vendredi 6 septembre 2013

Samia Gamal et Farid Al Atrache


Samia Gamal et Farid Al Atrache se rencontrent en 1941. Samia a dix-sept ans*. Elle est danseuse à l’Opéra Casino, le cabaret de la légendaire Badia Masabni qui est considérée comme la fondatrice de la danse orientale moderne. Farid a 26 ans et il est déjà un chanteur célèbre grâce à la radio. Ils deviennent amants. Farid Al Atrache est en train de tourner son premier film, Victoire de la Jeunesse, avec sa sœur, la chanteuse Asmahan. Il propose à Samia d’y participer comme figurante. Elle accepte. Leur carrière cinématographique est lancée. Pendant plusieurs années, ils tournent séparément. Ce n'est qu'en 1947 qu'ils partageront enfin le haut de l'affiche pour une comédie musicale intitulée L'Amour de ma Vie.  Suivront cinq autres films jusqu'en 1952, date de leur séparation.
* Si elle est bien née en 1924. Certaines sources la font naître en 1922 (imdb).


1941 Victoire de la Jeunesse (انتصار الشباب Intisar al-chabab)
réalisé par Ahmed Badrakhan
avec Asmahan (Nadia), Farid al-Atrache (Wahid), Abdel Fattah Al Qasry (Maïtre Al Attar), Fouad Shafik (Gouz, l’un des membres du trio), Hassan Fayek (Louz, l’un des membres du trio), Hassan Kamel (Boundouk, l’un des membres du trio), Mary Mouneib (Oum Ismaïl), Bishara Wakim (le directeur du cabaret, Les Etoiles de la Nuit), Anwar Wagdi (Mahi, le fils du Pacha), Stephan Rosti (Taha Taha, le professeur de musique), Abdel Salam Al Nabulsi (Fawzy, l’ami de Mahi), Rawheya Khaled (Ehsan, la sœur de Taha), Olwya Gamil (la mère de Mahi), Aziz Sadek (le chef d’orchestre), Lotfi El Hakim (le régisseur du théâtre), Mahmoud Ismaïl (Mahmoud, l’employé du cabaret), Samia Gamal (une danseuse)
Scénario : Ahmed Badrakhan, à partir d’une histoire d’Omar Gamae
Dialogues : Badie’ Khairy
Musique : Farid Al Atrache
Production : Les Films du Nil

Comédie musicale. Wahid et sa sœur Nadia ont quitté la Syrie pour se rendre en Egypte. Ils sont tous les deux chanteurs et ils n’ont pas réussi à percer dans leur pays. Ils espèrent qu’en résidant au Caire, ils auront plus de d’opportunités pour faire reconnaître leur talent. Dans le train, ils font la connaissance de Maître Al Attar qui, une fois arrivés au Caire, les conduit à la pension tenue par Oum Ismaïl. Wahid et Nadia s’y installent. Ils ont pour voisins de chambre, un trio d’artistes sans le sou, Gouz, Louz et Boundouk. Les trois hommes ont entendu chanter Wahid et Nadia et ils incitent le frère et la sœur à présenter leur candidature avec eux au cabaret Les Etoiles de la Nuit. Le directeur hésite puis engage les cinq artistes. Nadia sur scène fait sensation. Dans la salle, se trouve Mahi, un fils de Pacha entouré d’amis. La beauté de la chanteuse le bouleverse et il transmet à la jeune femme une invitation à venir à sa table prendre un verre. Nadia refuse. Mahi se plaint aussitôt au directeur…
Premier film d’Asmahan (sœur de Farid Al Atrache)

 




 La bande annonce du film. Une copie de très mauvaise qualité mais avec des sous-titres anglais.


1947 L'Amour de ma Vie (Habib al Omr)
حبيب العمر
réalisé par Henry Barakat
avec Farid El Atrache (Mamdouh), Samia Gamal (Touta), Mohamed Kamal El Masry (Cheikh Ashour), Hassan Fayek (Alzatrani Bey), Ismail Yassin (Halihli), Said Abou Bakr (Bourouq), Mohamed Elwan (Ezzat Bey), Hassan Kamel (Marash), Hassan Abu Zeid (Al Nour), Elias Moadab (Hazin), Lola Sedky (Elham), Thuraya Fakhry, Abdel Badie El Arabi (le directeur du cabaret)
Scénario et dialogues : Henry Barakat et Badie'Khairy
Musique : Farid Al Atrache
Production : les films Farid Al Atrache

Mamdouh est un chanteur qui se produit régulièrement dans le cabaret de la petite ville où il réside. Pour l’accompagner, il a tout un groupe de musiciens et une danseuse prénommée Touta. Le public local, exclusivement masculin, n’est pas tendre avec les artistes. S’il apprécie la prestation de Touta, en revanche, celle de Mamdouh est accueillie avec une franche hostilité. Le chanteur et ses camarades comprennent qu’ils n’arriveront à rien s’ils persistent à jouer dans leur commune. Ils décident de partir à la conquête d’un public qui saura apprécier leur art, ils se rendent au Caire. Pour les aider, Mamdouh peut compter sur le soutien d’un vieil ami de son père, Cheikh Ashour…



