روتانا كلاسيك
Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.
Mercredi 15 février à 18h30
Le Fauve de la Nuit d'Hassan El Seifi (Sabah Al Leila, 1971)
avec Roshdy Abaza (Hassan), Mervat Amine (Salwa), Nagwa Fouad (la danseuse Shaza), Tawfik El Deken (le serviteur du père de Salwa), Ahmed Al Haddad (le chauffeur de Taxi), Salah Nazmi (le père de Salwa), Magdi Wahba (l’inspecteur), Mohamed Shawky (le propriétaire du café), Galal El Masry (le barman), Ahmed Abou Abya (le policier), Helmy Abdel Wahab, Ali Arabi (l’informateur), El-Toukhy Tawfiq (le directeur du casino)
Scénario : Adly Al Mouled
Production : Gomhouria FilmThriller. La mère de Salwa a quitté son mari et s’est installée en France avec sa petite fille. Les années passent. La mère meurt laissant seule Salwa qui est devenue une jeune femme. L’orpheline décide de rentrer en Egypte pour rechercher son père. En attendant, elle trouve un emploi comme hôtesse dans un casino. Elle ne sait pas que celui-ci appartient à un redoutable trafiquant de drogue qu’on surnomme le Fauve de la Nuit. Personne ne connaît son identité, même pas les membres de son gang car il ne quitte jamais sa cagoule qui lui dissimule entièrement le visage. Un jour, Salwa décide de se rendre à Alexandrie. Son patron lui propose un de ses véhicules. En fait, lui et ses hommes ont dissimulé de la drogue dans la carrosserie de la voiture. Salwa prend la route d’Alexandrie suivie de près par le trafiquant qui a pris place dans un camion de chantier conduit par l’un de ses complices.
Au bout d’un certain temps, Salwa s’arrête à une station-service mais quand elle veut repartir, la voiture refuse de démarrer. Hassan, le mécanicien du garage fait un examen rapide du moteur et déclare qu’il faudra plus d’une journée de réparation. Salwa laisse donc le véhicule au bon soin de l’homme de l’art et s’en va. Le lendemain, Hassan découvre la drogue placée dans la roue de secours. Il décide de la mettre dans un sac et de dissimuler le tout dans un champ. A peine s’en est-il débarrassé qu’il tombe nez à nez avec trois des hommes du Fauve de la Nuit. Hassan refuse de leur laisser la voiture. Une bagarre s’ensuit qui tourne à la correction sévère pour le pauvre mécanicien. Les malfrats reprennent possession du véhicule et, croient-ils, de sa précieuse cargaison...
Le Passage des Miracles d'Hassan Al Imam (zoqaq el madaq, 1963)
avec Shadia (Hamida), Salah Kabil (Abbas), Hassan Youssef (le fil de Maître Karsha), Youssef Chabane (Farag), Samia Gamal (Shukria), Hussein Riad (le professeur Darwish), Aqeila Rateb (Adilah, l’amie chez qui vit Hamida), Abdel Moneim Ibrahim (Sangar, un employé de Maître Karsha), Abdel Wareth Asr (Hadj Kamal), Mohamed Reda (Maître Karsha, le propriétaire du café), Thoraya Helmy (Hassaniah, trafiquante de drogue), Adli Kasib (Salim Alwan, l’homme le plus riche du passage), Hussein Ismaïl (Salim Alwan), Hassan El Baroudy (un commerçant), Mahmoud Shoukoko (dans son propre rôle), Tawfik El Deken (Maître Zeita), Victoria Cohen (la voisine)
Scénario et dialogues : Saad Eddin Wahba
Musique et chansons : Hussein El Sayed, Mohamed Al Mogi, Fathy Qoura, Ali Ismaïl
