mercredi 10 janvier 2018

La Punition (El Ikab, 1948)

العقاب
إخراج : هنري بركات



Henry Barakat a réalisé La Punition en 1948.
Scénario : Badie' Khairy
Distribution : Faten Hamama (Ibtisam, la fille de Mohsen), Mahmoud El Meleigy (Mohsen, l’amant de Houria), Zouzou Madi (Houria), Ferdoos Mohamed (Roukaya, la bonne), Samia Fahmy (Doha, la fille de Roukaya), Zaki Ibrahim (le mari de Houria), Reyad El Kasabgy (le mari de Roukaya), Thuraya Fakhry (Oum Ali, la voisine de Roukaya), Kamal Al Shennawi (Amir, le fils de Houria)
Scénario : Henry Barakat
Dialogues : Badie' Khairy
Production : Assia Dagher

Zouzou Madi et Zaki Ibrahim

Mahmoud El Meleigy et Faten Hamama

Samia Fahmy et Kamal Al Shennawi

Ferdoos Mohamed et Reyad El Kasabgy

Mahmoud El Meleigy et Kamal Al Shennawi


Résumé

Houria est une jeune femme mariée à un vieil homme, Muharam. Elle le trompe avec l’un de ses meilleurs amis, Mohsen, qu’elle couvre de cadeaux et de gros billets. Pour justifier ses absences quotidiennes, Houria prétend qu’elle doit se rendre à la clinique pour des examens. Houria et Muharan ont à leur service une femme dévouée, Roukaya. Cette dernière est mariée à un homme alcoolique et sans emploi qui lui réclame sans cesse de d’argent.
Muharam finit par comprendre que sa femme a une liaison avec Mohsen. Il trouve un prétexte pour faire venir ce dernier chez lui afin d’avoir une explication. Entre les deux hommes le ton monte très vite. Mohsen pousse le vieil homme qui fait une chute mortelle. Au même moment, le mari de Roukaya fait irruption dans la villa de Muharan. Il est totalement ivre et hurle qu’il veut de l’argent. Pour le calmer, sa femme accepte de solliciter son patron. Elle monte au salon et découvre le corps de Muharan gisant au sol. Elle appelle au secours. Pour tout le monde, elle devient la seule coupable et le mobile est tout trouvé : l’argent que réclamait son mari.
Elle est condamnée à 25 ans de prison. Mohsen convainc Houria de vendre la propriété qui pourtant appartient au fils qu’elle a eu avec Muharan. Avec une partie de l’argent de la vente, Mohsen achète une voiture de luxe. Il délaisse progressivement sa maîtresse qui est rongée par la culpabilité. Il rencontre une jeune femme, l’héritière d’un homme très fortuné. Pour se débarrasser de son ex-maîtresse, il envoie à un juge une lettre dans laquelle il l’informe qu’Houria a déshérité son fils. La veuve est condamnée à cinq ans de réclusion. Son petit garçon est placé en pension. En prison, Houria retrouve sa servante, Roukaya. Les deux femmes se réconcilient. 
Mohsen épouse sa riche héritière. Neuf mois plus tard, c’est la naissance de leur petite fille. Les années passent. Mohsen a perdu sa jeune épouse et il élève seul son enfant. Il est à la tête d’une fortune considérable. En prison, Houria qui s’apprête à recouvrer la liberté, finit par dire toute la vérité à sa servante. Mais quelque temps après, elle meurt subitement avant même sa libération : les autorités judiciaires n’auront jamais connaissance de son ultime aveu et Roukaya devra purger sa peine jusqu’au bout. Quand enfin le jour de sa libération arrive, elle est accueillie par son amie Oum Ali qui s’occupe de sa fille Doha depuis son arrestation. Les deux femmes avaient décidé de cacher la vérité à l’enfant et celle-ci croit toujours qu’Oum Ali est sa véritable mère. Roukaya se fera passer pour une amie venue d’Alexandrie. Chez Oum Ali, Roukaya apprend que Doha est fiancée à Amir le fils d’Houria et de Muharan ! Cette nouvelle la bouleverse mais quand elle fait la connaissance des deux fiancés, tout se passe au mieux.
Peu après, Amir fait la rencontre d’ Ibtissam, la fille de Mohsen. Cette dernière tombe aussitôt sous le charme du garçon. Apprenant qu’il est sans emploi, elle le fait embaucher par son père. Mais quand ce dernier fait la connaissance de son nouvel employé et découvre qu’il est le fils de celui qu’il a assassiné, il le fait aussitôt renvoyer. Ibtissam apprend la nouvelle et exige que son père reprenne sur-le-champ son bien-aimé dans sa société. Mohsen s’incline. Il va même plus loin : pour qu’Ibtissam puisse épouser Amir, il rencontre Doha et lui demande de se retirer contre une somme d’argent. Evidemment, celle-ci refuse catégoriquement. Alors Mohsen décide d’enquêter sur Doha et sa famille : il découvre qu’elle est la fille de l’ancienne servante d’Houria. Il s’empresse de transmettre ses informations à Amir qui décide de rompre avec Doha, la fille de celle qui a tué son père. Roukaya riposte : elle donne vingt-quatre heures à Mohsen pour dire la vérité sinon elle produira la preuve qu’elle a en sa possession : une lettre d'Houria dans laquelle celle-ci affirme que son ex-amant est bien le meurtrier de Muharan (petite question qui vient immédiatement à l'esprit : pourquoi ne l'a-t-elle pas produite plus tôt pour obtenir une révision de son procès et une réduction de peine ? Le film ne le dit pas !). La conversation a été entendue par Ibtissam. Cette dernière se rend chez Roukaya . Elle veut voir la lettre ! A cet instant, Mohsen fait à son tour irruption dans la maison. Ibtissam se cache dans une chambre. L'homme menace d’un revolver Roukaya pour qu’elle consente à lui donner la lettre. Celle-ci feint d’accepter et disparaît dans la chambre ou se trouve déjà Ibtissam. Elle a fermé la porte à clef. Mohsen parvient tout de même à l’ouvrir et fou de rage tire plusieurs coups de revolver qui tous atteignent sa fille. Cette dernière meurt. Mohsen est arrêté. Amir et Doha se marient.



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