mercredi 1 mars 2023

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 1er au 15 mars)

روتانا كلاسيك


Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique). Celui-ci a été créé par le prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud, membre de la dynastie Al Saoud et petit-fils du fondateur de l'Arabie Saoudite. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Mercredi 15 mars à 22h

Un Million de Livres d’Hussein Fawzi (Million guinîh, 1953)
avec Naima Akef (Falafel, mendiante, l’une des héritières), Mahmoud Shoukoko (le Prince, le compagnon de Falafel), Chukry Sarhan (Hosny, jeune ingénieur, fiancé à Wafaa), Abd El Fatah El Kosary (Marzouk, commerçant, l’un des héritiers), Zinat Sedki (Aïcha, l’une des héritières), Mahmoud El Meleigy (Mokhtar, homme d’affaires corrompu, l’un des héritiers), Samira Ahmed (Wafaa, hôtesse de l’air, l’une des héritières), Zouzou Chakib (ancienne danseuse, la femme de Mokhtar), Wedad Hamdy (la femme de Marzouk), Hassan El Baroudy (l’avocat), George Yordanis (l’épicier), Wahba Hasab Allah (l’officier de police), Safa El Gamil (un employé d’Aïcha)
Inspiré d’un épisode des Aventures de Tom Sawyer de Mark Twain
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Scénario : Hussein Fawzi
Musique : Philemon Wehbe, Ahmed Sabra, Abdel Fattah Mostafa, Mohamed Kandil, Saleh Gawdat, Izzat El Gahely, Ahmed Sedky
Production : les films Hussein Fawzi


Des ouvriers découvrent dans une vieille maison qu’ils devaient abattre un coffre contenant un trésor d’une valeur d’un million de livres. On retrouve les cinq héritiers de l’ancien propriétaire. Parmi eux, il y a Falafel Abou Fadl, une jeune femme qui mène une vie misérable. Elle passe ses journées à errer dans les rues de la ville à la recherche d’un travail. Un restaurateur compatissant accepte de la prendre à l’essai mais ses multiples gaffes ont très vite raison de la patience de l’homme et elle se retrouve sans emploi. La situation est dramatique : il lui faut au plus vite trouver de l’argent pour régler son loyer qu’elle n’a pas payé depuis trois mois. C’est dire à quel point cet héritage tombé du ciel va bouleverser son existence…


Mardi 14 mars à 18h30

Nos plus beaux jours de Helmy Halim (Ayyamine el helwa, 1955)
avec Omar Sharif (Ahmed), Faten Hamama (Houda), Abdel Halim Hafez (Ali), Ahmed Ramzy (Ramzy), Zahrat Al Oula (Salwa, la cousine d’Ahmed), Zinat Sedky (Zenobia), Serag Mounir (Oncle d’Ahmed), Aziza Helmy (la folle), Saïd Khalil (le médecin), Ibrahim Hechmat (le chirurgien), Ahmed Saïd (docteur Shouqi Yassin), Fifi Sayed (la tante d’Houda), Abel Moneim Ismaël (Monsieur Gomah), Ali Rushdy (le frère de la folle)
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Kamal Al Tawil, Mohamed Al Mogi
Production : Helmy Halim
C‘est la deuxième fois qu’Omar Sharif et Faten Hamama se retrouvent pour un tournage. Ils se sont rencontrés l’année précédente sur le tournage de Ciel d’Enfer de Youssef Chahine.


Houda est une jeune fille qui vient de sortir de l’orphelinat. Elle a trouvé un emploi de garde-malade et elle loue une chambre dans une grande maison tenue par madame Zenobia. Elle a comme voisins trois étudiants, Ahmed, Ramzy et Ali. Ils sont immédiatement conquis par la beauté et la gentillesse de la jeune femme et elle devient aussitôt le quatrième membre de la petite bande. Progressivement, Houda et Ahmed vont être attirés l’un par l’autre, ce qui va provoquer la jalousie de Ramzy. Mais la jeune femme tombe gravement malade et son état nécessite une opération chirurgicale qu’elle est incapable de payer. Les trois garçons vont tout entreprendre pour réunir la somme exigée par l’hôpital…