                                                                                   

1949 C'est Toi que j'aime (Ahebbak Inta)
أحبك إنت
réalisé par Ahmed Badrakhan
avec Farid Al Atrache (Mounir), Samia Gamal (Nadia), Ismaïl Yassin, Abdel Salam Al Nabulsi (le chorégraphe), Zeinat Sedki (la propriétaire de la pension), Thoraya Helmy, Lola Sedky, Isamaël Yassin, Mahmoud Shoukoko, Hassan Fayek, Abdel Moneim Ismaïl, Stephan Rosti, Zaki Ibrahim, Soad Ahmed
Scénario et dialogues : Youssef Gohar et Ahmed Badrakhan
Musique : Farid Al Atrache
Production : les films Farid Al Atrache

Comédie musicale. Mounir travaille comme employé aux télécommunications. Il arrive souvent en retard au bureau car il consacre ses soirées et ses nuits à la musique. Malgré tous ses efforts, il n’a jamais réussi à percer. Un jour, Nadia, une danseuse se présente à son guichet. Elle souhaite envoyer un télégramme à Ghazal, son chorégraphe, pour lui apprendre une terrible nouvelle : son petit chien vient de mourir. Bouleversée, elle montre à Mounir une photo du « défunt » puis disparaît aussi vite qu’elle était apparue. Le musicien télégraphiste a été vivement impressionné par la beauté de Nadia. Pour la revoir, il a une idée. Comme elle lui a laissé la photo de son chien, il en trouve un identique et se présente avec à son domicile. C’est ainsi que commencent à la fois leur histoire d’amour et leur collaboration artistique. Mounir connaît enfin le succès grâce aux musiques qu’ils composent pour Nadia. Mais très vite, le compositeur devient extrêmement jaloux de la complicité qui unit Nadia et son chorégraphe. Il préfère rompre…







1949 Mademoiselle Diablesse (Afrita Hanem)
عفريتة هانم
réalisé par Henry Barakat
avec Samia Gamal (Kahramana), Farid El Atrache (Asfour), Ismail Yassin (Booh), Ali Kamel (Qilh), Mohamed Nabi (Halaq), Abdel Salam Al Nabulsi (Mimi Bey, le rival d’Asfour), Stephan Rosti (Abou Alyah, le directeur du théâtre), Lola Sedki (Alyah, la fille du directeur du théâtre), Zeinat Sedki (Warda, la directrice de la pension), Salah Kasin (une vieille dame), Zaki Ibrahim (le vieux sage), Mohamed Sobeih (le chauffeur de taxi), Mohsen Hassanein (le cireur de chaussures)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary et Henry Barakat
Musique : Farid Al Atrache
Production : les films Farid Al Atrache/Studio Misr

Comédie musicale. Asfour est un chanteur sans le sou qui se produit sur la scène du Théâtre Crème. Il vit à la pension Warda avec ses collègues Booh, Qilh et Halaq. Il est amoureux de Alyah, sa partenaire mais aussi la fille du directeur du théâtre Crème. La jeune femme s’apprête à épouser un jeune homme riche, Mimi Bey. Asfour qui pourtant croit être aimé fait sa demande en mariage auprès du père d’Alyah. Ce dernier exige en dot une somme que le pauvre chanteur est incapable de réunir. Asfour est au désespoir mais le destin va lui porter secours. Alors qu’il erre sans but dans la campagne, un vieux sage vient à sa rencontre et lui donne rendez-vous dans une grotte. Asfour s’y rend accompagné de son ami Booh. Le vieil homme apparaît et remet au chanteur une lampe magique. En sort une petite diablesse du nom de Kahramana. Celle-ci peut exaucer tous ses vœux. Malheureusement, elle est tombée amoureuse d’Asfour et fera tout pour empêcher son mariage avec Alyah.

 





1950 Le Dernier Mensonge (Akher Kedba)
آخر كدبة
réalisé par Ahmed Badrakhan
avec Farid Al Atrache (Samir), Samia Gamal (Samira Honolulu, l’épouse de Samir), Camellia (Kiki), Aziz Othman (le Maharajah), Ismail Yassin (Arnab/Madame Cire d’Abeille), Ali El Kassar (le domestique), Stephan Rosti (le médecin), Zaki Ibrahim (le directeur de l’opéra), Saïd Abou Bakr (le traducteur), Abdel Salam Al Nabolsi (le représentant de la société d’assurance), Abdel Halim El Qalawy (le chauffeur de bus fou), Abdul Jabbar Metwally (le voleur), Mohamed Shawky (le vendeur de ballons)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ibiary et Ahmed Badrakhan
Musique : Farid Al Atrache
Production : les films Farid Al Atrache
Dernier film de l’actrice Camellia. Elle disparaît brutalement dans un accident d’avion le 31 août 1950.

