Fille de la Plage d'Hussein Fawzi, une comédie musicale avec Mohamed Fawzi et Fayza Ahmed





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