jeudi 22 août 2013

Entre ciel et terre (Bayna as-sama wa al ard - 1959)

بين السماء والأرض
إخراج : صلاح أبوسيف



Entre ciel et terre a été réalisé par Salah Abou Seif en 1959.
Distribution : Hind Rostom (Nahed Shukry, la star), Abdel Salam Al Nabulsi (l’aristocrate), Mahmoud El Meleigy (Kamel, le gangster), Mohsen Hassaneim (le complice de Kamel), Abdel Moneim Ibrahim (le fou), Said Abu Bakr (le harceleur), Zizi Mustafa (Sonia), Yacoub Mikhail (le mari de la femme enceinte), Ahmed Louksor (le metteur en scène), Abdel Ghani El Nagdi (le serviteur), Mahmoud Azmy (l’amant), Naïma Wasafi (la femme enceinte), Amin Wahba (le vieillard), Kadreya Kadry (la femme infidèle), Nahed Samir (l’épouse du vieillard), Samia Rushdy (Zakia), Abdel Moneim Madbouli (le voleur)
Scénario : Naguib Mahfouz,  El Sayed Bedeir, Salah Abou Seif.
Musique : Fouad El Zahry

Hind Rostom et Saïd Abu Bakr







              








Abdel Salam Al Nabulsi







Naïma Wasafi et Hind Rostom



Naïma Wasafi et Yacoub Michaïl



Mohsen Hassaneim et Mahmoud El Meleigy








Abdel Salam Al Nabulsi et Abdel Moneim Ibrahim







Résumé

Apologue. Dans la chaleur estivale d'un vendredi après-midi au Caire, un groupe d'individus représentant toute la société égyptienne restent bloqués dans l'ascenseur d'un grand building de Zamalek (Lebon Building construit en 1952*) durant plus d’une heure. Parmi les passagers, on trouve une star de cinéma (Hind Rostom) accompagnée de son chien, un aristocrate sans le sou (Abdel Salam Nabulsi) un chef de gang (Mahmoud El Meleigy), un picpocket (Abdel Moneim Madbouly), un fou échappé de l’asile (Abdel Moneim Ibrahim), une femme infidèle (Kadreya Kadry) et son amant (Mahmoud Azmy), un cuisinier (Abdel Ghani El Nagdi), une femme enceinte (Naïma Wasafi) et son mari, un obsédé sexuel (Saïd Abou Bakr), un vieil homme (Amin Wahba) qui doit épouser une très jeune femme, une lycéenne (Zizi Mostafa) qui doit rejoindre son amoureux. Le huis clos tourne au psychodrame. Pendant ce temps-là, l’équipe de cinéma installée sur la terrasse du bâtiment attend sa vedette pour tourner une scène et le metteur en scène se montre de plus en plus fébrile tandis que des gangsters s’apprêtent à forcer le coffre-fort d’une grande compagnie dont le siège se trouve aussi dans l’immeuble.

* L’immeuble Lebon est l’œuvre de l’architecte Antoine Selim Nahas. Le nom Lebon est celui de Charles Lebon, le fondateur de ce qui deviendra la Compagnie Centrale d'Eclairage et de Chauffage par le Gaz (entreprise nationalisée en 1961). Pour découvrir l’histoire de ce bâtiment, on peut consulter le site egy.com à l’adresse suivante :  http://www.egy.com/zamalek/99-12-23.php


Critique

A sa sortie, Entre ciel et terre fut considéré comme un véritable défi. Échafauder une action qui tienne en haleine le public avec quatorze personnages enfermés dans une cabine d'ascenseur pendant pratiquement la durée totale du film ! Sans chansons, sans danses, sans bagarres mais en plus avec l’ambition d’évoquer tous les travers de la société égyptienne de l’époque. On se dit qu'aux yeux de nombreux producteurs, cela a dû passer pour un projet un peu fou  voué à un échec commercial certain. Et pourtant, contre toute attente, ce fut un succès retentissant : le film fut acclamé aussi bien par la critique que par le public populaire. Grâce au talent de Naguib Mahfouz et à la virtuosité de Salah Abou Seif, le film parvient sous ses airs de comédie divertissante à  réaliser une véritable radiographie des relations sociales  sept ans après la prise de pouvoir par les officiers libres. Entre Ciel et Terre est un modèle de finesse et d'intelligence, un modèle qui surclasse toutes les piètres tentatives de certains réalisateurs des années quatre-vingt qui voudront eux aussi se lancer dans la "fable politique". 
Le film de Salah Abou Seif reste aussi d'une grande modernité par son féminisme : si tous les personnages masculins apparaissent comme des êtres veules ou lâches, les personnages féminins, face à l'angoisse et à la souffrance, s'en sortent beaucoup mieux. Les femmes, toutes classes sociales confondues, sont les vraies héroïnes de cette tragi-comédie. 
Un grand classique et le chef d'oeuvre de Salah Abou Seif. 

