lundi 15 janvier 2018

Les réalisateurs : Mohamed Abdel Aziz (né en 1940)

محمد عبدالعزيز

Mohamed Abdel Aziz est diplômé de l’Institut supérieur du cinéma du Caire (1964). Il réalise son premier long métrage en 1973.  Spécialisé dans la comédie, on peut le considérer comme l’héritier de Fateen Abdel Wahab. Il tourne plus d’une dizaine de films avec son acteur fétiche Adel Imam.


Treize films de  Mohamed Abdel Aziz ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


En été, il faut aimer (fil-seyf lazem neheb, 1974)
avec Magda El-Khatib, Tawfik El Deken, Samir Ghanem, Lebleba, Amira, Abdel Moneim Madbouly, Wedad Hamdy, Nour Al-Sherif, Madiha Kamel, Samir Sabri 
Une histoire de Mohamed Hassan 
Scénario : Ali Salem, Mohamed Salem, Salama Hassan 
Musique : Samy Ismaïl, Hussein El Sayed, Mounir Mourad 
Production : Magda El Khatib
appréciation : 3/5


Le docteur Nabil travaille dans un hôpital psychiatrique. L’été venu, il décide d’accompagner quatre de ses patients à Alexandrie pour un séjour au bord de la mer. Les quatre patients ont pour des raisons diverses sombré dans la dépression. Il y a Ahmed, un employé de banque qui a fait un burn-out ; Medhat, un chanteur amateur traumatisé par une expérience humiliante lors d’un concert ; Mohamed Youssef, un champion de natation qui a été attaqué par un crabe lors d’une compétition et enfin Ghedidi, un footballeur professionnel qui joue comme gardien de but et qui a laissé passer vingt-deux balles durant un match décisif pour son équipe. 
Sur la route, ils font monter dans leur minibus, deux femmes dont la voiture est tombée en panne. La première s’appelle Maggie et elle est à la fois psychologue et professeur d’éducation physique. La seconde, c’est Aïcha, sa tante, qui l’accompagne pour les vacances. Par le plus heureux des hasards, elles se rendent au même endroit que les cinq hommes. A l’hôtel, pour ne pas effrayer les résidents, les quatre patients du docteur Nabil se font passer pour des membres d’une association luttant contre la pollution. Très vite, ils font la connaissance de trois jeunes filles qui sont arrivées avec leur père...



Battement de Cœur (Daqet Qalb, 1976)
avec Mahmoud Yassin (Imad Abdel Aziz), Mervat Amine (Mona Fahmy), Samir Sabri (Kamal Abdel Fattah), Hassan Mostafa (le supérieur hiérarchique de Mahmoud et Kamal), Samir Aziz (le docteur Fawzy), Imad Hamdi (docteur Fahmy), Mariam Fakhr Eddine (la mère de Mona), Azza Sherif (danseuse)
Scénario : Farouk Sabry
Remake du film américain Deux Minets pour Juliette de Norman Panama (Not with My Wife You Don't, 1966)
Musique : Tarek Sharara


Kamal et Imad sont deux amis qui travaillent comme ingénieur dans le même organisme. Ils consacrent tout leur temps libre à séduire les femmes . Leur existence de joyeux célibataires leur vaut une réputation sulfureuse auprès de leurs chefs et de leurs collègues. Un jour, dans le club de loisirs qu’ils fréquentent arrive une belle inconnue qui éveille aussitôt leur intérêt. L’un et l’autre tentent d’établir un contact avec elle mais sans succès : la jeune femme les traite comme des importuns venus troubler sa quiétude. Elle leur répond sans ménagement et s’enfuit. Le lendemain, à l’occasion d’une soirée dansante organisée par le club, Imad retrouve la jeune femme assise à la table de l’un de ses amis, le docteur Fawzy. Il les rejoint et s’installe à leurs côtés. C’est ainsi qu’il apprend le nom de la belle inconnue, Mona Fahmy. Elle est la fille du docteur Fahmy, le nouveau directeur de l’hôpital, et elle travaille comme institutrice. Le bonheur d’Imad est de courte durée car Kamal arrive à son tour et invite Mona à danser. Dès lors les deux amis deviennent d’impitoyables rivaux. Le temps passe. Imad et Kamal sont devenus des intimes de Mona et de sa famille. La jeune fille sort régulièrement avec les deux garçons mais elle ne parvient pas à choisir lequel des deux sera son futur époux. Soudain, tout se précipite : les deux ingénieurs sont envoyés en Allemagne par leur patron pour une mission de longue durée. Alors qu’ils montent dans l’avion, Imad rebrousse chemin à l’insu de son camarade. Il retrouve Mona et lui demande de l’épouser. Elle accepte…