Lundi 13 mars à 22h

Ne le Dites à Personne d'Henri Barakat (Ma Takulshi la hada, 1952)

avec Farid Al Atrache (Wahid), Samia Gamal (Walaa), Nour Al Hoda (Noussa), Stephan Rosty (Ghazal Bashraf, l’oncle de Noussa), Abdel Salam Al Nabolsi (le professeur de danse), Aziz Othman (Amin Bashraf, le père de Noussa), Omar El Hariri (Nabil, l’amoureux de Noussa), Aïda Kamal (Aïda), Lotfy El Hakim (le producteur), Talaat Alam (le directeur du théâtre), Abdel Moneim Basiony (le présentateur du théâtre), Ali Kamal (Lulu, l’avocat), Alya Fawzy (Fatima, la bonne), Abdel Badih El Arabi (le directeur de l’hôtel), Mahmoud Azmy (l’inspecteur), Ibrahim Fawzy (le professeur de chant)
Scénario et dialogues : Henry Barakat et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al Atrache, Mamoun Al Shinnawi, Abdel Aziz Salam, Mahmoud Fahmy Ibrahim, Ismaïl Abdel Mahin
Production : les Films Farid Al Atrache
Appréciation : 3/5


Comédie musicale. Wahid, un chanteur réputé, est tombé amoureux de Walaa, une célèbre danseuse. Celle-ci doit s'absenter deux mois pour se produire à Paris et ils ont décidé de se marier à son retour. Mais c’est sans compter la ténacité d’une jeune admiratrice qui est prête à tout pour devenir la femme de Wahid. Cette jeune personne s’appelle Noussa Amin Bashraf. C’est une jeune étudiante en musique et en chant et elle est aussi la fille de l’ancien professeur de Wahid, défenseur sans concession de la tradition musicale. Noussa n’a de cesse de poursuivre son chanteur bien-aimé, tant est si bien que des photos compromettantes finissent par paraître dans la presse. Wahid est bel et bien pris : il doit épouser Noussa. A la plus grande satisfaction de l’oncle de la jeune fille qui nourrit une passion dévorante pour Walaa. C’est alors qu’est annoncé le retour de la danseuse…


Dimanche 12 mars à 18h30

Le Fils de Hamido de Fateen Abdel Wahab (Ibn Hamidu, 1957)

avec Ismaïl Yassin (Ibn Hamido), Hind Rostom (Aziza), Ahmed Ramzy (Hassan), Abd El Fatah El Quossary (Hanafi, le père d’Aziza et Hamida), Zinat Sedki (Hamida), Tawfik El Deken (El Baz Effendi, négociant en bateaux et trafiquant de drogue), Nelly Mazlom (Latania, trafiquante de drogue), Soad Ahmed (Tafida, la mère d’Aziza et Hamida), Reyad El Kasabgy (l’agent de police), Nemat Mokhtar (la danseuse du cabaret), Rashad Hamed (le chef de la police locale), Hassan Atla (un soldat), Abdel Ghani El Nagdi (un soldat)
Scénario et dialogues : Abbas Kamel
Musique : Atyah Sharara



Comédie. Ibn Hamido et Hassan sont deux policiers en mission à Suez pour démanteler un important trafic de drogue. Ils se font passer pour de simples pêcheurs et c’est sur la plage, qu’ils font la rencontre de deux sœurs, Aziza et Hamida. Elles reviennent de la pêche avec un panier rempli de poissons. Alors que les deux jeunes femmes se baignent, Ibn Hamido et Hassan s’approchent du panier et s’emparent de deux poissons. Aziza et Hamida s’en aperçoivent. Une dispute éclate. Il faut l’intervention du père des deux sœurs pour que tout s’arrange. Le vieil homme comprend tout le parti qu’il peut tirer de ces deux garçons. Il leur loue une chambre dans sa maison et leur vend une barque portant le nom prémonitoire de « Normandy 2 ». L’embarcation coulera le jour même de son baptême et de sa mise à l’eau. Nonobstant, l’amour naît très vite entre Hassan et Aziza ainsi qu’entre Ibn Hamido et Hamida. On parlerait déjà mariage sans Al Baz Effendi, un notable véreux qui souhaite depuis longtemps épouser Aziza. Pour se débarrasser des deux jeunes gens, Al Baz Effendi a une idée : il les dénonce à la police comme étant de dangereux trafiquants de drogue. Ibn Hamido et Hassan sont arrêtés alors qu’ils prennent un verre au cabaret de la ville. Au commissariat, ils découvrent que lors du numéro de danse, on leur avait remis une serviette de table dans laquelle quelqu’un avait placé une barrette de haschich. La preuve est irréfutable : ils passent la nuit en prison. Mais le lendemain, ils déclinent leur véritable identité au directeur de la police et ils sont aussitôt libérés…