Production : Naguib RamsèsD'après un roman de Naguib Mahfouz paru en 1947. L’histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale alors que l’Egypte est toujours occupée par les Britanniques. Hamida vit avec sa mère dans une rue pauvre du Caire. Elle rêve de quitter son quartier pour accéder à une vie meilleure. Abbas le coiffeur souhaiterait l’épouser mais il est trop pauvre. Alors pour accroître ses revenus et obtenir la main de la jeune fille, il se résigne à travailler dans un camp militaire britannique. Malheureusement, Abbas n’est pas le seul homme à convoiter Hamida. Farag, un homme corrompu, s’intéresse aussi à la jeune femme. Il lui propose de quitter le quartier pour se marier. Un jour, Hamida disparaît…
Ça c’est l’amour de Salah Abou Seif (Haza Howa al Hob, 1958)
avec Lobna Abdelaziz (Sharifa), Yehia Chahine (Hussein), Hussein Riad (le père de Sharifa), Mahmoud Azmy (Fouad l’architecte qui était amoureux de Sharifa), Abdel Moneim Ibrahim (Toufik, un ami d’Hussein), Zeinat Olwi (la danseuse lors du second mariage de Sharifa), Mary Moneib (la mère d’Hussein), Omar El Hariri (Bhagat, un ami d’Hussein), Soheir El Baouni (une amie d’Hussein), Ferdoos Mohamed (la mère de Sharifa)
Scénario et dialogues : Mohamed Kamal Hassan Al Mouhamy
Musique : Fouad El Zahry
Production : Ramses NaguibDrame. Hussein est un ingénieur qui travaille pour la ville du Caire. Sur le plan des valeurs, il est très conservateur. Il souhaiterait épouser une femme qui n’a jamais connu d’homme avant lui. Il pense avoir trouvé l’épouse idéale en Sharifa, une jeune fille qui réside avec ses parents dans un appartement en face du sien. Souvent, il l’observe de sa fenêtre et elle manifeste toutes les qualités qu’il souhaite trouver chez une femme. Avec l’aide de ses amis, il entre en contact avec Sharifa puis après les tractations traditionnelles entre parents, c’est le mariage. Le jeune couple part en voyage de noce à Fayoum mais le séjour est soudain gâché par une découverte que fait Hussein : il apprend que sa femme avait déjà vécu une première histoire d’amour avant leur rencontre. Il ne supporte pas cette idée. De retour au Caire, il demande le divorce…
Lutte Fratricide d’Abdul Latif Zaky (Sirae al'ahfad, 1989)
avec Nour El Sherif (Higazi Noha), Noura (Nahla), Salah El Saadani (Barhan Noha), Ashraf Al Kenzi (Magdi Noha), El Said Radi (le directeur de théâtre), Hassan Hosny (Barei Badran), Saeid Abdel Ghani (l’escroc), Farida Saif Al Nasr (Habiba), El Montaser Bellah (le clown), Abla Kamel (la servante), Sabri Abdel Aziz (le père de Nahla), Abdel Ghany Nasser (l’avocat), Naima El Soghaiar (la mère de Magdi), Amina Rizq (la grand-mère), Farouk Youssef (l’acteur de théâtre), Raafat Raji,Kamal El Zeiny (le procureur), Ashraf Tulba (le critique de théâtre), Haridi Omran (marchand de bétail)
Scénario : Karam El Niggar
Musique : Omar Khairat
Production : Screen 2000Ibrahim Noha, un homme très riche, vient de mourir. Il avait trois fils qui ont tous disparu dans des circonstances dramatiques. Il lui reste trois petits enfants : Higazi, le paysan, Magdi, le boxeur raté et Barhan, le seul qui ait fait des études. Celui-ci est aussi fiancé à la fille d’un général mais il n’a jamais pu l’épouser faute d’argent. Après les obsèques du grand-père, les trois cousins se retrouvent chez la grand-mère pour la lecture du testament. Ils apprennent que leur grand-père était à la tête d’une véritable fortune et que tout cet argent est désormais entre les mains de son épouse. Le défunt a décidé de léguer tout ce qu’il possède au meilleur de ses trois petits enfants. Il pose au préalable une condition : ils devront tous être mariés et