Appréciation :  5/5
***** 

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

mercredi 14 août 2013

Un Homme et une Femme (Emraa wa rajol - 1971)

امرأة ورجل
حسام الدين مصطفى : اخراج



Un Homme et Une Femme est un film réalisé par Houssam Al-Din Mustafa en 1971.
Distribution : Rushdy Abaza (Jassar), Nahed Sherif (Nargis), Tewfiq El-Deken (Ismail), Zizi Mustafa (Hamida), Ibrahim Al Shami (Khamis), Hussein Ismaïl (Shaalan), Farouk Falawkas (Falawkas), Ahmed Morsi (un ouvrier), Saleh El Aweil (un ouvrier)
Une histoire d’Yahya Haqqi
Scénario et dialogues : Faysal Nada, Sabri Ezzat
Musique : Morsy El Hattab, Ali Ismaïl, Naguib ElSelahdar


Rushdy Abaza et Nahed Sherif


Résumé

Jassar est un ouvrier travaillant dans une carrière. Il entretient une relation amoureuse avec Hamida, une danseuse. Cette dernière voudrait qu’ils se marient mais Jassar a toujours refusé. Un jour, sur son lieu de travail, il a une violente querelle avec Metwali, l’un de ses collègues, qui aime passionnément Hamida et qui est fou de jalousie. Ils en viennent aux mains. Metwali fait un faux pas et tombe du haut de la montagne. Il meurt sur le coup. Jassar est condamné à cinq ans de prison. 
Après sa libération, il va vivre chez son cousin Ismaël. Celui-ci est marié à Nargis, une femme très séduisante beaucoup plus jeune que lui. Pour améliorer le quotidien, Nargis se prostitue occasionnellement avec la complicité de Monsieur Ghamis qui se charge de lui trouver des clients. Son mari profite de cette activité clandestine sans s’interroger sur l’origine de l’argent rapporté par sa femme. Nargis et Jassar deviennent immédiatement amants. Très vite, Jassar ne peut plus se passer de la jeune femme. Son désir est inextinguible. Pour se débarrasser du mari, les deux amants dressent un plan diabolique : Jassar convainc son cousin de venir travailler à la carrière puis une nuit, il dissimule des explosifs à l’endroit où Ismaël doit intervenir le lendemain matin. Le pauvre cousin périra dans l’explosion et tout le monde pensera à un accident. Jassar ne sera jamais inquiété pour ce meurtre mais la culpabilité le rongera. 
Les deux amants se marient. Quelque temps après, Jassar est lui aussi victime d’un accident à la carrière. Il aura la vie sauve mais perdra la vue. Le couple sombre dans la misère. Monsieur Ghamis recontacte Nargis et lui demande de venir chez lui. Elle s’y rend. Il souhaite une relation sexuelle mais elle refuse : elle n’a accepté son invitation que pour l’informer de son désir de changer de vie. Malgré les difficultés, elle souhaite désormais mener une existence honnête.
Entretemps, Hamida qui aime toujours Jassar s’introduit chez lui et lui révèle où se trouve sa femme. Fou de rage, l’ancien ouvrier se précipite chez Ghamis et étrangle l’entremetteur puis sa femme.
 