Samir est un chanteur marié à Samira une danseuse avec qui il travaille. Son bonheur serait complet si Samira n’était pas d’une jalousie féroce. Elle surveille chacun de ses faits et gestes. Quand elle doit s’absenter, elle ne lui laisse pas un sou de peur qu’il en profite pour rencontrer d’autres femmes. Un jour, il reçoit la visite de son ancienne fiancée, Kiki. Elle veut renouer avec lui mais il refuse. Elle ne se décourage pas pour autant. Avec l’aide d’un Maharajah de ses amis très menaçant, elle oblige Samir à assister à la petite fête qu’elle donne pour son anniversaire. Au cours de la soirée, le chanteur casse le collier de perles que portait Kiki, un collier très cher appartenant au Maharajah. Samir s’engage à le faire réparer et retourne chez lui avec dans sa poche de veston le fameux bijou. Le lendemain matin, Samira, toujours aussi suspicieuse, inspecte méthodiquement toutes les poches de son mari et tombe sur le collier…






1951 Viens me Saluer (Taala Salim)
 تعال سلم
réalisé par Helmy Rafla
avec Farid Al Atrache (Meshmesh), Samia Gamal (Sokara, la danseuse, fille du propriétaire du cabaret), Ismaël Yassin (Samsam, le collègue et ami de Meshmesh), Abd El Fatah El Kosary (le propriétaire du cabaret), Farid Shawki (Sharif, le fiancé de Sokara), Abdel Salam Al Nabulsi (l’avocat), Mohamed El Bakkar, Zinat Sedki (la chanteuse amoureuse de Meshmesh), Wedad Hamdy (Battah), Saïd Abou Bakr (le serveur du restaurant), Mimi Chakib (cliente du café), Serag Mounir (client du café)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al Atrache

Comédie musicale. Meshmesh est un chanteur pauvre qui travaille comme serveur dans un cabaret. Il est amoureux de Sokara, la danseuse vedette de l’établissement qui est aussi la fille du directeur. Meshmesh a peu d’espoir d’épouser l’élue de son cœur d’autant plus qu’elle est déjà fiancée à un jeune homme très riche. Il sait pourtant que la jeune femme n’est pas insensible à son charme. Il tente alors d’éveiller sa jalousie en feignant d’être amoureux d’une autre femme mais en vain. Meshmesh s’apprête à sombrer dans le désespoir quand le destin lui devient subitement favorable : il hérite de la fortune d’un vieil oncle qui résidait en Afrique du Sud. Malheureusement, son patron entreprend de lui subtiliser une partie de son héritage avec la complicité de l’avocat chargé du dossier : alors que Meshmesh est ivre mort, les deux hommes lui font signer un contrat aux clauses abusives…





1952 Ne le Dites à Personne (Ma Takulshi la hada)
 ماتقولش لحد
réalisé par Henry Barakat
avec Farid Al Atrache (Wahid), Samia Gamal (Walaa), Nour Al Hoda (Noussa), Stephan Rosty (Ghazal Bashraf, l’oncle de Noussa), Abdel Salam Al Nabolsi (le professeur de danse), Aziz Othman (Amin Bashraf, le père de Noussa), Omar El Hariri (Nabil, l’amoureux de Noussa), Aïda Kamal (Aïda), Lotfy El Hakim (le producteur), Talaat Alam (le directeur du théâtre), Abdel Moneim Basiony (le présentateur du théâtre), Ali Kamal (Lulu, l’avocat), Alya Fawzy (Fatima, la bonne), Abdel Badih El Arabi (le directeur de l’hôtel), Mahmoud Azmy, Ibrahim Fawzy, Abbas Rahmy
Scénario et dialogues : Henry Barakat et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al Atrache, Mamoun Al Shinnawi, Abdel Aziz Salam, Mahmoud Fahmy Ibrahim, Ismaïl Abdel Mahin
Production : les Films Farid Al Atrache

Comédie musicale. Wahid, un chanteur réputé, est tombé amoureux de Walaa, une célèbre danseuse. Celle-ci doit s'absenter deux mois pour se produire à Paris et ils ont décidé de se marier à son retour. Mais c’est sans compter la ténacité d’une jeune admiratrice qui est prête à tout pour devenir la femme de Wahid. Cette jeune personne s’appelle Noussa Amin Bashraf. C’est une jeune étudiante en musique et en chant et elle est aussi la fille de l’ancien professeur de Wahid, défenseur sans concession de la tradition musicale. Noussa n’a de cesse de poursuivre son chanteur bien-aimé, tant est si bien que des photos compromettantes finissent par paraître dans la presse. Wahid est bel et bien pris : il doit épouser Noussa. A la plus grande satisfaction de l’oncle de la jeune fille qui nourrit une passion dévorante pour Walaa. C’est alors qu’est annoncé le retour de la danseuse…





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