la grand-mère offre une première prime de cinq mille guinées à qui sera marié le premier. Magdi, le boxeur, se met aussitôt en chasse. Il demande à une danseuse du cabaret qu’il fréquente de l’épouser mais celle-ci refuse. Il se rabat sur la servante de sa mère et, une fois marié, il se précipite chez l’avocat de la famille avec le précieux acte de mariage. Las ! Son cousin Barhan l’avait déjà devancé : il avait enfin épousé sa fiancée et avait donc empoché les cinq mille guinées. Higazi lui aussi finit par se mettre en couple : son meilleur ami est clown dans un cirque et celui-ci avait incité Habiba, sa patronne, à séduire le paysan dans l’espoir de récupérer l’héritage du grand-père…
Le Haffir du Quartier de Togo Mizrahi (Kafir el Derk, 1936)
avec Ali Al Kassar (Othman), Zakeya Ibrahim (Oum Ibrahim, la femme d’Othman), Salah Kasin (la patronne d’Othman), Bahiga El Mahdy (la femme de ménage), Lutfya Nazmy (l’une des conquêtes d’Othman), Ahmed El Haddad (Abdo), Ibrahim Hechmat (le gardien de la paix), Hassan Saleh (Azouz), Zouzou Labib (Yasmina, la femme d’Azouz), Taheya Carioca (la danseuse du cabaret), Abdel Hamid El Sakhawy (Ibrahim, le propriétaire de la maison), Amina Mohamed
Scénario : Togo Mizrahi et Ali Al Kassar
Musique : Izzat El Gahely
Production : Max Harari
Comédie. Othman est un pauvre homme sans emploi. Il est naïf, gentil mais surtout terriblement paresseux. Son activité préférée est la sieste. Sa femme doit user de la manière forte pour qu’il daigne sortir du lit et chercher un travail. Il en trouve un chez une riche étrangère comme homme à tout faire. Ce jour-là, il doit aider à la cuisine car sa patronne reçoit des invités. Elle charge Othman de la cuisson du plat principal. Pour cela, il doit se rendre au four du village. Voilà notre héros cheminant par les rues, le plat sur la tête. Soudain, il est attaqué par des oiseaux qui s’emparent de tous les morceaux de viande du ragoût. Furieux, il va au commissariat. L’officier refuse d’enregistrer sa plainte et le chasse. Dans la bousculade, Othman fait tomber son plat et les pommes de terre qui restaient roulent sur le sol. L'employé malchanceux retourne chez sa patronne avec un frichti bien piteux. Evidemment, il est renvoyé. Deuxième tentative : il devient vendeur ambulant de hummus. Las ! Il s’endort au coin d’une rue et des poules dévorent toute sa marchandise. Sa femme est exaspérée par ce mari qui échoue tout ce qu’il entreprend. Elle va se plaindre au gardien de la paix de son quartier qui convoque aussitôt le mari. A la suite d’un malentendu, Othman est engagé comme gendarme…
Traces dans le sable de Gamal Madkour (Athar Fi al-Rimal, 1954)
avec Faten Hamama (Ragia), Emad Hamdy (Ibrahim Mohsen), Hamdy Gheith (le docteur Ahmed Zaki), Wagdi Al Atrache (Ibrahim enfant), Zahrat Al Oula (Layla), Mohamed Abdul Qaddus (le cuisinier), Mohamed El Tokhy (le psychiatre), Abdul Aziz Ahmed (le grand-père de Ragia), Wedad Hamdy (Sounia), Aziza Helmy (la mère d’Ibrahim), Ali Roushdy (le père d’Ibrahim), Mahmoud Azmy (le cousin Abdel Rahman), Kawthar Shafik (l’infirmière)
Scénario : Gamal Madkour et Youssef El Sebaei