Le portefeuille est avec moi (Al-Mahfaza Mi’aya, 1978)
avec Noura (Naima), Adel Imam (Atwa), Samir Sabri (Shoukry), Salaah Nazmy (Fouad, le secrétaire), Omar El Hariri (Morsi), Tawfik Aldakn (Zizou) 
Scénario : Ahmed Abdel Wahab
Musique : Gamal Salamah


 Atwa est un voleur à la tire qui opère dans tous les lieux où se presse la foule : dans les bus, dans les salles de cinéma ou au stade. Un jour, il retrouve Shoukry, un ami de jeunesse qui a une belle situation. Atwa lui demande de l’embaucher dans sa société. Shoukry refuse. Pour se venger, Atwa s’introduit dans les bureaux de la compagnie de son ami et parvient à dérober un document très compromettant.


Certains se marient deux fois (Al Baa'd Yazhab lel Maa'zoun Marratayn, 1978)
avec Nour El Sherif (Dr. Mamdouh), Mervat Amin (Mona), Adel Imam (Massoud), Lebleba (Mahasen), Samir Ghanem (Ezzat), George Sedhom (Mansour), Aqeila Rateb (Afiza), Mimi Gamal (Sonia), Amal Ramzi (Sania), Hanaa El Shorbagy (Halia), Galila Mahmoud (Ilham), Ibrahim Abdulraziq (Mahmoud Fahmy), Salama Elias (Marzouk), Ibrahim Kadri (Docteur Mamdouh), Zouzou Chakib (l’amie de Mona chez le coiffeur)
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Gamal Salamah
Production : William Rizq


Le docteur Mamdouh et son frère Massoud ne sont pas heureux en ménage. Mona, la femme du premier, est d’une jalousie féroce et ne laisse aucun répit à son mari qui pourtant n’a jamais tenté de la tromper. Mahasen, la femme du second, est absorbée par ses tâches ménagères et l’éducation de ses enfants si bien qu’elle n’a pas un instant à consacrer à son époux. Ezzat, le cousin des deux frères, leur conseille de suivre son exemple. Il a trouvé le bonheur en trompant allégrement sa femme tout en lui manifestant amour et tendresse. Mamdouh et Massoud décident d’adopter ce stratagème si ingénieux. Ils se lancent donc dans l’adultère mais leurs femmes ne tardent pas à tout découvrir. Elles demandent le divorce…


Méfie-toi de tes voisins (Khally Balak Men Geranak, 1979)
avec Adel Imam (Ahmed), Lebleba (Nawal), Fouad El-Mohandes (le vieux peintre), Madiha Yousri (Fawzia, la belle-mère d’Ahmed), Mimi Gamal (Enayat, la voisine), Mokhtar El Sayed (le mari d’Enayat), Hoda Zaki (une autre voisine), Hanan (Didi la danseuse), Wahed Seif (Ibrahim Effendi), Ibrahim Kadri (le fleuriste)
Scénario : Farouk Sabry
Remake du film américain Pieds nus dans le parc (Barefoot in the Park) réalisé par Gene Saks en 1967.
Musique : Gamal Salama


 Comédie.  Ahmed est avocat et il vient d’épouser Nawal. Après avoir passé leur lune de miel dans un grand hôtel luxueux, ils emménagent dans un appartement meublé que Nawal a choisi pour son loyer très modique. Malheureusement, ils découvrent très vite les inconvénients de leur « petit nid douillet ». L’ascenseur ne fonctionne pas, l’appartement comporte quelques meubles mais il n’y a pas de lit dans la chambre. Et, encore plus gênant, l’un de leurs voisins, un vieux peintre, veuf et solitaire, doit passer dans leur logement pour rejoindre le sien. Malgré cette situation peu banale, les deux jeunes mariés et le vieil homme vont très vite sympathiser…


Un homme qui a perdu l'esprit (Ragoul faqada 'aglahou, 1980)
avec Adel Emam (Zaki/Zico, le fils aîné), Farid Shawki (Ahmed), Soheir Ramzy (Suzy), Ekramy (Ekramy, le fils cadet), Karima Mokhtar (Fahima, l’épouse d’Ahmed), Isma Farid (la petite dernière), Rawaa El Katib (Camelia), Rashwan Mustafa (le juge), Layla Fahmy (la tante de Suzy), Salama Elias (le cousin de Suzy), Sayed Tarabik (l’avocat de Zaki) 
Scénario : Ali El Zorkani 
Musique : Gamal Salamah 
Production : Abbas Helmy
appréciation : 2/5