Samedi 11 mars à  16h

Le Professionnel de Mohamed Khan (El Harif, 1984)
avec Adel Imam (Fares), Ibrahim Kadri (Bakr, le père de Farès), Samiha Tawfiq (Narges, la seconde épouse de Bakr), Ferdoos Abdel Hamid (Dalal, la femme de Farès), Haneim Mohamed (la mère de Dala), Ali Qaoud (le patron de Farès), Zizi Mostafa (Aziza, la collègue de Farès), Haytham Abdel Hamid (le fis de Fares), Hosny Abdul Jalil (Anwar, un collègue de Fares), Walaa Farid (Soad, la voisine de Fares), Najah Al Muji (Abdallah), Sabry Abdel Monem (officier de police judiciaire), Abdallah Farghaly (l’entraîneur de Fares), Hafez Amin (Abdul Majid), Farouk Youssef (Shabaan, l’ancien footballeur dans reconverti dans le trafic de voitures )
Scénario : Bashir El Dik et Mohamed Khan
Musique : Hani Shenouda et Iman Younis
Voix off : Ahmed Zaki
Production : Dalia Films


Fares travaille comme ouvrier dans une usine de chaussures. Depuis son divorce, il vit seul dans un petit appartement au dernier étage d’un immeuble. Cela fait trois ans qu’il est séparé de sa femme mais il l’aime toujours. Son fils aussi lui et il espère qu’ils pourront un jour reprendre la vie commune. Dans son existence, Fares n’a qu’une seule passion : le football. Il joue régulièrement lors de matchs organisés dans la rue et il fait partie des meilleurs joueurs de son district. Malheureusement, le jeune homme semble avoir la guigne et sa situation ne cessera de se dégrader. Au football, il est exploité par son « manager » qui ne lui reverse qu’une part infime des sommes gagnées grâce aux paris ; à l’usine, le directeur qui ne supporte plus ses retards et ses absences finit par le licencier. Déboire supplémentaire : un meurtre a été commis dans son immeuble et il fait partie des suspects…


Vendredi 10 mars à 18h30

Le Voleur et les Chiens de Kamal El Sheikh (El less wal kilab, 1962)

avec Chukry Sarhan (Saïd Mohamed Mahran), Shadia (Noura), Kamal Al Shennawi (Rauf Alwan), Zein El Ashmawy (Alish Sidra, l’ancien complice de Saïd), Salwa Mahmoud (Naboui, la femme de Saïd), Adly Kasseb (Cheikh Alarah), Salah Gaheen (le marhand de vin), Ikram Izou (Sana, la fille de Saïd), Salah Mansour (le compagnon de cellule de Saïd), Samia Mohamed (la voisine de Noura), Fifi Youssef (une prostituée)
Scénario : Sabri Ezzat
D'après un roman de Naguib Mahfouz
Musique : André Ryder
Production : Gamal El Lithy
appréciation :5/5


Adapté de l'un des chefs d'oeuvre de Naguib Mahfouz. Une adaptation réalisée à peine un an après la parution du roman.
Saïd est un voleur. Il est marié et a une petite fille. Il ne sait pas qu’Alish, son associé, entretient une liaison avec sa femme. Lors d’un cambriolage, Alish téléphone au commissariat pour dénoncer Saïd. Quand ce dernier sort de la maison, il est accueilli par la police. Les juges le condamnent à cinq années de prison.
Saïd est libéré avant la fin de sa peine pour bonne conduite. Il retourne dans son quartier et se présente au domicile d’Alish et de son ex-femme. Il souhaite revoir sa fille mais celle-ci ne le reconnaît pas et prend peur quand il tente de l’embrasser. Bouleversé, Saïd renonce à faire valoir ses droits paternels. Désormais, il n’a plus qu’une idée en tête : se venger…


Jeudi 9 mars à 14h

La Fin de l’Amour d’Hassan El Seifi (Nihayat Hobb, 1957)

avec Sabah (Sawsan), Chukry Sarhan (Ahmed), Magda (Fatma), Serag Mounir (le père de Sawsan), Ferdoos Mohamed (la mère de Fatma), Adli Kasseb (le juge), Abdel Salam Al Nabulsi (le soupirant de Sawsan), Olwiya Gamil (la mère d’Ahmed), Mahmoud El Meleigy (le père d’Ahmed)
Scénario : Mohamed Othman
Musique : Atiah Sharara 
Production : Les Studios Misr et les Films Hassan El Seifi