Critique

On le sait, Houssam Al-Din Mustafa est un réalisateur capable du pire comme du meilleur. Avec ce film au titre lelouchien, il nous offre l'une de ses réalisations les plus personnelles et les plus abouties.
L’action se déroule  dans l’univers suffocant des carrières parmi les ouvriers qui, pour un maigre salaire, tout le jour cassent la pierre à coups de pioche.  Mais aucun souci de réalisme ici. La société avec ses lois, ses codes et ses valeurs semble un lointain souvenir dans la tête de ces hommes et de ces femmes qui vivent comme des proscrits.
 Il s’agit plutôt d’une tragédie dans laquelle les personnages s’aiment, s’affrontent et meurent. Seul moteur pour tous les protagonistes : la possession sexuelle. Houssam EL-Din Mustafa a bien montré le tourment de ces êtres qui voient sans cesse l’objet de leur désir  se dérober et se donner à un(e) autre.
Parfois une esthétique au symbolisme un peu lourd : les anneaux de danse de Nargis qui enchaînent les hommes, la cécité de Jassar après le meurtre du cousin, mais au final, une œuvre forte et âpre.

Appréciation : 4/5 
****
Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

lundi 5 août 2013

La Femme et les Loups (Ountha wal dhiab - 1975)


الأنثى والذئاب
إخراج : نيازي مصطفى


 

La Femme et les Loups a été réalisé par Niazi Mostafa en 1975.
Distribution : Mervat Amine, Nour Al Sherif, Adel Adham, Nawal Abou El Fotouh, Aida Kamel, Rashwan Tawfek, Salama Elias, Rajaa Sadiq, Farouk Youssef, Amal Ramzi, Aziza Rached, Hassan Abdin, Gamal Ismail, Mohamed Hamdy, Abdel Moneim Basiony, Amina El Sherey, Abdulaziz Essa, Nadia Zaghloul, Hassan Anis, Suheir Sabri, Mokhtar El Sayed, Layla Sadeq, Hamdy Youssef
Scénario : Faysal Nada et Niazi Mostafa 
Production : Abbas Helmy


Nour Al Sherif

















Mervat Amine et Amal Ramzy



Amal Ramzy



Mervat Amine et Salama Elias




















Adel Adham et Salama Elias








 












Salma (Mervat Amine avec perruque) est une jeune fille naïve qui après le divorce de ses parents se sent un peu perdue. Elle croit trouver en Shafiq (Adel Adham), un homme d’âge mûr élégant et chaleureux, le futur mari qui lui apportera stabilité et sécurité. En réalité, il dirige d’une main de fer une maison close. Pour s’assurer de l’entière soumission des prostituées qui travaillent pour lui, il les drogue avec la complicité d’un médecin alcoolique. Quand Salma découvre la vérité, il est trop tard et, sous la menace, elle doit rejoindre les autres « pensionnaires » de la maison close. Elle ne cessera pourtant de se révolter et Shafiq craignant qu’elle le dénonce ordonne à ses hommes de la liquider. Ils l’assomment et d’un pont la jettent dans le Nil. Heureusement, Adham (Nour Al Cherif), un homme qui vit sur une péniche amarrée non loin de là a tout vu. Lui et son domestique parviennent à sauver Salma. Hélas, Shafiq l’apprend et lance ses hommes à la poursuite de la jeune femme. Cette fois-ci, ils parviennent à l’abattre. Adham est désespéré mais c’est alors qu’il fait la connaissance de Hanane (Mervat Amine sans perruque), la sœur jumelle de Salma. Celle-ci l’aidera à neutraliser Shafiq et sa bande.
Happy End : les malfrats sous les verrous, Adham accueillera dans son élevage de poulets (Oui : il vit sur une péniche et il est éleveur de poulets !) toutes les prostituées de Shafiq. Elles retrouveront ainsi le goût de la vertu et du travail ! (Cela nous rappelle, hélas, le dénouement édifiant de Candide, le conte philosophique de Voltaire.)

Les années soixante-dix auront été fatales à certains réalisateurs égyptiens. Je ne sais pas si la Femme et les Loups est le plus mauvais film de Niazi Mostafa. Je l'espère.
Heureusement, il y a quand même Adel Adham qui est toujours formidable en personnage odieux prenant plaisir à martyriser les gentilles héroïnes.

Appréciation : 1/5
*

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin




dimanche 4 août 2013

Les quinze meilleurs films ? (suite et fin)

Suite du classement établi par vingt critiques pour le journal Al Ahram à l'occasion des cent ans du cinéma égyptien.