Ahmed est un ingénieur d’âge mûr qui mène une existence très confortable. Il est marié et a trois enfants dont deux grands fils, Zaki et Ekramy, qui sont de célèbres joueurs de football. Ahmed est ce qu’on appelle un homme à femmes. Il collectionne les conquêtes. Son épouse préfère fermer les yeux sur ses escapades Un jour son dévolu tombe sur Suzy, une artiste de music-hall. Il lui offre une voiture et l’installe dans l’appartement qu’il a acheté pour recevoir ses « invitées ». Pour la séduire, il prétend être célibataire. Malgré sa générosité, Suzy se refuse toujours à lui. N’y tenant plus, Ahmed la demande en mariage. En espionnant leur père, Zaki et Ekramy sont au courant de toute l’affaire. Ils comprennent que cette nouvelle aventure peut mettre en péril toute leur petite famille et faire le désespoir de leur mère. Ils échafaudent un plan : Zaki entre en relation avec Suzy et la courtise, en se gardant bien de lui dire qu’il est le fils d’Ahmed.



Le Maladroit (Ghawi Mashakel, 1980)
avec Adel Emam (Medhat), Noura (Azzat), Mohamed Reda (Mahmoud), Esaad Younes (Samira), Farouq Al Fishawy (Mourad), Aziza Helmy (la mère de Mustafa), Salama Elias (le pédiatre), Naima El Soghaiar (la mère d’Azzat), Rawia Saleh (Magda, la mère de l’enfant), Abdul Moneim Al Nimr (le médecin), Abdel Ghani El Nagdi (le commerçant)
Scénario : Ahmed Abdel Wahab
Inspiré du film d’Ahmed Diaa Eddine, Après l’Adieu (1953) avec Faten Hamama et Imad Hamdi
Musique : Gamal Salamah
Production : Wassef Fayez


Medhat, un petit employé, est tombé amoureux d’Azzat, une jeune femme qu’il a rencontrée par hasard. Malgré toutes ses attentions, elle refuse de l’épouser car il n’est pas assez riche à son goût. Pourtant, chez sa mère, Azzat vit un enfer : son beau-père ne cesse de la harceler. Elle finit par accepter de s’installer chez Medhat en attendant d’avoir son propre logement mais le jeune homme ne doit pas se faire d’illusion : ils feront chambre à part. Azzat fait la connaissance de la voisine de Medhat : c’est une jeune femme qui a perdu son mari, elle est très malade et a un tout jeune enfant. Azzat décide de s’occuper du nourrisson pour que la mère puisse se reposer. Malheureusement, la santé de celle-ci se dégrade rapidement et elle meurt. Peu après, une dame très élégante se présente à l’appartement du couple défunt. C’est la grand-mère paternelle de l’enfant. Elle n’avait jamais rencontré sa belle-fille, elle la croit toujours vivante et elle est convaincue qu’Azzat est la compagne de son fils. La « locataire » de Medhat ne dit rien pour la détromper. Elle accepte même de s’installer avec l’enfant dans la grande propriété familiale…


A la Porte du Ministre (Ala bab el wazir, 1982)
avec Adel Imam (Kamal), Yousra (Noura), Tawfik El Deken (le père de Kamal), Salah Nazmi (le père de Noura), Saïd Saleh (Khamis), Safia El Emari (Anhar), Hanem Mohamed ( la tante d’Anhar), Ahmed Rateb (Azouz), Ahmed Abdallah (Magdy), Samia Mohamed (la mère de Magdy), Safia Al Omary (Anhar), Lucy (la danseuse Sandy)
Scénario : Samir Abdel Azim
Musique : Fouad El Zahry


Kamal et Noura sont deux étudiants en médecine. Bien qu’ils n’appartiennent pas à la même classe sociale, ils sont tombés amoureux l’un de l’autre et ils projettent de se marier, une fois obtenu leur doctorat. Mais c’est sans compter le père de Noura. Ce dernier dirige une importante boucherie et quand il apprend que Kamal est le fils du contrôleur qui lui a infligé plusieurs amendes, il refuse toute idée de mariage. Pour empêcher cette union, il va jusqu’à faire accuser le père de Kamal de corruption, ce qui conduit celui-ci en prison. L’étudiant en médecine et ses amis vont se battre pour prouver l’innocence du vieux fonctionnaire intègre… 