Drame sentimental. Fatma est très amoureuse de son voisin Ahmed et elle l’aide financièrement en lui versant une partie de son salaire. Même quand il est condamné à de la prison pour cambriolage, elle continue à l’aimer. Après sa libération, c’est encore grâce à Fatma qu’Ahmed trouve un emploi dans l’usine où elle travaille. Mais le jeune homme fait la connaissance de Sawsan, la fille du patron. Cette dernière n’est pas insensible au charme de ce nouvel employé et elle l’invite à la fête qu’elle donne pour son anniversaire. Lors de cette soirée, Ahmed boit plus que de raison et il rentre chez lui passablement alcoolisé. Dans l’escalier de l’immeuble, il tombe nez à nez sur Fatma qui l’attendait. Il se jette sur elle et la force à avoir un rapport sexuel. Après cette fête d’anniversaire, les relations entre Sawsan et Ahmed sont de plus en plus tendres. Ils passent de longues heures ensemble. Le père de la jeune femme ne voit pas d’un mauvais œil cette idylle naissante…


Mercredi 8 mars à 18h30

Le Monstre de Salah Abu Seif (El Wahsh, 1954)
avec Anwar Wagdi (l’enquêteur), Samia Gamal (la danseuse), Mahmoud El Meleigy (Abdel Sabour), Abbas Fares (Radwan Pacha), Samiha Ayoub (la femme de l’enquêteur), Mohamed Tawfik (le mari de la danseuse), Omar El Gizawi (le domestique de l’enquêteur), Tousoun Motamad (homme de main du monstre), Ibrahim Moheb (le maire), Ahmed El-Hamaky (Hindawi), Fifi Sayed (la femme d’Hindawi), Ibrahim Hechmat (le chef de la police locale), Soleiman El Gendy (le fils de l’enquêteur)
Scénario : Naguib Mahfouz, Salah Abu Seif, El Sayed Bedeir
Musique : Fouad El Zahry


Thriller rural. Abdel Sabour est à la tête d’un gang qui fait régner la terreur dans un petit village de Haute-Egypte. Il force les paysans à lui vendre leurs terres à vil prix. Si ceux-ci résistent, il fait enlever leurs enfants et réclame une rançon. Abdel Sabour jouit d’une totale impunité car il est protégé par Radwan Pacha à qui il rend de précieux services lors des élections. Les autorités finissent par s’émouvoir d’une telle situation. Un officier de police s’installe avec femme et enfant dans le village. Sa mission : démanteler le gang et rétablir l’ordre…


Mardi 7 mars à 18h30

Filles d'aujourd'hui d'Henry Barakat (Banat Al Youm, 1956)

avec Ahmed Ramzy (Fathi), Abdel Halim Hafez (Khaled), Magda Al Sabahi (Salwa), Serag Mounir (le docteur Lotfi), Amal Farid (Layla), Cariman (Buthaïna, la meilleure amie de Layla), Thuraya Fakhry (la mère de Buthaïna), Nawal Mustafa (Najwa), Ellen Diato (Sonia)
Scénario : Henry Barakat et Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel WahabProduction : les Films Mohamed Abdel Wahab


Comédie musicale. Suleiman Lotfi est un gynécologue qui a trois filles. Salwa est l’aînée, c’est une fille douce et raisonnable qui depuis la mort de leur mère s’occupe de ses deux sœurs plus jeunes, Layla et Najwa. Si la seconde est encore une enfant, la première est une jeune fille insouciante et frivole qui ne pense qu’à s’amuser avec Buthaïna, sa meilleure amie. Fathi, un artiste peintre, est tombé amoureux de Salwa et son ami Khaled veut l’aider à conquérir la jeune fille. Celui-ci est d’autant mieux placé pour le faire qu’il connaît personnellement le docteur et que tous les deux fréquentent le même club. Mais Fathi va progressivement comprendre que Khaled et Salwa sont irrésistiblement attirés l’un vers l’autre…


