jeudi 16 février 2023

Les réalisateurs : Abdul Latif Zaky (1946-2022)

عبداللطيف زكي


Abdul Latif Zaky est un réalisateur égyptien né en 1946. Il est diplômé de l’Institut supérieur du cinéma. Il commence sa carrière comme assistant puis réalise son premier film La Toile d’Araignée en 1985.
 
En 1988, son mélodrame Deux Femmes et un Homme s’est vu décerner le prix du meilleur film par le centre catholique égyptien. On y retrouve Mervat Amine qui joue le rôle d’une jeune veuve, mère d’un petit garçon, qui se bat contre une maladie incurable.

Sa filmographie sans grand relief illustre assez bien ce que devient le cinéma égyptien dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix : une industrie artistique en déclin qui produit à la chaîne de petits films sans âme, pâles copies des blockbusters américains.


Un seul film d'Abdul Latif Zaki a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Lutte Fratricide (Sirae al'ahfad, 1989)
avec Nour El Sherif (Higazi Noha), Noura (Nahla), Salah El Saadani (Barhan Noha), Ashraf Al Kenzi (Magdi Noha), El Said Radi (le directeur de théâtre), Hassan Hosny (Barei Badran), Saeid Abdel Ghani (l’escroc), Farida Saif Al Nasr (Habiba), El Montaser Bellah (le clown), Abla Kamel (la servante), Sabri Abdel Aziz (le père de Nahla), Abdel Ghany Nasser (l’avocat), Naima El Soghaiar (la mère de Magdi), Amina Rizq (la grand-mère), Farouk Youssef (l’acteur de théâtre), Raafat Raji,Kamal El Zeiny (le procureur), Ashraf Tulba (le critique de théâtre), Haridi Omran (marchand de bétail)
Scénario : Karam El Niggar
Musique : Omar Khairat
Production : Screen 2000


Ibrahim Noha, un homme très riche, vient de mourir. Il avait trois fils qui ont tous disparu dans des circonstances dramatiques. Il lui reste trois petits enfants : Higazi, le paysan, Magdi, le boxeur raté et Barhan, le seul qui ait fait des études. Celui-ci est aussi fiancé à la fille d’un général mais il n’a jamais pu l’épouser faute d’argent. Après les obsèques du grand-père, les trois cousins se retrouvent chez la grand-mère pour la lecture du testament. Ils apprennent que leur grand-père était à la tête d’une véritable fortune et que tout cet argent est désormais entre les mains de son épouse. Le défunt a décidé de léguer tout ce qu’il possède au meilleur de ses trois petits enfants. Il pose au préalable une condition : ils devront tous être mariés et la grand-mère offre une première prime de cinq mille guinées à qui sera marié le premier. Magdi, le boxeur, se met aussitôt en chasse. Il demande à une danseuse du cabaret qu’il fréquente de l’épouser mais celle-ci refuse. Il se rabat sur la servante de sa mère et, une fois marié, il se précipite chez l’avocat de la famille avec le précieux acte de mariage. Las ! Son cousin Barhan l’avait déjà devancé : il avait enfin épousé sa fiancée et avait donc empoché les cinq mille guinées. Higazi lui aussi finit par se mettre en couple : son meilleur ami est clown dans un cirque et celui-ci avait incité Habiba, sa patronne, à séduire le paysan dans l’espoir de récupérer l’héritage du grand-père…

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