Mais il reste quelque chose (Walaken Chahi Ma Yabqa, 1984)
avec Mahmoud Abdel Aziz (Aziz), Madiha Kamel (Zina), Noura (Mona Abdel Rahim), Ali Al Sherif (Ibn Al Fakahani), Sami El Adl (le locataire de l’appartement meublé), Halli Mohamed (le chauffeur de Mona), Saïd Saleh (Shafiq, le fils de l’ex-belle-mère de Mona), Nadia Azzat (l’ex-belle-mère de Mona), Ahmed Abu Abiya (le gardien de la propriété de Mona), Ibrahim Kadri (le concierge de l’école), Qadria Kamel (la nourrice qui a élevé Mona), Chokry Mansour (le juge) 
Scénario et dialogues : Ahmad Saleh
Musique : Gamal Salamah
Production : les films Badi Sobih
appréciation : 2/5


Aziz  (Mahmoud Abdel Aziz) et Zina (Madiha Kamel)  sont de sympathiques petits escrocs vivant d’amour et de larcins. Un jour, Aziz se rend au tribunal. Il a accepté de fournir un faux témoignage pour obtenir  la libération d’un inculpé. L’affaire qui précède la sienne l’intéresse beaucoup. C’est celle de Mona (Noura), une jeune femme handicapée, héritière d’un riche domaine. Elle est en procès avec son homme d’affaires qui s’est montré indélicat. Le tribunal lui donne raison mais elle doit trouver au plus vite un nouveau gérant  Aziz comprend tout de suite le profit qu’il peut retirer de cette situation  Il parvient à entrer en contact avec la jeune femme et il la met aussitôt en confiance. Ensuite, les événements vont aller très vite : Aziz fait passer Zina pour sa sœur et s’installe au domaine avec elle. Il obtient une procuration pour gérer la propriété. Le plan fonctionne à merveille. Mais progressivement, Aziz tombe amoureux de Mona. Il l’épouse. Il continue pourtant à rassurer Zina sur ses sentiments véritables mais celle-ci est de moins en moins dupe.



Prends Garde à Toi, Ami (Lak Youm Ya Baih, 1984)
avec Mahmoud Abdel Aziz (Mamdouh), Lebleba (Wafa, la femme de Mamdouh), Eman (Nana, la maîtresse de Mamdouh), Abu Bakr Ezzat (Morsi), Zizi Mostafa (Zizi, la femme de Morsi), Faten Fouad (la maîtresse de Morsi), Lotfi Mansour (le mari trompé), Salah Nazmi (Adham Wali, le chef d’entreprise), Enaam Salosa (Nafisa, la secrétaire), Ali El Sherif (Abdel Fatah, le père de Wafa), Naima El Soghayar (la femme d’Abdel Fatah), Saïd Tarabik (le dentiste), Ibrahim Kadri (Ibrahim, le portier), Samiha Mohamed (la propriétaire de la maison)
Scénario : Farouk Sabry
Musique : Mohamed Ali Soliman
Production : United Brothers


Comédie. Morsi et Mamdouh sont deux amis qui travaillent dans la même agence de publicité. Ils partagent aussi la même passion pour les femmes. En plus de leurs épouses légitimes, ils entretiennent tous deux une relation adultère. La maîtresse de Mamdouh est Nana, le mannequin vedette de l’agence. Un jour, les deux hommes sont confrontés à une situation délicate : l’un et l’autre sont contraints de rentrer chez eux en sous-vêtements. Il leur faudra beaucoup d’ingéniosité pour étouffer la suspicion dans l’esprit de leurs femmes respectives. Nana est une jeune femme très ambitieuse et elle ne veut pas se contenter de faire de la publicité. Un chef d’entreprise fortuné qui n’est pas insensible à son charme lui promet de produire un film dans lequel elle jouera. Le mannequin et son « producteur » ne se quittent plus, ce qui rend fou de jalousie Morsi…


Qui de nous deux est le voleur ? (Mayn fina alhiramii, 1984)
avec Adel Imam (Sharif/Hussein), Sherihan (Sahar, la fille de Monsieur Asim), Farida Saif Al-Nasr (Ghandoura), Ahmad Bedir (Ismaïl, le collègue de Sharif), Salah Nazmi (Monsieur Asim, le président de la compagnie), Ali Al Sharif (un prisonnier),Hassan Hussein (Shaker), Menirva (Randa, la collègue de Sharif), Mahmoud Abdel Hamid (l’enfant), Naeim Issa (le boucher), Nabawya Sa'id (la mère de Ghandoura), Faten Fouad (la femme de Shaker),Hassan El Yamani (Mismar), Shokry Mansour (le marchand de meubles), Hussein Al Sharif (le policier), Zizi Moustafa (la danseuse, maîtresse de Shaker),Imad Mouharam (l’ancien amant de la danseuse), Ibrahim El Tokhy (un prisonnier) 
Scénario : Faysal Nada
Musique : Hassan Abou El Saoud