Musique : Mohamed Hassan Al ShugaiDrame. Ibrahim Mohsen est un compositeur talentueux qui réside à Alexandrie. Ce jour-là, il doit se rendre chez son ami le docteur Ahmed Zaki. Sur la route, il est victime d’un choc nerveux qui le laisse totalement désorienté. Quand il reprend conscience, il est en compagnie de son ami qui l’emmène chez le psychiatre Tawfiq Mohamed. Ibrahim a totalement perdu la mémoire mais le médecin parvient à reconstituer des éléments de son passé. Le musicien était amoureux de Ragia, sa jeune voisine qui vit avec son grand-père, un homme exerçant de hautes fonctions. Tous les deux partageaient le même amour de la musique. Le médecin convoque la jeune femme. Celle-ci lui fait le récit de leur histoire d’amour. Grâce à elle, le psychiatre va découvrir le traumatisme infantile qui est à l’origine de son malaise…
Moi, lui et elle de Fateen Abdel Wahab (Ana w hoa w hya, 1964)
avec Fouad El-Mohandes (Hamdi), Shwikar (Nadia), Tawfik El Deken (Abdel Tawab), Soheir Zaky (la femme d’Abdel Tawab), El Deif Ahmed (Bayoumi, le domestique d’Hamdi), Adel Imam (l’adjoint d’Hamdi), Mohamed Faraj (Mimo, l’homme de main d’Abdel Tawab), Ahmed Khamis (Salah), Nabila El Sayed (Zinab), Eskandar Menassa (le voisin), Ahmed Amer (le directeur de l’hôtel)
D’après une pièce d’Abdel Moneim Madbouly
Dialogue : Samir Khafagi et Abdel Moneim Madbouly
Scénario : Abdel-Hay Adib
Musique : Michel YoussefHamdi est un avocat qui multiplie les conquêtes féminines. Son comportement connu de tous est jugé par beaucoup de ses confrères comme un objet de scandale nuisant gravement à l’image de la profession. L’ordre des avocats finit même par se réunir et condamne Hamdi à une suspension professionnelle d’un mois. Salah, l’associé, d’Hamdi est furieux. Il le menace de mettre fin à leur partenariat s’il ne change pas son attitude. Pour montrer sa bonne volonté, Hamdi décide de passer son mois de vacances forcées dans un hôtel de l’oasis du Fayoum, au bord du lac Moéris. Il passe ses journées à chasser le canard et il constate avec satisfaction qu’il parvient à vivre sans les femmes. Le nouvel an arrive. Le propriétaire de l’hôtel a décidé d’organiser une fête dans son établissement. Le spectacle de toutes ces jeunes femmes en robes de soirée fait craindre à Hamdi de perdre toutes ses bonnes résolutions. Il a décidé de quitter l’hôtel le soir même et de retourner au Caire. Las ! Des averses très violentes se sont abattues sur la région, rendant impraticables toutes les voies de communication. Hamdi passera donc la nuit dans sa chambre. Mais le réceptionniste de l’hôtel lui demande une faveur : étant donné cette météo exécrable, de nombreux invités ne peuvent retourner chez eux et ce serait très gentil de sa part d’accueillir dans sa chambre quelques-unes des jeunes femmes présentes. Hamdi refuse catégoriquement et rejoint ses appartements. En ouvrant la porte, il constate qu’une jeune femme s’est déjà installée chez lui…
Qui est l'assassin ? d'Hassan El Seifi (Man Alqatil, 1956)
avec Samira Ahmed (Samira, la jeune épouse de Saïd), Rafia Al Shal (la mère de Samira), Gamil Ezz Eddin (Magdy, le cousin de Samira), Wedad Hamdy (Zakia, la femme de Nabi), Mohsen Sarhan (Saïd, le directeur de l’entreprise de Souad), Hussein Riad (Suleiman, le père de la mariée), Mahmoud El Meleigy (Salim, le frère de Souad Hanem), Rushdy Abaza (Rushdy, l’enquêteur), Adli Kasseb (le procureur), Ismaïl Yassin (Nabi), Amina Nour Eddin (Souad Hanem, la victime)
Scénario et dialogues : Mohamed Kamal Hassan al Muhami
Production : les Films du Lotus
