حبى الوحيد
إخراج : كمال الشيخ
Mon Seul Amour a été réalisé par Kamal El Sheikh en 1960.
Distribution : Omar Sharif (Adel), Nadia Lutfi (Mona), Nazim Sharawi (le père de Mona), Kamal Al Shennawi (Shukri), Shwikar (Aïda), Fatouh Nashaty (le père de SHukri), Abdel Moneim Ibrahim (Rafaat), Salwa Saïd (une hôtesse de l’air)
Scénario : Ali El Zorkani, Sabri Ezzat
Mon Seul Amour a été réalisé par Kamal El Sheikh en 1960.
Distribution : Omar Sharif (Adel), Nadia Lutfi (Mona), Nazim Sharawi (le père de Mona), Kamal Al Shennawi (Shukri), Shwikar (Aïda), Fatouh Nashaty (le père de SHukri), Abdel Moneim Ibrahim (Rafaat), Salwa Saïd (une hôtesse de l’air)
Scénario : Ali El Zorkani, Sabri Ezzat
Musique : le générique reprend le thème « The Need
For Love » composé par Dimitri Tiomkin pour le film américain Le Vent de
la Plaine (The Unforgiven, 1960). La version utilisée est celle de Don Costa et
son Orchestre.
Omar Sharif et Abdel Moneim Ibrahim |
Nadia Lutfi |
Omar Sharif et Nadia Lutfi |
Kamal Al Shennawi |
Salwa Saïd |
Résumé
Mona a deux soupirants : Shukri, un ami de la famille
qui la courtise depuis longtemps et Adel, un pilote d’avion. Son cœur penche
très nettement pour ce dernier et malgré la sympathie que lui inspire Shukri,
elle a toujours repoussé ses avances. De son côté, Adel doit calmer les ardeurs
de Aida, une hôtesse de l’air qui lui voue une passion dévorante. Un jour, celle-ci
s’introduit dans l’appartement du jeune homme tandis qu’il est dans la salle de
bains. Il se prépare pour la réception que donne le père de Mona, réception
durant laquelle seront annoncées officiellement leurs fiançailles. Le téléphone sonne. Aida décroche. C’est la
future fiancée. L’hôtesse de l’air lui répond. Mona raccroche aussitôt.
Adel sort de la salle de bains et découvre Aida dans le
salon. Ils ont une conversation très franche. Le pilote brise tous les espoirs
de son amoureuse. Elle accepte tout de même
de le conduire chez Mona. Sur la route, ils ont un terrible accident. L’un et
l’autre sont transportés inconscients à l’hôpital. Pendant ce temps, Mona est
mortifiée par l’absence d’Adel à leur réception et elle finit par accepter
d’épouser Shukri. Quand quelques jours plus tard, Adel sort du coma, il
téléphone aussitôt à Mona. Celle-ci ne lui laisse pas le temps de s’expliquer
et lui annonce ses fiançailles avec son rival.
Le temps passe. Adel a repris son travail. Mona est
désormais mariée mais elle n’a pas
trouvé le bonheur. Un jour, Aida, rongée par la culpabilité, décide de tout
révéler à Mona : entre elle et Adel, il ne s’est jamais rien passé et ce
dernier n’a jamais cessé de l’aimer.
Mona revoit Adel à plusieurs reprises. Elle demande le
divorce à Shukri. Ce dernier est furieux. Il décide de se venger.
Alors que le couple séjourne dans un hôtel, Mona prévient
Adel qui s’empresse de la rejoindre. Il prend une chambre dans le même
établissement. Shukri passe à l’action. Alors qu’Adel s’est absenté, il empoisonne
sa femme puis descend à la réception pour dérober la clé de la chambre de son
rival. Il y transporte sa femme inanimée puis remet la clef à sa place. Quand le personnel de l'hôtel découvre Mona sur le lit d'Adel, la
police soupçonne naturellement celui-ci. Néanmoins le plan ne se passe pas comme
prévu. Grâce aux soins prodigués par les médecins, Mona revient à la vie. Et
puis Shukri a commis une erreur fatale : ce n’est pas la bonne clef qu’il
a replacée sur le tableau de la réception mais la sienne si bien qu’il est
toujours en possession de celle d’Adel. La police ne tarde pas à le confondre.
Adel et Mona peuvent enfin vivre ensemble.
Critique
Un roman photo chic, un mélo très distingué avec avions,
villas, piscines et palaces. Il est question de jalousie et de crime passionnel
mais sans un cri, sans un coup. Tous les personnages se comportent avec tact et
délicatesse (Au détour d'une conversation, on apprend que Shukri fait preuve de brutalité à l'égard de sa femme mais jamais on ne nous le montre à 'écran.). La vulgarité n’est pas leur fort. C’est bien filmé et les robes
semblent venir tout droit de chez Dior. Evidemment, on s’ennuie un peu mais on est bien obligé de reconnaître les qualités formelles de l'oeuvre. Et puis Omar Sharif, Nadia Lutfi et Kamal Al Shennawi sont superbement dirigés par Kamal El Sheikh qui, même dans des films mineurs, ne renonce à aucune de ses exigences artistiques.
A noter que la très sulfureuse Salwa Saïd fait ici sa première apparition à l'écran dans un petit rôle d'hôtesse.
Appréciation : 3/5
*** Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin
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