Lundi 6 mars à 16h

L’Avocat de Raafat El Mihi (Al-avokato, 1983)

avec Adel Imam (Hassan Sabanikh), Yousra (Atiya, la femme d’Hassan), Hussien El Sherbiny (Hassona), Essad Youniss (Esmat, la belle-sœur d’Hassan), Salah Nazmi (Salim Abou Zaid, l'ex-politicien), Mohamed Al Sharqawy (Fathy El-Sayed, le mari d’Esmat), Ali El Sherif (Abdel Gabbar), Youssef Eid (un gardien de prison), Samy Ataya (le directeur de la prison), Hajjaj Abdul Azim (l’assistant d’Hassona), Rashwan Mustafa (l’un des juges)
Scénario : Raafat El Mihi
Musique : Hani Shenouda
Production : Raafat El Mihi


Satire sociale. Hassan est avocat. Il vit modestement dans un petit appartement avec sa femme Atya qui est institutrice et son grand fils, Sharif. Esmat, la sœur d’Atya réside aussi chez eux bien que mariée car elle et son mari n’ont pas suffisamment d’argent pour s’acheter un appartement. Hassan est un avocat qui pour gagner ses procès ne recule devant rien, quitte à déplaire aux juges. C’est le cas dans ce nouveau procès où il défend un trafiquant de devises. Il n’hésite pas à affirmer que le gouvernement lui-même profite de ce marché noir et que les magistrats y ont recours pour se fournir en devises fortes. Sa plaidoirie est si convaincante que son client est relaxé, en revanche Hassan est condamné à un mois de prison pour outrage à magistrats. En prison, l’avocat est comme chez lui, il connaît tout le monde et les gardiens l’accueillent chaleureusement. Il est placé dans une cellule V.I.P où il y a déjà un détenu qui jouit de tout le luxe possible : télévision, alcool, narguilé etc. Ce prisonnier est un chef d’entreprise qui a été condamné à une lourde peine pour trafic de stupéfiants. Il fera aussi connaissance d’un ex-politicien qui se trouve dans une cellule encore plus luxueuse que celle qu’il occupe. Hassan promet au chef d’entreprise, son co-détenu, d’obtenir sa libération contre une très grosse somme d’argent. Pour cela, il échafaude un plan dans lequel l’ex-politicien puis la sœur d’Atya vont jouer un rôle déterminant…


Dimanche 5 mars à 14h

Si j'étais riche d'Henry Barakat (Law kunt ghani, 1942)
avec Ehsane El Gazaerli (la femme de Mahrous), Abd El Fatah El Kosary (Younis, le cousin de Mahrous), Ibrahim Mostafa (le propriétaire de l’imprimerie), Beshara Wakim (Mahrous), Yehia Chahine (Kamal, l’amoureux de Wahiba), Samira Kamal (Wahiba, la fille de Mahrous), Mohamed Al Dib (Rachid, le fils de Mahrous), Thoraya Helmy (la chanteuse), Ibrahim Moheb (le serviteur)
Scénario et dialogues : Abou Al Saoud Al Ibiary
Musique et chansons : Izzat El Gahely et Ahmed Sabra
Production : les Films du Lotus (Assia Dagher)


Comédie. Mahrous est un modeste coiffeur qui vit dans un quartier populaire du Caire. Il a une femme et deux enfants. Son fils Rachid travaille comme ouvrier dans l’imprimerie du quartier, tout comme Younis son cousin. Sa fille Wahiba est en âge de se marier. Elle est tombée amoureuse d’un jeune homme qui se rend régulièrement dans le salon de Mahrous uniquement pour apercevoir sur son balcon l’élue de son cœur. Malheureusement, les parents de Wahiba refusent de les marier. Le papa coiffeur rêve de faire fortune et peste contre le destin qui l’oblige à vivre dans la pauvreté. Comme tous les habitants du quartier, il est révolté par l’égoïsme des riches. Si lui avait de l’argent, il n’hésiterait pas aider les nécessiteux. Un jour, ce rêve devient réalité. Un de ses cousins vient de mourir chez lui. L’homme vivait seul et Mahrous doit s’occuper de toutes les formalités. En entrant dans son appartement, il découvre le corps sans vie de son parent et tout autour des liasses et des liasses de billets de banque. C’est ainsi que Mahrous devient un homme riche. Avec toute sa famille il s’installe dans une maison de maître à Zamalek…