Film policier. A la mort de son mari, Souad Hanem a hérité de la société qu’il avait fondée. Elle en a confié la direction à Saïd, un jeune homme pour qui elle éprouve de tendres sentiments. Alors que la veuve séjourne à l’étranger, son frère lui apprend que Saïd s’apprête à épouser une autre femme. Souad rentre précipitamment en Egypte. Elle découvre qu’on lui a volé ses bijoux qui se trouvaient pourtant dans un coffre-fort. Le voleur ne peut être que Saïd. Au combe du désespoir, Souad brûle toutes les photos de son ex-protégé. Malgré cela, elle décide de se rendre au mariage de Saïd. C’est ainsi qu’elle apprend que le père de la mariée est dans une situation financière catastrophique et qu’il compte bien utiliser l’argent de son futur gendre pour éponger ses dettes. La petite enquête de Souad s’interrompt brusquement : on retrouve son corps sans vie dans le jardin de la propriété. Un inspecteur arrive sur place. Il devine qu'un certain nombre de présents ont de bonnes raisons d'en vouloir à la victime...
Egaux dans le Malheur de Youssef Maalouf (Fil Hawa Sawa,1951)
avec Kamal Al Shennawi (Thabit), Ismail Yassin (Jamil), Shadia (Wahiz), Zouzou Nabil (Shafiqa, la tante de Wahiz), Fakher Fakher (Nafeh), Abdel Salam El Nabolsi (l’hypnotiseur), Reyad El Kasabgy (Hamzaoui), Salah Mansour (le propriétaire de l’hôtel), Kittie (la danseuse), Victoria Hobeika (la propriétaire), Abbas Rahmy (l’officier de police), Abdel Badie El Arabi (le procureur), Ahmed Mukhtar (le directeur), Mohsen Hassanein (le directeur du cirque), Abdel Moneim Madbouly (le Monsieur Loyal du cirque), Ali Kamel (le funambule)
Scénario : Henry Barakat
Dialogues : Henry Barakat et Badie Khairy
Musique : Ahmed Sedky, Izzat El Gahely, Mahmoud El Sherif
Production : Assia DagherThabit et Jamil sont deux amis sans le sou. Alors qu’ils rôdent autour d’un cirque cherchant des occasions de se faire quelque argent, le funambule de la troupe qui était en train de répéter son numéro fait une chute et se blesse sérieusement. Le directeur du cirque est très embêté, il ne sait comment remplacer son artiste alors que la représentation doit bientôt commencer. Thabit qui a tout vu et tout entendu propose à l’homme d’engager son ami Jamil. Il lui certifie que celui-ci est tout à fait capable de remplacer le funambule blessé. Le directeur du cirque trop heureux d’une telle aubaine paie immédiatement Thabit. Evidemment, la prestation de Jamil est catastrophique et le directeur est fou furieux d’avoir été ainsi trompé. Le numéro à peine terminé, il se lance avec ses hommes à la poursuite des deux amis qui ont fui à toutes jambes. Jamil se cache dans une caisse remplie de bouteilles de whisky. Mal lui en a pris. Des ouvriers sont venus : ils ont scellé le couvercle avec des clous puis ont chargé la caisse dans un camion qui doit se rendre à Alexandrie. Thabit a décidé de prendre le train afin d’arriver avant le camion à son lieu de destination pour libérer son ami. Dans le couloir du train, il croise une jeune fille très séduisante. Elle a l’air désespérée et semble comme dans un état second. Elle se dirige vers la porte vitrée de la voiture qui donne sur la voie. Elle hésite quelques instants puis ouvre la porte et s’apprête à se jeter dans le vide. Thabit la retient in extremis. La jeune femme se confie à son sauveur : elle s’appelle Lawahez et voyage avec sa tante et l’homme qu’elle doit épouser. Cet homme, elle ne l’aime pas mais c’est sa tante qui l’a choisi pour elle et il lui est impossible de s’opposer à une telle décision. Pour ne pas éveiller les soupçons de ses compagnons de voyage, elle doit maintenant regagner son compartiment. Thabit est résolu à retrouver la jeune fille, une fois à Alexandrie. Il sait qu’elle chante dans un grand hôtel de la ville. Avec Jamil qu’il a libéré sans difficulté, il se rend dans l’établissement où doit se produire Lawahez…