9) La Femme d'un Homme Important  زوجة رجل مهم"" (Zawgat Ragol Mohim) un film de Mohamed Khan (1988)

avec Ahmed Zaki, Mervat Amin, Ali Ghandour, Zizi Mustapha, Hassan Hosni, Nahed Samir

Dans l'Egypte des années soixante-dix. Une jeune fille rencontre un commissaire de police de Minieh, une ville de Haute-Egypte, au cours d'un voyage qu'elle effectue en compagnie de son père. Nommé au Caire, l'officier décide de l'épouser. Peu après le mariage, elle découvre la violence du travail de son époux, ainsi que la brutalité dont il fait preuve au domicile conjugal. Parallèlement, le jeune homme comprend peu à peu les règles impitoyables de l'ascension sociale.




10) Flirt de jeunes filles "غزل البنات" (Ghazal Al-Banat) un film de Anwar Wagdi (1949)

avec Leila Mourad, Anwar Wagdi

Himam, un instituteur sans le sou, est engagé par un homme richissime pour donner des leçons particulières à sa fille. Il tombe amoureux de la demoiselle mais il lui cache ses sentiments.



11)  Vie ou Mort "حياة اوموت"   (Haya aw Maut) un film de  Kamal El Sheikh (1954)

avec Imad Hamdi, Madiha Yousry

Après une scène de ménage, une femme quitte le domicile conjugal en laissant sa fillette et un époux cardiaque. Frappé par une crise, le père envoie sa fille chercher un médicament. Le pharmacien se trompe et lui remet une dose mortelle de poison.



12) La Prière du Rossignol  "دعاء الكروان" (Doaa Al-Karawan) un film de Henry Barakat (1959)

avec Faten Hamama et Ahmed Mazhar
d'après un roman de Taha Hussein

Une jeune femme placée comme bonne à tout faire chez un ingénieur célibataire est violée par ce dernier. Pour que le déshonneur ne retombe pas sur la famille, son oncle la tue. Mais sa sœur décide de se venger : elle se fait engager par l'ingénieur sans lui révéler son identité.



13) L'Innocent "البرىء" (El-Baree) un film d'Atef El-Tayeb (1986) 

avec Ahmed Zaki, Mahmoud Abdel Aziz, Gamil Rateb, Elham Chahine, Mamdouh Abdel Alim, Ahmed Rateb, Abdo al-Wazir, Aleyya Abdel Meneim

Pour son service militaire, Ahmed est affecté dans une prison. Son commandant réussit à le convaincre que les prisonniers internés sont les ennemis du pays et lui donne l’ordre de les torturer. Jusqu’au jour où il retrouve dans la prison son ami d’enfance Hassan, qu’il sait innocent.




14)  Kit Kat  "الكيت الكات" un film de Daoud Abdel Sayed (1991)

avec Mahmoud Abd El-Aziz, Sherif Mounir, Aida Reyad

Sheikh Hosny est un homme aveugle qui vit avec sa mère et son fils dans le quartier de Kitkat à Giseh. Pour oublier ses malheurs, il passe toutes ses nuits à fumer de la marijuana en compagnie d’amis. Malgré son handicap, il a un rêve : conduire une moto. Quant à son fils Youssef, il voudrait partir en Europe pour trouver du travail.



15) Terrorisme et Kebab   "الارهاب و الكباب" (Al-Irhab wal kabab) un film de Chérif Araf (1992)

avec Adel Imam, Yousra, Kamal al Chennawi

Les aventures rocambolesques de Ahmed, embarqué malgré lui dans une histoire d'otages, d'armes et de transactions. Tout finit par s'arranger grâce à la solidarité des gens.




Comme tout palmarès, celui-ci est discutable. Quelques remarques personnelles :

La Momie occupe la première place de ce classement : sans nier, les qualités évidentes du film de Chadi Abdel Salam, j’ai parfois l’impression que le prestige dont il jouit s’explique en partie par le fait qu’il satisfait aux critères de la cinéphilie occidentale.

Les films des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix se taillent la part du lion : c’est un peu immérité mais peut-être a-t-on voulu rappeler que le cinéma égyptien est toujours vivant et qu’on ne peut le réduire à son âge d’or.

On a privilégié les œuvres manifestant des préoccupations sociales au détriment parfois des qualités artistiques.

La comédie musicale est totalement absente . Trop frivole ?