Hussein vit à Londres. C’est un gentil garçon, timide et honnête. Très émotif, il bégaie constamment, ce qui ne l’a pas empêché de faire la connaissance de Sahar, une jeune et jolie journaliste. Ils rentrent ensemble en Egypte. A l’aéroport, ils sont accueillis par le père de Sahar, Monsieur Asim. Ce dernier est le directeur de la société dans lequel travaille le frère jumeau de Hussein. Lors du déjeuner, Monsieur Asim apprend à Hussein que Sharif, son frère, a volé cinq cent mille livres dans les caisses de la compagnie. Il a été arrêté et condamné à dix ans de prison mais on n’a pas retrouvé l’argent. Hussein est terrassé par la nouvelle. Peu après, il décide de se rendre à la prison pour s’entretenir avec son frère. Malgré son forfait, il veut l’aider. Il vend les meubles de Sharif pour récupérer un peu d’argent. Mal lui en a pris ! Sharif avait dissimulé les cinq cent mille livres dans l’un des montants du lit. Il faut à tout prix le récupérer ! 


Méfie-toi de ton esprit (Khalia bialk min aqlak, 1985)
avec Adel Imam (Wahel), Sherihan (Salwa), Galal El-Sharkawy (docteur Tawfiq Ibrahim), Ahmad Bedir, Fouad Ahmed (le père de Salwa), Naima El Saghir (la mère de Wahel), Sameh Mujahid (le frère de Wahel), Aziza Helmy (la tante de Salwa), Adawy Gheith (le père de Wahel), Sawsan Rabia (la sœur de Wahel), Ahmad Abu Abiya (l’employé des archives), Layla Yousry (la voisine)
Scénario : Ahmed Abdel Wahab
Musique : Omar Khairat


Wahel est étudiant en psychiatrie. Le soir, il est serveur dans un cabaret pour subvenir aux besoins de ses vieux parents , de sa sœur et de son petit frère. Wahel est en troisième cycle et il travaille dans un hôpital psychiatrique sous la direction du docteur Tawfiq Ibrahim. C’est dans cet établissement qu’il fait la connaissance d’une jeune patiente prénommée Salwa. La première rencontre se passe très mal. La jeune fille est agressive et son agitation extrême conduit le docteur Tawfiq Ibrahim à intervenir : il prescrit à la jeune femme une séance d’électrochocs. Le recours à cette technique barbare choque Wahel. Par la suite, il va se rapprocher de Salwa pour tenter de savoir ce qui a provoqué son internement…


Entrevue Confidentielle (El Galsa Sereya, 1986)
avec Mahmoud Yassine (Abdel Kader), Yousra (Zahira, la femme d’Abdel Kader), Karim Yousri (le fils d’Abdel Kader), Samir Sabri (Lotfa, l’ami d’Abdel Kader), Shahir (Ihsan, la mère de l’enfant), Soheir Taha Hussein (la femme de Lotfa), Farouk Youssef (le cousin d’Ihsan), Adel Borahm (Salah), Medhat Morsi (un avocat), Rashwan Mostafa (un avocat), Nahim Issa (l’oncle d’Ihsan)
Scénario et dialogues : Nabil Asmat
Musique : Ammar El Sherei


Drame. Abdel Kader est un riche homme d’affaires. Il vit dans une demeure luxueuse avec sa femme, Zahira, et son fils de neuf ans. Un soir, alors qu’il rentre chez lui en voiture, il est arrêté par une femme enceinte qui lui demande de la conduire à l’hôpital car elle est sur le point d’accoucher. Quelques jours plus tard, Abdel Kader découvre que le nouveau-né a été enregistré sous son nom par l’administration de l’hôpital et que la mère affirme qu’il est le père du bébé. La jeune femme s’appelle Ihsan et le véritable père de son enfant est son cousin avec qui elle entretenait une relation amoureuse cachée de tous. Quand il avait su qu’elle était enceinte, son cousin lui avait aussitôt proposé le mariage mais il était subitement mort peu après. Pour ne pas affronter la colère des siens, elle avait quitté Tanta où elle et sa famille avaient toujours vécu. Elle voulait accoucher dans la plus grande discrétion. Voilà pourquoi elle a prétendu que le père de son enfant était Abdel Kader. Ce dernier comprend qu’il se retrouve dans une fâcheuse situation et il va tout entreprendre pour s’en sortir sans en parler à sa femme…


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