Qui se Contente de Peu de Bahaa Eddin Sharaf (radiin biqalilih, 1955)
avec Nazha Younes (la chanteurs Riri, sœur de Didi), Houda Shams El Din (la danseuse Didi, sœur de Riri), Sherifa Maher (Zeinab, la femme de Saïd), Omar El Hariri (Saïd), Wedad Hamdy (Nafisat, la femme de Mabsout), Mahmoud Shoukoko (Mabsout), Aziza Helmy (la sœur de Riri et de Didi), Abdel Hamid Zaki (Oncle Sayed El Koji), Laila Hamdy (Oum Hussein), Ibrahim Hechmat (le patron), Hussein Ismael (le contremaître)
Scénario : Mustapha Hassan
Dialogues : Abdallah Ahmed Abdallah
Production : Mustapha HassanSaïd et Masbout travaillent tous les deux comme ouvriers dans la même usine. Ils sont mariés et leurs femmes respectives font tout leur possible pour leur rendre l’existence agréable. Malgré cela, les deux amis sont insatisfaits de leur sort. Ils n’en peuvent plus de travailler à l’usine et rêvent de mener une autre vie. Un soir, ils décident de se rendre au cabaret et c’est ainsi qu’ils font la connaissance d’une chanteuse et d’une danseuse. Les deux jeunes femmes sont sœurs. La première s’appelle Riri, la seconde Didi. Dans ce cabaret, tout le monde est convaincu que Saïd et Masbout sont deux personnages importants et très riches. Les deux sœurs comptent bien en profiter et les deux naïfs vont devoir se ruiner pour les satisfaire…
Prends Garde à Toi, Ami de Mohamed Abdel Aziz (Lak Youm Ya Baih, 1984)
avec Mahmoud Abdel Aziz (Mamdouh), Lebleba (Wafa, la femme de Mamdouh), Eman (Nana, la maîtresse de Mamdouh), Abu Bakr Ezzat (Morsi), Zizi Mostafa (Zizi, la femme de Morsi), Faten Fouad (la maîtresse de Morsi), Lotfi Mansour (le mari trompé), Salah Nazmi (Adham Wali, le chef d’entreprise), Enaam Salosa (Nafisa, la secrétaire), Ali El Sherif (Abdel Fatah, le père de Wafa), Naima El Soghayar (la femme d’Abdel Fatah), Saïd Tarabik (le dentiste), Ibrahim Kadri (Ibrahim, le portier), Samiha Mohamed (la propriétaire de la maison)
Scénario : Farouk Sabry
Musique : Mohamed Ali Soliman
Production : United BrothersComédie. Morsi et Mamdouh sont deux amis qui travaillent dans la même agence de publicité. Ils partagent aussi la même passion pour les femmes. En plus de leurs épouses légitimes, ils entretiennent tous deux une relation adultère. La maîtresse de Mamdouh est Nana, le mannequin vedette de l’agence. Un jour, les deux hommes sont confrontés à une situation délicate : l’un et l’autre sont contraints de rentrer chez eux en sous-vêtements. Il leur faudra beaucoup d’ingéniosité pour étouffer la suspicion dans l’esprit de leurs femmes respectives. Nana est une jeune femme très ambitieuse et elle ne veut pas se contenter de faire de la publicité. Un chef d’entreprise fortuné qui n’est pas insensible à son charme lui promet de produire un film dans lequel elle jouera. Le mannequin et son « producteur » ne se quittent plus, ce qui rend fou de jalousie Morsi…
Les Charmantes Receveuses de Hassan El Seifi (Alkomsareyat Alfatinat, 1957)