Samedi 4 mars à 18h30

La Dernière des Folies d’Issa Karama (Akhar Genan,1965)

avec Ahmed Ramzy (Monem), Mohamed Awad (Fathi, le frère de Monem), Zizi El Badraoui (Nabila), Imad Hamdi (Docteur Hamdi), Abdel Monem Madbouly (le père de Nabila), Thuraya Fakhry (tante Sherbat), Amal Zayed (tante Khaira),George Sedhom (Ezzat, le frère de Monem), El Deif Ahmed (El Deif, un fou), Samir Ghanem (Samir, un fou), Zakaria Mowafy (l’officier de police)
Scénario : Hussein Abdel Nabi, Abdel Moneim Madbouly
Inspiré d’Arsenic et Vieilles Dentelles (1941) du dramaturge américain Joseph Kesselring qui en 1944 fera l’objet d’une première adaptation au cinéma réalisée par Frank Capra
Musique : Michel Youssef
Production : les films Karama


Après un long séjour passé à l’étranger pour ses études, Moneim est de retour en Egypte. Pendant ces années, il s’est lié avec sa condisciple Nabila qui elle aussi a terminé ses études. Ils ont fait le voyage ensemble et ils se séparent à l’aéroport du Caire. Moneim promet à sa fiancée de venir la voir à Alexandrie pour faire auprès de son père sa demande officielle. Il sera accompagné de ses deux tantes et de son frère Fathi. Moneim retrouve ses deux vieilles parentes qui fêtent son retour avec allégresse. Malheureusement, il découvre que son frère Fathi a sombré dans une démence profonde : il se prend tantôt pour Hitler, tantôt pour Napoléon ou bien encore pour Ramsès II. Moneim est d’autant plus bouleversé par cette nouvelle que son autre frère, Ezzat, est toujours interné en hôpital psychiatrique. Ce qu’il craint le plus au monde, c’est lui aussi un jour de devenir fou. Il se rend chez un médecin qui le rassure. L’entrevue avec le père de Nabila se passe au mieux. Moneim avait pris soin de ne venir accompagné que d’une seule de ses tantes. Mais peu après, Nabila et son père se présentent au domicile des deux tantes alors que Moneim est à son travail. Les deux visiteurs font la connaissance de Fathi en pleine crise de démence…


Vendredi 3 mars à 18h30

Un Homme dans notre Maison d'Henry Barakat (Fi Beitna Ragol, 1961)

avec Zubaida Tharwat (Nawal, la plus jeune fille de Zaher Effendi), Omar Sharif (Ibrahim Hamdy), Roshdy Abaza (Abdel Hamid Zaher), Zahrat Al Oula (Samia, la fille aînée de Zaher Effendi), Hussein Riad (Zaher Effendi), Nahed Samir (la femme de Zaher Effendi), Naqba (la servante), Hassan Youssef (Mohy Zaher), Aziza Badr, Abdel Moneim Basiony, Youssef Shabaan (un camarade d’Ibrahim), Abbas Rahmi (le premier ministre), Tawfiq El Deken (le directeur de la police politique), Hosni Abdel Jalil (le capitaine Ezzat), Kamal Elzeiny (un étudiant nationaliste)
Scénario et dialogues : Ihsan Abdul Kuddus, Youssef Issa, Henry Barakat
Musique : Fouad El Zahiry
Production : Henry Barakat


Drame. Nous sommes en février 1946. Ibrahim Hamdy est un militant nationaliste qui a exécuté le premier ministre afin de dénoncer la complicité du gouvernement avec l’occupant britannique. Il est arrêté par la police mais il parvient à s’échapper. Il trouve refuge chez son ami Mohy. La famille de celui-ci est au départ hostile à la présence de cet invité encombrant mais tout le monde finit par l’accepter. Nawal, la plus jeune sœur de Mohy, accepte de faire le lien entre Ibrahim et ses amis afin d’organiser sa fuite à l’étranger. C’est sans compter Abdel Ihamid, un jeune homme sans scrupule qui rêve d’épouser Samia, l’autre sœur de Mohy. Il a compris qui se cachait dans l’appartement. Il compte bien exploiter cette découverte à des fins personnelles…