Youssef Chahine est présent avec deux films. Hommage sans doute au seul (hélas !) produit d’exportation du cinéma égyptien. Quand l'arbre cache la forêt...

vendredi 2 août 2013

Les quinze meilleurs films ?

Pour fêter le centenaire du cinéma égyptien, le journal Al Ahram (les Pyramides) avait demandé à vingt critiques de dresser la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps. Le résultat des débats fut publié dans l'édition du quotidien daté du12 juillet 2007 :

1) La Momie "المومياء" (Al-Mummia) film de Chadi Abdel Salam (1969) 

 avec Ahmed MareiNadia LoftiAhmed HegaziZouzou Hamdi al-Hakim

 Au Caire, à la fin du XIXè siècle, l'égyptologue Maspero s'aperçoit que des tombes pharaoniques ont été pillées près de Thèbes. Une mission se rend à Louxor et découvre qu'une tribu, depuis des siècles, vit du pillage des tombes dont elle seule connait l'emplacement.



2) Le Péché "الحرام" (Al Haram) film de Henry Barakat (1965)

avec  Faten Hamama, Abdela Ghayth, Zaki Rostom

d'après un roman de Youssef Idriss
Le Pêché est l'histoire du sort atroce que connaissaient les filles mères bien que leur grossesse soit le plus souvent le résultat d'un viol commis par un maître ou un notable. Ainsi cette jeune paysanne qui se loue pour les travaux des champs et finit par accoucher, sous un arbre, d'un enfant qu'elle veut faire disparaître.



3) La Terre "الارض" (Al Ard) film de Youssef Chahine (1970)
  
avec Hamdy Ahmed, Yehia Chahine, Ezzat El Alaili

 adapté d'un roman d'Abd al-Rahman al-Charqawi
 Dans les années trente, la réduction de la durée d'irrigation, déjà insuffisante, provoque la colère d'un village de paysans.



4) Un Commencement et Une Fin "بداية و نهاية" (Bidaya wa Nihaya) film de Salah Abou Seif (1960)

avec Farid Shawki, Omar Sharif, Amina Rizk, Sanaa Gamil, Kamal Hussein, Amal Zayed, Salah Mansour

adapté d'un roman de Naguib Mahfouz
 Un bourgeois meurt laissant dans la misère sa veuve et ses quatre grands enfants. Pour survivre, la mère vend tout le mobilier de l'appartement et la fille fait des travaux de couture. Le plus jeunes des trois frères souhaite entrer à l'école militaire. Pour financer ses études, le frère aîné donnera une partie des revenus que lui rapporte le trafic de drogue et la soeur, qui finira par se prostituer en cachette, sera elle aussi très généreuse...



5) Le Chauffeur de Bus "سواق الاتوبيس" (Sawaq Al Otobus) film de Atef Al Tayeb (1983)


 avec Mervat Amin, Nabila El Sayed, Nour El-Sherif

Conducteur de bus le jour et chauffeur de taxi la nuit, Hassan se démène sans compter pour que sa famille échappe à la ruine. 



6) Le Collier et le Bracelet "الطوق و الاسورة" (El Tooq wal Eswera) film de Khairy Beshara (1986)

avec Sherihan, Fardous Abdel Hamid, Ahmed Abdelaziz
  
d'après un roman de Yahya Taher Abdullah
Tout commence en 1930 à Louxor, en Haute-Égypte. De Hazina, jeune adolescente, à Farhana, en passant par Fahima, trois destinées de femmes et des traditions qui se perpétuent.




7) La Volonté "العزيمة" (Al Azima) film de Kamal Selim (1939)

 avec Abd Al-Aziz Khalil, Hekmet Fahmy, Fatma Rouchdi

Ahmed est un jeune homme d’origine modeste. Après ses études universitaires, il tente de se lancer dans les affaires avec son ami Adly. Il aime une jeune fille mais les parents de celle-ci souhaiteraient qu’elle épouse  un riche boucher du quartier.



8) Gare Centrale "باب الحديد" (Bab Al Hadid) film de Youssef Chahine (1959)

avec Farid Shawqi, Hind Rostom, Youssef Chahine

 Un marchand de journaux handicapé tombe amoureux d'une belle vendeuse de limonade. Comme elle repousse ses avances, il décide de la kidnapper.