avec Ismail Yassin (Ismaïl), Nagah Sallam (Nagah), Ahmed Ramzy (Ramzy), Ragaa Youssef (Ragaa), Awatef Youssef (Awatef), Abdel Salam El Nabolsi (Nabolsi), Hassan Fayek (Adel, le chef du personnel), Zinat Sedki (Nafousat), Reyad El Kasabgy (le chauffeur Hamoud), Gamalat Zayed (une passagère), Adly Kasseb (le directeur général de la compagnie des autobus), Mohamed Shawky (Metlouf, le passager jeté du bus), Abdel Moneim Ismail (un passager), Mounir El Fangary (un passager), Hussein Ismaïl (le passager brutal)
Scénario : Abbas Kamel
Musique : Hafez Salama, Mounir Mourad, Afif Radwan, Attia Sharara, Mohamed El Muji
Production : Les films Hassan El SeifiComédie musicale. Nagah, Ragaa, Awatef et Nafousat sont quatre jeunes filles qui viennent de terminer leurs études et souhaitent trouver un emploi. Jusqu’à maintenant toutes leurs démarches ont été infructueuses mais la rencontre fortuite d’un passager éjecté violemment d’un bus va leur donner une idée : elles vont se présenter à la compagnie des autobus pour postuler à un emploi de receveuses. Elles sont convaincues qu’elles seront bien plus compétentes que leurs homologues masculins. Les quatre jeunes femmes sont très bien accueillies par la direction de la société et le chef du personnel les confie à des employés qui ont pour mission de leur apprendre toutes les ficelles du métier. Ces employés sont dans un premier temps guère enthousiastes à l’idée d’inclure des femmes dans leur corporation…
La Boulangère d'Hassan Al Imam (Baiat al khoubiz, 1953)
avec Amina Rizq (Khadija/Halima), Shadia (Nehmat), Magda Al Sabahi (Nelly Abdul Hakim), Zaki Rostom (Raïs Abdul Hakim), Omar El Hariri (Sami), Soliman Naguib (l’homme qui a élevé Sami), Chukry Sarhan (l’ingénieur Medhat), Mahmoud Shoukoko (le livreur de pain), Hussein Riad (l’assistant d’Abdul Hakim), Thoraya Helmy (une amie de Nehmat), Ibrahim Hechmat (le directeur de l’usine), Tousoun Motamad (faux témoin)
Scénario : El Sayed Bedeir et Hassan Al Imam
Musique : Berlanty, Abdel Halim Hafez, Fathy Qoura, Mahmoud Al Sharif, Hussein GuenidLa Boulangère est l’adaptation du roman de l’écrivain français Xavier de Montépin, La Porteuse de Pain (1884).
Mélodrame. Après la mort de son mari, Khadija reste seule avec ses deux enfants. Elle habite un appartement dans l’enceinte de l’usine où travaillait le défunt. Raïs Abdul Hakim tourne autour de la jolie veuve mais celle-ci a toujours repoussé ses avances. De dépit, l'homme met le feu à l’usine et accuse Khadija. Elle est condamnée à dix ans d’internement en hôpital psychiatrique. Ses enfants sont placés en orphelinat. Quand elle est libérée, elle va tout entreprendre pour les retrouver…
Jeudi 2 février à 22h
La Vierge et les cheveux blancs d'Hussein Kamal (Al A'zraa wal Shaar Al Abyad, 1983)
avec Nabila Obeid (Dawlat), Mahmoud Abdel Aziz (Medhat), Mohamed Al Ramly (l’homme d’affaires), Sherihan (Buthaina, la fille adoptive de Dawlat et de Mehdat), Hayat Salah El Din (Buthaina, petite fille), Mariam Fakhr Eddine (la mère de Dawlat), Mamdouh Abdel Alim (Adel), Mahmoud El Qala'awy (Muhy, le mari d’Afaf), Afaf Rashad (Afaf, l’amie de Dawlat), Mervat Kazem (la mère de Buthania), Afaf Wagdi (la mère d’Adel), Hamdy Youssef (le médecin), Hanem Mohamed (Aziza), Medhat Ghaly (Othman), Ibrahim Kadri (le portier)
d'après un roman d'Ihsan Abdul Quddus
Scénario : Kawthar Heikal
La musique est de Tarek Sharara mais on peut aussi entendre à plusieurs reprises celle composée par Philippe Sarde pour Les Choses de la Vie de Claude Sautet.