Jeudi 2 mars à 22h

Le Peloton d’Exécution d'Atef El Tayyeb (katibat al iedam, 1989)

avec Nour El Sherif (Hassan), Maaly Zayed (Naïma, la fille de Sayed Al Gharib), Mamdouh Abdelalim (le major Youssef), Shawqi Shamekh (le major Kamal), Ibrahim El Shamy (Sayed Al Gharib), Salwa Khattab (Reza), Aziza Rached (la propriétaire), Ahmed Khalil (le général), Abdallah Meshref (l’agent des israéliens), Ola Ramy (Eham), Shadia Abdul Hamid (la femme d’Hassan), Sherif Al Arabi (le fils d’Hassan), Aida Fahmy (la sœur d’Hassan)
Scénario : Osama Anwar Okasha
Musique : Saïd Hejab et Amar El Sherei


Nous sommes à Suez en 1973. Les occupants israéliens veulent se débarrasser d’un groupe de résistants dirigé par Sayed El Gharib. Grâce à un agent infiltré, ils parviennent à localiser le groupe et une nuit, ils font irruption dans la maison où se cachaient les combattants égyptiens. Durant l’opération, ceux-ci sont tous exécutés sauf un, Hassan. Celui-ci avait rejoint le groupe le soir même car il était chargé de superviser le transport de fonds importants destinés aux forces armées. Ce survivant est accusé par les autorités égyptiennes d’avoir trahi ses compagnons et d’avoir volé tout l’argent. Il est condamné à quatorze ans de prison. Après avoir purgé sa peine, Hassan se lance dans un long et difficile combat pour prouver son innocence.

 


Mercredi 1er mars à 18h30

Le Géant de Sayed Issa (El Marid, 1964)
avec Hussein El Sherbini (Awad), Farid Shawki (Awad, quinze ans après), Adly Kasseb (le Pacha), Tawfik El Deken (Khalil, le bras droit du Pacha), Abbas Al Daly (le gardien du palais), Shwikar (Nawara, la fille du gardien), Fathia Shahin (la femme du Pacha), Shahinaz Taha (Soad, la fille du pacha), Ehsan Sherif (la mère d’Awad), Muhamed Nabeh (le patron du café), Abdel Salam Mohamed (le garçon de café), Ali Al Moawen (un des hommes du Pacha), Ali Orabi (un paysan), Mokhtar El Sayed (l’officier de police), Mohamed Rushdy (le chanteur)
Scénario : Adly El Moled, Mohamed Kamel Abdel Salam
Musique : Suleiman Gamil
Production : Gomhouria Films


L’action se passe dans la campagne avant la révolution de 1952. Le Pacha est le seigneur de la région. Pour agrandir son domaine, il use des méthodes les plus cruelles afin de racheter les terres des paysans au prix le plus bas. Un jour, un de ses employés écrase un paysan avec son tracteur. Tous les compagnons de la victime se lancent à la poursuite du meurtrier. Ce dernier se réfugie dans la propriété de son patron. Les paysans se rassemblent devant les grilles du domaine en hurlant des slogans contre le tyran et ses hommes. Ils jettent des torches enflammées dans la cour et des bâtiments s’embrasent. Les employés du domaine répliquent en tirant dans la foule. . Après cette révolte, le Pacha fait appel à la police pour que les responsables de l’incendie soient châtiés mais quand les membres de la force publique vont de maison en maison pour procéder aux arrestations, ils ne trouvent aucun homme dans le village. Le Pacha a alors une idée : il fait arrêter toutes les femmes et annonce qu’elles ne seront libérées que lorsque les hommes accepteront de se rendre. Ceux-ci n’ont plus le choix : ils reparaissent et doivent subir la violence du Pacha et de ses sbires. Entretemps le jeune Awad arrive dans le village pour voir ses parents, il tombe sur des rues et des maisons entièrement vides. Il se précipite chez le Pacha et parvient à entrer dans le palais. C’est ainsi qu’il apprend que sa mère a été libérée mais que son père est mort. L’arrivée de Khalil, le bras droit du Pacha, met un terme au face à face entre Awad et le tyran. Le jeune homme est expulsé. Aussitôt le Pacha se retourne contre le vieux gardien de la propriété qui n’a pas su empêcher l’intrusion d’un étranger chez lui. Il ordonne qu’il soit fouetté avec toute la sévérité qu’il mérite. Le vieillard en meurt. Le Pacha accuse alors Awad d’être le seul responsable de cette mort. Au moyen de faux témoignages, le jeune homme est inculpé et condamné à 15 ans de prison. Les années passent. Un jour, un étranger arrive dans le village. Il est borgne et porte un bandeau noir sur l’œil droit…




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