Le premier mariage de Dawlat a été un échec en raison de la stérilité de son mari. Ne pouvant concevoir une vie sans enfant, elle avait demandé et obtenu le divorce. Elle a trouvé refuge chez sa mère et elle comble le vide de ses journées en s’adonnant à l’équitation, son sport favori. Un jour sa mère lui demande de s’occuper d’un immeuble qu’elle possède. C’est ainsi que Dawlat fait la connaissance de Medhat, un jeune homme pauvre qui vit sur le toit de l’immeuble. Il est désespéré car il vient de perdre sa mère. Bien qu’il occupe de manière illégale l’appartement, Dawlat a pitié de lui et décide de l’aider. La bourgeoise et son locataire sympathisent puis très vite l’amitié se transforme en amour. Malgré la différence sociale, ils se marient et grâce à Dawlat, Medhat devient un homme d’affaires avisé. Mais le destin frappe à nouveau la jeune femme : une opération chirurgicale la rend stérile. Le couple décide alors d’adopter une petite fille. Les années passent. La petite fille devient une ravissante adolescente. La situation se complique quand elle tombe amoureuse de son père adoptif.
Le Dernier Mensonge d'Ahmed Badrakhan (Akher Kidba, 1950)
avec Farid Al Atrache (Samir), Samia Gamal (Samira Honolulu, l’épouse de Samir), Camellia (Kiki), Aziz Othman (le Maharajah), Ismail Yassin (Arnab/Madame Cire d’Abeille), Ali El Kassar (le domestique), Stephan Rosti (le médecin), Zaki Ibrahim (le directeur de l’opéra), Saïd Abou Bakr (le traducteur), Abdel Salam Al Nabolsi (le représentant de la société d’assurance), Abdel Halim El Qalawy (le chauffeur de bus fou), Abdul Jabbar Metwally (le voleur), Mohamed Shawky (le vendeur de ballons)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ibiary et Ahmed Badrakhan
Musique : Farid Al Atrache
Production : les films Farid Al Atrache
Dernier film de l’actrice Camellia. Elle disparaît brutalement dans un accident d’avion le 31 août 1950.Samir est un chanteur marié à Samira une danseuse avec qui il travaille. Son bonheur serait complet si Samira n’était pas d’une jalousie féroce. Elle surveille chacun de ses faits et gestes. Quand elle doit s’absenter, elle ne lui laisse pas un sou de peur qu’il en profite pour rencontrer d’autres femmes. Un jour, il reçoit la visite de son ancienne fiancée, Kiki. Elle veut renouer avec lui mais il refuse. Elle ne se décourage pas pour autant. Avec l’aide d’un Maharajah de ses amis très menaçant, elle oblige Samir à assister à la petite fête qu’elle donne pour son anniversaire. Au cours de la soirée, le chanteur casse le collier de perles que portait Kiki, un collier très cher appartenant au Maharajah. Samir s’engage à le faire réparer et retourne chez lui avec dans sa poche de veston le fameux bijou. Le lendemain matin, Samira, toujours aussi suspicieuse, inspecte méthodiquement toutes les poches de son mari et tombe sur le collier…
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